Cet étrange passé Chapitre 12

Réponse aux revieuws :Sharon Brake

Mirage : Coucou à toi ! Je suis ravie que le chapitre 11 t'aie plu

Mille fois pardon d'être restée si longtemps sans écrire mais figure-toi que…J'ai écris entre temps (si, si) une histoire toute fraîche dans ma tête que je me suis hâter de publier sur ce site dans les histoires originales.

Je serais ravie de lire tes écrits ! Le problème c'est que je suis tellement pas doué que je sais pas comment faire pour les trouver, donc si jamais tu passes par-là : Laisse-moi le lien de ta page .

Chapitre 12 :

L'homme aux cheveux châtain claire venait de refermer la porte de l'appartement. Il se dirigea alors vers la cuisine, en passant par le salon. C'était un appartement modeste, assez bien décoré de posters en tout genre, le canapé ne datait pas d'hier, il avait dû être récupéré quelque part je ne sais ou.

Il s'arrêta un instant pour observer ce canapé, ou plutôt, la personne qui était assise dessus.

C'était une jeune femme, elle devait avoir 20 ans à peine, les cheveux longs (pour ne pas dire presque court) étaient d'un noir profond, Ses yeux, quant à eux, étaient d'une couleur étrange, un mariage de bleu et de vert.

La jeune femme le regardait d'un regard inquisiteur, pleins de reproches qu'il allait sans doute se prendre dans la figure.

-Tu as encore été voir ce type hein ? Lui demanda-t-elle d'un ton très calme.

Mais il ne répondit pas, il continua sa route vers la cuisine.

-Walter ! Cria-t-elle alors.

Alors qu'il déposait son manteau sur une des chaises elle déboula dans la cuisine.

-On s'étaient jurés à notre départ de ne plus fréquenter cette secte ! Walter ! L'aurais-tu oublié ? Tu me l'avais promis !

Mais il ne répondit toujours pas, il se contenta juste de se servire un café.

-Ou alors…Mais oui… Ne me dit pas que tu trafiques des produits illicites avec ce type quand même ? Reprit-elle.

-Non. Avait-il alors enfin répondus.

-Alors tu es encore avec eux ! Je le savais !

-Ester…

Il s'était alors rapproché d'elle doucement et l'avait prise dans ses bras.

-Ne t'en fait pas… Grâce à lui, je vais retrouver ma mère…

L'heure était venue pour Ester de réintégrer ses murs, et croyez-le sur parole, elle n'en était pas ravie du tout.

Elle avait l'étrange sensation que le 207 était devenus son « chez elle » et qu'elle ne tenait pas a partir ce là.

Et pourtant, c'était le jour-j, l'homme qui c'était occupé des réparations était venu dans la matinée pour expliquer à Ester que tout était prêt.

Elle avait transporté peu de choses dans le 207, c'est pour ça que le nombre de caisses a transporter était minime.

Il régnait un silence de plomb dans le 207 lorsqu'ils commencèrent tous deux à transporter les caisses.

Alors pour essayer de se détendre, Ester imagina diverses scènes dans lesquels elle supplia son cher colocataire de la garder pour divers prétextes (peur du noir, par exemple, mais si, biensure, elle ne le craignait pas)

Elle espérait aussi par « malheur » se casser une jambe, bien que le sol soit entièrement plat et qu'il n'y avait aucuns escaliers a proximité, elle espérait quand même. Ca aurait permis à ce cher Richard de s'occuper d'elle un peu plus longtemps.

Ensuite ses idées partirent dans un autre sens, dans celui –aussi fictif soit-il- où Richard, lui demandait de rester

Quelle idée Stupide !

Cependant Richard tirait une bien drôle de tête.

« Etes-vous sur que tout va bien ? »

Lui faisait-il la tête ? Car souvenez-vous ! La veille Ester était sortie des toilettes d'un restaurant et était partie en panique.

Elle ne lui avait pas dit ce qui c'était réellement passer, malgré le fait que Richard avait insister des heures et des heures durant.

« Biensure que non ! Je suis juste…euh… »

Ils se regardèrent un instant dans les yeux sans rien dire.

« Je ne suis rien du tout d'ailleurs ! Tout va bien ! « Avait-il reprit le rouge aux joues.

« Bien, bien »

Elle ne su que redire, elle lui en devait une, il avait accepter de l'héberger, elle alors qu'elle ne lui avait entraîné que des ennemis.

Il ne fallut que deux heures pour tout remettre dans le 201.

« Eh bien, voilà qui est fait. » soupira Richard

Ester hocha la tête

« Oui…

-Je vais peu être vous laisser t'installer… »

Alors qu'il partait doucement Ester eu un déclique

« Euh..a.h…Non ! Attends ! »

Il se retourna.

Elle couru vers lui.

« Penses-tu vraiment que je puisse te laisser partir ainsi, après tout ce que tu as fait pour moi ?

-Eh bien pour tout te dire, je l'ai pensé oui »

Qu'est-ce qui la retenais de lui en foutre une pour cette réponse.

« Je présume que je peux…rester ? »

Ester hocha la tête vivement

« Oui, oui entre ! »

Elle se félicita en refermant la porte, de toute les prétextes qui avaient pu germer dans sa tête, c'était de loin le meilleure.

« Retrouver ta mère ? Walter…Alors ta mère est en vie ? »

La jeune femme le regardait d'un air étonné.

Walter resta silencieux.

« Mais Walter, tu aurais pu me le dire ! C'est super tout ça ! Mais…Ca m'intrigue quand même que ça soit ce Archbolt qui te l'ais dit, c'est l'un des leurs, tu le sais non ?

-Biensure…Mais, Ester, il va me retrouver ma mère.

-Je sais…Il n'empêche, je n'aie aucune confiance dans les gens de l'Ordre, ils nous on prit notre enfance. »

Walter ne répondit pas.

La jeune femme prit alors son visage dans ses mains.

« Walter, soit prudent, s'il te plait, ils savent que tu étais très attaché à ta mère, ils peuvent utiliser ce prétexte pour t'attraper dans leurs filets.

-Laisse-moi faire veux-tu, c'est ma vie ! » S'emporta alors Walter

« Je sais, justement, c'est bien ça qui m'inquiète …»

« Tu ne veux toujours pas me dire, n'est-ce pas ? »

Ester et Richard étaient assis face à face sur la petite table du 201 quand il avait demander une nouvelle fois cette question à son hôte.

Le simple fait de se rappeler de ce qui était arrivé la veille au soir, avait éveillé en Ester de sacrés frissons.

« A quoi bon ? Me croirais-tu ?

-Tu es bête ! Biensûre que je te croirai ! »

Ester était touchée par ses mots, bien qu'ils soient durs.

« C'est tellement dingue !

-Ca m'est égale, je m'inquiète pour toi, tout ça te préoccupe, non ? »

Il avait clairement raison, allait-elle lui raconter cette histoire farfelue.

Elle n'avait plus trop le choix, son stock d'excuse était épuisé.

Elle se lança alors dans les explications, l'air malsain, son départ aux toilettes, la panne de courant, le restaurant version gore, ce petit garçon qu'elle a poursuivit, et cette chose sortie du mur, et surtout, son réveille, dans les cuisines.

« Je présume que tu ne me crois pas ?

-J'aurais eu du mal en effet, mais bizarrement, je ne suis plus étonné de rien avec toi, j'en suis presque au point de croire que tu serais la seule personne sur terre a croiser un éléphant rose en pleine rue. »

Elle ne su pas trop comment le prendre.

« Le plus étrange est que…tu dis qu'il parlait d'un homme au long manteau ?

-Oui.

-N'est-ce pas la représentation de Walter dans tes rêves ?

-C'est bien pour ça que j'ai essayé de le rattraper !

-Hum, hum…En tout cas, j'ai bien une idée a te suggérer…

-Ah oui ?

-N'en parle pas à Schreiber.

-Sans blague ? »

Ester en avait l'intime conviction maintenant, Richard la croyait, même si cette histoire lui aurait donner droit a un aller simple à l'hôpital psychiatrique le plus proche, lui l'avait tout simplement cru…

« Mais dis-moi, refais-tu encore des rêves étranges ? »

Elle hocha la tête.

« En tout cas pas pour l'instant »

Elle avait la mine défaite. Pourquoi elle ? Qu'essayait ont de lui faire comprendre ?

« J'en ai plus qu'assez de tout ça. »

Elle tremblota légèrement

Richard la regarda d'un air triste avant de déplacer sa chaise a coté de la sienne, avant de lui poser un bras autour de l'épaule

« Ester… Je ne sais trop quoi dire.. »

Elle le regarda un instant avec un sourire forcé.

« Vous êtes là, c'est déjà beaucoup »

A ce moment précis, une pensé –sans doute commune- leurs traversa l'esprit, et si par hasard on se rapprochaient un p'tit peu, et qui sait peu être…

En tout cas, c'est ce qu'avait penser Richard, après avoir répondu au petit sourire de son ex-colocataire.

Comme il avait espérer que rien ne puisse les déranger.

Cet espoir fut vint.

Alors que leurs lèvres n'étaient séparer que d'un demi-centimètre, on vint frapper à la porte du 201.

Richard poussa un long soupire

« Manquerai plus que ça soit ce crétin de Schreiber tien ! »

A croire que le ciel l'ai entendus.

Devant lui, dans l'encadrure de la porte se tenait cet homme qu'il ne voulait absolument pas voir, et ainsi lui pris une étrange envie de lui arracher la tête avec ses dents.

Au lieu de cela il fut on ne peu plus sympathique (ou surtout très hypocrite)

« Bonjours Richard ! Je ne vous dérangeais pas j'espère ? .

-Nooon, biensure !

-J'aurais aimé voir Ester, j'ai quelqu'un a lui présenter. »

Ester, ayant entendus son nom arriva alors saluant joseph

« Et qui donc allez vous me présenter ? »

Schreiber s'écarta, et derrière lui se cachait une veille dame.

« Voici Sharon Brake ! Elle est venue me voire suite à mon article, elle a besoin de votre aide.

-De mon aide, dites-vous ? »

Elle s'avança alors vers Ester et lui prit les mains

« Ma famille est dans l'Ordre » lança-t-elle

Ester lança quant à elle un regard sombre et meurtrier sur Schreiber, a croire que les envie de meurtre était contagieuse a South Ashfield Heigh.

« Mais, pourquoi me la présenter ? Je n'ai plus aucun contact avec ses dingues !

« Elle souhaite retrouver sa famille, j'aurais penser que vous pourriez l'aider »

Ester regarda Schreiber, puis la veille dame, puis à nouveau Schreiber.

« Mais que puis-je faire à la fin, la famille Blake ne me dit rien, et puis si ils sont dans la secte, je ne peu…

-…Ils sont à l'orphelinat… »

Il y eu un profond silence.

« Elle voudrait en savoir plus, elle voudrait aller voir l'orphelinat.

-Ca sera sans moi, si y faut je lui donne l'adresse, l'itinéraire, mais ça sera sans moi.

-S'il vous plait ? Supplia Schreiber.

-Non ! »

Sharon avança alors vers Ester

« Mademoiselle, je me doute, selon l'article de monsieur Schreiber, que les traumatismes que vous avez subit là-bas sont horribles, mais, je vous en prie, dites-vous que si vous m'aidez à retrouver mes petits enfants, vous les sauverais de ce terrible sort »

Ester ne répondit pas, elle avait raison la grand-mère, elle aurait pu…

« Vous avez gagné ! C'est d'accord ! »Pesta-t-elle « Demain aux aurores, et soyez à l'heure, ça sera vite fait comme ça.

-Merci ! Merci mademoiselle Stein ! »

Schreiber lança un clin d'œil à Ester, cette dernière répondit par un regard assassin.

Alors qu'ils partirent, Ester ferma la porte et s'appuya dessus.

« J'uis pas dans la merde moi… » soupira-t-elle.

Elle et Richard se regardèrent un instant, et tous deux maudirent Schreiber d'avoir fait irruption dans la pièce.

« Je vais te laisser, tu as une dure journée qui t'attends demain.

-Je…oui…d'accord. »

Il s'avança vers elle et lui posa un baiser sur le front

« Bonne nuit .

-A toi aussi »

Elle le regardait partir

Et jamais elle n'avait maudit Schreiber à ce point.

Le lendemain matin, Ester c'était doucement réveillée dans un lit et c'était traînée à la salle de bain, avant d'ouvrir les rideaux.

Elle resta un instant devant ceux-ci, ouvert à observer un espérer qu'un certain monsieur Braintree croisse l'encadrure de la fenêtre.

Ce qui arriva, il se retourna et lui fit un grand signe de main.

Elle ne pu qu'y répondre tout en poussant un long soupire.

On vint alors frapper à sa porte, elle se doutait de qui il s'agissait, et le soupir qu'elle poussa cette fois, ressemblait davantage a un soupir de ras-le-bol.

Elle ouvrit la porte, et face à elle se trouvait sharon.

« Bonjours Ester.

-Bonjours. »

La dame ne se gêna pas pour entrer

« Votre mari n'est pas là ? »

Ester eu un sursaut lorsqu'elle se rendit compte qu'elle parlait de Richard.

« Euh….non…non…ce n'est pas votre mari

-Aaaah, pardon, vous n'êtes pas marié, c'est compréhensif, à notre époque..

-Non, non vous vous trompez, il n'y a strictement rien »

Elle marqua une courte pause.

« C'est bien ce qu'il me semblait, il me semblait bien vieux »

L'envie de pratiquer le lancé de veille dame par la fenêtre titilla soudainement Ester.

« Bon on y va »

Eh salut Ester ! »

La jeune femme c'était relevé

« Eric ? Comment vas-tu ?

-Très bien, et toi ? Visiblement oui ! Et Walter ? Je le vois plus en cour »

Ester leva la tête vers l'immeuble.

« Alors c'est vrai ce qu'ont dit ? Il ne sort plus ? »

Ester hocha la tête

« Non, du tout, il est plongé dans d'étranges livres, et je n'ai absolument aucune idée de ce que c'est, il ne me les laisse pas regarder.

-Ca ne t'inquiète pas ?

-Si. D'ailleur, je compte mettre un terme à cette inquiétude.

-Ah oui ? Et comment ?

-Je vais partir »

Arrivé à la porte de l'orphelinat, Sharon avait frappé à la porte.

Cet appel demeura sans réponse.

« C'est bizarre, ce rat de Desalvo ouvre aux quarts de tour logiquement. »

Sharon essaya à nouveau

Toujours rien.

« Ecoutez, je pense qu'ils doivent encore être dans leurs rituels débiles, nous reviendrons un autre jour. »

Sharon resta cependant là un instant.

« Madame Brake ! Je n'ai pas que ça à faire

-Vous…vous avez raison… »

Toutes deux reprirent la direction de la voiture quand Sharon stoppa net.

« Est-ce vrais que la tombe de Walter Sullivan est par ici ?

-Oué, dans le bois.

-Et si on y allait ? On ne serait pas venue pour rien »

Ester se senti soudain mal à l'aise, elle ressentit la même chose que la première fois ou l'idée d'y aller lui avait traversé l'esprit.

Elle était certaine

Alors qu'elle mourrait d'envie d'y aller, quelque chose la poussait a y renoncer.

« C'est de mauvais goût, rentrons… » fit-elle

La veille dame hocha de la tête, n'osant plus rien dire lorsqu'elle vit la pâleur du visage d'ester.