Chapitre 15 : La cassette révélatrice

La violence avec laquelle quelqu'un frappa à sa porte, Richard avait de quoi se poser de question.

Enfin tout le monde ce poserait des questions à vrai dire.

Mais lorsque l'ont connaît Ester, des questions, on ne s'en pose plus.

Elle était là sur le bas de la porte avec un sac.

« Mon appartement est hanté !

-Ton appartement est hanté.. ?

-Mon appartement est hanté ! Oui ! »

Richard la regarda d'un air incrédule.

« Tu sais, t'es plus obligée d'inventer des prétextes pour venir dormir ici ...

-Mais c'est vrai putain ! Mon appartement est hanté !

-Ha..ha…Laisse moi deviner, t'as croisé le chat mort de la folle aux chats ? Fit-il d'un ton moqueur.

-Espèce de connard ! Te fou pas de ma gueule, puisque je te dit qu'il est hanté cet appartement ! »

Elle lui prit la main.

« Tien d'ailleurs amène-toi, j'vais te montrer ! «

Il regretta amèrement d'avoir provoquer sa chère Ester, maintenant, il était traîné par la main dans les couloirs de l'immeuble.

Dans le couloir principal ils croisèrent Mike, ahuri par le spectacle qu'il voyait, Richard Braintree, celui qu'il craignait depuis s'être fait tabasser était en train de se faire traîné par sa voisine du dessous.

Richard le regarda un instant, dégoûté de l'image qu'il donnait à sa victime.

« Toiii, toi si tu racontes c'que t'as vu ce soir à quelqu'un, j'te bute ! »

Mike prit d'une peur folle coura dans les escaliers.

Richard et Ester arrivèrent au 201, elle l'entraîna dans la salle de bain.

« Regarde ! Si après ça tu me dis que l'appartement n'est pas hanté ! »

Elle sursauta.

Il n'y avait plus rien sur le miroir.

« Ah…Mais…Mais qu'est-ce que ?

-Ester chérie…ça fait combien de temps que tu n'as pas dormi ?

-Mais…mais…puisque j'te dis qu'il y avait un truuuc marqué sur ce miroir, c'était écrit « c'est lui qui m'a fait ça ! »

Richard ne répondit pas.

« Ton esprit est venus nettoyer en tout cas…

-Tu me crois pas ? Hein… ? »

Ester referma la porte.

« C'est quand même un peu fort, un esprit qui vient faire des graffitis sur le miroir de la salle de bain…

-Je t'assure que c'est vrai, c'était écrit ! Blanc sur glace !

-Admettons que je te crois, pourquoi ça c'est effacé ?

-Simplement parce que c'est un fantôme ! Justement, t'as pas encore compris le truc toi ! .

-Moui, en tout cas il est plus là ton fantôme.

Ester ne su que répondre. Elle regarda le sol, légèrement écœurée.

« Bon aller ! Tu viens ? »

Elle regarda alors Richard

« Non, c'est bon, laisse moi seule avec mes esprits. »

Elle referma doucement la porte.

Il hésita plusieurs secondes se demandant si il devait ou pas frapper à la porte et s'excuser. Mais il savait très bien que le moment était mal choisis, ce n'était pas réellement le fait qu'il ne l'aie pas crue qui l'avait fait être comme ça (bien que ça y aie contribué.) Quelque chose d'autre n'allait pas…Mais ça, il le saurait en temps voulu. Il rentra donc au 207 attendant qu'Ester sorte de son mutisme asociale.

Si au 201 on s'interrogeaient sur des esprits, au 302 on s'interrogeait tout cour.

Quelque chose n'allait pas dans tout ses meurtres…Mais quoi donc ?

Assis devant son bureau, a fixer sa lampe, Joseph réfléchissait, Ester n'avait peu être pas tord en parlant de signe, mais de quel signe ? Qu'est-ce qu'ils annonceraient ? Qu'est-ce qu'ils voudraient nous montrer ?

« Allons Joseph tu vas commencer a croire en des choses aussi stupides…et puis bon, là il y a eu un meurtre, mais qui dit que ça va recommencer ? » Se disait-il à voix haute.

Il décida de refermer son carnet et de se laisser le temps de réfléchir…

2001

Attablés tout les deux dans la cuisine du 207, Richard et Ester était en pleine conversation lorsque celle-ci réalisa une chose étrange.

Ca faisait maintenant 4 ans que le corps de Sharon Brake à été retrouvé, et depuis, plus rien, ni rêve, ni phénomènes étranges, rien.

« Richard…

-Quoi ?

-T'as rien remarqué ?

-Je déteste quand tu me poses cette question…

-Je veux dire…t'as vraiment rien remarqué ?

-Ben non, t'aurais voulu que je remarque quoi ?

-Ca fait quatre ans, et depuis, plus rien… »

Il resta un instant a réfléchir, retraçant de sa tête les quatre dernières années.

« Hum…si y a bien eu quelque chose !

-Ah bon ? Quoi ?

-T'as déménagé » fit-il en souriant.

Ester avait effectivement déménager pour s'installer…au 207 et avait léguer son appartement a qui le souhaitait

« D'un coté je t'accorde que c'est une tare pour toi ! Mais tu as remarqué, plus de rêve, plus rien, le calme plat depuis 4 ans !

-Oh. Ça dois être grâce a moi.

-Ne rêve pas….

Elle se leva en soupirant pour ce poster à la fenêtre.

« Le temps passe, dire que j'ai trente ans cette année, et que cette histoire traîne depuis sept, huit ans… Alors c'est comme ça qu'elle se fini ? Dans le mystère le plus totale ?

-T'as pas l'air d'y croire… »

Elle resta silencieuse, en faite elle ne savait pas trop ce qu'elle devait croire ou pas, elle savait juste que c'était bizarre.

« Y croire serait une utopie, en même temps, ça fait quatre ans que plus rien ne c'est passé…

-Et…t'as des nouvelles de notre paparazzi national ?

-Schreiber ? »

Elle se retourna pour regarder à la fenêtre.

« Je l'ai croisé, il y a de ça un mois, il semble avoir reprit un travail saint.

-Moué…là j'y crois pas trop, qu'il aurait tout laisser tomber comme ça ?

-Pourquoi ne l'aurait-il pas fait ?

-Suffis de voir toi, tu te dis soulagée qu'il ne se passe plus rien, mais tu n'as toujours pas rangés les dossiers d'autopsie. »

Et il avait raison, sur le bureau était éparpillés treize rapports d'autopsie qu'elle n'avait toujours pas rangés.

« Je les relisais, c'est tout.

-Oh biensure, tu connais beaucoup de gens qui lisent des rapports d'autopsie comme livre de chevet ? »

Elle ne put rien répondre, car il avait raison, souvent elle passait des heures enfermée dans la chambre ou simplement assise dans le salon a ne rien dire, relisant encore et encore ses dossiers maudits.

Car il était vrai qu'à l'époque, elle sortait tout juste de pleasent river et qu'elle était encore inexpérimentée. Mais là, huit ans avaient passés, et elle ne comprenait toujours pas.

Elle était pourtant si sure que tout était lié…

Et Richard avait aussi raison en parlant de ce cher journaliste qui habitait au 302.

Après avoir longuement réfléchit, il s'était lancé dans une enquête de la plus haute importance :

« Qui avait fait ça ? »

Et surtout, qui était vraiment Walter Sullivan après qu'il se soit séparé d'Ester.

Et pour ce qui est d'elle ? Allait-il la mettre au courant ?

Il ne pensait pas, pour lui Ester avait reprit une vie normale, voir peu être mieux que celle qu'elle vivait avant (malgré le faits que tout les voisins disaient l'inverse) . Il ne voulait pas lui reparler de Sullivan, il ne voulait plus qu'elle se souvienne.

Mais lui, lui…. La recherche était son métier. Et il y avait tant de chose encore à éclairé.

Ainsi naquit le journal de Joseph Schreiber…

Le mois d'Avril était arrivé en balayant les restes de la froideur hivernal, South Ashfield respirait le printemps, le renouveau.

Et quel renouveau…Les habitant du South Ashfield Heigth était loin de l'imaginer…

Ester était tranquillement attablée au bureau, regardant encore et encore les photos des dossiers d'autopsie, réfléchissant, mais sans trouver.

Quand soudain elle sursauta

« Foutez le camp ! Sales gosses ! » cria Richard excédé dans les couloires.

Les gosses du 206 sont encore en train de jouer dans les couloirs… Soupira-t-elle en se relevant.

« T'en a pas marre ? » Demanda-t-elle à Richard en arrivant sur le seuil de la porte.

« Ces mômes m'énerve

-Les mômes t'énerve…

-Ils n'ont qu'a aller jouer dehors !

-Enfin tant que tu ne ramènes pas un voisin pour le frapper, je vais tolérer… Soupira-t-elle en retournant dans l'appartement.

Elle reprit place sur le bureau, et commença a écrire ce qu'elle pensait des rapports d'autopsie, elle levait chaque détails et entourait tout ceux qui était similaire à plus de trois cadavres. Comme par exemple « Cœur arraché » ce qui était le cas pour 10 des 13 victimes.

Le téléphone sonna tout un coup, laissant à Richard le soin de décrocher Ester poursuivit son travail.

« Allô ? Un instant ? »

Elle fit éruption dans la pièce.

« C'est pour toi »

Elle prit le combiné, et vu le regard de Richard c'était grave.

« Allô ?…QUOI ? »

Elle se leva brusquement.

« Mais…mais… Bien…j'arrive de suite…je fais vite promis…surtout ne le touchez pas avant mon arrivé, oui très bien….à la morgue… »

Elle raccrocha.

« C'est grave ? » Lui demanda-t-il.

Elle le regarda, a moitié en pleure de dégoût.

« Oui….très. »

Elle prit son manteau et sortit.

« Je t'expliquerai … »

Elle couru dans les couloires dans l'allée et prit sa voiture, se dirigeant vers la morgue de South Ashfield…

Elle couru dans les couloires de la morgue, ses pas raisonnèrent encore et encore et finalement déboula dans la salle d'autopsie.

« Ester…

-Monsieur…

-On est désolés, on croyait tous que…

-…ce n est pas fini…aller, faites moi voir le corps de cet inconnus. »

Il hocha la tête et pris le drap qui dissimulait le corps du cadavre puis le souleva.

Ester inspira profondément de surprise et fit quelque pas en arrière pour s'accrocher au bureau le plus proche.

Cet homme !

« Walter a avant tout choisis ce qui arrive aujourd'hui… »

« …Mon dieu….Cet…Cet…homme…c'est Toby Archbolt ! «

Il était là allongé et mort cet homme qu'elle avait maintes fois croiser, cette homme qui était en partie responsable de sa séparation définitive avec Walter…Il était mort…Devant elle.

« Vous….vous connaissez cet homme ?

-C'était un haut responsable de L'Ordre….mais…mais il ne manquera à personne…bon sang, après les deux première victimes, c'est à lui de se faire tuer… »

Son chef la regarda d'un drôle d'air.

« A-t-il des numéros ?

-Ca…c'est a vous de le voir Ester. »

Enfilant ses gants, elle savait déjà la réponse à cette question, elle savait déjà tout.

Elle ausculta le corps du défunt, pour finalement voir ce qu'elle cherchait.

« 14121 … »soupira Ester.

L'autopsie prit environs deux heures, puis elle sortit finalement et s'installa sur un banc. Quand un homme arriva prés d'elle.

« Vous avez l'air exténuer…

-Un..un peu…

-Venez dans mon bureau… un café ça vous remontera »

Son chef éprouvait beaucoup de sympathie pour elle, à vrai dire, tout le monde était déprimés de voir débarquer un nouveau cadavre quatre ans après.

Il lui fit signe de s'asseoir le temps qu'il aille chercher du café.

Elle posa sa tête entre ses deux main et soupira…seule, elle se demandait encore combien de temps tout cela allait durer.

Quand soudain…

Elle fut prise d'une soudaine attention pour un tiroir, un étrange tiroir à moitié fermé, mais surtout que ce qu'il y contenait…

Un enveloppe brune…elle ne pu y voir que quelque lettre marqué à l'indélébile « Van »

Prise d'une curiosité soudaine, elle ouvrit doucement le tiroir, s'assurant que personne n'allait arriver.

Le nom de l'enveloppe faillit la faire tomber à la renverse.

« Déposition de Walter Sullivan »

Une cassette….une cassette…mais…mais elle n'avait jamais entendue parler de cassette, ni même de déposition ?

On lui cachait quelque chose…

Ester s'empressa de mettre l'enveloppe dans son sac. Ce qu'ont lui cachait elle était bien décidée a le découvrir.

Son chef arriva au moment ou elle ferma son sac.

« Tenez… »

Elle lui souri tout en le remerciant.

« Je suis désolé de vous avoir appelée, mais vous êtes toujours sur l'enquête…

-Je sais….ce n'est rien…il faut qu'ont arrête le meurtrier et vite. »

Il hocha la tête.

« Vous êtes courageuse, rare son les médecins légistes qui tiendraient plus de trois ans avec une affaire pareil. »

Elle souri, elle avait une raison de tenir maintenant…

Si la discutions partit sur d'autres sujet, tel que la vie d'Ester ou de son chef, elle n'avait qu'une hâte, quitter les lieux.

« J'ai vu que vous aviez déménager, vous êtes en couple ? »

C'est l'occasion idéale…se dit-elle

« Eh bien, euh…oui…et d'ailleurs, si vous voulez bien m'excusez…je pense qu'on m'attend.

-Oh euh, oui biensure. »

Elle se leva, serra la main de son chef et quitta les lieux à la hâte. Pris sa voiture et roula jusqu'à South Ashfield.

Rentrée au 207 Elle fut rapidement accueillie par les questions de Richard .

« Alors.. ?

-J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle, je commence par …

-Vas-y commence par la mauvaise…

-Alors, nous avons un 14121…Toby Archbolt, je t'en ai sûrement parler.

-Encore un type de la secte…

-C'est a se poser de question…Alors ensuite la bonne nouvelle, c'est que tu vas appeler Joseph Schreiber et lui dire de ramener ses fesses ici le plus vite possible, et sa urge, en attendant, je cherche ton ancien vidéo…

-Joseph…Video ?

-Tu vas comprendre, viiite appelle Schreiber !

il prit le téléphone et composa le numéro, il ne fut pas étonné d'entendre Schreiber au bout du fil, lui par contre, était étonné d'entendre son cher voisin au téléphone. Il lui expliqua la situation et raccrocha.

« Il arrive…

-Parfait !

-Tu m'expliques maintenant pourquoi t'es en train de réinstaller le vidéo.

-Chhhuuut….tu vas voir… »

Elle sortit la cassette de son sac

« T'as voler un truc à la morgue ?

-Du calme, c'est pour la bonne cause.

-Ester….tu vas te faire virreeer…

-Non, c'est plutôt eux qui risquent de se faire mettre à la porte.

-Pour quel raison ça serait eux ?.

-Dissimulation de pièce à conviction à un enquêteur…ce que je suis même si je suis légiste. »

On frappa à la porte. C'était Joseph visiblement très inquiet de l'urgence de la situation.

« Ah Joseph te voilà, essayez vous tout les deux je m'occupe de tout…ça va bientôt commencer !

-Qu'est-ce qui va commencer ? S'interrogea Joseph »

« Ne cherchez pas…quelque chose me dit qu'elle a trouver un truc important. »

Elle introduisit la cassette vidéo dans le lecteur de cassette et très vite elle se mit en route.

Schreiber et Richard n'en revenaient pas…

Devant eux, dans une pièce sombre, à peine éclairer, ce tenait un homme qu'aujourd'hui tout le monde connaissait sous le nom de Walter Sullivan. Il pleurait sa tête enfuie dans ses mains.

Ester vint s'assoire à leurs cotés.

Les sanglots de Sullivan raisonnait dans le téléviseur, il pleurait toutes les larmes de son corps.

« C'est bizarre, il n'était pas comme ça quand je lui ai parler le jour de son arrestation… »

« Alors Sullivan….t'as quelques choses à ajouter ? »

Il resta silencieux.

Il releva ensuite sa tête, les joues pleines de larme…ses lèvres tremblotaient doucement…

« Pardon…Ce…ce n'est pas moi…je…je vous assure…ce n'est pas moi….le diable rouge…pardon….pardon je suis coupable…mais ce n'est pas moi ! »

A suivre…

Note de l'auteur : Arf…j'vais encore le dire mais cette fois c'est la bonne ! C'est bientôt la fin, j'espère d'ailleurs la terminée avant ma rentré scolaire…

A bientôt !