Chapitre 17 : huis clos
« Comment ça elle est vide ???! »
La réaction d'Ester ne c'était pas fait attendre quand, un beau soir, un homme du nom de Joseph Schreiber venait lui annoncer que quelqu'un avait ouvert la tombe d'un célèbre meurtrier qui avait ébranlé à lui seul les chroniques de Silent Hill et ses alentours, pire même, quand ce monsieur venait insinuer que c'était le meurtrier en question qui avait ouvert tout seul sa propre tombe.
Tout ça peu vous paraître insensé, mais n'oubliez pas que vous êtes dans une fan fic sur Silent Hill…
Joseph Schreiber était journaliste…cela faisait des années qu'il s'était installé à South Ashfield Heigth…En faite, il était venus s'installer là suite à une étrange affaire de meurtre en série ou un homme numérotait et arrachait le cœur de ses cadavres.
Parfois il se disait que le jour où il avait décidé de se mêler de cette histoire, il aurait du se noyer dans sa salle de bain, ou se jeter sous un métro plutôt que de décider d'emménager à South Ashfield.
Et aujourd'hui plus particulièrement, il regrettait amèrement ce choix.
« Mais enfin, c'est, c'est impossible qu'elle soit ouverte !! » s'exclama-t-elle encore une fois.
Joseph ne savait quoi répondre, en faite, c'était vraiment difficile a croire, une tombe ouverte, saccagée … mais il fallait qu'elle le croie cette fois-ce.
« Ester…je, je vois pas pourquoi je te mentirais, je t'assure, elle était ouverte, ouverte….regarde dans quel état je suis, tu penses que j'aurais été aussi radieux si ça n'avait pas été le cas ? »
Elle ne répondit pas, et se contenta de baisser les yeux regardant les gouttes d'eau tomber de l'imper de Schreiber.
« C'est des vandales….oui… ça dois sûrement être ça…ça ne peu pas être autre chose que ça de toute manière…
-Tu as peu être raison, dans ce cas, je vais appeler la police sur le ch…
-Non ! »
Joseph, qui était sur le point de quitter les lieux se retourna brusquement.
« Je m'en chargerai…Ne t'en fait pas…
-Tu as intérêt à le faire, on à le corps d'un tueur en série qui c'est perdus dans la nature ! »
De toute façon, personne ne le réclamera
Ester…La petite fille était assise sur son lit, lisant le livre qu'ont lui avait ordonnée de lire après qu'elle aie dit en classe que Dieu n'existait pas. Et le fait d'être ainsi punie l'avait fortement éreinté
« Walter ! Tu sais que tu ne peux pas venir ?? Tu vas être punis ! Je dois être seule pendant aux moins dix jours !
-Ester… Il y a Joleine qui m'as dit que ma maman ne m'aimait pas…Parce que… parce que elle m'a laissé ici tout seule.
Le silence régna entre les deux enfants.
-Elle a raison, ta mère ne t'aime pas, sinon elle t'aura pas laisser dans cette maison de fou !
Ses petit yeux bruns se brisèrent comme une vielle écorce d'arbre mort sous le poids des mots que venait de lui sortir celle qu'il considérait comme sa meilleure amie.
Très vite de petite larme perlèrent sur ses joues…Sa mère ne l'aimait pas ? Sa mère ne le cherchait pas avidement ? Il ne lui manquait même pas.. ?
Non, il ne pouvait l'admettre.
« Tu mens ! » S'exclama-t-il.
« Bon Walter, arrête de faire le sale gosse t'as 10 ans ! File avant que Desalvo ne t'y prenne ! »
Il la regarda, outré, non seulement elle lui disait des mensonges mais en plus elle le chassait méchamment
« T'es méchante ! J'vais le dire ! De toute façon c'est pas vrai, ma mère elle m'aime, c'est eux qui me l'ont dit !!! »
Il partit en courant, pleurant toutes ses larmes.
C'était mieux ainsi.
Aidez-moi !
Elle ouvrit les yeux presque instantanément, quelqu'un venait de crier, et ce n 'était pas une impression.
« Hé…. » Fit-elle doucement en secouant Richard
Elle n'eu comme réponse qu'un grognement lointain.
« T'as entendus ?? »
Sa réponse ne fut pas plus constructive que précédente.
Résignée, elle se rallongea.
Aidez-moi !
Cette fois-ci, elle en était sure, elle n'avait pas rêvé, quelqu'un criait à l'aide.
Ce levant à la hâte pour regarder à la fenêtre, elle entendit une fois de plus l'appelle de détresse.
C'était si étrange…Cette voix lui rappelait…
« Joseph ? » S'interrogea-t-elle.
C'était trop dur, sa curiosité maladive l'avait emporter sur son angoisse, elle devait aller vérifier.
Elle s'habilla et vêtit sa ceinture, son arme y était fermement attachée…Elle vérifia également l'heure avant de quitter les lieux…4 heures du matin.
Mais il y avait quelque chose d'étrange sur le cadran de l'horloge.
L'aiguille des secondes était complètement immobile.
Ester fut cependant sereine…ça devait faire un bail que les piles n'avaient plus été changé…
Encore une fois elle entendit les appels a l'aides.
Aucun doute : ils venaient de l'étage au dessus.
Marchant à la hâte dans les escaliers elle remarqua l'étrange ambiance des lieux, désert, et malsain.
Il y soufflait un étrange courant d'air qui venait troubler le silence pesant et menaçant des lieux, elle se sentait perpétuellement menacé, comme si quelqu'un allait surgir derrière elle .
C'est quand Ester arriva au palier du 3ème étage qu'elle entendit une nouvelle fois les cris, cette fois elle en était sure, elle était tout prés.
Elle ouvrit la porte qui menait au couloir d'appartement, c'était si proche comme si ces cris venaient de la pièce à coté.
Elle arriva au niveau du long couloir, c'est là qu'elle le vit :
Ce petit garçon pas plus haut que 3 pommes qui sur la pointe des pieds frappait avec force sur la porte d'un appartement.
C'était lui , c'était Walter, ce petit Walter qu'elle avait connut il y a si longtemps.
Elle compris alors qu'elle n'était plus dans le même monde que les autres.
« Maaaaaaaamaaaaaan » Insista le jeune garçon en frappant à la porte
« Maman….s'il te plait, ouvre moi la porte…je suis la….Mamaaaan »
Ester s'avança… C'est là qu'il remarqua sa présence.
Il la regarde de ses petit yeux bruns triste.
« Ma maman ne veut pas ouvrir la porte !
-Ta maman ?
-Oui ! C'est là qu'elle habite, mais elle veut pas m'ouvrir ! »
Ester releva les yeux pour regarder le numéro de l'appartement et eu un relent d'effrois :
302
« Ma…Mais Walter….ta maman, elle n'habite pas ici….elle…
-Si ! C'est eux qui me l'ont dit ! »
Elle savait de qui il parlait, de ceux qui les ont éduquer, la secte, l'Ordre dont elle avait presque oublié.
« Tu veux pas frapper à la porte toi ? » Lui demanda-t-il
Ester sursauta, frapper à la porte ? Et si Joseph ouvrait ? Que ce passerait-il ?
Inconcevable.
« Je suis désolée Walter…ta maman, elle n'existe plus…elle n'habite plus ici…elle t'as oublié… »
Pourquoi lui disait-elle ça de manière si froide ? Comme si elle se sentait poussée par quelque chose, comme si quelque chose lui disait « dit lui », « ramène le à la raison »
« T'es qu'une menteuse !! Il me l'a dit de toute façon que t'étais une méchante menteuse !
-Qui t'as dit ça ? »
Il montra alors quelqu'un de doigt.
Ester se retourna et le vit, lui, celui qu'elle connaissait , cet homme au long manteau et au cheveux châtain, il lui souriait.
Alors que son regard était tourné vers ce ténébreux inconnus le petit Walter en profita pour filer.
« Hé….re…. »
Elle n'eue pas le temps de finir sa phrase qu'il disparut.
Elle se releva et se tourna vers l'homme
« Ca suffit Walter !
-Serais-tu apte a admettre que j'existe ? »
Elle resta sans voix, en lui demandant cela elle venait de trahir ses propres penser, celle ou le fait que Walter avait ressuscité n'était pas a exclure.
« Ne soit pas bête, je te l'ai dit : tu ne m'auras pas ! Je sais que tu es mort
-Hum oui peu être, en tout cas le mec dehors qui m'imite, le fait à la perfection….
-Quoi ? Alors tu….
-Mais je sais tout Ester, je sais aussi a quel point tu doute de ma mort, alors que pourtant tu m'a ausculté pour confirmer mon suicide, commencerais-tu a croire aux miracles de l'Ordre ?
-La ferme et dégage ! » S 'exclama-t-elle alors hors d'elle.
Walter s'approcha d'elle doucement, et pris son visage dans ses mains
« Regarde…Regarde comme je suis réelle…Ne le suis-je pas trop pour être un rêve Ester ?
Regarde ce sang sur ma vaste, il est aussi véritable que celui qui coule dans tes veines… »
Il y eu un long silence, un silence pesant, Ester était paralysée.
« Ou alors, tu as raison, je suis un cauchemar, et tout ce qui est autour de nous n'est qu'une création de moi même, mais alors cela voudrait dire que tu es aussi une de mes créations cauchemardesque…
Et si, Ester, tu n'étais qu'une création de mon pouvoir, du pouvoir que j'ai hérité grâce à l'enseignement de l'Ordre ?
-Lâche-moi, espèce de cinglé
-Grâce a eux, je suis devenus un dieu, regarde donc autour de toi ce que je sais faire…Admire donc cette force que ma foi m'a donné…Et peu être qui sais-je tu es une de mes créations…
-Je te dis de me lâcher, espèce de monstre, ose-tu mettre en cause mes souvenirs que j'ai avec le vrai Walter ? Celui que j'appréciais ?
-Un dieu peu faire tant de chose… »
Ester s'écarta violemment de l'homme au manteau.
« Je te hais ! Qui que tu sois ! Tu m'a volé Walter ! » Hurla-t-elle. « Disparaît ! »
Elle réouvrit les yeux pour ce retrouvé seule au milieu du couloir du 3éme étage de South Ashfield Height. Tout était désert et le froid habituelle des couloirs régnait à nouveau en maître dans ses lieux…
« Ce n'était pas un rêve ? » Murmura-t-elle en regardant par la fenêtre la circulation à South Ashfield…
Elle soupira , fermant les yeux, même si ce n'était pas un rêve tout ça était fini…
En arrivant au 207 elle vit un Richard inquiet qui se jeta elle à son arrivée.
« Mais , mais où étais-tu ? Je me suis réveillé et t'étais pas là ?
-Richard….Pince moi
-Quoi ? »
Elle devait se rassurez, et elle avait trouvé la solution
« Pince moi je te dis »
Il regarda méduser son amie avant de s'exécuter, elle fut heureuse de ressentir un intense picotement.
« J'existe…. » soupira-t-elle intérieurement
« Ester, tu m'inquiète…
-J'ai juste cru entendre des cris dehors, et je suis sortie voir ce qu'il se passait…
-Et tu m'as pas réveillé ??
-j'ai bien essayer bien sûre mais, comment dire….tu as le sommeil…de plomb… »
Il s'en suivit un grand silence.
« Je…euh…désolé, et finalement ? Il y avait quelque chose dehors ? »
Elle hésita, allait-elle lui raconter la vérité ? Ou mentir une fois de plus.
« Non, j'ai rêvé… »
Le choix était tout fait.
Elle lui fit un léger sourire et ils retournèrent se coucher.
Les mois avaient passé à South Ashfield Heigth, 3 mois pour être exacte, et tout, absolument tout c'était passer a ravir, aucune récidive de l'affaire Walter Sullivan à l'horizon, rien…Une routine pesante et agréable.
C'était un beau matin alors que Ester descendait chercher son courrier que la routine allait rapidement basculer.
« Salut Ester ! » S'exclama une jeune adolescente
Ester releva la tête de sa boîte aux lettres.
« Tiens, Eileen, ça fait un bail, comment vas-tu ?
-Hum…disons que ça pourrait aller mieux…Dit, tu as vu monsieur Sunderland ?… »
Elle semblait très inquiète et intrigué, quelque chose n'allait pas.
« Je pense qu'il est sortit…pourquoi ?
-Euh….
-Eileen, quelque chose ne va pas ? »
La jeune femme regarda autour d'elle s'assurant qu'il n'y avait personne.
« Moi je vais très bien, mais j'ai l'impression qu'a coté de chez moi, ça va vachement moins bien…
-A coter de chez toi ? Tu veux dire….au 302 ? »
Elle hocha la tête
« Ca fait plusieurs nuit que je me fais réveiller par des bruits bizarres, j'en ai marre, j'aimerai en parler au concierge pour qu'il fasse cesser !
-Hum…si tu veux, on a qu'a aller demander a Schreiber d'arrêter son travail de nuit, je le connais bien, il n'y verra pas d'inconvénient.
-Vraiment ? Hummm, pourtant, il n'a pas l'air de sortir beaucoup, je l'ai vu sortir la dernière fois il y a…un mois
-Un mois ? »
Voilà une chose dont elle n'avait pas prêter attention et qui pourtant était bien étrange, Joseph Schreiber, qui avait prit l'habitude de leurs rendre visite au 207 était absent a ce genre d'intrusion depuis 1 mois.
Quelque chose clochait.
Sans plus attendre les deux jeune femme se hâtèrent au 302.
« Bon…je sonne… »
Ester appuya d'abord vivement sur la sonnette de l'appartement.
Aucune réponse.
« Bizarre….Eileen, t'es sure tu ne l'as pas entendus sortir aujourd'hui ? »
Elle hocha la tête en guise d'affirmation
« Non et d'ailleurs pas vu depuis 1 mois »
Ester jeta un œil dans le judas avant de re sonner une seconde fois en maintenant cette fois ci plus longtemps le bouton de la sonnette.
Aucune réponse.
Elle sonna plusieurs coups consécutivement
Rien
Elle frappa à la porte, tout en l'appelant.
« Joseph ? C'est Ester ! Vous êtes là ? »
Toujours rien.
« Il se passe quelque chose de louche dans cet appartement ! » S'exclama Eileen.
Ester, elle, restait silencieuse, sa jeune voisine n'avait pas tord.
« Tu me dis que tu entends des bruits ?
-Oui….c'est des bruits bizarre, mais je m'étonne plus de rien maintenant…
-Il faut qu'on prévienne le directeur…Tu t'en chargera ? »
Eileen hocha la tête en guise de confirmation.
« Je lui écris sur le champs »
Elle retourna au 303.
Ester resta quelques secondes supplémentaires devant l'appartement de Schreiber.
Quelque chose n'allait pas…
Elle entra au 207 et se précipita à sa fenêtre.
« T'épies les voisins maintenant ?
-Oh je t'en prie Richard c'est pas drôle, je regarde si il y a de la vie au 302
-De la vie ?
-T'as vu Joseph ces dernières semaines ?
-Non…Pourquoi ?
-Apparemment il ne serait plus sortit depuis un mois, et y a des bruit bizarre qui sortent de son appartement…J'ai croisée Eileen, c'est elle qui m'a dit. »
Richard s'avança pour rejoindre Ester à la fenêtre, il s'en suivi un long silence, qui traduisait l'observation intense de nos deux protagonistes.
« Il y a l'air d'avoir personne….
« Ester….j'crois que nos voisins ont grillé… »
Il avait raison quelques voisins c'étaient précipités à leur fenêtre pour s'assurer que c'était pas eux qu'ont observait .
« Tu sais quoi, je vais l'appeler ! Son téléphone est prés de la fenêtre ! »
Elle saisit le téléphone et composa le numéro, elle attendit un trentaine de secondes avant de conclure :
« Répondeur…. J'essaye son portable »
Idem.
« C'est bizarre, il est peu être sortit sans que personne ne s'en aperçoive
-Erreur…soupira Richard. Regarde dehors…
Elle jeta un œil par la fenêtre et vit la voiture de Schreiber sagement garée sur le parking de l'immeuble.
« C'est louche …. »
Elle n'arrivait pas vraiment a y croire, mais il fallait qu'elle se rende à l'évidence
Joseph Schreiber avait disparut….
A suivre….
