Petits chanceux que vous êtes avez droit a un chapitre plus tôt que prévu. Je ne pourrais pas publier samedi donc un petit cadeau plus tôt que d'attendre la semaine prochaine.

Merci pour vos commentaire

Katymyny: Il n'a jamais été question de les abandonner ne t'inquiète pas ;)

Constancelcd : Oui alors... Comment dire... ^^" Pas sûr que ce soit vraiment dans les plans de Severus mais je te laisse le découvrir en lisant.

Bonne lecture ^^

Erin a son réveille est dans une chambre blanche avec des murs semblable des matelas. Une vraie chambre d'asile cliché de films américain. Elle a peur, est perdu et surtout est attaché au lit. Pour l'instant, elle ne sait pas encore qu'elle va passer les trois années les plus longue de sa vie. Elle n'avait encore jamais expérimenté ce degré de colère ou de dégout pour elle comme pour les autres. Tous les jours la même danse recommence indéfiniment. Tous les jours les gestes sont répétés à l'infinie. A rendre fou l'homme le plus sain d'esprit que cette terre n'est jamais portée. Et son traitement… On peut croire que les sorciers sont plus avancés que les moldues sur la psychologie mais absolument pas. Les mêmes traitements barbares se retrouve dans les deux mondes.

Alors jour après jour, elle se lève, sort une heure top chrono, va en cours, mange, rentre dans sa « chambre », attend et là on lui administre son traitement. Durant l'heure qu'elle passe à l'extérieur, il lui arrive de voir sa famille, seule chose qui lui permet de garder les pieds sur terre mais surtout elle peut avoir accès à un calendrier. Sur celui-ci elle compte les jours avant sa libération de cette géhenne. Pourtant jours après jours elle se demande si sortir est vraiment utile. Elle se demande si elle pourra encore être elle une fois sortie d'ici. Est-ce qu'elle pourra encore sourire comme avant. Faire ses sourire qui lui on permit de devenir ami avec Severus, ses sourire qui réchauffais le cœur de son défunt père et de sa famille. Ici elle a l'impression que ce geste si anodin lui a été interdit, arraché. Quand a Severus elle y pense tous les jours, elle s'y accroche comme un naufragé a son canot de sauvetage. Mais le canot de sauvetage seul ne suffit pas à survivre en pleine mer et elle le sait, bientôt elle sera à court de nourriture et d'eau. Bientôt elle ne trouvera plus de raison de se levé tous les matins. Elle, la gamine si souriante, si joviale, ils auraient bien du mal à la reconnaitre tous. Car désormais elle n'a plus rien d'amicale, elle n'est que colère et douleur.

Et pour cause, le meilleur moyen que ces idiots de médicomage ont trouvé pour contrôler sa magie est de l'obligé à la libérée avant de la punir. En gros ils semblent essayer de lui faire un lavage de cerveau pour qu'elle souffre le martyr dès qu'elle perde le contrôle. Ils n'ont bien sûr pas commencé par ça. Il y d'abord eu la méditation pendant un an et demi, sans succès. Ensuit ça a été les « médicament » ou autre potion qui s'apparente plus à des drogues qu'a autre chose et ce pendant un an. Ils espéraient que ses pouvoir deviennent moins puissant et plus docile. Peine perdue. Mais les techniques précédentes avaient au moins l'avantage de ne pas laisser de marque et de ne pas être aussi douloureuse. Car plus le temps passe plus Erin sent qu'ils sont pris à la gorge, que le temps leur manque. Les traitements sont de plus en plus extrêmes et Erin a l'impression que les 3 dernier mois durent depuis des années. Tous les jours après chaque traitement, Erin a l'impression qu'on l'a écartelé avant de la recoller pour l'a planter avec des milliers d'aiguille chauffé à blanc. Et tous les jours un peu plus, elle prie pour qu'on l'a libère… Elle ne l'a encore jamais formulé mais au fond elle sait que la seule chose qui lui donnerait définitivement la paix est la mort. Pourtant si on lui met un couteau dans les mains elle ne pourrait pas mourir mais si un mage noir vient pointer sa baguette sur elle dans l'intention de la tuer elle l'accueillerait à bras ouvert. Oh oui c'est lâche mais parfois il est tellement plus simple d'être lâche. De lâcher la barre, de laisser quelqu'un prendre les responsabilités et les décisions à votre place. Ne plus avoir le contrôle, ne pas avoir la culpabilité de s'être ôté la vie. Alors tous les jours, elle prie pour qu'un fou vienne dans son asile et la tue sur place.

Mais rien ne vient et un jour elle reçoit une visite des plus inattendue. Dumbledore est là, il la fixe, d'un regard plein d'horreur et de tristesse. Elle s'assoit en face de lui, ils sont séparés par un sort de protection qu'elle connait bien car dans cette horreur qu'est devenu sa vie elle a quand même réussi à suivre des cours avec un prof particulier. Quand elle y pense elle se demande bien quand et comment elle a fait ça. Impossible de savoir, il semble que son cerveau se soit concentré sur les mauvaises choses depuis trop longtemps. Le directeur est horrifié par la vision qui s'offre à lui. La petite fille de 12 ans a disparue et devant lui se tient une ombre. Mais ce qui lui fait le plus peur, c'est ce qu'il voit dans sa tête lorsqu'il croise son regard. Toutes ses idées noires, cette envie de tout abandonné. Il frissonne. Et se maudit de ne pas être venu plus tôt.

-Je viens vous apporte des nouvelles de Poudlard et plus exactement de votre ami, Severus Rogue. L'intérêt d'Erin s'éveille d'un coup, ses yeux fixés jusqu'à lors sur le sol fixe maintenant le vieux sorcier. Il ne comprend pas bien ce qui lie ces deux jeunes gens et malgré tous ses talents de legilimens, Albus n'arrive pas à trouver la réponse. C'est que la petite en face de lui a de bonne défense. Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais la monté en puissance de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom a causé beaucoup de trouble dans la communauté sorcière. Et j'ai peur que ces troubles aient des répercutions plus grande qu'attendu sur l'école. Et que le Seigneur des Ténèbres n'essaye de recruter des jeunes gens dans mon école… Erin plus sérieuse que jamais se penche vers Albus et souffle.

-Pourquoi me racontez-vous tout ça ? Une lueur d'amusement passe dans les yeux du Directeur tandis qu'il se rapproche encore.

-Je pense que vous avez le pouvoir de l'aider au moins lui. Et malgré toute ma puissance, je ne suis pas contre un coup de main pour remettre ses enfants sur le droit chemin. L'adolescente le fixe peu convaincu. Ce qui fait sourire l'homme en face d'elle. Ayez confiance en mon instinct comme en vos capacités. Erin se jette en arrière sur sa chaise, croise les bras et soupire sans pour autant le quitté des yeux. « Voilà qu'il se met à me sortir des phrases sibyllines. » grogne-t-elle dans son esprit.

-Je crois qu'il est temps pour moi de partir. Erin se tend, l'aparté dans son calvaire se finit déjà. Je viendrais vous chercher au début des vacances d'été afin que vous puissiez les passer avec votre famille. Le sorcier se lève et se dirige vers la sortie quand avant de quitter la pièce il ajoute. Personne a part vous ne peut faire ce qui vous incombe. Et si vous n'êtes pas capable de la contrôler faites en une allier. Erin le fixe, blasé tandis que lui sort un sourire aux lèvres. Elle n'a rien compris de ses dernières phrases. S'en faire une allier ? De qui ? Pour ce qui lui incombe elle a bien une idée mais pour le reste, rien du tout.

Erin est raccompagnée dans sa chambre et la routine revient avec son lot de souffrance. Pourtant les mots d'Albus continuent de former un bacchanal endiablé dans la tête de la jeune fille. Qui ? Quoi ? Comment ? Pourquoi ? Toutes ces questions qui tournent encore et encore jusqu'à ce que l'illumination survienne avec les mots d'une médicomage. « La magie de cette sale gamine est indomptable. Rien n'y fait et il nous reste que trop peu de temps. » Erin a envie d'explosé de rire. Qu'est ce qui peut bien faire croire a Dumbledore qu'elle est capable de s'allier à ses pertes de contrôle. Et même si c'était possible, comment est-elle sensée faire. Cette nuit-là elle ne ferme pas l'œil. Elle réfléchit, cherche et après de longues heures de concentration intense sur sa magie, elle finit par tomber dans une transe entre sommeil et conscience. Elle est seul dans un hangar a bateau et devant elle un homme d'une quarantaine d'année parle avec un affreux personnage plus pale que la mort et à l'apparence reptilienne répugnante. Elle peut comprendre ce qu'ils se disent mais elle ne veut pas. Toute son attention est focalisée sur l'homme aux cheveux noir lui arrivant aux épaules. Il a beau avoir vieillit, elle le reconnait quand même. S'approchant doucement, elle sursaute et tombe sur les fesses quand un serpent géant se jette à la gorge de Severus. Figé, elle fixe la scène du serpent mordant la gorge de son ami encore et encore et encore. Quand celui-ci finit son œuvre macabre, Erin qui pleure à chaud de larmes, marche à quatre pattes jusqu'à Rogue. Elle est maintenant assez proche pour le toucher. Elle le prend dans ses bras et lorsque qu'il pousse son dernier soupire, elle hurle a s'en déchirer les cordes vocales. Son hurlement fend les cieux et dans le monde réel, fait exploser les vitres et trembler les murs.

Quand elle rouvre les yeux après son hurlement, elle est seule dans la neige. Toute trace du cauchemar vécu plus tôt à disparue. Il ne reste de ce traumatisme que les sillons formés par les larmes sur les joues d'Erin. Au milieu de cette neige, se trouve une orbe mi blanche mi noire. Erin se remet difficilement sur ses jambes, celles-ci devenu tremblantes sous l'émotion. Une fois redressé, elle se dirige vers l'orbe. Elle sait déjà ce qu'est cette apparition. Une représentation de sa magie, le blanc est la partie qu'il lui permet de lancer des sorts avec sa baguette alors que le noir est la partie qui explose sans crier gare ou en tout cas qu'elle contrôle moins.

-Pourquoi tu m'as fait voir ça. Pas de réponse. C'est son futur n'est-ce pas ? Silence. Erin soupire, a quoi elle s'attendais. La magie est un peu comme un être universel et supérieur, il ne va pas se justifier devant une gamine de 15 ans. Si tu ne veux pas me parler, peux-tu au moins accepté un accord. La boule semble frétillée quelques secondes. Erin décide de prendre ça pour un « Parle » et continue. Je ne vais pas te demander de répondre à mes appelles comme tu le fait quand j'ai une baguette. Mais est-il au moins possible que tu assures ma préservation, ma survie comme tu le fait déjà mais en un peu moins violent peut-être et en me laissant consciente ? L'orbe prend alors la forme d'un corps humain et une voix semblant provenir de partout se fait entendre. C'est une voix profonde et imposante, Erin sent ses mains devenir moites.

-Je peux accéder à ta demande mais sache que plus ce type de magie sera contraint à intervenir plus les chances que tu meures seront élevé. Erin déglutit difficilement mais accepte. Elle n'aurait plus à s'inquiéter de perdre le contrôle n'importe quand au moins. Et puis il faut bien mourir de quelque chose un jour même si le plus tard est le mieux. Bien, maintenant réveille toi. Tu dors depuis bien trop longtemps. L'étrange créature humanoïde s'avance vers Erin et pose sa main sur son front.

C'est alors qu'elle se redresse d'un coup en inspirant comme si elle venait de sortir la tête de l'eau. Albus à son chevet lui fait un sourire bienveillant et en lui tapotant doucement l'épaule lui dit « Il est l'heure de partir. »

« J'ai dormi trois mois ?! Est-ce seulement possible au moins ? » Erin n'en revient pas. Albus lui explique que pendant 3 trois mois sa magie l'a protégé, guérie et maintenu en vie. Et c'est vrai que ces trois ans de torture paraissent n'être plus qu'un vague souvenir, comme des cauchemars que l'on fait quand on est enfant mais dont on se souvient que vaguement à l'âge adulte. Mais cela reste dur a croire pour la jeune fille, au moins elle peut partir rapidement et n'a pas besoin de subir trois autres mois de torture. Albus la raccompagne chez elle encore en transplanant, pratique qu'elle ne maitrise et n'apprécie toujours pas. Ils sont devant sa porte et la jeune fille sait qu'elle doit parler au directeur, pour le remercier tout du moins.

-J'ai fini par comprendre vos conseilles et je les ai appliqués. Erin fixe obstinément la porte alors que Dumbledore la regarde intriguer mais aussi un peu inquiet.

-Qu'est-ce que cela vous a couter ? Il ne faut pas prendre Albus Dumbledore pour un idiot ou un débutant. Il n'est pas le seul sorcier que Lord Voldemort craint, pour rien. Il sait bien que la magie a beau être à l'origine de tout et être la chose la plus pur au monde, une fois qu'elle est entrée en contact directe avec un être ce n'est pas sans prix. C'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles les sorciers utilisent des baguettes. Maintenant on dit que c'est pour canalisé les pouvoirs et les contrôler mais dans les temps anciens, c'était un moyen de ne pas entrer directement en contact avec la magie afin de préserver sa pureté. Il n'y a pas de magie noir ou blanche simplement une bonne et une mauvaise utilisation de la magie. Albus sait donc très bien qu'Erin a du « payer » la magie d'une manière ou d'une autre. Erin sourie légèrement. Comment un homme avec autant d'esprit a-t-il pu la laissé pourrir pendant trois ans dans un enfer pareil.

-Rien que je ne puisse offrir. Merci. Finit-elle par répondre. Toujours un sourire triste aux lèvres. Coupant court aux interrogations du vieux sorcier elle prend son courage à deux mains et ouvre la porte. Une fois qu'elle a fait un pas dans la maison elle se retourne, il n'y a plus personne. C'est un soulagement pour elle. Elle apprécie le directeur, là n'est pas la question mais elle n'a pas envie d'être harcelée.

Les deux mois de vacances passent en un clin d'œil. Erin est sur tous les fronts. D'un côté sa famille trop heureuse de la voir revenir et d'un autre les lettres qu'elle a envoyé à ses amies pour les prévenir de son retour. Elle ne sait plus où donner de la tête. Même la nuit elle ne peut pas être seule puisque ses frères dorment avec elle. Une nuit, alors que ses frères ronflent gentiment sur les matelas au pieds de son lit, Erin voit la porte de sa chambre s'entre-ouvrit et sa mère passe sa tête. La jeune fille se redresse doucement et sourie tendrement à sa mère.

-Tu ne dors pas ? Demande celle-ci en enrobant sa fille d'un regard plein d'amour maternel.

-Il semble bien que non. Répond gentiment Erin pour taquiner la question un peu bête de sa mère. L'adolescente a beaucoup de mal à dormir. C'est la nuit que les souvenir de ses trois ans passés à Sainte Mangouste lui reviennent et sont dur à encaisser. Et toi pourquoi tu ne dors pas ? Maude semble gêner par la question et regarde dormir ses fils.

-J'avais besoin de vérifier que vous étiez toujours là. Les yeux de la mère de famille s'embrument de larmes. J'ai eu tellement peur qu'ils ne te laissent jamais rentré à la maison. Dit-elle en tentant tant bien que mal de contenir ses sanglots. Erin est frappé par la détresse de sa mère et se rend compte que ça aurait pu arriver. Si elle avait tué quelqu'un ou n'avait pas été assez maline, ils l'auraient surement gardé enfermé à St Mangouste ou à Azkaban d'ailleurs. Retenant elle-même difficilement ces larmes elle dit.

-Tu veux venir ? Elle se décale vers le mur et soulève la couverture. Sa mère rit doucement.

-Non, c'est bon ne t'inquiète pas. Mais Erin est toujours aussi têtu, ça n'a pas et ne changera jamais.

- Aller s'il te plaît. Moi aussi ça me fait plaisir. Maude hésite encore quelques secondes avant de s'avancer dans la chambre en évitant ses fils. Une fois arrivé au lit, elle s'assoit et se glisse sous la couette. Erin la regarde faire tous ses mouvements sans un bruit et ne rêve que d'une chose, dormir dans ses bras. Alors une fois Maude installé, Erin se glisse contre elle. La maman comprend tout de suite le signale et ressert sa prise sur sa fille voulant lui donner le plus de sécurité possible. Et dans cette position après avoir pleuré silencieusement pendant plusieurs minutes la mère et la fille finissent par se laissé aller aux bras de Morphée.

Erin du aussi expliquer la situation a ses amies qui n'avait pas eu de nouvelle depuis trois ans. Autant dire que la reprise de contact est extrêmement dure, plus avec Meg qu'avec Pandora d'ailleurs. Elle apprend rapidement que Meg a eu ses A.S.P.I.C avec les honneurs mais en plus elle s'est mariée toute suite après la fin de sa dernière année avec un sorcier né-moldue du nom de Ted Tonk. Erin saute de joie seule dans sa chambre, elle aurait tellement voulu être là pour leur mariage. Surtout que comble de tout Meg est enceinte, là c'est l'évanouissement qui frôle Erin. Bien décidé à se rattraper, Erin cour rejoindre le garage, sort les outils de son père et se met à fabriquer des cadeaux pour les mariés et leur futur enfant. Pour les parents, l'idée lui vient automatiquement, elle réussit à faire deux bracelets en fer polie avec au milieu une pierre transparente. Elle devra attendre d'être à Poudlard pour les enchanter mais elle compte bien en faire quelque chose de spéciale. Dumbledore lui a, à sa demande, fait livrer plein de livre de sortilège et Erin va travailler sans relâche pour crée un sort qui permettra aux bracelets d'être liés. C'est-à-dire, de rester parfaitement intacte tant que la personne portant le bracelet jumeau va bien mais qui tombe dès la mort de l'autre. Elle hésite une seconde, se demandant si ce n'est pas de mauvais augure pour un cadeau de mariage, mais se dit qu'en ces temps troublés c'est une bonne idée. Elle passe donc au cadeau pour le bebe pour lequel elle laisse faire son instinct. Elle ne sait d'ailleurs pas trop s'il s'agit de son instinct ou de son don de voyance. Elle dessine une esquisse de ce qui semble être un collier avec un pendentif en forme de loup. Pour les matériaux, elle est sûr qu'il faut de l'argent. Elle part donc en courant prendre une de ses chaines en argent et une grande cuillère tout ça sans se faire voir, sinon il y a de grande chance pour que sa mère la tue. Une fois tout le matériel prêt, elle fabrique son pendentif. Son œuvre se fait sur plusieurs jours et elle finit enfin par être satisfaite. Il s'agit d'un petit pendentif représentent un loup hurlant a la lune. Le loup est assez détaillé. Lui et la lune se trouvent sur un fond noir qui les font ressortir. Elle le range dans une petite pochette et file répondre à la lettre de Meg dont le langage est devenu beaucoup moins châtier avec l'âge remarque Erin amusé. Elle commence sa lettre avec les félicitations d'usages mais quand elle arrive au moment de parler des cadeaux, elle se fige. Elle doit simplement marquer que le cadeau du bébé est dans la lettre mais que leurs cadeaux viendront plus tard pourtant quelque chose l'en empêche. C'est comme s'il manquait quelque chose au cadeau. Dans le doute Erin suit son instinct et préfère ne pas l'envoyer tout de suite. Elle leurs dit donc qu'ils recevront leurs présents dans plusieurs mois le temps de les terminer. Décidant de préciser aussi qu'ils ont tout son soutien pour leur union, qu'Andromeda n'a pas besoin de sa famille pour avancer et qu'à partir de ce jour Erin sera là quoi qu'il se passe. Le contacte avec Pandora est plus facilement renouer. La jeune fille pardonne très vite à Erin sa disparition, sachant pertinemment que la jeune fille a eu plus que des problèmes de santé. Et nouvelle grande surprise pour Erin, Do a réussi à se trouver un petit copain. C'est lorsqu'elle lit ça qu'Erin se rend compte que le temps à continuer d'avancé sans elle. Pendant que son monde c'est figé celui des autres à continuer de tourner, maintenant ils ont tous sur elle plusieurs tours d'avance. Comme pour Meg, Erin demande des détails et tente de se remettre à jour.

Mais le plus dure pour l'adolescente est le cas de Severus. Des jours et des jours à se demander si elle doit oui ou non lui envoyer une lettre pour le prévenir de son retour. Mais finalement son indécision finit par lui couper l'herbes sous le pied puisqu'elle se retrouve devant le train avant d'avoir pris la moindre décision. Dans un soupir d'exaspération, elle monte dans le Poudlard Express à la recherche d'une cabine libre mais surtout d'un certain élève de Serpentard.