L'instant de vérité est enfin arrivé pour Erin ! J'ai enfin l'impression que l'histoire avance alléluia !
Katymyny : Oui je sais que j'ai mis Remus dans mon résumé mais a la base je voulais vraiment lui donné un rôle… Après je me suis rendu compte que je pouvais pas donner le premier rôle à tout les personnages que j'aime. Tristesse TOT. Par contre, j'ai pas très bien compris ce que tu voulais dire dans ton second commentaires. Il faut que je le précises au début quand je met deux chapitres à la suite ? Et pour les révélations ça arrive . Petit spoiler les marques d'affections plus poussées ne sont pas encore dans ce chapitre x)
Yuki6415 : Joyeux anniversaire ! Voila mon cadeau, comme demandé. Profite bien de la journée et de ton chapitre. Merci pour tes compliments, ça fait plaisir et pour les sentiments, il va falloir attendre Samedi, désolé.
Bonne lecture et n'oubliez pas les commentaires, c'est toujours un plaisir.
L'infirmerie grouille de personnes, de professeurs, dont bien évidement ce vieux hiboux de Dumbledore mais d'élèves aussi. Les Maraudeurs se sont rassemblés autour de Remus qui vient juste de récupérer son apparence humaine. La nuit a été plutôt calme après le petit incident « Severus & Erin ». Le loup-garou est resté assommé toute la nuit, tout comme la jeune fille. Si le cas de Lupin n'est pas plus grave que ça, quelques côtes cassées, un bon coup sur le crâne et quelques hématomes, rien de mortel pour une créature telle que lui, le cas d'Erin lui a été plus délicats, faisant râler l'infirmier tant et si bien qu'elle faillit devenir grossière. Plusieurs fois elle a voulu l'envoyer à St Mangouste mais le directeur a été formel, rien ne doit sortir de ses murs, ni informations, ni personnes. Cette réponse n'a pas plu à Madame Pomfresh qui décrète alors que le professeur ne pourrait voir la jeune fille que si celle-ci le demande. Quand, surpris, il demande pourquoi, la femme d'un certain âge lui répond avec verve : « Pour raison médical ». Dumbledore finit par accepter de mauvaise grâce, attendant patiemment que la brune se réveille.
La seule personne qui a eu l'autorisation de rester au près d'Erin est Severus. De tout façon, rien ni personne ne lui aurait fait lâcher la main de la jeune fille. Quand ils étaient tous arrivé à l'infirmerie une heure plus tôt, Severus tenait déjà la main de son amie. Il l'a fixait priant silencieusement pour qu'elle ouvre les yeux, son cœur se mourant peu à peu dans sa poitrine. On lui avait parlé, l'avait secoué mais rien ne le faisait lâcher la brune. La terreur qu'on l'emmène loin de lui vrillait ses tympans et crispait ses muscles. C'était sa faute, elle était morte et c'était sa faute. Pourquoi ne l'écoutait-il jamais ? Elle l'avait prévenu que suivre ces crétins était une erreur, qu'il finirait par avoir des ennuis et qu'alors elle serait là. Il aurait voulu qu'elle ne vienne pas. Il voudrait être a sa place. C'est sa faute. Il se laissa complètement engloutir par sa culpabilité, imaginant comment il pourrait vivre sans elle. Sursautant en voyant a qu'elle point elle lui était devenue essentiel. Il n'eut pas une seule pensée pour la drôle de brume, toute sa tête occupée par Erin. Ce furent les paroles de l'infirmière qui le sorti de cet enfer sur terre qu'il c'était créé, avec seulement cinq tous petits mots : « Elle va s'en sortir ». Elle disparait dans la seconde voulant laissé seule les deux adolescents. Severus Rogue, le parfait Serpentard, du moins en apparence, fond alors en larmes. Des larmes de joie et soulagement. Il va pouvoir entendre sa voix, son rire, voir son sourire et ses yeux. Il va pouvoir la prendre dans ses bras et tenir à nouveau sa main. Les larmes ne se tarissent que plusieurs heures plus tard avec l'arrivé du sommeil.
Le soleil se couche quand Erin se décide enfin à ouvrir les yeux, ou à essayer du moins. Tout son corps est douloureux. Elle a l'impression d'être passée sous une meule, même ouvrir les yeux est dure. Sans parler du fait qu'elle ne peut plus bouger l'un de ses bras. Arrivant enfin à ouvrir les yeux, elle peut apercevoir une masse sur sa droite, qui est appuyé sur son bras, lui coupant la circulation. Elle veut se tourner pour identifier clairement la personne mais ce simple mouvement lui arrache un gémissement qu'elle fait taire au mieux. Ce n'est pas suffisant puisque la silhouette bouge avant de se redresser. Apparait alors dans son champ de vision un Severus les yeux rougis par les larmes et une expression ébahie au visage. Et avant même qu'elle n'est eue le temps de dire un mot, il l'étreint lui arrachant une grimace de douleur, qui évite de crier par la seule force de sa volonté. Le câlin désespérer de Sev lui serre le cœur et elle finit par le lui rendre malgré ses muscles qui crient grâce.
-Non mais ce n'est pas vrai ! Vous voulez encore me la casser ?! Le jeune homme sursaute en entendant la voix de Madame Pomfresh avant de s'écarter prestement. Le regard aussi inquiet qu'agacé de l'infirmière se tourne vers Erin. Et vous mademoiselle, je ne sais pas ce que vous avez fait à votre pauvre corps mais sachez que c'est un miracle que vous n'ayez pas de séquelles… Marquant une pause elle vrille ses yeux auburn dans ceux d'Erin avant d'ajouter. Et la caractéristique première d'un miracle est d'être exceptionnel alors prenez garde. Sur ces paroles, sommes toute rassurantes, la femme quitte les « quartier » de sa patiente refermant derrière elle les rideaux, imposant alors le sort de silence sur le lit. Les mots n'ont malheureusement pas l'effet escompter sur la brune qui pousse un long soupir, lasse, bien consciente des risques encourus a utilisé ainsi sa magie. Cependant, les mots de Pomfresh trouvent un étrange écho en Severus, qui tremble déjà de devoir revivre un jour les inquiétudes de la nuit dernière. Puis passant outre ses peurs, il se décide à poser la question qui lui dévore les lèvres depuis le réveille de son amie.
-Comment as-tu fait pour repousser Lupin ? Erin c'était attendu à cette question mais ça ne l'empêche pas de s'écraser un peu plus dans son lit, tentant de disparaitre ou bien que Sev l'oubli. Mais le regard buté du jeune homme lui indique qu'il est temps de tout lui expliquer. Elle se redresse donc et commence d'une voix sure malgré ses doutes.
- Je t'ai raconté comment mon père est mort… Tu t'en souviens ? Sev hoche la tête et répond.
-Des moldu l'ont battu à mort… C'est au tour de la jeune fille d'acquiescer la tête.
-A l'époque je me suis arrêter ici dans mon récit, pourtant l'histoire, elle, continue après ça. Quand, ils ont eu terminé avec mon père, ils se sont tournés vers moi. Surement pour finir ce qu'ils avaient commencé ou bien pour éliminer un témoin gênant. Erin les yeux dans le vague eu un sourire mauvais. Ou juste parce que ça les amusait de tuer la gamine après le père. Sentant qu'elle ne va pas pourvoir finir son histoire si elle continue sur ses dégressions, elle se secoue donc et reprends, le visage de nouveau neutre. Mais moi terroriser, traumatiser, j'ai hurlé, devant l'horreur de la scène et à cause de la terreur sourde qui me tuais… Et puis tout a disparue autour de moi, comme si un voile noir c'était déposé devant mes yeux. Pourtant ils étaient ouverts, j'entendais le glapissement de douleur de mes agresseurs. Je ne contrôlais rien mais je me sentais bien et quand enfin le calme a fini par revenir, la brume a disparu. Je me suis évanouie dans cette ruelle sombre entouré de pauvre type assommée. Quand je suis revenue à moi, un groupe d'aurore était là. Ils se sont occupés de tout, m'ont expliqué quel genre de danger je suis, pour moi, comme pour les autres. J'ai été surveillé et assigné à résidence jusqu'à mon entré à Poudlard. En gros je suis une bombe à retardement, incapable de contrôlé ses propres pouvoirs et tout à fait apte à tout détruire sous le coup d'une émotion trop forte. La brune tourne alors la tête vers son ami, une expression incroyablement douce au visage. Mais cette douceur est empreinte d'une tristesse incommensurable, une tristesse de petite fille répétant des mots d'adultes qui ont fait fuir tous les gens qu'elle avait aimé. Des mots qui auraient pu la rendre amère mais qui, à la place, l'ont fait d'une patience et d'un entêtement infini pour ses semblables qu'elle ne peut s'empêché de vouloir sauver, d'elle, d'eux même, comme des autres. Severus, lui, est figé devant tant d'informations, le visage blême. Erin sourit de nouveau tristement détournant le regard pour qu'il ne puisse pas voir les larmes traitresses qui s'agglutinent sur la barrière de ses cils. Voyant le geste de sa comparse, il fait enfin un mouvement. Il tend la main vers le visage d'Erin et lui attrape le menton, avec une pression de ses doigts il tourne la tête de la jeune femme dans sa direction afin que leurs yeux se croisent. Une fois certains qu'elle ne détournera plus le regard, il prend la parole d'une voix basse, ferme mais pleine d'inquiétudes et de frustration.
-Je suis tellement triste et frustrer que tu ne m'en as pas parler plus tôt. Je n'arrive pas à m'enlever de la tête que c'est parce que tu n'avais pas confiance en moi. Pourtant, je sais, je comprends que c'était trop dur à dévoiler. Moi-même je ne t'ai jamais tout dit sur ma famille et ce que j'endure. Mais j'aurais tellement voulu être là pour toi, pour te soutenir et t'aider comme tu l'as fait pour moi. Je te suis tellement redevable pour tellement de choses que je j'aurais aimé te rendre l'appareil au moins une fois… Il fait une pause, semble hésité quelques instants puis se lance et pose enfin la deuxième question qui lui brule les lèvres depuis le retour d'Erin. Est-ce que ton pouvoir est la raison pour laquelle tu es partie si longtemps ? Réponds-moi je t'en prie, je ne veux plus qu'il y ait de secrets entre nous. Erin le fixe toujours, elle ne l'a pas quitté des yeux pendant son discours. Elle a bu chaque parole et chacune d'entre elle a pensé les blessures de son cœur. Elle pend donc une grande inspiration et lui répond d'une voix claire.
-Oui c'est la raison pour laquelle j'ai dû partir. Durant notre première année, il y a eu un incident. J'ai surpris un groupe de garçons passer à tabac quelqu'un. Je suis intervenue pour le défendre mais tu imagines bien qu'ils ont eu le dessus sur moi. Et puis j'étais terrorisée, je ne voulais pas revivre la même scène atroce que celle que j'avais vécue avec mon père mais en même temps j'étais trop faible pour faire quoi que ce soit. Alors mon pouvoir à exploser sans que je ne sache ce qu'il se passait. J'ai mis à terre les quatre idiots et suis tombé inconsciente. Quand je me suis réveillée, j'étais à l'infirmerie, entourer des professeurs, de Dumbledore et des aurores. Ils m'ont forcé a allé à Sainte Mangouste. J'ai réussi à négocier seulement trois ans d'enfermement. Là-bas, c'était mon enfer personnel. Elle eut un rire mauvais, sans joie, plein de rancœur contenue. Trois ans, je me suis laisser enfermer dans un salon de torture pendant 3 ans… Ce que l'on peut être bête à 11 ans. Elle a vu du coin de l'œil son ami se tendre au mot torture, alors elle décide d'adoucir un peu ses propos. Pas vraiment de la torture… Enfin ça n'a pas été des années agréables mais j'ai réussi a échappé aux traitements les plus invasif, c'est déjà ça. Elle lui fait un sourire auquel il répond par une vague grimace. Elle ne veut pas l'inquiète, et ça l'agace, il voudrait tellement être un appui pour elle et pas seulement un poids. Alors il reprend la parole, espérance que ses mots lui feront du bien.
-Tu les contrôles tes pouvoirs, maintenant. Ce n'est pas une question mais une affirmation. Une phrase étrange qui sonne presque faux aux oreilles de la jeune fille, au fond même elle n'y croit pas. Pourtant lui l'a prononcé avec un aplomb qui la désarçonne. Incapable de lui donner raison sans avoir l'impression de mentir, elle se contentent d'hocher très légèrement la tête. Alors avec son premier sourire de la journée Sev renchérie. Alors pas besoin de s'en inquiéter plus que ça. Il faudrait juste évité de te jeter au-devant du danger comme un poulet sans tête. La fin de la phrase laisse un blanc avant que les deux amis éclatent de rire. Mais la brune au milieu de son rire est prise d'un affreux doute.
-Et Lupin ? Comment va-t-il ? Je ne lui ai pas fait trop de mal ? La panique de la brune refroidit Severus dans son enthousiasme. Il blêmit même et serre les poings. Elle s'inquiète pour cette…chose qui avais failli les tuer tous les deux. Il n'en revient pas d'à quel point elle est inconsciente. Il essaye de retenir un peu ses pensé mais comme toujours avec elle s'est peine perdu.
-Je ne pense pas que tu es besoin de t'inquiéter pour ce monstre. Ils sont beaucoup plus résistants qu'on le croit. Tu aurais même dû y aller plus fort, si tu veux mon avis. Il a craché son venin avec un petit rictus méprisant bien digne d'un Serpentard de la pire espèce. Erin le fixe sans un mot. Ce qu'il peut l'énerver quand il est comme ça. Alors toujours muette, elle lui tourne le dos et tente de se lever. Action bien sur impossible aux vues de ses douleurs toujours présente. Mais son mouvement a tout à fait l'effet escompté puisque dans la seconde Sev est à ses cotés à demi paniqué de la voir bougé. Et quand il lui demande ce qu'elle fabrique et si elle veut le voir se faire tuer par le dragon de l'infirmerie, Erin se tourne vers lui avec une expression totalement neutre et dit :
-Tu ressemblais beaucoup trop à James Potter, en cet instant, pour que je t'adresse la parole. Tout le sang sur le visage du jeune homme semble fuir. La jeune fille aurait pu le gifler qu'il n'aurait pas été aussi choqué. Et alors qu'Erin se replace sur son lit, un frisson glacé lui parcours le dos a l'idée qu'il puisse avoir ne serait-ce qu'un cheveu en comment avec ce petit avorton. Et puisque tu ne voulais pas me donner de réponse je devais bien aller les chercher ailleurs. Il regarde son amie, qui fixe devant elle avec obstination, soupirant il finit par cédé et lui donne une vraie réponse.
-Il va bien. Rien de grave, il nous a juste fait le plaisir de dormir un long moment. La brune se décrispe et reprend un agréable sourire regardant de nouveau Sev. Mais la prochaine fois, laisse le loup-garou me manger si c'est pour me comparer à ce pauvre type coiffé comme un ballait a chiotte. Et c'est au tour du garçon de boudé, les bras croisés sur la poitrine, il tourne le dos à la brune assis tout de même sur le lit. La jeune fille qui rit de le voir réagir comme un enfant fâché choisit elle aussi de se laissé aller aux enfantillages. Alors après s'être redressé la jeune fille se penche avant et se laisse tomber sur ses épaules. Severus sursaute sous le contacte inattendu de la brune.
-Je suis contente qu'il ne t'ait pas mangé… Le pauvre aurait fait une indigestion. Elle pouffe dans son dos tandis que lui grogne, mécontent d'être ainsi moqué. Et alors qu'elle s'apprête a parlé de nouveau, un bâillement l'en empêche. Elle tente bien de le réprimé mais vue sa position, il n'échappe pas à Sev qui décide de se lever rompant à contre cœur l'agréable contacte.
-Dort plutôt que de dire des bêtises plus grosses que toi. Et alors qu'il commence à partir, Erin réussit à l'attraper par la manche, le regard fixer sur ses draps gêner. Cette réaction inhabituelle chez la jeune fille l'arrête dans son mouvement.
-Tu veux bien rester ? J'ai pas envie d'être toute seule. La brune ne voulait pas lui dire la vraie raison de sa demande. Elle ne veut pas qu'il parte, elle a peur qu'il disparaisse. C'est de là que vient son malaise. Mais le jeune homme s'il a compris ses vraies intentions ne dit rien. A la place, il se rapproche du lit pour s'assoir à côté d'elle. Mais Erin ne compte pas se contenter de ça maintenant qu'il a accepté de rester. Elle se décale donc sur le bord du lit pour lui laisser de la place et attend qu'il comprenne… Mauvaise idée, il ne saisit absolument pas le sous-entendu. Manquant de patience Erin finit par attrapé sa main et le tire. Il finit enfin par bougé et s'installe à côté d'elle. Un sourire victorieux fend les lèvres d'Erin alors qu'elle attrape sa main dans la sienne et ferme les yeux, sereine. Severus quant à lui est tendu comme un arc contre le dos de la brune. Il ne s'attendait pas à se retrouver dans une position pareille. C'est vrai que durant le dernier jour des vacances il s'est collé à Erin avant de se rendormir mais la situation était complétement différente. Là ils sont à l'infirmerie, dans l'enceinte de Poudlard, n'importe qui pourrait les surprendre. La situation gène vraiment le jeune homme qui a un mal fou à se détendre, guettant le moindre bruit. Apres plusieurs très longues minutes à rester aux aguets, il finit par essayer de trouver une position plus confortable contre son amie. Il sent ses paupières se faire de plus en plus lourdes mais se bat contre le sommeil, bien décider a partir dès qu'Erin sera profondément endormis. Malheureusement pour lui, le marchand de sable passe sans qu'il ne se rende compte de rien et il finit par s'endormir, un sourire aux lèvres, les bras par-dessus la taille d'Erin la serrant contre lui et la tête enfouie profondément dans ses cheveux, respirant le parfum doux mais envoutant de son amie. Avant qu'il ne soit attirer complétement dans les limbes du sommeil, Severus embrasse délicatement le cou découvert de celle qu'il considère comme étant son miracle.
