Me revoici d'abord merci pour vos gentils reviews ! J'y réponds toujours sur mon Lj (l'adresse est sur le profil de Simon) !

Voici un nouveau chapitre riche en instants Nescafé !

Comme vous pouvez le voir ce n'est plus que le style journal intime, on passe à l'action. Les pensées intimes donc non formulés de Orochimaru ainsi que son journal sont en italique

Les pensées de Jiraya et son journal sont en gras/italique.

Les passages neutres sont en normal

3 : Mais que diable allait-il faire dans ce vestiaire !

Le forêt qui entoure Konoha est un lieu d'entraînement pour tous les shinobis de la feuille caché. C'est l'endroit idéal pour les entraînements en combat réel car elle permet de nombreuses cachettes et donne des avantages de terrain comme dans un combat réel. Il y aussi des espaces d'entraînement pour le maniement de l'arme blanche et des espaces de méditation pour les ninjas en quête de paix. Car la paix règne sur cette vaste forêt dans le silence du matin. Ce silence qui vient d'être brutalement rompu par la voix claironnante d'un jeune pervers s'adressant à un jeune homme à l'allure féminine :

« Hé, Oro-chan ! »

Qu'est-ce qu'il veut encore ce boulet !

« Oui, Jiraya ? »

« J'ai besoin de l'aide de sa majesté linguale ! »

« Dans tes rêves, tocard ! »

Jiraya saute de la branche où il était suspendu par les pieds.

« J'ai un marché. On se bat et… »

« Tu ne veux tout de même pas te mesurer à moi, Jiji ! »

« Puisque tu te crois si supérieur à moi, Oro-chan, tu ne risques rien. Donc si JE gagne… »

Orochimaru pousse son rire le plus cruel pour signifier mon mépris envers cette hypothèse.

« Tu m'aides à ouvrir le vestiaire des filles. »

« Et si JE gagne… »

Orochimaru réfléchit un moment à toutes les tortures qu'il pourrait affliger à Jiraya dans un futur proche.

« Heu, je ne sais pas. Je pourrais bien sûr de torturer mais je pense qu'on s'en rendrait compte. »

« Dis, Oro-chan… »

« Oui ? »

« Il y a une punition horrible auquel tu n'as pas pensé… »

« Ca m'étonnerait beaucoup. Mon esprit géniale a tout passé en revue. »

« Tu n'as pas pensé à me faire subir ton fameux baiser mortel, celui que la moitié des filles a subi. »

« Mais tu es garçon ! »

« Qu'est-ce que ça change ? L'effet serait le même. »

Dégoûté Jiraya du sexe ! Je serais le premier à réussir un tel exploit ! C'est digne d'un futur maître du monde tel que moi ! La perversité de Jiraya est sa meilleure arme. Sans elle il ne sera plus qu'un mollusque !

« J'accepte le marché ! »

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

Cher journal,

C'est absolument affreux, je vais tenter de tout relater sans me tromper ces événements terribles qui me sont arrivés ce matin.

J'ai combattu avec Jiraya et j'ai gagné. Si j'avais su, j'aurais préféré perdre…

J'avais fait avec Jiraya un marché louche, qui constitait en deux mots à si je perds, je l'aide dans ses affaires de pervers et si je gagne, et bien je lui fais le baiser mortel. Tu dois te demander cher journal comment moi Orochimaru a pu accepter de prendre le risque de faire le baiser mortel à Jiraya. Le dégoûter du sexe paraissait une idée tellement séduisante et digne de moi !

C'est Jiraya qui m'a suggéré l'idée de lui faire le baiser mortel. Je me rends compte qu'il a demandé cette punition en connaissance de cause. Une porte de sortie pour vaincre à tous les coups.

En effet, cher journal, Jiraya a le pouvoir de résister au baiser mortel !

Ce baiser fut le plus baveux, le plus beurk que j'ai jamais fait. Et cette fois, c'était moi qui était dégoûté. J'essayais d'étrangler Jiraya avec ma langue mais j'avoue qu'à ce combat de langue j'ai perdu. Ma langue est peut-être plus longue que celle de Jiraya mais la sienne est drôlement musclé à force de s'entraîner à embrasser les filles avec des poteaux. C'est lui qui m'a embrassé et mon Dieu, c'était horrible pour moi qui pensait savourer ma victoire et le dégoûté alors qu'en fait ils prenait bien son pied le pervers ! Ca aurait pu être amusant si ça n'avait pas été aussi tragique pour moi.

J'ai aussitôt crié :

« Rhaaaaa, ma bouche se putréfie ! »

Et lui il a dit :

« C'était super, Oro-chan. J'adore ta façon t'embrasser. Je savais qu'à ce petit jeu, je ne risquais pas de perdre. Bon maintenant tu vas m'aider à ouvrir le dortoir des filles ! »

Je lui ai dit qu'il avait perdu.

« C'est ça ou je recommence. »

Dans ses bras, je ne m'étais jamais senti aussi vulnérable. J'étais la merci d'un autre baiser mortel, ma propre invention.

Je vais devoir obtempérer…… J'ai rendez-vous avec Jiraya devant la porte du vestiaire des filles.

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

Les vestiaires des filles… Une partie de la zone d'entraînement réservé aux demoiselles, un bastion pas encore pris mais pas imprenables vu que la fureur de Tsunade affronte la détermination sans faille de Jiraya chaque jour. D'ailleurs c'est encore un de ces plans qui se trame à présent :

« Oro-chan, Oro-chan ! »

« Oui, Jiraya ? »

« Briefing pré attaque perverse… Agent B, nom de code : Tongue-man , ta mission, que tu l'acceptes ou pas, est de glisser ta langue sous la porte des vestiaires très discrètement, de déverrouiller la porte puis de te replier pour laisser place à l'agent A, nom de code : The Boss alias moi. »

C'est moins compliqué qu'il ne paraît. Il me suffit d'ouvrir cette maudite porte et de me tirer.

J'introduit ma langue sous le fine interstice entre la porte et le sol. Mes pupilles rencontrent quelque chose de gluant. Ces filles ont du laissé de leur après shampoing couler sur le sol. Je déverrouille la porte. C'était vraiment facile, un peu trop facile…

Je veux me retirer mais ma langue refuse de bouger.

Jiraya s'agenouille à côté de moi :

« Un problème Oro-chan ? »

« Mmmuiiiaaaaaayyyaaa… »

« Je crains que mon tube de colle forte se soit égaré avant toi sous la porte de ce vestiaire. Bon je vais me procuré un alibi. Tu n'as plus qu'à attendre que Tsunade te détache… »

Je le hais ! Je le hais ! Je l'abhorre ! Je l'abjure ! Il m'a coincé ici !

Les filles à l'intérieur du vestiaire se mettent à crier qu'un « serpent rose » est entré dans le vestiaire ! Dans la mêlée Tsunade me marche sur la langue ! Son talon aiguille me perfore la langue au niveau de la 23ème papille gustative droite…

Oro-chan m'a toujours pris pour un imbécile mais rien qu'aujourd'hui, je l'ai bien baisé 3 fois : je l'ai dégoûté avec son propre baiser, l'ai forcé à m'aider alors qu'il avait gagné légitimement le précédent combat et maintenant c'est lui le pervers accroché par la langue au vestiaire.

Mon Dieu, Jiraya pourrait être… intelligent !