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pensées et journal d'Oro en italique

pensées et journal de Jiraya en gras/italique

les réponses aux reviews sur le livejournal d'Eliza (lien profil) !

4 a) La conclusion de le précédente affaire et les malheurs d'Orochimaru

Cher journal,

Je réalise que je n'ai pas beaucoup depuis la dernière traîtrise de Jiraya (me coller la langue au sol du vestiaire, quelle traquenard !), ce n'est pas que je renonces à toi, cher journal ; un méchant qui ne raconte pas son enfance dans un journal intime n'est pas un vrai méchant, et non ce n'est pas un truc de filles !

Mais bon là, je me disperse.

Non, si je n'ai pas écrit, c'est qu'il n'y avait pas grand-chose en raconter. J'ai échappé de la façon habituel à la punition que j'aurais pu avoir après être pris collé au sol du vestiaire des filles, bon ça quand même été chaud, et il fallait vraiment être Sarutobi-sensei pour gober un truc aussi gros mais bon c'est sans compter sans mon air dès plus angélique !

Je lui ai fait le coup de l'honneur. Ca marche toujours très bien. Du genre :

« Oh, Sarutobi-sensei, je suis tellllllleeeeeeeeemmmmment désolé. §chouinage§ Vous comprenez… J'ai fait un pari avec Jiraya… et j'ai perdu. Je ne pouvais pas me soustraire au gage… c'était une question d'honneur. J'avais donné ma parole ! J'ai donc passé ma langue sous la porte du vestiaire pour l'ouvrir mais le méchant avait mis de la colle et je me suis retrouvé coincéééééé ! §chouinage§ »

« Mon petit Orochimaru, tu es tellement doué et tu as une si bonne idée de l'honneur du shinobi. Je comprends que tu n'aies pas pu manqué à ta parole. Néanmoins, ce n'est pas bien de parier avec Jiraya, tu sais ça ? »

« Oui, Sarutobi-sensei. »

« En punition, je vais te donner… une tape. »

Je précise que la tape de Sarutobi-sensei est a peine plus forte qu'un tapotement.

« Puis je vais poursuivre ce petit effronté de Jiraya qui profite de la pureté et du sens de l'honneur de son camarade ! »

Ma « pureté » ! Mon « sens de l'honneur » ! kukukukuku Sarutobi-sensei est trop con ! Il pourrait avaler un mensonge aussi gros que ma langue est longue !

Néanmoins, quand j'ai vu que c'est pris Jiraya, j'en viendrais presque à sourire à Sarutobi quand il me donne un de ses bonbons à la pisse de chien (j'ai dit « presque », cher journal, j'ai beaucoup de papilles gustatives).

Maintenant que je t'ai éclairée sur tout ce qui s'est passé, je vais de dire la dernière nouvelle : entre Jiraya et moi, c'est la guerre…

§ flash-back §

Dans une salle de classe où les Genins étudiait l'histoire de Konoha, un jeune garçon en foudroyait son voisin du regard.

De longs cheveux noirs, une allure féminine, des yeux serpentins aux pupilles admirablement fendus, une longue langue pour l'instant collé à son palais, Orochimaru (car c'était lui) se tortillait sur sa chaise.

Lever la main ou ne pas lever le main ?

Je ne dois pas faire style que son attitude me perturbe. Je ne dois pas me laisser troublé par cette attitude et agir en bon (futur) maître du monde. Je dois rester maître de moi, me concentrer et réagir.

Je lève la main !

Sarutobi-sensei commençait à s'ennuyer. Il était pourtant sûr qu'Orochimaru avait la réponse. La noblesse naturel de son élève le poussait sans doute à laisser aux autres le temps de trouver la réponse.

« Personne ne connaît la réponse ? »

Orochimaru leva une main tremblante.

Ah enfin ! Je me demandais quand l'orgueil d'Oro-chan allait se réveiller !

Sarutobi-sensei sourit et se hâta d'interroger son élève favori.

« Oui, Orochimaru ? »

Au moment où il se redressait pou répondre que la technique favorite du Shodai était le Jukai Kötan (« la naissance d'une forêt dense »), un main experte pinça les fesses d'Orochimaru.

Celui-ci se tassa aussitôt sur sa chaise, rouge de gêne et de colère.

« Alors, Orochimaru ? »

En voyant le visage carmin de son élève, d'habitude si pâle, Sarutobi s'inquiéta :

« Tu vas bien, Orochimaru ? »

« Je ne me suis jamais senti aussi mal, sensei. »

« Tu veux aller à l'infirmerie ? »

Les lèvres d'Orochimaru étaient serrés à telle point qu'elle était devenu blanche. Il était toujours rouge et semblait sur le point d'exploser et de pousser un hurlement de rage et d'impuissance. Il irradiait la haine d'un façon presque palpable et le regard qu'il adressait à Jiraya exprimait sans ambiguïté son souhait de voir celui-ci mourir dans d'atroces souffrances, lui-même se chargeant de tout, bien sûr.

Ben quoi, Oro-chan, tu n'es pas content ?

Alors que leurs voisins de devant avait reculés leurs chaises pour s'éloigner dudit « Oro-chan », Jiraya affrontait son regard avec une effronterie qui frôlait l'inconscience. Il lui souriait, content de l'avoir troublé à ce point, et nullement effrayé par ce regard qui lui laisse entendre d'horribles représailles.

Jiraaaaaaaaaaayaaaaaaaaaaaaaa !

Tu vas me la payer, je vais te le faire payer…

Ca fait trop longtemps que tu me tripotes en classe pour me ridiculiser !

Je ne peux pas te dénoncer directement, ça serait trop la honte !

Mais je vais raconter à Sarutobi-sensei les pires horreurs sur toi et quand tu sera lassé de laver les toilettes à la brosse à dents, tu arrêteras de toi-même.

Pendant ce brûlant regard, toute l'assemblée des Genins n'avait soufflé moi, attendant qu'Orochimaru rompe le silence.

Le jeune garçon serpentin avait finalement repris sa couleur de normale et c'est d'un ton presque trop froid qu'il s'adressa à son sensei :

« Ca va, Sarutobi-sensei, j'ai juste une soudaine brûlure d'estomac. La technique favorite de Shodai est le Jukai Kötan. »

« Très bien ! Orochimaru, tu es sûr que ça va ?

Bon je sens que nous allons finir sur cette dernière réponse car le cours d'histoire de Konoha est fini. Au revoir à tous. »

Orochimaru n'écoutait pas quand Sarutobi-sensei vint poliment s'enquiert de sa santé. Ses pensées suivait, loin dans le couloir, Jiraya qui riait, riait, riait…

§fin du flash-back§

4 b) : La scène de la douche (non pas celle de « Psychose »)

« Tu n'as pas bientôt fini ? »

« Orrrrrrrrooo-chan, ces douches sont collectives ! »

Orochimaru faisait grise mine. Ca faisait deux heures qu'il attendait de pouvoir prendre sa douche mais Jiraya ne semblait pas vouloir sortir.

Jiraya ouvrit un peu la porte de la douche pour faire sortir sa tête recouverte de mousse :

« Qu'est-ce qui se passe, Oro-chan ! Ca te gêne de prendre ta douche avec moi ? Tu sais pourtant que ses douches sont conçus pour que nous puissions tous nous laver en même temps, des douches individuelles sont impossibles vu… »

« le nombre de Genins, je sais ! »

Ca faisait deux semaines que Jiraya embêtait Orochimaru et celui-ci le supportait mieux qui ne l'aurait cru lui-même. Il était toujours gêné quand Jiraya le touchait mais arrivait à donner le change. Quant à Jiraya, il semblait y avoir pris goût…

« Je suis pudique c'est tout ! »

C'était un demi mensonge. Orochimaru, comme tout le monde, préférait avoir la douche pour lui mais si il devait vraiment se laver, il était près à la prendre en même temps que d'autres personnes. Hors là, il était 23 heures et il fallait vraiment qu'il se lave.

« Alors tu vas sortir, boulet ? »

« Certainement pas ! Il faut que tu surmontes ta peur, Oro-chan, et en plus, j'aimerais bien vérifier que tu es un garçon car dès fois j'ai des doutes. »

« Ca ne te gêne pas de te laver depuis plus de trois heures ? »

« Non, j'ai volé le soin pour la peau de Tsunade ! Il faut l'appliquer et le laisser pendant longtemps. Allez viens ! »

Avant que j'ai le temps de protester, Jiraya m'entraîne dans la douche. Il s'est mis presque partout la crème de Tsunade et celle-ci est verte ! Autrement dit, il ressemble à une courgette géante !

Coincé dans une douche à 23h, avec mon pire ennemi, nu évidemment, cette situation commence à devenir franchement gênante. Si quelqu'un nous surprenait…

Une gerbe d'eau froide me ramène à la réalité…

« Dis donc, Oro-chan, contrôle toi ! Ca fait cinq minutes que tu me regardes avec des yeux de poissons ! »

Orochimaru était trempé et la serviette qu'il tenait encore autour de sa taille aussi. Des longues mèches de ses cheveux noirs lui cachait le visage.

« Tu peux enlever ta serviette à moins que tu veuilles prendre une douche habillé ? »

Se rendant compte qu'en persistant dans sa voie, il se rendait ridicule, Orochimaru retira sa serviette et l'accrocha à la patère.

« Finalement, Oro-chan, tu es bien un mec scientifiquement parlant. Par contre, la virilité c'est pas encore ça ! »

Orochimaru grinça des dents mais s'abstint de tout commentaire. Il se tint le plus loin possible de Jiraya et essaya de se laver avec le peu de dignité qui lui restait.

« Tu sais, Orochimaru, j'adore ton comportement. Tu es hyper gêné quand je t'embrasse dans le cou ou que je te touche les fesses, mais tu ne fais rien pour m'arrêter. »

« Je te dénonce à Sarutobi-sensei… »

« Pour une raison ou une autre. Mais tu ne fais pas plus, tu ne réagis pas comme les filles. Elles savent que je suis un pervers alors quand je les touche, ça ne les gêne pas à ce point, elles se contentent de me foutre un pain et de sortir un rire méprisant. Mais toi, Oro-chan, tu protestes vaguement, tu chipotes mais tu ne te défends pas ! A croire que tu aimes ça ?

Evidemment tu ne peux pas prendre une douche avec moi alors que tu l'as déjà fait quand tu n'avais pas le choix sans être trop gêné, tu n'aurais pas un peu peur de tes propres fantasmes ! Tu ne serais pas un peu un gay refoulé, Oro-chan ? »

JE NE SUIS PAS GAY !

« Et toi, Jiraya qu'est-ce qui te coule du nez ? »

Celui-ci essuya le filet de sang qui lui coulait de la narine :

« Ca c'est presque rien. Je dois être sous la douche depuis trop longtemps. »

Soudain, des bruits se firent entendre. Aussitôt Orochimaru fit un « Serviette instantané no jutsu », un jutsu de son cru qui fait aussitôt apparaître une serviette autour de la taille de l'utilisateur. Juste à temps parce que quelqu'un ouvrit la porte de la douche. C'était Tsunade.

« Salut, les mecs ! Qu'est-ce que vous faîtes ici? Oh, je vois, je ne voulais pas vous déranger… »

« Ce n'est pas du tout ce que tu crois, Tsunade ! On ne faisait rien du tout ! », croassa Orochimaru au comble de l'horreur.

« Oui c'est ça, vous êtes dans une douche, à minuit, Jiraya est tout nu et toi quasi, et vous ne faîtes rien ! Je voulais faire « rien » dans cette douche avec Dan mais je vais aller dans celle des filles si celle-là est occupée. Ne nous dérangez pas autrement je vous frapperai qu'elle que soit la tenue dans laquelle vous êtes. »

Tsunade leur fit un grand sourire et referma la porte de la douche.

Quand elle fut parti, Orochimaru se mit à chouiner alors que Sarutobi-sensei n'était nulle part alentour…

« Maintenant que Tsunade a vu ça, elle va se faire des idées et des rumeurs vont se répandre… Ma réputation de futur maître du monde est fichuuuuuuuu ! »

« C'est pas si grave, Oro-chan ! Viens que je te console ! »

« Ne me touche pas ! Et laisse moi la douche ! »

Orochimaru fit à son camarade de petits yeux larmoyants :

« Do you really want to hurt me ? Do you really want to make me cry ? »

Jiraya sembla se laisser convaincre :

« Bon d'accord je te laisse la douche ! »

Orochimaru put enfin finir de sa laver les cheveux mais quand même faire les yeux du Chat Potté à son ennemi, ce n'était pas très classe. Mais bon, chacun à ses faiblesses…

« Hé, Oro-chan, viens voir Tsunade et Dan ! Aïheeeuuuuuuu ! »

C'était une journée assez normale pour les trois élèves de Sarutobi-sensei, Jiraya espionnait Tsunade et Dan, Orochimaru refoulait toujours son homosexualité et Tsunade frappait toujours Jiraya.