Désolé pour cette longue absence mais j'ai eu un problème de PC avec pertes de données ! Mais maintenant on est de retouur avec un long chap rien que pour vous !

7 : Soif d'amour... et de sang

a) Docteur Love, la nouvelle psychologue de Konoha

Résumé des épisodes précédents (parce que ça fait longtemps) : Après Jiraya,Tsunade s'apprête à psychanalyser Orochimaru ! Celui ignore bien sûr que Jiraya va écouter tous ses propos comme lui à espionner les siens !

Par contre Tsunade (qui est quand même l'instigatrice de tout ceci) le sait bien et elle a bien l'intention d'arracher des aveux à Orochimaru !

Que va t-il se passer ?

« Allonge toi sur le canapé, Orochimaru. Ne te gêne pas. Tu peux tout me dire. »

Orochimaru, ne voulant pas se mettre dans une telle position de faiblesse, se contente de s'assoir prudemment sur le canapé, le plus loin possible de Tsunade.

Je crois que ce n'est pas la peine de faire des allusions. Il ferait semblant de ne rien comprendre. Il vaut mieux y aller franco.

« Je vais être franche. Que ressens tu pour Jiraya ? »

« Rien du tout. »

Clair, net, parfait.

Tsunade fait un grand sourire, qui laisse Orochimaru présager du pire.

« Bien sûr... Pourtant vous donnez l'impression d'être des amis... pour ne pas dire autre chose.Je me trompe ? »

« Je n'ai pas d'amis... à part mes serpents. »

« Jiraya te considère comme son rival... »

« Je sais ! Mais il n'est pas assez fort pour être mon rival. »

« Tout ce qu'on a fait dans l'équipe 7 ça ne signifiait rien pour toi ? »

« Enfin vous n'êtes pas des inconnus... vous êtes justes des coéquipiers. Mais l'amitié... c'est comme le truc de la personne importante de Sarutobi... Epargne moi les effusions de sentimentsdégoulinants de patriotisme leafien. »

Je m'attendais à pire. Je croyais qu'elle allait encore me sortir des histoires de sexe et de désirs cachés

« Orochimaru, depuis combien de temps tu connais Jiraya ? »

« Depuis que j'ai l'âge de cinq ans. », dit Orochimaru, d'un ton peu conciliant.

« Tu sais ce que je crois ? »

« J'en ai bien une petite idée. », fait Orochimaru avec son mouvement de cheveux favoris

Orochimaru se sent déjà mieux.Tsunade va juste se contenter de lui démontrer par A + B combien Jiraya et lui sont amis. En fait, Tsunade sent l'épaisseur du dossier plein de pièces à convictions compromettantes contre sa cuisse et attend patiemment qu'il ait fini de frimer.

« Je crois que ni Jiraya, ni toi n'aviez vraiment d'amis : lui parce qu'il était un gros pervers et toi parce que tu étais bien trop orgueilleux pour en avoir. Jusqu'à que vous soyez mis dans la même équipe et depuis votre rapprochement, je crois que vous vous êtes sincèrement attaché l'un à l'autre... »

On s'endort... On dirait un sermon de Sarutobi...
« Mais bon, je sens que tu as hâte que je passe à l'étape suivante, le désir ! »

« Qu... quoi ? »

Tsunade fait craquer ses phalanges d'un air pas commode.

« Que ressens tu quand tu embrasses Jiraya ? »

« Rien ! »

« Ca ne te dégoûte pas ? »

« Si bien sûr ! »

Panique total du côté d'Orochimaru.

Comment a t-il pu pensé que je me bornerais à parler d'amitié ?

« Tu sais ça fait un peu bizarre d'embrasser même le meilleur de ses amis... »

« Jiraya n'est pas mon meilleur ami ! »

« Tu ne l'a pas nié tout à l'heure. Et ne pas s'opposer c'est consentir...»

Orochimaru tente de battre Tsunade de vitesse.

« Et puis c'est Jiraya qui m'embrasse, moi je n'ai jamais partagé un baiser avec ce sale pervers ! »

« Donc ça te dégoûte quand il t'embrasse et toi même, tu ne l'embrasses jamais... »

« Oui. »

Tsunade note quelque chose sur le petit carnet posé sur sa poitrine en le murmurant d'une voix tout à fait audible : S'obstines à nier la réalité.

Quand elle rélève les yeux, elle dit d'un ton implacable :

« Orochimaru, ne me fais pas le numéro de la vierge éffarouchée. Je ne suis pas complètement idiote? Je sais quand quelqu'un à l'air dégoûté or sur cette photo...

Tsunade sort son premier cliché compromettant. Orochimaru le regarde, rougit et se cache derrière ses cheveux.

Il dit d'une toute petite voix :

« Bon, des fois, ça chatouille un peu. Et puis j'ai chaud... C'est pratique... quand j'ai froid...

Mais quand je serais Maître du Monde, je transformerais le monde en un désert comme ça je n'aurais plus jamais besoin de Jiraya ! »

« Car tu as besoin de Jiraya... »

Orochimaru lance à son interlocutrice un regard de haine.

Il s'enfonce !

Tsunade note dans son carnet toujours en le murmurant : « Attirance certaine. »

« Ce n'est pas vrai ! »

« De quoi tu parles ? », fait Tsunade d'un ton innocent.

« Ce que tu as écrit sur ton machin... Je ne suis pas du tout attiré par Jiraya ! »

« Nier trop brutalement, c'est avouer que ça nous gêne. »

Là, Orochimaru est très embrouillé.

Il faut que je nie mais il ne faut que je nie en ayant l'air trop impliqué... Gheu...

« Ce que tu écris m'insulte ! Moi être attiré par ce pervers minable ! C'est tout simplement abracadabrantesque ! »

« C'est vrai ce mensonge ? Tu vois Orochimaru, je n'ai pas seulement l'intime conviction que tu mens, j'ai aussi des preuves. Tu prétends que Jiraya te poursuit de ses assuidités et que toi, pauvre petite victime écoeuré, tu subis ses baisers et ses tendresses. Mais c'est faux. It's time to face the truth...

Tu sais, tu n'as pas à avoir honte, dit Tsunade avec un air de meilleure amie à qui on peut tout confier un peu gâché par un rictus sadique. Chercher un peu de chaleur humaine, d'affection aurprès de quelqu'un c'est parfaitement normal, ça s'appelle... le sexe ! »

« Ce n'est pas vrai ! », dit Orochimaru du ton d 'un enfant qui nie désespèrement avoir volé de la confiture alors que ces mains en sont toutes poisseusses.

« Tu t'obstines à nier ? »

Silence du côté d'Orochimaru. »

« Bien. »

Tsunade prend l'enveloppe à ses pieds et l'ouvre.

« J'ai ici une enveloppe... »

« Premièrement, j'ai quelque jolis clichés de Jiraya et toi comme celui que tu tiens à la main. Tu as l'air tellement dégoûté que j'ai pu comparer ton expression à « L'extase de Saint-Jean. » »

Orochimaru ne dit rien mais se cache derrière ses cheveux. On dirait une version plus noire et soyeuse du cousin Machin.

« Deuxièmement, j'ai remarqué que contrairement aux filles que Jiraya harcelait sporadiquement, tu ne le frappait pas beaucoup... et que surtout tu ne cherchais pas à l'éviter. »

Un oeil serpentin émerge de la masse noire :

« C'est faux ! Jiraya me prend généralemenrt de court ou s'attaque à moi à un moment où je ne peux le poursuivre à coup de katanas comme en cours mais dès que j'en ai l'occasion, je le fais. J'ai déjà voulu le tuer une fois mais ça ne m'a guère réussi. Et puis, comme c'est mon coéquiper, je dois l'avoir sur le dos la plupart du temps. »

Tsunade sourit :

« Ce que tu dis est vrai. C'est bien. Si tu ne t'étais pas défendu ça aurait été moins drôle. »

Et après c'est moi le sadique de la bande !

« Les attaques que tu as menés contre Jiraya était illusoires, à part la fois avec le venin de serpent (et je suppose que tu t'en aies mordu les doigts), tu ne lui a jamais fait le moindre mal.

Mais le plus intéressant est que j'ai remarqué que tu t'arrangeais pour voir Jiraya à divers prétextes inutiles, alors que n'importe quelle personne harcelée aurait tout fait pour l'éviter. »

« Comme ? », dit Orochimaru d'un ton aigre.

Tsunade lui dit en souriant encore plus :

« Depuis combien de temps es tu abandonné à Fuuin Jutsu Ultime ? »

Orochimaru crie :

« Depuis que j'ai cinq ans ! »

Tsunade note : Violente crise de colère après les questions les plus simples. Dénote un manque total de maturité et une obstination enfantine à s'accrocher à ses illusions.

« Bien sûr. Mais tu ne viens chercher le magazine toi-même que récemment »

« Uniquement parce que les ANBU m'on reproché que mes serpents pouvaient être considéré comme une menace par le marchant de journaux ! »

« Et tu sais que Sexy Tabou sort le même jour... »

« Oui, je crois souvent ce pervers de Jiraya à la bout... »

Orochimaru s'interrompt et devient écarlate.

Est-ce ma faute si mon magazine sort le même jour que Sexy Tabou ? Est-ce ma faute si les ANBU m'ont regardé plus méchamment récemment ? Est-ce ma faute si il fait tellement froid en hiver ? Est-ce ma faute si dès que Jiraya me voit à la sortie de la maison de la Presse, il s'arrange pour m'embrasser dans une ruelle ? Est-ce ma faute si mes mains sont tellement engourdis que je ne peux sortir un katana pour le découper en rondelles ?

« Ma pensée, Orochimaru, est que tu as parfois envie de te faire embrasser alors tu t'arranges pour croiser Jiraya, voir pour le provoquer un peu pour qu'il t'embrasse. Vu le nombre des hormones de Jiraya, ce n'est pas très difficile d'obtenir ce que tu veux avec tes petites regards du genre « Embrasse moi si tu peux. » »

« Quels regards aguicheurs ? »

Tsunade a un petit rire :

« Il faut que je rectifies ce que j'ai dit. Ce n'est pas très difficile d'obtenir ce que tu veux la journée où tu as de bonnes excuses pour voir Jiraya mais la nuit... quand tu en as vraiment envie, tu dois vraiment te mouiller et y aller, quitte à devoir « cueillir de amanites tue-mouches au clair de lune... » »

Ne me dîtes pas qu'elle sait !

Tsunade tourne le dos à sa proie.

« Tu sais, vieux serpent, je vais te raconter une petite histoire. C'était celle d'un ninja prodigue boursouflé d'orgueil et de son coéquipier un pervers notoire.

Le jeune serpent était amoureux du pervers et vice-versa mais si le pervers l'assumait, le montrait même, le serpent en avait honte. Mais il avait besoin du pervers, petit à petit, de plus en plus envie de le retrouver... surtout la nuit, quand seul avec ces serpent, il rêvait de...

...me réveiller dans ses bras bien au chaud et pas recouvert des corps froids de mes serpents. Des fois...

...il se réveillait même au milieu de la nuit en voulant que son coéquiper soit là pour l'embrasser, et ce désir était tellement fort qu'il n'arrivait pas à...

... se rendormir, se rendormir ! Impossible ! Il faut que je me lève ! Je me dis alors...

... que si il se levait c'était simplement pour sentir l'air frais de la nuit comme...

...si ça chasserait ces pensées de mon esprit... que je ne penserais plus que c'est agréable après... Et à chaque nuit c'est pareil, je mets..

... toujours la même tenue, le kimono avec les serpents dessus. Tu sais qu'un jour, Jiraya m'a dit que dans cette tenue, il te trouvait irrésistible ! Oh oui tu le sais, je suis sûre que tu nous écoutais même si tu avais l'air plongé dans un rouleau de jutsu épais comme mon coude. C'est pour ça que consciemment ou pas tu mets toujours cette tenue. Puis...

... je descends l'avenue vers la forêt de Konoha pour aller chercher des ingrédients... Mon armoire à jutsu est pleine mais il vaut mieux être prudent. Je vais en racheter une autre. Et inlassablement comme une horloge bien reglé, je passe...

... devant la maison du pervers, qui a le sommeil très léger. Le serpent sort la première excuse qui lui vient à l'esprit (toujours pourri d'ailleurs), pour lui la seul chose qui compte c'est que le pervers va...

...me plaquer contre le mur et m'embrasser après avoir ri en disant : « Je ne partirais pas avant de t'avoir volé un baiser, Oro-chan. »...

Ce qui est intéressant Orochimaru, c'est de voir combien les excuses que tu sors ont l'air irréfléchi. Même le plus médiocre des médic-nins sauraient que l'amanite tue-mouche ne vaut rien dans la conception de jutsu. J'aurais pu trouver une douzaine de meilleur raison pour errer dans une rue la nuit... »

Tsunade se retourne vers... un fauteuil vide.

« Orochimaru sort tout de suite de derrière le fauteuil! »

Tsunade finit par ramener Orochimaru par la peau du cou sur le canapé. Il était recroquevillé derrière la tête enfoui dans ses genoux et dans sa masse capillaire.

Quand Orochimaru consent enfin à parler, il le fait avec haine :

« Tu m'as espionné ! Je savais que tu n'étais qu'une sale fouineuse mais là tu as carrément fouillé dans ma vie ! »

« Bien sûr, fait Tsunade d'un ton doucereux, j'ai bien dû vous observer quelque foi mais c'est surtout Jiraya qui m'a tout raconté. »

Pour la première fois, Orochimaru a l'air surpris :

« Jiraya ? »

« Hé bien oui ! Il a compris l'intérêt à se confier à moi. Il tient vraiment à toi et nous avons décidé d'un commun accord de te caser avec lui... »

« D'un commun accord , glapit Orochimaru. Et mon accord ! C'est quand même ma vie amoureuse dont il s'agit, ignoble marieuse ! »

« Orochimaru, la ferme !

Je crois que tu as déjà prouvé à plusieurs reprise tes sentiments pour Jiraya et n'importe qui aurait un minimum de jugeotte se l'avouerait. Tu n'es qu'un sale gosse boursouflé d'orgueil ! Voilà ce que tu es !

Avec ton obsession de devenir maître du Monde, tu penses comme toute les personnes égocentriques que l'amour est une faiblesse alors que... »

« ...un ninja ne devient véritablement fort que quand il a une personne importante à protéger ! Quand il est prêt à mourir pour les liens qu'il chérit !

Tout ça c'est un mensonge ! Si on te balance un jutsu mortel à la gueule, le pouvoir de l'amour ne t'empêchera pas de mourir comme un nullard ! »

Tsunade se met alors à brailler :

« Liiiiiiiistten to your hearttttt

Before tell him goooodbyyeeee ! »

Orochimaru se bouche les oreille et Tsunade s'arrête de chanter (beugler ?) quand elle voit qu'il s'est tu.

« Désormais, tu connais mon avis, Orochimaru. Je suis tout de même déçue de ne rien t'avoir fait avouer. Mais bon maintenant que tu as mon avis autant prendre celui de Jiraya. »

Et le pervers sortit enfin de l'armoire.

Je commençais à me sentir à l'étroit dans ce truc...

b) Hug the psycho !

Orochimaru se tourne vers Tsunade comme si il s'attendait à ce qu'elle lui confirme ce qu'il voit : Jiraya en train de s'extraire du placard de la salle.

Tsunade hoche légèrement la tête etdit :

« Je pensais que ça serait une bonne idée si je pouvais vous faire une thérapie de couple alors j'ai demandé à Jiraya de bien vouloir écouter tes confidences. »

« Tu lui a demandé ! TU lui a demandé ! », dit-il en pointant Tsunade d'un doigt accusateur.

Puis il semble se calmer. Mais ce n'est que le calme avant la tempête.

« Je vais te tuer. Ce n'est que dans le sang qu'on lave un tel outrage. »

Avant que Orochimaru est le temps de découper Tsunade à coup de katanas, Jiraya l'attrape par derrière et le plaque contre lui. Orochimaru ne se débat pas beaucoup ; il se met à grognonner.

« C'est pas juste... Pourquoi je peux pas tuer Tsunade ? »

C'est bon il est retombé dans son infantilité ! Heureusement que Jiraya sait comment l'arrêter.

« Voyons Oro-chan, elle est sympa même si elle a des goûts bizarres en mecs et qu'elle frappe dur ! »

« Elle m'a espionné ! »

« Arrête de chouiner sur moi, Oro-chan. J'ai l'impression d'être Sarutobi-sensei. »

Tsunade, cette perfide, saisit l'occasion :

« Pourquoi tu pleurniches sur l'épaule de Jiraya ? Tu devrais te dégager de son étreinte avec rage, prendre une arme et me tuer. »

En fait, Orochimaru trouve Jiraya confortable et même si il est toujours furieux contre Tsunade, c'est son amie et il ne va pas la tuer maintenant que sa crise de colère a été étouffé par Jiraya. Mais il ne va pas se l'avouer et encore moins l'avouer aux autres.

Il y a Jiraya pour ça :

« Moi, princesse, je sais ! Je sais ! », dit-il en levant la main comme en classe.

Tiens d'habitude c'est toujours Oro-chan qui a les réponses.

Tsunade interroge Jiraya :

« Parce que t'es son amie et qu'il m'aime. »

Orochimaru se dégage des bras de Jiraya et lui dit d'un ton triomphant :

« Je ne suis pas amoureux de toi ! C'est toi qui l'est. Hé oui, j'ai tout entendu de ta psychanalyse ! »

Tsunade croit bon d'intervenir :

« J'ai pensé que ça serait plus drôle si chacun entendait les confidences de l'autre sans le savoir. »

Orochimaru grogne et rosit légèrement.

Jiraya dit, pas du tout déstabilisé :

« A vrai dire, je m'attendais un peu à un truc de ce genre. »

Orochimaru, qui tenait à voir son coéquipier mortifié, est très déçu :

« T'es amoureux de moi, pauvre raté... »

Jiraya fait alors un jutsu mental très pratique, un jutsu qui fait cruellement défaut à son Oro-chan « Sans gêne no jutsu » et il répond :

« Mais oui, je t'aime mon Oro-chan ! Viens ici que je te fasse tous pleins de mamours partout... »

Orochimaru pousse un cri de souris et essaie de s'enfuir. Tsunade est écroulée de rire.

« Allez ne soit pas farouche ! »

Jiraya finit par attraper Orochimaru et dit à Tsunade :

« Tu vois comment il ne se laisse pas faire ! Il ne se leverait jamais la nuit pour aller me voir ! Si son histoire d'amanites tue-mouches était fausse c'est sûrement qu'il savait que j'étais tellement nulle en médecine que je ne m'en rendrais pas compte...»

A quoi joue t-il ? Il m'a pourtant été à faire ce dossier !

Puis elle comprend et esquisse un mince sourire...

« Libre à toi de ne pas me croire. »

« J'ai tout compris, pas vrai Oro-chan ? »

« Oui c'est tout à fait ça ! Tu m'étais tellement indifférent que je n'ai pas pris la peine de dire que les champignons étaient pour empoisonner le chien de voisin... »

Une petite voix (celle de la raison) enfoncé très profondément dans le crâne d'Orochimaru mais étouffé par des tonnes d'orgueil murmure sans que son hôte l'entende vraiment : « C'est une chance qu'il ne croit pas Tsunade comme ça tu vas pouvoir continuer à le voir la nuit sans endommager ton orgueil plus que d'habitude. » alors que Jiraya pense justement : « Ca aurait été sympa de l'embêter un peu sur ça mais j'aime trop quand il vient me voir la nuit ... et pour qu'il vienne il faut que ses prétextes tiennent. » quand à Tsunade, elle se dit : « Ce que Jiraya a bien compris c'est ses intérêts ! Sa manoeuvre pour préserver l'orgueil de son Oro-chan était habile. On dirait que depuis qu'il lui court après, ses hormones ont boosté ses neurones. »

« Bon, fait Tsunade, puisque que Jiraya a pris parti, la fin de cette psychalanlyse est arrivé. J'espère que vous avez apprécié votre vol sur Tsunade Airlines et que vous vous découvrirez sous un nouveau jour. »

En sortant tous les deux, Orochimaru dit à voix basse autant pour lui-même que pour Jiraya :

« Je tomberais jamais amoureux de toi. »

« Imbécile, tu l'es déjà. » dit Jiraya à voix aussi basse.

« Quoi ? », dit Orochimaru.

« Amoureux. »

« Même pas vrai. »

Il jette à son comparse un regard « Attrape moi si tu peux. » (ceux dont parlait Tsunade tout à l'heure) et s'enfuit dans une ruelle, suivi de près par Jiraya.

c)Addicted

Une semaine après la psychanlyse de Tsunade, un garçon du nom d'Orochimaru se réveille en sursaut, projettant quelques serpents au passage.

Comme il a beaucoup de chances que vous n'y soyez jamais entré, je vais vous parler un peu de l'appartement d'Orochimaru. Il est petit, après tout Orochimaru qui a juste ses soldes de ninja ne roule pas sur l'or, et entièrement vert. Il y a des serpents partout en peinture, en peluche et surtout en vrai. La petit troupe des serpents d'Orochimaru est composé de dix-huit reptiles d'espèces différentes qui ont tous leurs propres noms et se font chouchouter par leur maître. Comme cess erpents ont besoin d'un source de chaleur, Orochimaru dort avec certains de ses serpents, les autres demeurant sur le radiateur (qui est toujours vert).

La maison d'Orochimaru est crainte par tous. A cause des serpents qui sifflent dans leur sommeil, quelqu'un l'a surnommé "la maison qui siffle" et c'est resté.

Donc ne vous étonnez pas si en se relevant brusquement, Orochimaru a dérangé quelque uns de ses serpents.

Instinctivement, le jeune garçon porte la main à son nez et grimace en sentant le contact du sang contre ses doigts.

Ca ne va pas, ça ne va pas, ça na va pas !

Orochimaru est d'humeur particulièrement revêche. Cela fait environ une semaine qu'il a prit la ferme décision de ne pas se lever la nuit et cela fait aussi une semaine qu'il se réveille brutalement la nuit avec une envie plus irrépréssible que jamais d'y aller.

Je sais ce que Tsunade dirait... que le fait que je refoule cette envie la rend encore plus forte. Avec sa psychologie à la noix...

Quoi qu'il en soit, après s'être réveillé au milieu de la nuit, il ne parvenait jamais à se rendormir or un Orochimaru en manque de sommeil est un Orochimaru instable.

Pour ne rien arranger, Orochimaru s'est aussi aperçu qu'il saigne un peu du nez durant la nuit cela le gêne car la seule personne qu'il a déjà vu saigner du nez est Jiraya.

Oh et puis qu'y a t-il de mal se promener la nuit ? Jiraya ne croit pas aux stupides prétentions de Tsunade après tout ! Et moi non plus... Si je vais dehors c'est juste pour...

« pour sentir l'air frais de la nuit » ?

Oh non voilà que j'ai des flash back de Tsunade !

Ma seule règle c'est : je fais ce que je veux (nda : avec mes cheveux ! Dsl j'ai pas pu résister)

Comme un automate, Orochimaru prend sur la patère son kimono du soir et après s'être excusé à ses serpents pour le dérangement, il sort dans la nuit.

Tout en marchant il pense successivement :

« Je vais prendre un autre chemin pour aller dans la forêt... »

- Mais celui qui passe devant chez Jiraya est plus court...

« Quelle importance de croiser ce pervers ou pas ! »

A force d'être en conflit intérieur, il est déjà arrivé devant la maison de Jiraya sans même s'en rendre compte.

« Hé Oro-chan, on va encore cueillir des champignons ! »

En entendant la voix de Jiraya, Orochimaru frisonne, et pour un coup ce n'est pas de froid.

« Je crois que pour une fois, je vais faire mijoter un peu Oro-chan. Pour voir jusqu'où il est près à aller...

« Cette fois, je ne vais pas t'ennuyer plus longtemps ! »

Quoi !

Avec un sourire, Jiraya rentre la tête à l'intérieur de son appartement.

1... 2... 3...

« Attends ! »

Pourquoi je dis ça moi ?

J'en étais sûr.

"Oui, Oro-chan ?"

"Je voulais t..."

T'embrasser ?, fit la petite voix dans la tête d'Orochimaru, cette voix dont le timbre ressemblait un peu à celui de Tsunade, et qui, aidée par les hormones du serpent, commençait à se faire entendre.

"...te voir. Je voulais te voir !", dit Orochimaru en cherchant ses mots.

Une excuse, une excuse, une excuse...

"Simplement parce que je te manquai ou pour une raison particulière, mon chéri ?"

"Dans tes rêves, pervers ! Je voulais te parler de... Tsunade !"

Ca se voit qu'il invente au fur et à mesure!

C'est plus facile maintenant...

"J'ai besoin de ton aide pour élaborer une vengeance contre elle !"

"Ca ne pouvait pas attendre demain matin ?"

Attention, question piège ?

"Je ne dormais pas et je n'allais pas avoir de scrupules à te réveiller, sale pervers..."

"En tout cas, c'est gentil de t'être fait belle pour moi, mon Oro-chan !"

Orochimaru rosit :

"C'est mon kimono du soir, idiot !"

"Tu es ravissante."

Orochimaru lance à Jiraya un regard meurtrier mais lisse tout de même son beau kimono.

"Tu vas attraper froid, dans ta robe de soir. Entre donc."

Se jetez dans la gueule du loup est déconseillé... Mais je suis curieux de voir l'intérieur de l'appartement de Jiraya. Ca doit être dans un endroit qui lui ressemble. Tout ce que je sais c'est qu'il vit comme moi dans un petit studio.

"D'accord."

Jiraya ferme la fenêtre et va ouvrir à son ami-petit ami-rival.

En fait, l'appartement de Jiraya ressemble exactement à l'image qu'Orochimaru s'en faisait. C'est l'endroit le plus mal rangé où il soit jamais allé. On ne sait pas de quelles couleurs étaient les murs à l'origine car Jiraya les a recouverts de posters de filles nues sans doute tirés de magazines de lingerie. Orochimaru suppose sur le moment que le sol est du parquet mais c'est dur à dire vu tout ce qui traîne sur le sol : des rouleaux de jutsus, des magazines pornos... La table de chevet est en fait une gigantesque pile de Sexy Tabou. A part ça les meubles sont ordinaires : un lit, une armoire, une table...

La seule surprise qu'à Orochimaru est la présence parmi les filles nues de photos de lui.

"Je fais partie de ta collection, Jiraya", dit-il avec un dégoût, vrai ou fein.

Avoue que ça t'aurai déçu de ne pas y être ! Comme quand je t'ai dit que je n'allai pas t'embêter...

"Je te proposerai bien une chaise mais j'en ai qu'une. Tu vas devoir venir sur mes genoux."

Vite prend un air "quelle bagne !", celui que tu prends quand Sarutobi te fait la moral...

"Puisque qu'il n'y a pas d'autres solutions...", répondit-il avec son ton orgueil froissé.

Si tu étais un peu plus réveillé, tu te rendrais compte que tu peux tout à fait t'assoir sur le lit, Oro-chan.

Orochimaru ne fait pas que s'installer sur les genoux de Jiraya, il y prend vite ses aises.

C'est pas possible d'être aussi confortable. Je ne me suis pas senti aussi bien installé depuis longtemps. Si ça continue, je vais m'assoupir dans cette douce chaleur...

"Alors Orochimaru, tu as des idées pour te venger de Tsunade ?"

Cerveau appelle Orochimaru.

Hein ?

Ah oui, c'est vrai que j'avais trouvé une excuse à propos de la limace... Qu'est-ce que je dois dire ?

En plus, la petite voix (appelé cette fois "hormone") réclame son dû :

Ca serait bien si avec ta suprême intelligence, tu t'arrangeais pour obtenir un baiser.

C'est alors que dans cette embrouillamini de devoirs et d'envies Orochimaru trouva ze super idée pour tout arranger.

"Jiraya, Tsunade peut attendre. Je viens d'avoir une idée."

Qu'est-ce qu'il nous a concocté encore pour échapper à lui-même ?

"Jiraya, puisque que tu m'as embêté un nombre incalculable de fois, je pense que je peux te prendre un peu de sang."

Jiraya sourit :

"Puisque que tu en as décidé ainsi, pourquoi tu as pris la peine de me prévenir ?"

"Pour ne pas que tu sois surpris et que tu gigotes !"

Je vais embrasser Jiraya ! Et j'ai ze super prétexte ! Vive moi ! Je m'aime !

Tout à se congratuler lui même, il ne remarque pas queson coéquipier rit sous cape.

Pas bête. Mais je te connais trop. Il va falloir sacrifier quelques pintes de sang à la bonne cause.

"Où tu vas me mordre ?"

Les lèvres, les lèvres !

Ca ferait vraiment trop suspect. Commençons par le cou.

Auparavant, Orochimaru n'aimait pas vraiment le goût du sang. A l'époque, il ignore encore que bien plus tard il serait connu pour sa manie de mordre les gens et même surnommé le serpent vampire de konoha par ses ennemis.

Bon je crois que je peux lui mordre les lèvres...

Mais il ne faut pas que je l'embrasse trop sinon il va sa douter de quelque chose.

Le problème qu'Orochimaru n'a pas envisagé c'est que Jiraya n'est pas du tout du genre à se laisser embrasser sans rien faire.

Tu vas l'avoir ton baiser, Oro-chan...

3 heures plus tard

Sept heures viennent de sonner quand on frappe à la porte de Tsunade. Elle ouvre. Jiraya se tient sur le pas de la porte, l'air épuisé.

"Qu'est-ce que tu viens faire ici ?"

"Je vais t'en raconter une bien bonne, princesse. Devine qu'est-ce que m'a fait Oro-chan ! Première indice, j'ai perdu quatres litres de sang. Deuxième indice, ce que j'ai sur les lèvres c'est des marques de blessures."

"Il n'a quand même pas..."

"Si..."

"Raconte , dit Tsunade en le faisant entrer. Je vais te préparer une potion de Régénération sanguine."

"Il s'est pointé devant chez moi et j'ai fait comme si j'allais le laissez tranquille. Alors il a trouvé un prétexte pour entrer et là il a eu cette idée..."

"... de te sucer le sang."

"Ouaip. Et il m'a embrassé pendant une éternité et moi aussi je l'ai embrassé et il ne s'en ait pas plaint. Quand il m'a lâché j'avais pratiquement plus de sang. Il a beau dire, Oro-chan, quand il veut, il veut. Et tu sais ce qu'il m'a dit avec son air d'ingénue ?"

"Quoi ?"

"...que si je te le disais, tu te ferais des idées et que je devais trouver un prétexte."

Ils partent tous deux dans un franche éclat de rire. La journée s'annonce belle.

d) La Feuille de la discorde

Depuis cette soirée... ensanglantée, Orochimaru avait revu à la hausse la capacité de Jiraya à être un bon fauteuil. Et cette capacité s'avèra totalement capitale en cours d' histoire de Konoha.

Même en tant qu'équipe de Gennins, les jeunes ninjas ont encore des cours comme celui d'Histoire de Konoha (le plus barbant, donné par l'Hokage lui-même). Ces cours sont données en plein à partir de mars le problème c'est que les profs ont du mal à se mettre dans le crâne qu'à Konoha en mars, il fait froid.

Ce n'est pas parce qu'il a chaud dans son horrible toge, le vieux macaque, que nous on se les gèle pas.

Orochimaru frotte ses mains gelés les unes contre les autres.

La barbe du Shodai, la barbe de Nidaime, la barbe de l'esprit de feu ! En tout cas, pour l'instant les ninjas à l'esprit de feu ont plutôt le corps gelé.

"Alors Oro-chan, besoin d'un peu de chaleur humaine ?"

Jiraya l'entoure de ses bras et Orochimaru est forcé est de reconnaître qu'il a bien plus chaud ainsi.

"Je t'autorise à rester avec moi pour les cours barbants de Sarutobi."

C'est ainsi que les barbants cours d'Histoire devinrent un plaisir quotidien car Orochimaru les passe généralement dans les bras de Jiraya, à moitié assoupi sur son épaule tandis que celui-ci lui raconte des tas d'histoires cochonnes plus en rapport avec "L'histoire du Kamasutra" qu'avec l'histoire de Konoha.

Les gens finirent bien par remarquer que les deux jeunes hommes étaient collés l'un à l'autre mais la rumeur qu'ils étaient ensemble étaient déjà répandu (par Tsunade entre autres).

Finalement Orochimaru lança la mode :

"Demandez à un de vos amis de vous réchauffer si vous ne voulez pas mourir de froid."

Et ce simple acte créa plus de couples que toutes les manoeuvres de Tsunade. En effet, les garçons demandèrent aux filles sur lesquels ils avaients des vues (ils n'étaient pas gay heu !) et les filles firent de même.

Comme les même filles ne voulaient pas toujours sortir avec les mêmes garçons, une sorte de bagarre a éclaté en plein cours ce qui a finalement décidé Sarutobi à se priver de "cette magnifique vue du mont Hokage".

Orochimaru se sentit presque déçu.

Depuis que les cours d'histoire de Konoha lui donnait un prétexte pour rester une heure collé à Jiraya, il se sentait en bien meilleur forme. Il dormait mieux même si au réveil ses serpents le regardaient d'un air bizarre.

C'est pourquoi en se couchant il était un peu triste.

En fait, Orochimaru avait une légère tendance à parler dans son sommeil :

"Jiraya... Serre moi plus fort... Embrasse moi..."

Et de ces rêves il y avait un témoin.

Tsunade sourit et appuya sur la touche STOP de l'enregistreur avant de glisser la casette dans sa poche.