Note1: Pourquoi personne me laisse de reviews???????????????????????????????????

Note: pensées en italique

Crédits: persos à l'auteur sauf Julia.


- Shuishi : qu'est ce que tu fais ici, Julia ?

- Julia : je suis venue te voir Shui-chan. Surtout cache ta joie.

- Shuishi : je suis surpris, c'est tout. D'habitude, tu ne sors jamais de là-bas…

- Julia : à vrai dire, j'avais envie de voir si tu allais bien et à quoi ressemblait ton copain.

- Shuishi : (gêné) je t'aurais amené une photo…

- Yuki et Seguchi : on vous gênes pas trop ?

- Julia : non, ça va !

- Shuishi : … soit gentille…

- Yuki : on peut savoir comment tu connais le sosie de vampirella ?

- Seguchi : ce n'est pas ton genre de fréquentation pourtant.

- Shuishi : à vrai dire, Julia est ma petite sœur.

- Seguchi et Yuki : quoi ????

- Julia : bah quoi. Un bonbon rose et un bâton de réglisse, c'est de la même famille, non ?

- Yuki : vise la comparaison… Vous avez quel âge ?

- Julia : seize ans.

- Seguchi : mais, pourquoi vous n'avez pas le même nom de famille ?

- Julia : pardon ?? Bien sûr que si!!

- Shuishi : arrête Julia. Ils ne sont pas au courant.

- Seguchi et Yuki : au courant de quoi ?

- Shuishi : c'est en rapport avec ce que je devais te raconter ce soir Yuki.

- Julia : dans ce cas, ce monsieur et moi nous allons vous laisser tous les deux. Je reviendrais te voir Shui-chan.

- Seguchi : au revoir.

Ils se retrouvèrent seuls. Le chanteur se leva et se tourna vers la fenêtre.

- Shuishi : Ma mère s'appelait Aya Shindô. Elle était née dans cette ville. Lorsqu'elle avait vingt ans, elle est partit faire un stage en Italie. Elle y a rencontré mon père, Paolo Della Nova. Ils se marièrent deux ans plus tard à Venise. Un an après je suis né à Rome, dans un hôpital non loin du Vatican. Il y eut Julia trois ans plus tard. Nous étions très heureux. A la maison ma mère nous parlait japonais et mon père italien, si bien que nous étions bilingues. Une année, quand j'avais six ans, nous sommes venus ici, dans cette ville, pour les vacances de la Toussaint, afin de voir la famille de ma mère. Une fois arrivés, nous avons loué une voiture. Mon père était au volant. A l'arrière je me disputai avec ma sœur. Ma mère nous ordonna d'arrêter mais nous n'en fîmes rien. Nous continuâmes à nous disputer un jouet, lorsque celui-ci glissa et tomba à l'avant. Mon père, exaspéré, se retourna pour nous gronder, mais… Mais il ne vit pas le camion. Ma mère cria, il tenta de freiner, mais c'était trop tard. Notre voiture percuta de plein fouet le vingt tonnes. Mon père avait le visage ensanglanté et ma mère était passé à travers le pare-brise. Ils sont morts ce jour-là, un cinq novembre… Ce fut la sœur de ma mère et son mari qui nous récupérèrent. Hisaya et Senyaki Shindô. Ils m'ont obligés à prendre leurs noms. Julia put garder celui de notre père car d'après eux « une fois mariée, elle se débarassera de ce nom étranger ». Et, afin de conserver la mémoire de notre père, quand nous ne sommes que tous les deux, nous parlons italiens. Voilà Yuki, tu connais l'un des moments les plus pénibles de ma vie. Un jour, je te dirais ce qui s'est passé par la suite, mais pas encore.

Il s'effondra sur le sol, en larmes. Yuki le rejoint et le prit dans ses bras.

- Yuki : merci de me faire confiance. Je, je n'aurais jamais imaginé tout ça.

- Shuishi : (entre deux sanglots) un jour, je te le jure, je te dirais tout…

- Yuki : (le serrant un peu plus contre lui) rien ne presse, on a la vie devant nous…

Le chanteur n'avait pas bien compris le sens de ces paroles. L'écrivain consola son amant pendant quelques heures, avant que celui-ci ne s'endorme. Il le porta dans leur lit.

- Yuki : sous son apparence fragile, il est bien plus fort que moi. A New-York il m'a sauvé, il m'aide chaque jour à remonter, alors que lui aussi a souffert. Qu'ai-je fait pour mériter d'avoir dans ma vie un ange tel que lui ? Désormais, je vais faire de mon mieux pour veiller sur lui et pour lui montrer que, moi aussi, je l'aime…

La nuit tomba sur la ville et sur les deux amants blottis l'un contre l'autre. Des surprises les attendaient encore, mais rien ne pourrait troubler leur sommeil…