Hum, hum….
/prends l'air sérieux, style présentatrice de JT/
Ce très long chapitre est dédié à mon amie kitsunekochan, qui a fêté ces 22 ans récemment. Il aurait du être écrit deux semaines plus tard mais c'est mon cadeau pour son anniversaire. L'intéressé se rendra rapidement compte pourquoi ce chapitre en particulier lui correspond parfaitement. Je tiens aussi à la remercier spécialement pour les noms de personnages qu'elle a trouvé. Kyôdaitenmonja est de son fait.
/regarde à droite et à gauche, se rend compte qu'elle est affreusement solennelle/
Et pis je m'en tape j'ai 14 ans, je fais ce que je veux !
JOOOOOOOOOYYYYYYYEEEEEEUUUXXXXXXXX ANNNNNNIIIIIIVVVVVVV KIIIIITTTTTSSSSUUUUUUUUNEEEEEEECCCCCHHHHHOOOOOUUUUTTTTTTTEEEEEEE !
FFFFFFAAAAAIIISSSSSOOOONNNNSSS PEEETTTEEEEERRR LEEEEEE CHHAAAAAAMMMMPPPPPPOMMMMMYYYY !
/exécute la cucaracha, et se rend compte qu'elle est sur sa fic, un peu de sérieux étant de rigueur/
Hum, hum… Bon tant pis au tour du chapitre, à vous les studios !10 : The house of snakes
a) Le livre de la jungle
« NON ! Il n'en ai pas question ! »
« Mais Oro-chan… »
Un jeune homme aux cheveux blancs ébouriffés poursuivait un autre aux longs cheveux noirs.
« C'est non ! Si tu crois que je vais me laisser violer par un pervers comme toi… »
Orochimaru dévala les escaliers de la bibliothèque, Jiraya sur ses talons.
« Mais c'est parfaitement normal ! Nous sommes responsables maintenant… »
« JE suis responsable…Mais toi, tu ne l'es pas… »
« Je ne veux rien de mal ! »
« C'EST CA ! Espèce de pervers ! »
« Mais Oro-chan, je ne veux rien de mal… »
Le dit Oro-chan lui lança un regard nullement émoussé par les yeux suppliants de son voisin.
« Je t'en prie… Non je t'en supplie… »
Jiraya fit une tentative pour se mettre à genoux comme un gentilhomme face à sa noble dame, dérapa sur le sol boueux et se mangea méchamment l'escalier.
Orochimaru le planta là en traversant la rue bondée, disparaissant ainsi dans le foule.
« A sa place, j'aurais réagi de la même façon. », dit Tsunade, en relevant Jiraya.
Le coup de poing en plus…
« Je ne vois pas pourquoi il refuse. Au point où en est notre relation… »
« Justement il ne veut pas aller plus loin avec toi… »
« Mais moi si… »
« Il sait bien ce qui se passera si il accepte… », dit Tsunade en levant les yeux au ciel.
« Je lui demande juste de me donner un double de ses clés, pas de coucher avec moi… »
« C'est comme donner au loup la possibilité d'entrer chez toi à tout moment pour te croquer. »
« Je ne compte pas le croquer… », dit Jiraya, mais son regard contredisait ses mots.
« Je vais le faire simple pour que tu comprennes, répondit Tsunade. Toi garçon de seize, toi sac d'hormones, Orochimaru pas complètement débile (quoi que parfois), donc pas faire confiance toi. »
« Qu'est-ce que je peux faire alors ? »
« Si tu es prêt à tous, tu peux essayer de t'introduire chez lui… »
« J'ai déjà essayé, qu'est-ce que tu crois ! »
Jiraya se souvent parfaitement de ces essais. Devant les refus répétés d'Orochimaru de le laisser pénétrer dans sa maison, il avait fait de multiples tentatives d'entrée : il avait d'abord pensé à se déguiser en livreur de pizza et à faire croire qu'un certain Grabov Cherlor lui avait commandé une quatre fromage mais avait renoncé quand la voisine lui avait raconté qu'un véritable livreur s'était fait dévorer la main par un gigantesque boa constrictor.
Il avait alors attentivement observé la serrure, l'avait forcé et était tombé sur le fameux boa et une demi douzaine de serpent donc un crotale d'Andalousie, qui avait failli le tuer. Pour échapper au serpent, il avait du monté sur l'étagère et s'agripper au lustre jusqu'à ce qu'Orochimaru rentre et demande gentiment à son « petit » protégé de le laisse en vie et de préférence avec tous ses membres.
Il était néanmoins revenu le lendemain, déguise en ANBU, pour ne pas attirer l'attention des voisins, et avec un gros morceau de viande pour occuper les serpents d'Orochimaru. Peine perdue, car il s'était avéré que la nourriture de prédilection de la petite troupe de sauriens était l'ANBU. Jiraya s'en était finalement tiré en assommant une vipère trop véloce à coup de steak, même si il manqua d'y laisser sa fesse gauche.
Il avait alors décider que les serpents ne lui feraient pas de mal si leur maître, et avait planté une tente devant la porte d'Orochimaru, jusqu'à ce que le concierge le chasse à coup de balais.
« Je me disais bien que personne n'avait besoin de l'antidote aux venins de 15 serpents différents en une semaine. », dit Tsunade.
« Ce n'est pas pour rien qu'on appelle la maison d'Oro-chan, « La maison qui siffle ». Et ils ne font pas que siffler, ils mordent aussi. »
Il montra sa main ornée d'un large bandage.
« Je vais y retourner dans une semaine. »
Il quitta sa coéquipière pour arpenter les rues d'un air sombre. Rentré chez lui, il s'aperçut que la doublure de son sac était déchirée…
Non… Ne me dîtes pas que je l'ai laissé tombé chez Oro-chan…b) Le merveilleux Mr J.
Pendant ce temps, Orochimaru rentra chez lui, en rasant les murs pour vérifier qu'il n'était pas suivi. Une fois sûr que personne n'était présent, il introduisit la clé dans la serrure de son appartement en une demi-seconde et poussa les quatre verrous presque aussi vite.
Il s'effondra ensuite sur son lit, l'esprit (un peu plus) en paix.
Ses serpents vinrent quémander un peu de l'affection de leur maître.
« Oh, Kyôdaitenmonja, tu as encore quelque chose de coincer dans la gueule… Tu ne devrais pas abuser des caniches, ils sont bien trop poilu… »
Le serpent recracha alors un petit bout de tissu. Il avait toujours eu une digestion difficile. Cela avait d'ailleurs fait mauvais effet quand il avait recraché un fémur à la tête de la voisine d'en face.
Mais c'est un bout du sac de Jiraya ça !
Il était vraiment drôle suspendu au lustre, à agiter les jambes dans le vide pour ne pas que vous lui croquiez les orteils.
Orochimaru se pencha sur son serpent favori et aperçut alors, abandonné dans un coin de la pièce, ce qui ressemblait à un cahier.
Et c'est l'écriture de Jiraya… Je me demande ce qu'il peut bien écrire.
Content d'avoir de la lecture, Orochimaru se plongea dans ce qu'il croyait être le journal intime de Jiraya et qui se révéla être un roman.
(nda : les fautes d'orthographe, de grammaire et de style appartiennent à Jiraya. Les textes entre / sont barrés dans le texte originel)
/Les aventures de/
/Le superbe/
Le merveilleux Mr J.
Chapitre 1 : Le Professeur
Il était une fois dans le village de Konoha, le plus grand des ninjas. On l'appelait Mr J. Il aurait pu devenir Hokage en une demi seconde mais il préférait l'action ! Il enchainait donc les missions de classe S en solo.
Mr J. était /incroya/ exceptionelemment/ super beau. Il avait des cheveux blancs toujours ébourifés, un sourire charmeur et un super succès auprès des filles ! Il était d'une intelligence hors du commun, et d'un /inami/igina/inaginiable/ inimaginable charisme. Les femmes le voulaient et les hommes le jalousaient.
Mr J. pouvait sortir avec toutes les filles qu'ils voulaient mais n'avait pas encore trouvé l'élu de son cœur.
Le jour ou commencait notre histoire, il arpentait les rues de Konoha, telle un renard solitaire mais magnifique. Tous les commenreçants le saluaient avec déférence. Il sourit à la marchande de fleurs, et elle s'évanouit.
Il entra à l'académie ninja. Aussitôt, les enfants lui demandèrent un autographe, mais il refusa car il était aussi très /mau/ modeste.
Il venait voir son vieux maître, le Professeur. C'était un vieil homme franchement sénile, mais Mr J. continuait à aller le voir par pure charité et bonté d'âme car il savait l'admiration sans bornes que lui vouait le vieillard. D'ailleurs, il ne vivait plus que pour lui car il y a quelques années sa fille adoptive était partie en aprenttissage chez une grande dame.
« Ah, tu es là, mon enfant, dit la vieux Professeur, d'une voix mourante. Ma vie touche à sa fin, et je ne vis plus que pour tes visites. »
Il eut une toux tragique, et un râle de mourant…
« Tu es le plus grand des ninjas. Ton talent est telle que tu peux surpasser les plus grands. Tu es sûr que tu ne veux pas devenir Hokage ? »
« Non, sensei. Je préfère l'action, hooooooo ! »
« Ma vie s'achève, et il se peut que je ne vois jamais Hebi-chan rentrée au village. »
« Votre fille adoptive ? »
« Oui… ça fait maintenant six as qu'elle est partie. Mais tu ne l'as jamais vue… »
« Non. »
Car, en effet, Mr J. était arrivée il y a cinq ans à Konoha. Il avait été trouvé dans la forêt, où il avait été élevé par les loups jusqu'à ce que la louve qui l'avait élevé meurt dans de tragiques circonstances.
Ca ne m'étonnerait pas qu'il se révèle être l'Elu d'une prophétie…Il avait utilisé son chakra incroyable pour essayer de la soigner mais il ne savait pas encore assez bien le contrôler. Il avait alors juré d'apprendre à contrôler son chakra et s'était mis au service de Konoha, qui l'avait reconnu comme le prodige d'une ancienne prophétie oublié, qui parlait d'un enfant, dernier héritier des dames de Lac par sa mère et du premier des ninjas par son père, venu sauvé le village d'un péril encore inconnu. Il avait assimilé le ninjutsu tellement vite qu'on l'avait officiellement reconnu comme prodige, et donné le grade de Jounin spécial trois semaines après son arrivée.
C'est bien ce que je pensais…
Le vieux homme lui prit la main et se mit à pleurnicher en agonisant un peu…
Mais ça fait dix minutes qu'il meurt ou quoi ?
« Je ne regrette que tu ne l'aies pas vu. Elle est tellement merveuilleuse… Et elle doit être très distingué maintenant. »
Le vieux rafermit sa pression sur la main de Mr J. qui ne le sentit pas car il avait des muscles en béton.
« La fin de ma vie est proche. Je veux que tu t'occupes d'elle, si je ne suis pas en état de le faire. »
Mr J. était intéressé par Hebi-chan et il décider de posa subtilemment des question à son sujet au Professeur.
« Elle a quelle âge ? »
« Elle aura 16 ans en mai, ma petite fleur de printemps. »
C'est d'un cliché ! Non seulement c'est bourrée de faute d'orthographe, mais en plus l'histoire est plus transparente que du verre…
« Elle est belle ? »
« Quant elle m'a quitté à l'âge de dix ans, elle était resplendissante. Rien ne me rendrait plus heureux, alors que ma vie touche à sa fin que vous voir heureux tous les deux. »
Mr J. était un vrai Dom Juan, et si Hebi-chan était si belle que son maître le prétendait, il la séduirait mais ne resterait pas toute la vie avec elle.
Mais il se dit que toute façon, le Professeur était quasi mort, et qu'il ne devrait pas faire semblant de l'aimer très longtemps.
« Je tâcherais de l'aimer et de m'occuper d'elle, sensei. », dit Mr J. de sa voix la plus cool et évidement le vieux le crut sur parole !
Il le quitta avec sa bénédiction !
Quand je pense que le vieux Professeur est mort pendant 20 minutes sans mourir pour de bon, je me demande bien ce que la suite peut me réserver.
Chapitre 2 : The Terrible Mrs T.
Mr J. ne pensait pas croiser une autre personne de sa connaissance ce jour là. Pourtant, alors qu'il sortait de l'académie ninja, il vit sa coéquipière the Terrible Mrs T.
Mais je vais vous la décrire.
C'était une blonde à la forte poitrine et au caractère tout aussi fort… Elle était vêtue comme à son habitude d'un pantalon de cuir noir très moulant et de botinnes cloutés qui faisaient un « malheur » auprès des ennemis. Son haut était aussi de cuir noir et il avait bien du mal à contenir son énorme poitrine sans explosé. Ses cheveux blonds étaient relevés en une couette qui laissaient voir ces nombreux tatouages et piercings. Acroché à son dos, elle portant en permanence un long fouet qui était fait, selon la légende, de la peau d'un lézard noir qui avait été tué 20 personnes car elle s'était approché de lui.
Elle était connue pour ses penchants sado-maso. Elle était aussi connue pour le fait de mettre son poings dans le gueule quand on la contrariait.
Je me demande ce que penserait Tsunade de cette description d'elle-même…
Evidement, Mr J. et The terrible Mrs T. étaient amants.
Mais the Terrible Mrs T. n'était pas le grand amour de la vie de Mr J (il ne l'avait pas encore rencontré). Evidement, the Terrible Mrs T. savait tout cela mais Mr J. était tellement séduisant qu'elle se serait résigné à être son objet sexuel.
Tout bien réfléchi, je crois qu'elle le tuerait.
Mais Mr J. qui était bon, la respectait et la traitait en amie. Il faut dire que the Terrible Mrs T. pouvait être très cool, malgré quelques aspects étranges. Elle avait par exemple un petit ami/souffre-douleur/larbin prénommé la Moule, qui était tellement répugnant que personne ne pouvait le toucher. Mr J. lui même, dans sa grande mansuétude, parvenait dès fois à lui dire « Bonjour » avant de s'éloigner pour voir des gens normaux.
Mais le fait était que the Terrible Mrs T. l'adorait, aussi étrange que ça puisse paraître. Mr J. le tolérait auprès d'elle car il avait pitié des mollusques.
Maintenant j'ai un moyen de pression sur Jiraya ! Si je donne ça à Tsunade, elle le tuera à coups de poings !
The terrible Mrs T. salua Mr J. :
« Bonjour ! Tu sembles particulièrement séduisant aujourd'hui ! »
Mr J. prit un air modeste.
« Ca tombe bien, je te cherchais ! Hebi-chan, la fille adoptive de notre vieux Professeur, vient d'arriver. »
Donc son père dit qu'elle va bientôt revenir et trente secondes après elle est là…
« Comment est-elle alors ? »
The Terrible Mrs T. fit un clin d'oeil à Mr J. :
« Je crois qu'elle va te plaire ! D'ailleurs, elle t'attend à la bibliothèque… »
« J'y vais tout de suite ! »
Toute l'histoire semble tourner autour de cette « Hebi-chan »… Je me demande bien de qui il peut s'agir.
Chapitre 3 : Hebi-chan
La bibliothèque était déserte ce jour là.
Comme par hasard.
C'est alors qu'il la vit, légèrement dans l'ombre.
Elle était inqualifiable, et plus quelque chose est inqualifiable, plus il faut de mots pour la qualifier. Elle était tout simplement sublime, magnifique, superbe, bref tout simplement belle.
Mais il faut que je vous la décrive plus précisement.
C'était une jeune fille qui venait à peine d'entrer dans le printemps de sa vie. Elle devait avoir 16 ans tout au plus. Son corps était élancée et svelte, celui d'une jeune fille en fleur.
Sa peau était plus blanche que le lait, ses longues mains blanches avaient le finesse de celle d'une aristocrate, et se terminaient par des ongles qui brillaient comme du verre poli. Ses cheveux était tout le contraire, ils étaient plus noirs qu'une aile de corbeau, si longs et soyeux que des rivières de velours noirs semblaient lui entourer le visage. Et plus encore que leur beauté, leur parfum ne pouvait appartenir qu'au paradis.
Les traits de son visage ne comprenait pas une imperfection. Son nez, le petit plis de sa bouche moqueuse aurait pu intéresser un sculpteur. Et ses yeux, ses yeux étaient d'un jaune ambré, fendu d'une pupille effilée comme celle d'un chat.
Ses habits lui allaient à la perfection : il s'agissait d'un long kimono d'un noir de jais, qui semblait uni au première abord mais qui était, en fait, brodés de centaines de serpents noirs entrelacés qui semblait remuer au rythme des gestes de la jeune fille.
Elle portait en elle une terrible beauté, non pas celle du jour, mais celle de la nuit, mais ce ne la rendait que plus belle encore.
Jamais Mr J. n'avait vu une telle beauté, une splendeur semblable à celle d'Hebi-chan…
C'EST MOI CA ? C'EST MOI CA ?Il avait la bouche sèche devant elle, se trouvant incapable de parler pendant quelque secondes. Mais il s'agissait de Mr J. et il reprit vite ses moyens.
Sa voix se fit de velours et il adressa à sa belle son sourire le plus ravageur :
« Bonjour, mademoiselle… Hebi-chan. », dit-il en s'inclinant et en lui baisant la main.
« Bonjour. Vous devez être Mr J. »
La voix d'Hebi-chan lui ressemblait. C'était un murmure chaud, un brin moqueur, et parfois un peu rauque.
Mr J. était amoureux.
« C'est moi, en effet. Et j'ai promis à votre père mourant de m'occuper de vous. »
« Merci, Mr J. mais Hebi-chan n'a besoin de personne. »
Il doit être surpris pour une fois qu'on lui refuse un truc…« Ce serait un plaisir que de passer ne serait-ce que quelque moments avec vous. Vous êtes si belle. »
« Je sais. », répondit Hebi-chan en rajustant son yukata.
« And how do you get into this kimono, baby ? »
« Voyons, offrez moi un verre d'abord, cher Mr J. », dit Hebi-chan d'un ton coquin.
« Mais avec plaisir… »
Je n'en peux plus de lire ce navet ! Mais comment Jiraya m'a dépeint : bon d'accord, c'est évident que je suis incroyablement beau mais je ne suis pas une fille ! Et je ne me montre jamais aussi futile…
… pensa t-il en se faisant les ongles.
Je pense que je vais aller donner ça à Tsunade. Jiraya se prendra une correction mémorable.
c) Le pari
Jiraya et Tsunade étaient ensemble, en plein discussion :
« Tu sais à quel point c'est important pour moi ? »
« Je sais, Jiraya. On s'arrangera pour le récupérer. »
C'est à ce moment que Orochimaru fit irruption dans la pièce :
« Aha ! », dit-il, du même ton accusateur d'un procureur qui brandit au nez de l'accusé la pièce à conviction qu'il l'envoiera sans doute en prison pour le restant de sa vie, en pointant le manuscrit vers Jiraya,
« Merci, Oro-chan ! C'est tellement gentil de me l'avoir ramené ! »
Il voulut prendre ses écrits mais Orochimaru ne les lâcha pas.
« Tu crois que je vais te les rendre ? Alors qu'ils contiennent la preuve de ta vilenie ? »
Il donna le cahier à Tsunade.
« Regarde donc cette histoire, Tsunade… »
Il fit un grand geste de la main, qui se voulait spectaculaire, mais qui faillit éborgner ladite Tsunade.
« Regarde cet infamant navet, où l'alter ego de Jiraya, est un Dom Juan ridicule, où tu es dépeinte comme une sado-masochiste complètement cinoque, où Dan est nommé la Moule et où l'on me connaît sous le nom… »
Orochimaru eut un reniflement dédaigneux :
« … sous le nom d'Hebi-chan, une sorte de courtisane, futile, ridicule et séduite par Jiraya. »
Tel le portrait de la vertu offensé, il se laissa tomber sur une chaise entre Jiraya et Tsunade, qui s'entreregardèrent, un peu surpris par cette petite scènette bien ridicule, puis éclatèrent de rire au même moment.
Orochimaru les regarda très étonné. Il n'avait toujours pas compris qu'il était le dindon de la farce.
Finalement Tsunade donna un coup à Jiraya mais pas très fort car elle était toujours explosée de rire :
« Tu m'avais dit que tu ne ferais pas apparaître Dan ! »
« Mais j'ai coupé les passages où tu parlais de tes cuirs, je te le jure ! »
Orochimaru était perdu. Ainsi Tsunade était au courant ?
« Mais Tsunade, tu savais ? »
« Je l'ai découvert par hasard. Et puis, je me suis dit qu'il devait bien épancher ses pulsions perverses quelque part. »
Si tu savais le nombre de gens qui écrivent pour satisfaire leur fantasmes, Oro-chan…« Et ce que tu as trouvé Orochimaru c'est la quatrième version. Je te laisse imaginer comment était la première version… »
On peut faire pire que ça ?« Puisque c'est ainsi, je vais bouder dans mon coin. », dit Orochimaru.
Et il leur tourna le dos, jusqu'à ce qu'il se rende compte qu'il était risible ;
Mais qu'est-ce qui m'a pris de dire une phrase pareille ? Oh mon Dieu de quoi ai-je l'air ? Il faut que je trouve un truc pour refaire bonne figure…« Comment puis je dormir avec un pervers pareil dans le coin ? Je vais sceller ma porte avec un fuuinjutsu de niveau quatre. Tu es tellement nul en Fuuin que tu ne pourras jamais entrer ! »
Et Jiraya aimait les défis :
« Ce n'est pas vrai ! Comment un minable Fuuinjutsu pourrait m'empêcher d'entrer chez toi alors qu'une meute de serpents ne l'a pas fait ? On parie ? »
Je ne peux pas perdre la face devant lui après m'être rendu ridicule. Je dois parier gros.« Très bien. Je vais sceller ma porte. Il n'y aura aucun autre obstacles, pas d'autres verrous et serrures et je dirais à mes serpents de pas te faire du mal si tu parviens à entrer.
Mais bien sûr il faut une limite de temps : si d'ici, une semaine, tu parviens à briser le sceau et à entrer, je reconnaîtrais ta force … »
« …et j'aurais entrée libre chez toi à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, et je pourrais te faire ce que je veux… », compléta Jiraya.
« Mais si tu perds, dit Orochimaru d'un ton sadique. Je te désavouerais et tu devras me promettre de ne jamais plus essayé de mettre les pieds chez moi. »
Tsunade mâchait du pop-corn tout en observant l'échange. La semaine prochaine promettait d'être intéressante !
d) Scientifiquement parlant
Cher journal,
Après le pari stupide que Jiraya a fait avec Orochimaru, je pensais que j'allais devoir l'aider à ingurgiter une tonne de livres au titre aussi rébarbatifs que « Le Fuuinjutsu pour les grands débutants », « Fuuinjutsu avancé », « L'histoire du Fuuin à travers les âges » et autre « Les aspects métaphysiques du Fuuinjutsu » et l'empêcher de s'endormir dessus.
J'avais même prévenu de lui forcer à manger des yeux de poissons, des tonnes de caféine et d'excitants si il le fallait…
Que nenni.
Aussi surprenant que cela puisse le paraître, Jiraya a été seul la tonne de livres nécessaires à l'apprentissage du Fuuinjutsu et il est actuellement en train de les lire.
Jiraya le type qui ne lit que des revues pornos !
Ca a fait un grand choc à Sarutobi-sensei quand il l'a surpris en train de travailler.
Je crois que je vais commencer une thèse :
« LES ETRANGES EFFETS SECONDAIRES DES HORMONES
ET DE LA RIVALITE SUR LES NEURONES DES GARCONS »
Par Tsunade
Introduction : Le sujet a été confronté à une situation dans laquelle il n'a d'autre choix que d'apprendre à fond une tonne de techniques rébarbatives.
Le sujet n'a aucune aptitude pour les études.
Ses seuls motivations sont ses hormones et sa fierté.
Situation présente : Le sujet est actuellement en train d'apprendre par cœur des centaines jutsus. Nous avons cités précédemment son manque d'affinité avec le travail. Pourtant, l'auteur de la présente a vérifié qu'il retenait bel et bien ce qu'il lisait.
Situation test : Précédemment, le sujet avait du entreprendre un travail similaire, pour, cette fois là, réussir un examen. L'auteur de la présente avait alors remarqué qu'il ne retenait rien et qu'il dessinait des graffitis pornos sur le livre hors d'âge.
Donc : Ce sont les raisons qui font que le sujet apprend ou non.
Observations : Le sujet saigne souvent du nez en composant les sceaux.
Le sujet murmure parfois « Oro-chan » d'un air rêveur avant de se replonger dans sa lecture.
Hypothèses : L'auteur de la présente connaissant personnellement le sujet et vu les observations susdites, nous pouvons émettre une hypothèse sur l'action des hormones sur le cerveau.
Les neurones du sujet sont paresseux cependant, ils peuvent tout à fait travailler si les hormones qui règnent en maître chez le sujet, les stimulent tout particulièrement. L'orgueil personnel peut aussi aider.
Conclusion : Le sujet peut faire preuve de qualités intellectuelles exceptionnelles uniquement si sa libido l'y aide.
§§§
J'aime beaucoup cette thèse. Elle est totalement véridique.
Je pense que Jiraya va réussir. Même si une semaine, c'est vraiment court, il a une telle volonté que je pense qu'il va y arriver.
Je fais aussi tout ce que je peux pour l'aider. Jiraya a promis qu'il me décrirait la tête d'Orochimaru quand il l'attendrait chez lui…
Mais bon il faut que j'y aille, je crois qu'il me demande d'aller l'aider.
e) Hot stuff, baby, tonight
Pour Jiraya le grand jour était arrivé.
Le délai que lui avait donné Orochimaru était presque écoulé. Il avait appris presque toutes les techniques Fuuinjutsu possible et imaginable. Il fallait qu'il tente le coup.
On pouvait dire qu'Orochimaru ne lui avait pas facilité la tâche. Le sceau ou plutôt la combinaison de sceaux qui ornait sa porte était la plus ardu que Jiraya avait jamais vu. Mais il se sentait capable de la briser.
Une heure après, la porte était enfin débarrassé de toutes traces de sceaux. Jiraya était épuisé et presque à court de chakra. Mais il avait réussi !
Avec un peu d'appréhension en se souvenant du crotale d'Andalousie, il baissa la poignée de la porte… qui s'ouvrit sans bruit. Orochimaru n'avait pas menti, il n'avait pas tiré d'autres verrous.
L'appartement était plongé dans le noir. Jiraya marcha avec une grande prudence à l'intérieur de peur de marcher sur la queue du serpent qui dort.
A cette heure avancée de la nuit, Orochimaru devait être profondément endormi. Mais Jiraya ne le vit pas tout de suite, ni aucun de ses serpents.
En réalité, ils étaient tous au même endroit.
Quand Jiraya entra dans la chambre d'Orochimaru, les serpents qui dormaient auprès de lui jetèrent un regard mauvais à Jiraya mais ne l'attaquèrent pas.
Celui-ci s'approcha très prudemment. Il ne pouvait toucher Orochimaru sans déranger deux ou trois serpents, et même si ceux-ci ne devaient pas l'attaquer, il ne se sentait pas très enthousiaste à l'idée de devoir les déplacer un à un.
Il décida alors de s'agenouiller auprès de sa belle, le sol avait le mérite de ne pas être couverts de sauriens.
Bah au moins, je peux l'embrasser…Orochimaru faisait un rêve très agréable. Et aussi familier.
Il impliquait évidemment lui et Jiraya.
Rien d'inhabituel donc.
Bien que cette fois, le rêve lui paraisse un tout petit plus réaliste.
Il sentit les lèvres se poser sur les siennes, reconnut l'odeur et murmura « Jiraya » sans toutefois se réveiller.
C'était quelqu'un qui avait le sommeil profond, surtout quand le rêve était suffisamment agréable pour qu'il souhaite ne pas se réveiller…
Et ô douce ironie, Orochimaru, qui jouait toujours la vierge effarouchée, supplia Jiraya se rester plus longtemps auprès de lui, de se rapprocher…
Ce qu'il nia évidemment le lendemain…
« Tu m'as à moitié violé ! »
Orochimaru était en robe de chambre, une tasse à la main, un air de terrible offense plaquée sur le visage.
«Ca n'avait pas l'air de déplaire Oro-chan. Tu me murmurais « Plus près, Jiraya » ou « Continue à m'embrasser, Jiraya. » »
« Ce n'est pas vrai. », dit Orochimaru avec une mauvaise foi plus qu'évidente.
« De toute façon, maintenant, j'ai entrée libre chez toi… Je pourrais venir vérifier de temps en temps. »
« Je mettrais un sceau encore plus alambiquée. »
« Aucun sceau n'arrête le grand Mr J. »
« Pervers. Heureusement que mes serpents étaient là pour sauver ma vertu. », dit Orochimaru en leur jetant un regard affectueux.
Jiraya allait lancer une réplique cinglante quand Tsunade entra, rayonnante.
« Ah Jiraya, je me disais bien que tu serais là ! »
Elle lui adresse un clin d'œil entendu.
« Sarutobi-sensei m'a annoncé une grande nouvelle ! Il veut que nous participions tous les trois à l'examen Chuunin ! »
Prochain chap : Chuunin Exam 1ère épreuve : Tortures mentales !
