Note: pensées en italique
Note1: laissez moi pleins de reviews please!!! Qui veut la suite?
Shuishi poussa un cri lorsqu'il aperçut la silhouette qui se dessinait devant lui. Un voile de terreur s'empara alors de ses yeux violets.
- ???: bonjour mon petit Shuishi. J'ai eu du mal à te retrouver tu sais.
- Shuishi : (terrorisé) va t-en !
La forme avança doucement vers lui.
- ???: tu n'es pas heureux de me revoir ?
- Shuishi : Casse-toi !!!
Le chanteur se retrouva bientôt coincé entre le coin de la pièce et son passé.
- ???: ça me déçoit. Tu es toujours aussi faible.
- Shuishi : (tombe à genoux sur le sol) C'est pas vrai.
- ???: (s'avançant encore) si, regarde. Tu trembles comme un enfant, comme avant.
La personne le gifla violemment mais le jeune homme n'avait pas la force de se défendre.
Yuki était allé faire un tour pour stimuler son imagination. Il était d'assez bonne humeur. Il sortit les clés de l'appartement mais vit qu'elle était entre-ouverte. C'était peut-être un cambrioleur. Il entra à pas de loups et s'empara de l'arme cachée dans l'entrée. Il s'avança et entendit la voix de son amant.
- Shuishi : (en pleurs) arrête de me frapper…
L'écrivain vit un homme entrain de frapper sa petite boule rose, à terre et en pleurs. Cette ordure allait le payer.
- Yuki : (brandissant son revolver) lâchez-le immédiatement !
- ???: (se retournant) casse-toi le blondinasse !
- Shuishi : (pleure toujours) Yuki… attention…
- Yuki : vous êtes qui d'abord ?
- ???: Senyaki Shindô, son oncle et père adoptif. A présent laissez nous, nous avons des choses à régler tous les deux.
- Yuki : (s'approchant avec son arme, lueur meurtrière dans les yeux) Si vous lui voulez quelque chose, c'est avec moi qu'il va falloir s'arranger.
L'homme donna un dernier coup de pied à Shuishi et s'avança vers Yuki. Erreur. L'écrivain était furieux désormais. Il assena un violent coup de revolver sur la tempe de Senyaki, qui s'écroula sous le choc. Il prit le téléphone et appela la police. Elle vint le chercher dans les cinq minutes. Une fois le calme revenu, Yuki accourut vers son amant, au sol, blessé et en pleurs. Il l'enlaça.
- Yuki : c'est fini Shui-chan, c'est fini.
- Shuishi : (tremble) tu, tu m'as sauvé, merci…
- Yuki : viens, on va s'asseoir sur le canapé, tu veux bien ?
Il hocha la tête. L'écrivain installa le chanteur et entreprit de le soigner.
- Shuishi : cet homme est méchant.
Il parlait comme un enfant et voyant la détresse dans ses yeux, le blond le prit dans ses bras.
- Yuki : la fois où j'étais passé chez toi, je n'avais vu que ta mère, enfin ta tante.
- Shuishi : (petite voix) c'est normal. Il sort de prison.
- Yuki : pourquoi ?
Shuishi se remit à pleurer.
- Yuki : (le berçant) Shui-chan, c'est fini. Je ne le laisserais plus jamais t'approcher.
- Shuishi : (enfouissant sa tête contre le torse de son amant) il nous battait, Julia et moi.
- Yuki : c'est pour ça qu'il a été enfermé ?
- Shuishi : oui… Tu sais, j'ai essayé de protéger Julia de toutes mes forces mais il était trop fort pour moi. Il l'a quand même blessée. Ca a été l'enfer pendant cinq ans. Tous les jours. Puis, quand j'avais dix ans, on l'a arrêté. On a déménagé et on en a plus jamais parlé. C'était le sujet tabou à la maison.
Il se remit à trembler.
- Yuki : c'est fini. Tu ne dois plus avoir peur.
Le chanteur releva un instant la tête.
- Shuishi : dans tes bras, je me sens en sécurité, Yuki…
Il s'endormit, exténué. L'écrivain le regardait dormir. Il caressa ses cheveux roses.
- Yuki : en plus d'avoir vécu l'enfer enfant, il a été violé pour me protéger. Maintenant, s'en est trop. Il ne doit plus être blessé. Il faut que je le protège car, même s'il ne le sait pas, il est ce que j'ai de plus précieux en ce monde.
Deux jours plus tard, au studio.
Yuki avait du y aller lui aussi. C'était une idée de Seguchi.
- Shuishi : (ayant prit le bras droit de Yuki en otage) bonjour tout le monde !!!!!
- Hiro : salut.
- Suguru : tiens bonjour Yuki.
- Yuki : 'lut.
- K : vous êtes à l'heure !!
- Sakano : on va pouvoir tourner le clip !!
- Seguchi : j'espère bien. Merci d'être venu Yuki.
Alors qu'il allait commencer, un visiteur arriva.
- Julia : bonjour tout le monde !!
- Hiro : non pas elle
