12 : The Worst day ever

a) Le silence du matin, son début et sa fin

La maison est presque parfaitement silencieuse ; du silence pesant qui règne dans les endroits où tout un chacun est endormi et qui n'est troublé que par le bruit de la respiration des dormeurs (et dans ce cas, par le sifflement de sauriens endormis), le silence que peut surprendre un insomniaque et qui lui paraîtra oppressant car il est le seul à demeurer éveillé.

La nuit tire à sa fin et ce sera bientôt l'heure de se lever. Pourtant, la faible lumière blafarde du soleil qui vient de se lever perce difficilement à travers les rideaux. L'obscurité règne donc en maître dans ce lieu même si ce n'est que partie remise.

Si un observateur attentif regardait par le faible interstice entre les rideaux, il pourrait voir, à la faveur de cet unique trait de lumière, une chambre qui se dessine en clair-obscur.

L'absence de lumière, ou plutôt sa rareté, préserve l'intimité du lieu. Il faudrait un œil de faucon pour distinguer plus que des formes noires et mouvantes… ou avoir déjà une petite idée de ce qu'on s'attend à trouver.

Mais, dans cette observation, le soleil est notre allié et il poursuit sa course.

Peu à peu, le rayon de lumière solitaire grandit, nous permettant de distinguer les rideaux de velours vert damassés, quelques écailles peintes à l'aquarelle du long corps vert d'un serpent de peinture dans son cadre de bois, qui est suspendu au-dessus de l'armoire et quelques écailles de serpents bien réels agglutinés contre un petit radiateur.

La lumière commence à atteindre le lit, perturbant le repos du dormeur en jetant sur sa couche un éclairage inopportun. Il s'agite dans son sommeil, mécontent d'être ainsi dérangé par une chose aussi futile que le début d'une nouvelle journée.

Etrange spectacle que celui qui nous est offert alors, semblant être tiré d'une page de manga en noir et blanc : un oreiller d'un blanc immaculé couvert d'une cascade de cheveux noirs, des couvertures couleur corbeau tranchant sur la blancheur des draps et la pâleur presque surnaturelle des mains qui les enserrent.

Néanmoins, si nous fixons plus attentivement encore cette peinture sans couleurs, ni contraste, cet accord parfait entre le blanc et le noir, nous pouvons distinguer un repentir dans le tableau, une rupture dans l'équilibre, en la personne des serpents, compagnons du dormeur, dont la petite tête aplatie ou le bout de la queue effilée sort parfois de la chaleur protectrice des draps, ajoutant au noir et blanc quelques écailles de couleurs variées.

En fait, si nous pouvions les admirer dans leur totalité, les écailles livreraient à notre regard une débauche de couleur où se mêle le vert rutilant, le brun profond, le rouge et l'orange pétant, l'ambre crémeux, le bleu métallique, le jaune maladif…

Les mouvements lents du garçon endormi, les serpents alanguis enroulés autour de ses membres, rien ne semble devoir briser le charme posé par la nuit sur les habitants de la maison.

Hé oui, Orochimaru (car c'était lui, vous vous en doutiez) dort paisiblement. Pour l'instant mais plus pour longtemps car le bruit strident d'une sonnette ne va pas tarder à rompre le silence du matin…

b) Un visiteur indésirable

« Drrrrrrrrrrrrrriiiiiiiinnnnnnnnnnnnnggggggg ! »

Orochimaru poussa un grognement ensommeillé et aplatit celui qu'il croit être le fauteur de trouble, son réveil, du plat de la main. Mais la sonnerie continua (c'était le genre de personne immature qui maintient le bouton de la sonnette appuyé tant qu'on leur ouvre pas).

Il ouvrit l'œil droit. Puis le gauche. Observa les débris du réveil. Décidément, ce n'était pas lui le fautif. C'était le bruit de la sonnette qui retentit depuis dix minutes.

Qui ooose perturber mon repos ?

Orochimaru se leva finalement, mal réveillé mais pas décoiffé (Orochimaru n'est JAMAIS décoiffé), écarta avec douceur ses serpents, enfila ses chaussons Little Snake™ et marcha d'un pas mal assuré jusqu'à la porte, bien décidé à faire un sort à celui qui avait interrompu sa grasse matinée.

Qui est le § ! qui m'a réveillé ?

Orochimaru ouvrit la porte d'un geste vif au moment où l'inopportun visiteur se décida à arrêter de sonner.

C'était Jiraya, éclatant de santé et de gaieté, sur le pas de la porte. Il avait le visage typique de quelqu'un qui s'était levé du bon pied parce qu'il était tout émoustillé à l'idée d'un événement particulier qui va se dérouler très bientôt ou, pour faire plus simple, il avait le même air qu'un enfant qui va se rendre pour la première fois à Disneyland.

« Ahhhhhhhhh Jiraya c'est toi… », dit Orochimaru qui avait plutôt le visage renfrogné de quelqu'un qui venait d'être réveillé brutalement par un bruit abominable ou, pour faire plus simple, le visage de quelqu'un qui s'est levé du pied gauche.

Jiraya jeta un coup d'œil à sa montre.

« Oro-chan, à partir de cette seconde et pour les vingt-quatre heures à venir, you belong to me. »

(nda : si il y en a qui ont du mal avec l'anglais, cette phrase signifie "tu m'appartiens" et dois être prononcé sur le même ton qu'Ursula à Ariel dans "La petite sirène" en VO)

Orochimaru claqua violemment la porte et appuya de toute ses forces sur le battant de bois pour ne pas qu'on entre avant de s'autoriser à pousser un cri perçant, démolissant encore un peu plus le silence du matin.

Je dois le faire. Jiraya a gagné son pari, je dois donc être son petit ami pour une journée. Tsunade me forcera à le faire si je refuse.

C'est rageant mais je ne peux faire que crier.

Il prit le temps de se calmer, de repousser quelques mèches de cheveux (la coquetterie en toute situation) afin de se préparer au choc.

Comme il l'avait prévu, dès qu'il ouvrit à nouveau la porte, Jiraya lui sauta dessus. Par chance, Orochimaru avait un très beau tapis de sol vert émeraude qui amortit sa chute. Il voyait maintenant très nettement se dessiner les contours d'une matinée passée à se faire poupougner.

Une partie de lui, la réaliste, se dit que ce n'était pas si désagréable que ça, voire pas désagréable du tout. Une autre partie, la sainte-nitouche, poussa des cris d'orfraies particulièrement peu convaincant à cette idée, ce qui donnait un bel embrouillamini mental.

Jiraya le prit dans ses bras et lui rappela les règles du jeu :

« Tu es mon petit ami pour aujourd'hui, tu dois te comporter comme tel. Alors pas de rebuffade, pas de « Non, Jiraya » qui sonne comme des « Oui », pas de mensonges débiles auquel personne ne croit une seconde… »

« Ce ne sont pas des mensonges débiles auquel personne ne croit. », mentit Orochimaru mécaniquement.

Jiraya lui lança un regard qui signifiait qu'il n'était pas dupe.

Dans la tête d'Orochimaru, la querelle s'était apaisée car même la partie sainte-nitouche de lui-même ne pouvait refuser une aussi bonne excuse de laisser la partie hormonale s'exprimer.

Je crois que ça devient inquiétant tous ses conflits mentaux entre moi-même et moi-même.

Mais le plus inquiétant était le regard que posait Jiraya sur lui. Il crut bon de lui rappeler :

« Souviens toi que tu as juré que tu ne me violerais pas. »

« Il ne faut jamais dire jamais. »

« Je n'ai pas dit « jamais » ! »

« Alors ça veut dire que ça peut arriver ! », dit Jiraya d'un air ravi.

Orochimaru murmura « Tu es irrécupérable » mais il n'avait rien d'autre à dire.

c) Catch you….

Cher journal,

Il faut absolument que je déverse ma colère autrement je sens que je vais aller assassiner Jiraya dans son lit. Mais même mes confidences seront peut-être illisibles tellement ma main tremble de rage et que j'enfonce la pointe de la plume dans le papier en imaginant qu'il s'agit du visage de ce sale pervers.

Le contrat exigeait que je dois le petit ami de Jiraya mais en réalité, j'ai passé la matinée en tant qu'… animal en peluche. Jiraya me trimballait partout à travers la maison comme un gosse qui refuse de lâcher son jouet. Il m'a fait manger sur ses genoux, il m'a peigné, mais évidemment j'ai refusé qu'il m'habille. Je savais qu'il en profiterait pour me tripoter.

Alors il a eu le culot de me demander :

«Alors je peux te déshabiller, Oro-chan ? »

« NON ! »

« J'avais dis pas de « Non » qui sonne comme des « Oui ». »

« Là, c'était un « Non » qui sonne comme un « Non » ! »

Et j'ai verrouillé la porte de la salle de bain et est bourré la serrure de papier toilette pour être sûr qu'il regarde pas.

C'est le seul moment d'intimité que j'ai eu de la journée.

Je crois que j'aurais du tenter m'enfuir par le vasistas de la salle de bain au risque de rester coincé.

Après m'être habillé, j'ai du subir les câlineries de Jiraya… C'était aboooooooominable ! Je suis quelqu'un qui a besoin d'espèce vitale, d'indépendance ! Je n'aime pas du tout être obligé de rester dans les bras de Jiraya, être collé toute la journée à une personne douce et chaude…

Ca m'est insupportable !

Le pire c'est qu'après déjeuner, Jiraya a tenu à m'exhiber comme un vulgaire trophée !

Il m'a amené chez le glacier. Je sais que la vendeuse ne m'aime pas depuis qu'un de mes serpents a malheureusement égorgé son chien au dessus du bac à glace. Cette idiote n'a pas compris que la pauvre bête avait simplement terriblement chaud (c'était la canicule) et avait voulu prendre un cold dog.

On est donc s'acheter des glaces. Jiraya me tenait par la taille et on aurait franchement dit qu'il y avait marqué sur son visage « Orochimaru est mon petit ami ».

Sans même me demander à mon avis, il a dit à la vendeuse d'un ton qui se voulait impressionnant mais qui m'a plutôt paru stupide :

« Deux glaces aux fruits de la PASSION pour moi et mon petit ami ! »

La vendeuse nous a tendu nos glace sans rien dire mais elle m'a jeté un coup d'œil effronté et on aurait dit qu'elle se retenait de rire.

C'était horrible on aurait dit que tout le monde nous regardait et à chaque fois, les clients avaient le même air que la vendeuse, celui de quelqu'un qui étouffe un éclat de rire.

D'habitude, je ne regarde pas l'air que font les gens mais j'ai pris l'habitude parce qu'en histoire de Konoha, toutes les filles nous regardent Jiraya et moi d'un air bizarre quand Sarutobi a le regarde fixé sur sa stupide vue du mont Hogake, et dès qu'il se retourne vers nous, elle regardent le rocher du même air stupide et là le vieux singe est content et dit qu'il a transmis la passion de mont Hokage à ses jeunes élèves.

Bref, tous les clients nous regardaient en se retenant de rire et Jiraya me papouillaient. Je savais pas quoi faire alors j'ai commencé à manger ma glace de la manière la plus dégueulasse possible, en allongeant le cou et la langue.

Jiraya m'a vu faire et a cru que c'était une compète.Alors, il a commencé à tripatouiller sa glace avec sa cuillère pour en faire une effigie de Tsunade (ce n'était pas trop réussi, on aurait dit un sac de patates à moitié déformée) et à m'expliquer des trucs pervers en utilisant la glace à moitié fondue pour des « démonstrations manuelles ». Le fait qu'il en mange un bout quand l'envie lui en prenait n'ajoutait pas à la réalité de l'œuvre.

Finalement, on était tous les deux tout barbouillé de glace aux fruits de la passion et la plupart des clients étaient partis, dégoûtés. Je ne crois que ça n'a pas augmenté ma popularité auprès de la vendeuse, mais au moins elle n'avait plus cette abominable sourire en coin.

Après cette intermède peu ragoûtant, nous sommes rentrés et, en chemin, nous avons croisé les EDF, les horribles amies gloussantes de Tsunade, alias Yui, Sachiko et Michiyo (dire que j'ai été obligé de retenir leur nom à cause de cette stupide affaire de henge no jutsu). Dès qu'elles nous ont vu, nous avons été obligé d'affronter un déluge de gloussements de force 8. J'avais l'impression qu'elle gloussaient si fort que leurs postillons traversaient les quelques mètres qui nous séparaient à vitesse supersonique avant d'aller s'écraser sur mon visage.

Quand nous sommes passés à côté d'elle, elles ont repris leur respiration (les filles peuvent rester en apnée pour glousser étonnamment longtemps) et l'une d'elles (je sais leur nom, il faut pas non plus me demander de les différencier) nous a invité à prendre le thé. J'ai enfoncé mon ongle le plus mortellement long dans la hanche de Jiraya pour lui signaler implicitement que je ne voulais pas.

Il a accepté… évidemment.

Résultat : j'ai du passé trois heures dans une chambre enfumée, à supporter un sale cabot (que je vais bientôt présenter à mes serpents kukukukukuku), à avaler des litres de thé infâme (je soupçonne le chien d'avoir uriné dedans pendant que sa maîtresse avait le dos tourné) et surtout à entendre les trois filles parler de quel merveilleux couple (gloussement) je formais avec Jiraya (gloussements)…

Je ne peux pas écrire plus ce soir je sens que ma plume va se casser si je continue à la serrer aussi fort dans ma main… et puis, j'ai du sommeil à rattraper.

d) Catch me !

Cher journal,

La journée d'hier était formidable…

J'ai réveillé ce gros flemmard d'Oro-chan avec le soleil et je l'ai traîné partout de force, d'abord dans son propre appart et puis on est sorti .

Je ne regrette de ne pas avoir eu l'idée plutôt ! Le concours de qui-mange-de-la-façon-la-plus-dégueu chez le glacier avec Oro-chan était marrant et la tête de la nana qui vendait les glaces valait le coup ! Après lui avoir ramené tous les pervers(es) du coin qui nous regardaient comme des bêtes curieuse, ils sont tous reparti(e)s dégoûté(e)s.

Et puis les copines de Tsunade nous ont invités à prendre le thé. Je ne savais pas qu'elles étaient aussi gentilles mais Oro-chan n'avait pas l'air de beaucoup les apprécier.

Je savais que ce n'était pas la journée dont il aurait rêvé (mais après tout, si j'avais voulu offrir à Oro-chan sa journée rêvée, j'aurais du l'emmener au parc du Coupeur de Têtes).

Pour compenser, je lui avais préparé une petite surprise : j'avais acheté un serpent (je sais combien il les adore ses bestioles) et je l'avais fourré quelques parts dans ma tunique (on m'avait assuré qu'il était pas venimeux).

Bref, quand j'ai voulu lui offrir, je l'ai pas retrouvé ce fichu aspic ! J'ai farfouiné dans tous les replis de mon vêtement et j'ai fini par le trouver un peu écrasé au fond d'une poche intérieur…

Dès qu'il l'a vu, Oro-chan m'a traité à grands cris de maltraiteur d'animaux ! Tout ça parce que le reptile avait du être un peu à l'étroit. Pfffffff…

Evidemment, cette sale bête qui m'avait mordu trois fois a vu toute son agressivité fondre entre les mains d'Oro-chan et celui-ci l'a immédiatement pris en affection en grimpant dans ses cheveux.

Comme les serpents les plus meurtriers s'adoucissent au contact d'Oro-chan, lui-même fait preuve de plus d'amitié envers ses reptiles qu'envers ses semblables. Il lui a même donné un nom :

« Vif comme ta rapidité à récupérer, Argent comme l'éclat de tes écailles, je te nomme Vif Argent. Je vais te présenter à tous tes nouveaux amis. »

On aurait presque dit une stupide cérémonie d'attribution de nom de code dans un camp de vacances pour gosse.

Les serpents d'Orochimaru alignés en rang d'oignon valent le coup d'œil. Ils ont toutes les tailles, de la masse énorme au serpent-anneau qui tient dans la main, et toutes les couleurs. J'ai vu un serpent orange, noir et blanc qui ressemblait à un collier, un autre si petit qu'il aurait pu servir de pendant d'oreille à Oro-chan, un aux écailles couleurs caramel ou d'un bleu si outremer qu'on aurait dit un saphir.

Tous sans exception avait des noms de trois ou quatre syllabes. J'écoutai Oro-chan les babiller d'une oreille distraite.

Mais de loin, le plus étonnant de tous les serpents d'Orochimaru est son favori ; le plus beau, le plus gros et le plus impressionant.

« Il s'appelle Kyôdaitenmonja, le grand serpent de la porte terrible du ciel. », a dit Orochimaru.

Le serpent m'a regardé et contrairement aux autres serpents, son regard était troublant : plus celui d'un être que celui d'un animal.

Moi, je me suis dit « Kyôdaitenmonquoi ? Maudit Orochimaru et ses noms incroyablement alambiqués ! »

Alors j'ai dit :

« C'est beaucoup trop compliqué. Je vais l'appeler Kaa comme le serpent dans un dessin animé que j'ai vu à la téloche ».

Le serpent m'a à nouveau regardé avec cette fois de l'approbation dans le regard. Peut-être qu'il en avait marre d'avoir un nom aussi compliqué lui aussi. En tout cas, il s'est amicalement entouré autour de moi.

« Oh ! on dirait qu'il t'aime bien ! c'est rare vraiment ! Tu n'as pas de chiens, j'espère ? »

J'ai assuré à Oro-chan que je n'avais aucun clebs et lui m'a assuré que pour que mes rapports avec Kaa soit amicaux il valait mieux que cela reste ainsi.

Après le dîner, on est allé se coucher et je sentais bien qu'Oro-chan était tout tendu. Tout ça parce que j'avais exigé de dormir dans son lit et que j'étais un peu…

Bref, j'ai fait des avances à Oro-chan et il avait tellement peur pour sa vertu qu'il était prêt de pisser dans sa culotte.

« Alllezzz Oro-chan, je ne te demande que ta virginité… »

« Et c'est si peu de choses… », a t-il répondu d'un ton furieux.

Je peux me targuer de lui avoir fait passer une nuit blanche ! Il était tellement furieux contre moi ce matin qu'il m'a chassé à coup de katana à la seconde où les vingt-quatre heures se sont terminés.

Heureusement, j'étais sur le pas de la porte prêt à piquer le sprint de ma vie…

Là, je suis chez moi. Mais je vais bientôt aller voir Tsunade pour lui demander si elle sait comment se transformer en serpent. J'ai déjà un espion dans la place mais il faut encore que je m'y introduise moi-même…

Le lendemain, très tôt le matin, la médic-nin frappa à la porte du serpent pour lui annoncer la proximité de la prochaine épreuve de l'examen Chuunin.

« Ce n'est pas quelque chose qui m'obligera à rester près de Jiraya, hein ? »

« On va être obligé de rester cinq jours tous les trois dans une forêt. », répondit la blonde.

Orochimaru claqua violemment la porte et appuya de toute ses forces sur le battant de bois pour ne pas qu'on l'entende avant de s'autoriser à pousser un cri perçant, rompant lui-même le silence du matin.