- Julia : merci de me recevoir.
- Yuki : je t'en prie. De quoi veux-tu me parler ?
- Julia : de mon frère.
- Yuki : je t'écoute.
- Julia : notre oncle, Senyaki Shindô va être remis en liberté pour de bon, malgré ce qui s'est passé l'autre fois. De plus, dans cet ville, Shuishi a énormément souffert. Puis il a reçu ça.
Elle lui tendit plusieures feuilles de papiers avec les inscriptions suivantes : « A bas les Bad Luck » ou « les gays doivent disparaître ».
- Yuki : il ne m'a rien dit.
- Julia : je ne lui ai pas montré. Vous savez, les Bad Luck vont bientôt arrêter. Hiro veux retourner en médecine et Suguru a d'autres projets. Vous, vous pouvez écrire n'importe où. Alors, partez tous les deux, allez où vous voulez, mais loin d'ici !!
- Yuki : et toi, que penses-tu de notre relation ? Tu n'as pas l'air de beaucoup m'aimer.
- Julia : pour moi, vous êtes celui qui a remplit d'étoiles les yeux de mon frère, celui qui a volé son cœur.
L'écrivain fut touché par ces paroles.
- Yuki : je vais y réfléchir.
- Julia : merci beaucoup.
Elle quitta les lieux.
Le blond s'installa sur le sofa.
- Yuki : la petite peste a raison. Ici, on ne sera jamais totalement heureux. Il y a les médias qui nous traquent et le passé de Shindô. J'ai une idée.
Il passa un coup de fil à Seguchi et se renseigna sur la date du dernier concert des Bad Luck.
Plus tard.
Un cyclone rose pénétra dans l'appartement.
- Shuishi : Yukiiiiiiiiiiiiiiiii
- Yuki : oui, suis là.
Le chanteur lui sauta dessus.
- Shuishi : tu m'as manqué !!
- Yuki : pas toi.
Le jeune homme se raidit.
- Yuki : je plaisante (c'est nouveau ça). Je voulais te demander quelque chose.
- Shuishi : (surpris) vas-y mon Yuki !!
- Yuki : la semaine prochaine, après ton dernier concert, tu voudrais bien me faire visiter ton pays ?
- Shuishi : tu veux qu'on aille en Italie ??
- Yuki : (soupirs) oui, baka.
- Shuishi : avec plaisir mon Yukiiii chériiiiii !!!!!!!!!!!
Il commença à sauter de partout sous le regard désespéré de l'écrivain.
Deux jours après.
Yuki avait prévenu sa maison d'édition qu'il leur enverrait les manuscrits. Il avait acheté les billets d'avion et commençait à préparer les valises, pendant que son amant répétait pour le concert. Aujourd'hui, sa sœur, Mika, lui rendait visite.
- Yuki : salut.
- Mika : c'est une blague, ce voyage en Italie ?
- Yuki : absolument pas. Nous partons dimanche.
- Mika : et papa ? Tu as pensé à lui ? Tu devais aller le voir.
- Yuki : j'irais.
- Mika : c'est vrai ? quand ?
- Yuki : (grand sourire) quand les crocodiles voleront et que les poules auront des dents.
- Mika : (en colère) baka, je suis sérieuse, moi.
- Yuki : et moi aussi. Dimanche nous partons, point barre.
- Mika : et pour combien de temps.
- Yuki : indéterminé.
- Mika : je vois, il est si important pour toi ?
- Yuki : bien plus que tu peux le croire.
- Mika : très bien au revoir.
Le jour du concert arriva bien vite. Ce samedi soir resterait gravé longtemps dans le cœur des fans et des Bad Luck.
