Chapître II

Mon Passé Imparfait

Tony voulait arriver à en parler sans sentir le mal, la honte, la perte, la colère contre les autres mais surtout contre lui. Il avait confiance en Gibbs. Il avait confiance en Gibbs plus qu'en lui-même et c'était pour cette raison qu'il ne lui avait rien dit jusqu'à aujourd'hui. Mais il fallait que cela change. Leroy Jethro Gibbs était l'homme qui lui permettait de vivre et de croire qu'il pourrait être heureux... Un jour ... Et le moment était venu de voir si ce jour pouvait arriver.

" Mon silence chez les Johnson était dû, d'une part, à l'ironie du sort des similitudes entre Johnson et moi. Similitudes qui étaient là comme pour me narguer, afin que je prenne la décision définitive de venir ici. Et d'autre part, je me demandais ce que Gibbs pensait de l'enquête. Je savais combien j'avais besoin de trouver la paix et au moment de rendre mon rapport, j'ai vu le regard de Gibbs et j'ai eu l'impression qu'il en avait besoin autant que moi. Alors, je lui ai demandé de m'accompagner et je veux lui dire, je suis prêt..."

- Tony, tu n'es pas obligé, lui dit Gibbs, assis sur la table du salon.

- Si, le moment est venu ... Je ne veux plus me cacher... je veux que tu saches. J'y tiens, lui répondit Tony, resté devant une des fenêtres près du canapé.

Gibbs l'entendit prendre une respiration.

- Tony... ?

- Je suis agent du NCIS, je vais y arriver, annonça Tony, autant pour Gibbs que pour se convaincre lui-même.

Tony ferma les yeux et sentit le regard de son Boss sur lui. Il devait le faire pour eux... Et ça lui donna de la force.

- Lorsque j'ai eu 16 ans, mes parents ont une nouvelle fois décidé de déménager. Après l'Ohio, où j'ai fini par revenir, il y a aussi eu San Francisco où on a vécu un moment dans la famille de mon père et ailleurs, la liste est longue... et puis, de me changer à nouveau de lycée n'était pas un problème pour eux. Tout devait être fait pour marquer le nouveau tournant de la vie des DiNozzo et de la fortune de mon père. Une nouvelle maison, la plus chère qu'ils aient pu trouver, afin de fêter le nouveau cabinet d'avocats. Cabinet ouvert grâce aux clients que mon père avait détourné de celui qui lui avait tout appris.

- Belle manoeuvre.

- Oui, il en était très fier... De toute façon, j'avais l'habitude de ne pas rester au même endroit. Je n'ai jamais appelé aucun d'eux "Ma Maison". Je ne perdais pas d'amis non plus, ils n'étaient là que par intérêt et rien d'autre. C'était juste pour eux un bonus d'avoir dans leur cercle un type friqué qui finirait par passer pro. Et sans parler de l'attrait majeur : les pom-pom girls. Pareil pour les filles sauf qu'elles avaient juste le regard attiré par mes copains de jeu. Je n'étais pas dupe, juste blessé mais toujours souriant, tu me connais.

Tony releva la tête et regarda par la fenêtre comme pour y revoir les évènements qu'il racontait mais de l'extérieur. Dissocier et donc se protéger, seulement ça ne durerait qu'un temps, DiNozzo le savait :

- C'est ici à Evanston, dans la file du ciné que j'ai rencontré Jarod. On était les deux seuls pour le cycle "En Noir et Blanc". Passionnés de cinéma tous les deux, on a discuté et puis, le lendemain, on se retrouvait dans la même classe au lycée... Le destin... Avec lui, c'était différent. Je l'appelais déjà mon ami avant de savoir la moindre chose sur lui. Avant de savoir qu'il était gay. Ensuite, j'ai été impressionné par sa force de caractère et surtout de cette honnêteté envers lui-même... Il voulait devenir photographe. Il avait l'oeil, j'ai encore un de ses clichés. Et c'est moi qui prends des photos aujourd'hui...

Gibbs connaissait désormais l'artiste et l'importance de cette photo aux yeux d'Anthony. Il fallait donc qu'il lui dise qu'il l'avait vue :

- Je l'ai regardée dans l'avion, Tony. Je n'aurais pas dû, déso...

- Tu oublies la règle, Patron ! commenta Tony, en se tournant vers Gibbs.

- Tu as raison.

A cette toute petite phrase, Tony ne put s'empêcher d'esquisser un sourire. Soulagé que Tony ne lui en veuille pas, Gibbs fut surtout content d'être parvenu à le faire sourire.

- Il était doué, n'est-ce pas ?

- Oui.

- J'ignore pourquoi je l'ai prise... Elle n'est pas utile pour la commission.

Tony se tourna à nouveau vers la fenêtre :

- Qui pourrait comprendre ? A part toi, Gibbs, murmura-t-il, mais pas assez pour que Jethro ne l'entende pas.

" Sans en être totalement conscient pour l'instant, Tony veut se découvrir et il le fait parce que c'est moi. Pas son Boss, pas l'enquêteur du NCIS mais moi, celui qui pourra réellement le voir et continuer à être là. Oui, nous ferons le reste du chemin ensemble, quoi qu'il arrive."

Tony se retourna vers Jethro, ce serait lui qui l'aiderait :

- Mon père l'aimait beaucoup jusqu'à ce qu'il apprenne pour son "penchant", comme il disait.

- Il vous a interdit d'être amis.

- Oui, mais il n'avait plus rien à m'interdire depuis longtemps. Je lui ai rappelé quel fils parfait j'étais pour sa couverture de respectabilité, alors s'il voulait que ça continue, il devait me laisser tranquille.

- Il a dû en faire une tête !

- Oui, j'avais appris comment faire grâce à lui, reprit Tony, une amertume dans la voix, devant le fait d'avoir su, trop tôt, comment être mauvais sans état d'âme.

- Ta mère dans tout ça ?

- A sa troisième ou quatrième cures de désintox à peu près à tout, même au café, dit Tony, en essayant d'esquisser un sourire.

Tony se demandait comment Gibbs prenait tout ça, surtout que ce n'était que le début. Rien ne devait coller avec l'idée qu'il se faisait de lui. Gibbs était suffisamment intuitif pour avoir compris qu'il n'était pas aussi lisse qu'on pouvait le croire. Gibbs le devinait assez bien mais sans connaître les détails. Tony savait que même si on se doutait, l'illusion était réconfortante. Ce que craignait Tony par dessus tout, était qu'il ignorait ce qui se produirait quand le miroir renverrait le reflet complet...

- Ne dis rien maintenant. Je suis le roi du camouflage. Un vrai caméléon disait Jarod. Alors, je lui répondais qu'il n'avait pas encore vu toutes mes couleurs. Et il se contentait de me sourire. C'est au milieu de l'année que Lyle Whitman est apparu dans nos vies.

A l'évocation de ce nom, la voix de Tony avait tremblé mais il y était parvenu. Et, de son côté, Gibbs l'aida en disant :

- Un client de ton père ?

- Oui, bien deviné. Je n'avais plus la naïveté de croire que mon père défendait des innocents mais pas le pire ... Pas le pire. Et puis, il me l'a présenté, l'invitait à la maison, il restait dîner. Il venait nous prendre, Jarod et moi, au lycée dans sa décapotable... Il a finalement acheté une maison ici. C'est vrai que petit à petit, il avait plus d'attention à mon égard mais je n'avais jamais eu de père tandis que Jarod en avait un formidable. Jarod disait que je devais me méfier, qu'il avait une mauvaise intuition et avec ça, il refusait de me lâcher d'une semelle. Et aussi sans me le dire, il se renseignait sur Lyle. Il aurait pu être journaliste d'investigation quand j'y pense...

- Et ?

Tony s'avança vers le fauteuil et s'y assit, comme s'il savait qu'il ne parviendrait pas à tenir debout pour le reste de son récit.

- Lyle est venu me chercher au lycée après un entraînement. Il a dit que Jarod viendrait nous rejoindre plus tard.

Les mâchoires de Tony se contractaient de plus en plus. Il fallait qu'il contienne cette douleur, que son récit reste cohérent. Gibbs l'admira pour ça, mais fut aussi troublé par ce qui s'annonçait... Ca devait être une épreuve de force de le raconter et de le revivre à nouveau.

- Jarod m'a cherché partout, avant de se décider à aller chez moi. Quand il est arrivé, complètement paniqué par ce qu'il avait appris, mon père a dit qu'il savait pour Lyle puisque c'était lui qui l'avait fait acquitter. Jarod est parti furieux et a très bien deviné où je devais être... Pendant ce temps, Lyle me montrait sa nouvelle piscine en disant qu'il m'avait invité pour que j'en aie la primeur. Je me suis baigné comme un idiot. Il a sûrement passé son temps à me mater... Je me demandais ce que faisait Jarod, j'étais inquiet. Je suis rentré sous un faux prétexte et je l'ai appelé. J'ai réussi à l'avoir avant qu'il ne quitte sa maison, alors qu'il prenait les clés de la voiture de son père qui était absent... Il était paniqué, il m'a dit que Lyle avait été accusé de viols sur mineur : deux adolescents à New York. Et que mon père le savait. Avant de raccrocher, il m'a dit qu'il allait venir me chercher. Je récupérais mes affaires au lieu de m'en aller...

Gibbs ressentait la colère que Tony avait contre lui-même. Et avec les accusations portées contre Whitman, Gibbs se doutait de ce qui allait arriver...

- Tu n'as pas à te sentir coupable. Je sais que c'est une phrase qui paraît vide de sens mais elle est vraie. Tu as dû te la répéter souvent mais je veux que tu en sois sûr. Tu n'es pas responsable.

Tony resta sans voix mais il avait tant espéré que Gibbs lui dirait ça. Car venant de lui, cette phrase prenait désormais tout son sens et il allait enfin pouvoir y croire.

Tony reprit :

- Au moment de sortir, Lyle était devant la porte, fermée bien sûr. Il m'attendait. Il m'a dit de ne pas avoir peur, qu'il allait me montrer combien il m'aimait, que je devais être sage. Il allait me faire découvrir qui j'étais. Je jouais au foot, j'aurais dû pouvoir le plaquer au sol mais ... c'est lui qui m'a frappé et quand j'ai réouvert les yeux, j'étais attaché aux barreaux de la rampe d'escalier. Il avait tellement envie de moi que le lit attendrait...

Les paroles de Lyle, exactement, Gibbs en était certain. Tout l'ex-Marine, qu'il était, en avait la nausée. Le snipper qu'il avait été était furieux contre cet homme et il ressentait de la haine contre ce père, qui n'avait plus le droit de porter ce titre. Mais le plus important était que Tony avait dû faire face à ... Jethro le regarda, il aurait voulu prendre Anthony dans ses bras mais il fallait qu'il le laisse continuer, qu'il le laisse finir ce qu'il avait commencé. Gibbs devait aussi s'avouer, qu'égoïstement, il avait peur que Tony ne veuille plus jamais qu'un homme le touche... Pourtant, au fond de son coeur, Jethro sentit l'espoir grandir que c'était possible car c'était Tony et lui. Lui et Tony...

- Jarod est arrivé trop tard. Lyle était en train de se rhabiller et moi, je ne tenais plus sur mes jambes... Les menottes écorchaient mes poignets et je regardais le sang couler sur mes bras, inconscient qu'il se passait la même chose sur mes jambes... Jarod lui a foncé dessus, après être entré en brisant une fenêtre et il l'a mis K.O. Un vrai pro. Jarod m'a sorti de là. Si je n'ai pas pris de douche et que j'ai porté plainte, c'est parce que mon Ami était là.

- Tes parents ?

Tony triturait ses mains, sans arrêt depuis de longues minutes, Gibbs ne pouvait plus le voir ainsi et il y posa sa main. Tony regarda son ami ... ! Oui, Gibbs l'était et il continua, un peu apaisé.

- Maman n'a pas annulé ses vacances aux Bahamas, elle fêtait 1 mois de sevrage et mon ... père a refusé que je remette les pieds à la maison. De toutes façons, j'en aurais été incapable. Il a défendu Lyle et comme j'étais mineur, il ne risquait pas de scandale, mon nom ne pouvait pas apparaître dans la presse. Ca s'est tout de même su au barreau mais il en a retiré la répution qu'il voulait : celle de ne reculer devant rien... Je suis resté chez Jarod. J'ai survécu grâce à lui et à Peter, son père. J'ai été transféré dans un lycée à Chicago et Jarod est venu avec moi... Un soir, il était en train de me montrer les clichés qu'il avait pris de moi, puis j'ai fini par lui demander pourquoi il ne sortait pas avec ce garçon de son cours photo. Jarod m'a répondu qu'il était déjà amoureux. Il a pris ma main et la mise sur les photos et quand il m'a embrassé, je n'ai pas eu peur, je n'ai pas eu honte... Seulement, j'avais besoin de temps mais nous n'en avions pas...

Une larme coula sans que Tony s'en rende compte et il continua son récit :

- Un peu avant le procès, Jarod devait sortir pour récupérer des épreuves photos, il a mis mon blouson de l'équipe, il aimait quand je le portais. Je voulais le voir avec... et ai plaisanté sur le fait que je serai là pour le lui retirer...

Tony n'en pouvait plus. Il ne savait plus où regarder, comment respirer. La présence de Gibbs lui était essentielle et il reprit :

- On a retrouvé son corps près de la plaque de la ville.

- La plaque ? Cette plaque là !

Mais Tony n'entendit pas Gibbs. Le corps de Jarod sur un brancard ... C'était là devant ses yeux, empêchant le reste d'arriver jusqu'à lui.

- Il n'a jamais repris connaissance. Les gars, que Lyle avaient engagé, s'étaient trompés...à cause du blouson. J'ai tenu jusqu'au procès. Whitman a craqué quand il a vu qu'il ne m'avait pas détruit. Le camouflage du caméléon, il ne connaissait pas... Il a éclaté en pleine audience ... dit que je l'avais cherché, que je ne pouvais pas renier ce que j'étais, qu'il était content qu'ils se soient trompés ... que je serais toujours à lui... Que j'amenais le malheur, que c'était en moi. Il avait raison... Je le savais et j'allais y remédier...

- Tu n'as pas ...

- Je voulais mourir, Gibbs. M'ouvrir les veines et laisser me vie s'achever...

"J'ai parfois l'orgueil de croire que je suis le seul à avoir souffert... !" pensa Gibbs, en se faisant la promesse de protéger Tony et de partager tout avec lui.

Tony allait de plus en plus vite car les sanglots étaient de plus en plus difficile à contenir.

- Peter m'en a empêché en disant que je devais vivre, ne jamais oublier Jarod mais vivre. Je l'ai fait mais en me camouflant encore plus. Après la condamnation de Whitman à 35 ans de prison, mon père a cessé d'être son avocat... Mes parents sont retournés sur la Côte Ouest, on ne s'est plus revu après ça. J'ai été émancipé. J'ai fini le lycée à Chicago où j'ai eu la bourse. Pour l'université, Peter m'a donné l'argent qu'il avait économisé pour son fils... Quand il est mort à son tour, juste avant que je te rencontre à Baltimore, j'ai vendu la maison. Une famille, des enfants, la vie, Jarod aurait aimé ça ...

Les larmes coulaient désormais toutes seules sur les joues de Tony, lui brouillant la vue, lui brouillant le coeur. Il avait besoin de Gibbs...

- Tony ! Comme je suis désolé. Je n'ai pas été à la hauteur avec toi. Je n'ai pas essayé de te connaître, de te voir vraiment.

- Ce n'est pas toi, c'est moi qui me cache... Personne ... Personne ...

Gibbs leva sa main, essuya les joues de Tony et plaça son autre main sur l'épaule de DiNozzo. Et Tony s'engouffra dans les bras de Gibbs. Il en avait besoin. Il n'en pouvait plus. Gibbs l'accueillit sans détour. Il voulait le réconforter plus que tout, il voulait tant et tant.

"Gibbs ne me rejette pas, ne m'en veux pas pour mon silence et pour être ce que je suis : un homme qui en avait aimé un autre. Un homme qui avait voulu s'éteindre pour toujours. Un homme avec ses blessures et ses cicatrices..."

- Je suis le seul à savoir.

Tony put uniquement hocher la tête. Il avait encore une chose à dire à Gibbs. Il le lui devait et Anthony y arriva, après être parvenu à contrôler sa respiration saccadée :

- Je sais que tu dois penser que je t'ai menti. Seulement, j'étais si bien avec toi. J'avais peur que tu ... Je ne voulais pas te perdre. Je suis déso...

- Chut ! dit Gibbs, en posant son doigt sur les lèvres de Tony. La règle, n'oublie pas. C'est toi qui en a parlé le premier.

Tony prit un peu de recul, tout en gardant la tête baissée. Elle était si proche de la poitrine de Gibbs qu'elle finit par s'y poser. Gibbs appuya son menton sur la tête de Tony, tout en caressant ses cheveux.

- Je ne sais pas qui je suis, ce que je suis. Les filles, je m'en suis persuadé et je joue parfaitement mon rôle. Il y a eu quelques hommes aussi... Après Voss, j'ai eu peur de ce que tu aurais pu déduire.

Gibbs releva le visage de Tony vers lui et le regarda droit dans les yeux.

- J'ai surtout eu peur qu'il ne te tue, comme Pacci.

- Homme ou femme, peu importe, je le sais. Avec Jarod, c'était clair parce qu'il m'aimait. Je veux juste qu'on m'aime un peu...

A nouveau l'un en face de l'autre, le regard lié, Gibbs mit sa main sur celle de Tony.

- Laisse-moi t'aimer.

- Réfléchis à ce que tu ...

- Anthony, j'arrête pas d'y penser depuis longtemps.

- Et pour le boulot ? La règle 12 ?

- Mieux vaut vivre avec des remords qu'avec des regrets et je n'aurais jamais aucun des deux nous concernant.

- Et puis pourquoi tu voudrais... ?

- Parce que c'est Toi. Toi et Moi ensemble. C'est fou mais je veux que ça existe.

Gibbs n'avait pas besoin de lui en dire plus. Tony savait que Gibbs y avait réfléchi, avait pris sa décision et qu'une fois qu'il avait décidé, il ne revenait pas en arrière. Jethro était tout ce que Tony voulait et il savait maintenant que lui, Anthony DiNozzo, était tout ce que Gibbs voulait. Cette pensée lui réchauffa le coeur et l'âme. Le temps avait fait son oeuvre, maintenant c'était à eux d'agir.

- Mais je comprendrais que tu veuilles y penser.. J'attendrais...

Cette fois, ce fut Tony qui posa son doigt sur les lèvres de Gibbs :

- Maintenant, Gibbs. Maintenant...

A Suivre ...

J'ai coupé au bon endroit ? Oui, je crois. Dites moi ce que vous en pensez de ça et du reste.

Pensée ...

J'aime écrire, c'est ce que je fais de mieux, sans que ce soit parfait, je l'accorde. Je lis tout ce qui se fait sur le NCIS et quand j'aime, je le fais savoir en écrivant (sous le surnom Barna) un avis. Et j'ai parfois du mal à comprendre que les autres ne fassent pas pareil. On voit parfaitement le nombre d'avis laissés et on sait le nombre de visiteurs qu'il y a eu et même s'il y a une marge d'erreur, il y a une énorme différence entre les deux. Je ne voudrais pas en arriver à abandonner l'écriture mais parfois, c'est dur... face aux nombres d'heures que l'on passe à écrire, taper, corriger, recorriger encore et encore et ...

Oh je sais, on écrit pas pour les autres et bla bla bla... satisfaction personnelle et bla bla bla mais il ne faut pas se cacher, une review ça compte beaucoup.

Enfin, je parle sans doute dans le vide, c'est toujours les même personnes incroyables qui laissent un feedback ... Merci à ceux qui m'ont laissé un avis pour le chapitre I et qui m'en mettront un pour celui-ci.