Saaaalut tt le monde! Ouais je sais, j'ai disparu pendant je sais plus combien de temps sans mettre ni suite ni rien. C'est juste que cette fic ne m'accroche plus tellement et que j'avais aucune envie de taper.
Merci à Arsenic pr la review , la seule qui a eu le volonté d'en mettre une. J'aurais eu 0 review et 0 lecture que j'aurais envoyé la suite quand même. Je c, je suis folle…
Bonne lecture!
Chapitre 2
- Vous vous êtes assurés que les élèves sont dont leurs dortoirs respectifs? fit McGonnagal en dardant les quatre préfets en chef de son regard perçant.
- Oui professeur, firent-ils en chœur.
- Bien. Alors veuillez me suivre. Je vais vous conduire à vos appartements.
Ils la suivirent, et après avoir parcouru plusieurs couloirs, ils s'arrêtèrent en fin devant une imposante statue représentant un hippogriffe.
- C'est là? demanda Padma, surexcitée. Je passe souvent par ici, et je n'ai jamais pensé qu'il pourrait y avoir des chambres!
Parkinson regarda Patil avec dégoût comme si elle était un véracrasse gluant et leva la tête en l'air de façon à bien faire voir ses trous de nez.
- Voltiflor! fit le professeur McGonnagal.
L'aile de l'hippogriffe se rétracta pour laisser place à une grande porte en bois. Les élèves entrèrent à la suite du professeur dans une large pièce éclairée par un lustre. Les murs, le mobilier et le tapis étaient sur un ton blanc cassé, ce qui donnait un air très classe à la pièce. Une douce chaleur émanait du feu qui brûlait dans l'âtre de la cheminée.
A ce moment, Hermione n'avait qu'une envie, se glisser dans un lit douillet. Mais au lieu de ça, elle devait écouter bien gentiment McGonnagal, feindre d'être intéressée, et jouer à l'élève modèle. Elle ne l'avouerait jamais, même si on l'obligeait à embrasser Malfoy, mais des fois, elle enviait Harry et Ron leur insouciance et le fait qu'ils se foutaient royalement du règlement et des professeurs quand ça leur plaisait. Elle avait essayé plusieurs fois, mais s'était tout simplement impossible. Elle poussa un soupir et se reprit en voyant McGonnagal la regarder sévèrement.
- Ceci est votre pièce commune. Elle servira de lieu de travail, et pas de salle pour organiser des boums, me suis-je bien faite comprendre?
- Oui, professeur, firent d'une même voix les préfets en chef.
- Bien. En ce qui concerne les chambres, chacun en a une. Celles de Gryffondor et de Serpentard sont de ce côté, fit McGo en montrant une partie de la pièce avec des escaliers et une porte, et celles de Serdaigle et de Poufsouffle de l'autre. Il y a aussi deux salles de bain communes, pour Miss Granger et Miss parkinson, et pour Miss Patil et Mr Owen.
°°Pourquoi est-ce que je dois avoir une salle de bain commune avec cette vipère de Parkinson et pas avec Bradley? Hein, pourquoiiiiiii? Moi et la chance, ça fait deux! Mais l'avantage, c'est que je vais avoir la salle de bain pour moi toute seule, elle doit même pas savoir ce que c'est qu'un bain, cette crétine!°°
- Il y a un problème, Miss Granger? demanda McGonnagal.
°°Quoi? Qu'est-ce qu'ils ont tous à me regarder? J'ai quand même pas parlé à voix haute? Nooon, pitié pas ça!°°
- Euh…. non, fit-elle en plaquant un sourire sur ses lèvres.
°°Ouf, je l'ai échappé belle! Ils ont rien entendu, ça se voit bien, car sinon, ils auraient fait des têtes pire que ça!°°
Le professeur allait s'en aller quand elle se retourna brusquement.
- Avant d'oublier, je voulais vous dire que deux d'entre vous seront chargés de faire une ronde de nuit tous les jours après extinction des feux. Les élèves seront choisis magiquement et vous trouverez les noms affichés sur ce tableau. N'oubliez pas de distribuer les emplois du temps demain matin avant le début des cours. Bonne nuit! fit-elle en quittant la pièce.
- Hey, Granger! Je veux la salle de bain en premier! fit Parkinson en prenant un air dur.
- Franchement! Tu crois que tu vas me foutre les jetons ? Tu ferais même pas peur à Neville! Et arrête tes grimaces, ça te fait ressembler de plus en plus à un bouledogue.
Parkinson ouvrit la bouche pour répondre, mais Hermione ne lui en laissa pas le temps.
- Si c'est pour débiter tes débilités habituelles, fermes-la! J'ai assez eu ma dose de toi aujourd'hui!
Elle planta la tête de bouledogue là et s'enferma dans sa chambre en claquant la porte.
La pièce était blanc cassé, comme la salle commune, avec des touches rouge et or ça et là. Un grand tapis noir à l'effigie des Gryffondors recouvrait tout le parterre de la pièce. Le mobilier se composait d'un grand lit à baldaquin, d'une commode avec un miroir et d'un placard du même bois que le lit.
Sa valise était déjà dans la chambre, mais elle était trop fatiguée pour ranger quoi que ce soit. Elle se jeta de travers sur le lit et fixa le plafond.
°°Quelle journée merdique! D'abord papa Dumby avec ses éternelles recommandations de ne pas faire un pas dehors sans escorte avec tonton Voldy et ses toutous dans les parages. Chouette famille! Ensuite, cette pétasse de Parkinson…. Mon Dieu, j'implore Votre Miséricorde!°°
Des coups frappés à la porte la firent émerger de ses si délicieuses pensées.
- Entrez! fit-elle en se relevant.
- Je ne te dérange pas ? fit la tête de Padma par l'entrebâillement de la porte.
- Non, du tout. Entre.
- J'avais fini de ranger mes affaires, et je me disais que je pourrais t'aider à ranger les tiennes.
- C'est gentil. Tu tombes bien, je n'ai même pas ouvert ma valise.
Dix minutes plus tard, elles avaient fini de ranger les vêtements dans le placard et avaient empilé les livres sur le bureau. Hermione se rendit compte qu'elle avait cassé le flacon de parfum que lui avait offert tata Gertrude. Il avait une horrible odeur de fleurs pourries, et ce n'était pas de gaieté de cœur que Mione l'avait mis dans ses affaires. Sa mère l'avait obligée à l'emporter pour faire plaisir à la cousine du frère de l'oncle… bref une tante très très éloignée.
Hermione ramassa les débris de verre et les balança dans la poubelle, puis elle jeta un sort à ses vêtements et sa valise pour les débarrasser de l'horrible odeur.
- Ouf! On a fini. Merci de m'avoir aidé. Je sais pas comment je me serais débrouillée sans toi, fit Hermione en s'asseyant sur le lit tandis que son amie s'affalait sur le tapis.
- C'est rien. Au contraire, ça m'a fait très plaisir. T'as fait quoi pendant les vacances?
- Je suis allée en voyage organisé ave mes parents en Inde. C'était g-é-n-i-a-l!
- C'est vrai? Moi, ça fait longtemps que j'y suis pas allé. J'ai envie de revoir grand-mère et mes cousins, mais papa n'a pas les moyens, fit la jeune fille tristement.
Hermione fut gênée et ne sut pas quoi dire.
- … Mais il nous a promis à Parvati et moi que si nous avions nos ASPIC, il nous emmènerait en Inde l'été prochain! fit Padma, son visage éclairé d'un sourire.
- C'est bien, ça! rétorqua Hermione soulagée et ravie pour son amie.
- Il est tard, fit Padma en se levant. Demain, il faut qu'on se lève tôt pour distribuer les emplois du temps avant le début des cours.
- Okay. Bonne nuit alors, et merci!
- Bonne nuit!
Au même moment, dans le dortoir des Serpentards :
Chère soeurette,
J'espère que tu ne m'en veux pas trop pour tout à l'heure dans le train, mais la sale sang-de-bourbe m'a tellement fait chier, que je sentais que j'allais utiliser un sort impardonnable si je restais une minute de plus dans ce compartiment.
J'espère que tu vas bien. Ne t'inquiètes pas pour moi, je vais bien aussi.
Ton plan marche bien. Blaise est si vert de jalousie qu'il n'a jamais autant fait honneur aux Serpentards!
Prends soin de toi et dors bien surtout!
Draco
L'héritier des Malfoy relut une dernière fois la lettre. Il l'enroula et l'attacha à la patte d'un magnifique hibou grand duc noir, qui hulula de contentement. Il ouvrit la fenêtre et l'oiseau s'élança dans le noir.
L'air frais s'engouffra dans la pièce, et Draco ferma les yeux en sentant le froid lui piquer la peau. Il adorait cette sensation de fraîcheur quand il se sentait mal. Oui, il avait menti à Pansy. Il ne se sentait pas bien du tout. Il se sentait mal, très mal. Et le pire, c'est qu'il ne savait pas pourquoi.
Il referma la fenêtre. Blaise dormait à poings fermés, et laissait échapper de temps en temps un ronflement sonore.
Draco ouvrit sa malle, se déshabilla et mit un pantalon de pyjama vert sombre .Il s'avança vers sa table de chevet, éteignit la bougie, et s'allongea sur son lit.
Il n'avait pas envie de dormir. Trop de pensées se bousculaient dans sa tête et fixa le plafond. Malgré toutes ces années, il n'avait pas oublié, il ne pouvait pas oublier. Pourquoi l'avait-elle quitté ? Pourquoi ? Au moment où il avait le plus besoin d'elle…
Elle n'avait pas seulement été sa compagne de jeu, elle avait été sa confidente. Ils se disaient tout, se partageaient tout. Et du jour au lendemain, elle avait disparu .Il avait passé de longues journées à l'attendre dans le grenier, l'endroit où ils se retrouvaient, sans succès. Elle l'avait bel et bien abandonnée, malgré leur promesse…
Flash back
- Tu promets de ne jamais me laisser tomber et de ne révéler notre secret à quiconque, même sous la pire des tortures ? fit une petite frimousse blonde de 6 ans.
Les deux enfants tressaillirent. Pour eux, la pire torture était de se voir enlever leur doudou ou encore se retrouver seul dans la cave.
- Juré craché ! Si je mens je vais en enfer !répondit la petite fille solennellement en crachant par terre.
Puis ils joignirent leurs deux petites mains, comme pour sceller leur pacte…
Fin du flash back
Tout cela semblait si loin. Ils étaient jeunes, inconscients, et heureux de vivre…
Bizarrement, personne n'avait cherché à connaître l'identité de l'autre. Ils jouaient ensemble, riaient ensemble, pleuraient ensemble, sans se soucier que l'autre soit fils ou fille de ministre, de bûcheron, de soubrette ou… de mangemorts…
Ils se connaissaient sous les noms de Ray et Jane et pour eux, cela était suffisant.
Il se rappelait d'une petite fille enjouée au regard brun, qui avait le don de l'apaiser dès qu'elle posait les yeux sur lui. Il adorait la voir rire, entendre sa voix emplir ses oreilles et son âme…
Les quelques heures passées avec elle en cachette, étaient les seuls moments joyeux de son enfance, les seuls moments emprunts de tendresse de bonheur. Sans s'en apercevoir, Draco glissa dans les bras de Morphée, bercé par les rires d'une petite fille…
