Disclaimer : le monde de Harry Potter est à J.K.R. ; Alistair et ses amis du Dix-Neuvième Parallèle sont à moi.

Rating : K+

Personnages : Severus Snape, Harry Potter, Albus Dumbledore, Minerva McGonagall, Remus Lupin, Sirius black, OC.

Correctrice : Fantomette34.


RàR : Christine, j'espère que ça continuera à être drôle.

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Je sais, je suis encore en retard pour poster mon chapitre. Je n'ose plus donner une date pour le prochain.

Dans ces lignes, Lucius poursuit les évadés et le Lieutenant Columbus se prend pour Freddie Mercury. (J'espère que vous reconnaîtrez la chanson. Le premier ou la première qui trouve se verra dédicacer le prochain chapitre)

Bonne lecture !


Les aventures de Severus et Alistairix le Gaulois - Sur la piste

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Sous la lueur des torches, Lucius Malaufoy commençait vraiment à regretter d'avoir le Lieutenant Columbus et son chien, Magna aures, à ses côtés, tant le soldat était bavard. Et c'était pareil pour la troupe dédiée, heureusement à distance.

"Ça ne vous dérange pas que je fasse la conversation pendant qu'on suit la piste des évadés ? demanda ce dernier, ma femme me dit toujours...

- Mais non, voyons ! ironisa le blond, après tout, pourquoi être discret ? Vous pouvez même chanter si vous voulez."

Aïe, très mauvaise réponse.

"Bonne idée ! Je vais adapter une chanson des bardes de la cour de la Reine Boadicée,* sur l'île de Bretagne, ils ont même pris son titre comme nom de scène, Queen ! Leur chef, Freddy Mercurix, avait un pouvoir sur la musique... Ah oui, je vais l'utiliser pour la traque des fugitifs !"

Et avant que Lucius eut pu protester, le Lieutenant frappa en rythme le pommeau de son épée de son anneau d'argent, produisant une vibration quasi hypnotique.

Tap tap tap ! Tap tap tap ! Tap tap tap ! Tap tap tap !

La transe qui s'ensuivit s'empara de tous, hommes comme animaux se calèrent sur le rythme en trois temps : les oiseaux, ranimés, gazouillèrent Cui cui cui !, Toc toc toc ! fit un pivert, le chien tapa ses grandes oreilles l'une sur l'autre, un type qui voulait écraser un moustique battit des mains en cadence. Malaufoy même se surprit à avancer de trois pas, en accentuant le dernier.

"Mec, t'es un jeun' loup, qui hurl' à la lune,

Qui court dans les rues, et sera un grand loup un jour,

T'as du garum sur ta face, quelle disgrâce !

Tapant des pierres sur toute la place.

Nous-a-llons t'a-ttraper,

Nous-a-llons t'a-ttraper !

Dam'selle, t'es une vieill' fille, dure fille,

Criant dans les rues, jusqu'à atteindre le monde entier,

T'as du sang sur ta face, quelle bagarre !

Agitant ton châle sur toute la place.

Nous-a-llons t'a-ttraper,

Nous-a-llons t'a-ttraper

Hey, mec , t'es un vieil homm' tourné en gorill'

C'est vrai, on croirait voir le patron d' ma fille.

Tes yeux plaident pour la paix, quelle pitié !

Quelqu'un devrait te remettre à ta place.

Nous-a-llons t'a-ttraper,

Nous-a-llons t'a-ttr..."

PAF !

L'enchantement de la chanson était réel. Sauf que c'étaient les fuyards qui les avaient retrouvés et le temps que la troupe réagisse, le Lieutenant Columbus et Lucius Malaufoy reçurent force coups qui les laissèrent sur le carreau. Toutefois...

Le soldat eut le réflexe de balancer à leurs agresseurs un restant de garum qui se colla à leurs pieds et dès qu'ils eurent décampé, il fit signe à son chien Suis-les !

Magna aures obéit dans la seconde, les autres militaires le filèrent discrètement et la piste, le croiriez-vous ? mena en droite ligne aux alentours du Moulin Vert.

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Prévenu par Loucheloustix, qui mangeait à tous les rateliers, Dobbibendum réveilla Severus et ses amis et les mit au courant du péril qui venait.

"Il faut sortir avant qu'ils ne déclenchent ici une catastrophe, fit le Romain.

- Oh, les soldats...

- Je parlais de nos amis.

- Un Loup-garum, plus un Garum gorille, plus une Garum-bière... aucune chance que le Moulin Vert reste debout.

- Il faut trouver un endroit étendu, où ils pourraient passer inaperçus.

- La ménagerie de Zoodevincène ! C'est un négociant de bêtes sauvages pour les jeux du cirque. Là-bas, ce n'est que cris et rugissements.

- Donc, on ne les remarquera pas. Okay, on va les attendre devant l'entrée de service !"

Et le commando gaulois se mit en position, souhaitant que tout se passe bien. Mais le Félix Félicis n'étant pas inventé...

Ce furent Massacredéprix, Flutix et Hannibal qui donnèrent l'alerte.

"Ouah ouah ! (Attention, objets puants non identifiés en approche !)

- Meooow ! (On croirait Nemix avant son bain annuel)

- Bèèè ! (Non, ça c'est pire)"

Les commentaires s'éteignirent dès que l'équipe vit les soldats derrière les Créatures. Ceux-ci, confiants, s'avancèrent et encerclèrent la place. L'agneau sourit.

"BÈÈÈÈ !"

Et il fonça, toutes dents dehors.

"Il va pas nous en laisser un seul," gémit Alistairix, en sortant le marteau de sa bien-aimée.

Il eut presque raison. Les militaires, malgré leur nombre, ne firent pas un pli sous l'assaut de l'agneau, du chien, du chat et des Créatures qui s'étaient retournées contre eux. Furax, le grand Gaulois avisa un officier encore intact qu'il interpella :

"Hé, c'est pour Qui veut gagner du flouze ! Combien font trois fois douze ?

- Trente... trente-cinq !

- Il s'est trompé. Un gage !"

SBAFF !

Le coup de marteau envoya le "candidat" malheureux sur le Lieutenant et Lucius qui arrivaient juste.

"Il faut filer, maintenant, murmura Severus, alors que les soldats partaient en traînant leurs blessés.

- Mais... nos pieds nus sont encore imprégnés de garum, fit Minerva, ils pourront nous suivre.

- J'ai une idée pour ça."

Ah aaah, AH AH AH ! HI HI HI !

Chien, chat et agneau léchèrent la sauce infecte jusqu'à la dernière goutte. A défaut de chèvre...

"Z'avez vraiment des goûts de chiottes !" déclara Alistairix aux animaux.

En même temps, vu qu'ils finissaient la tambouille restante de Siriussombrix.

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La ménagerie était sur la rive gauche de la Seine, non loin des arènes de Lutèce, dans ce quartier si habité par les Romains qu'on l'appelait désormais quartier latin. Par chance, l'équipe ne rencontra aucune patrouille et la lune qui se levait leur permit de rejoindre l'antre des bêtes féroces sans avoir besoin de torches qui les auraient trahis. Ils se faufilèrent derrière un portail qui ne payait pas de mine, pour débouler directement dans une cage.

"Où on est ?

- Dans mon buRrreau, fit une voix.

- Oh, un perroquet !

- C'est pour le répondeur, expliqua une autre.

- Monsieur Zoodevincène, je suppose ?

- Sûr. De toute façon, je suis le seul humain ici.

- Ah, et tous ces animaux, ils font quoi ?

- Le perroquet, comme je l'ai dit, est là pour répondre aux fournisseurs dès qu'ils se présentent.

- Et il leur dit quoi ?

- Le patron n'a plus de sous, il vous paiera plus tard.

- Et la hyène, là ?

- C'est la secrétaire, elle s'occupe des clients qui demandent des délais de paiement. En ricanant.

- D'accord. Et le très gros serpent qui est sur votre bureau ?

- Oh, lui, il adore les clients récalcitrants. Au moins un par mois. Hein, Nagini ?!

- Tout ceci est bien intéressant, mais nous sommes ici pour mettre à l'abri nos amis transformés par le garum, dit Severus, pouvez-vous nous aider ?

- Bien sûr ! Venez."

Il les conduisit vers les cages. Remulupinix se coula dans la première, libre de toute présence. Nemix le gorille franchit la grille de la seconde, bien plus vaste.

"C'est parfait pour vous, sourit le proprio, c'est l'endroit dédié aux gorilles."

Et il referma la serrure, toujours souriant.

Aurait-il dû lui dire qu'au fond, dans l'obscurité, une gorille femelle nymphomane dormait ?

Naaan !

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Deux lampes à huile éclairaient le bureau où une peau de mouton tracée de lignes anarchiques s'étalait.

"Voici le plan de Lutèce. L'entrepôt des tonneaux de garum est ici, fit Zoodevincène, vous comptez vraiment vous y attaquer ?

- Nous n'avons pas le choix. Détruire cette sauce maudite est la seule solution pour épargner le peuple gaulois. Et puis, j'ai désormais une raison personnelle pour ce faire. Ils n'auraient jamais dû s'en prendre à mes amis.

...


* Un petit anachronisme, la Reine Boadicée, qui se révolta contre Rome, ne naîtra que quatre-vingts ans plus tard que les événements fictifs racontés ici.