UN AN PLUS TARD
Et oui chers lecteurs chères lectrices, cela fait maintenant un an que j'ai démarré cette histoire, je ne pensais pas que vous serait si nombreuses et nombreux à la suivre et je vous en remercie. Cœurs sur vous
Et maintenant voici rien que pour vous, gens de France et d'autre horizons
Chapitre 17 Célébration et séparation
Où on voit que c'est juste la mi-temps
Après deux jours de chevauchée, les cavaliers arrivèrent à Edoras, où ils furent accueillis en héros. Le roi Théoden annonça un grand banquet le soir même, pour fêter la victoire.
Le soir même c'est plus d'une centaine de personnes, qui était réunie sous les voûtes de la grande salle du château d'or. Théoden se trouvait sur son trône avec Eomer à ses côtés. Eowyn s'avança et tendit une coupe de vin à son oncle. Celui-ci la leva, et tous les convives levèrent leur verre ou leur chope.
« Ce soir souvenons-nous de ceux qui ont donné leur sang pour défendre ce pays » s'écria le Roi. « Saluons les morts victorieux ! »
« GLOIRE » s'écria la salle.
Théoden remercia ensuite la compagnie pour son soutien, il remercia particulièrement les trois sorciers pour leur aide. Un tonnerre d'applaudissements accompagna ses louanges. Hermione rougit légèrement, mais Legolas lui murmura « Vous les méritez amplement »
L'ambiance était très bonne durant ce banquet, rythmée par les chansons de Merry et Pippin, et le concours de descente de pinte dans lequel Legolas se mesurait à Gimli. Mais visiblement la résistance légendaire du peuple de Durin avait montré ses limites lorsque le nain s'écroula aux bouts de dix pintes.
« KO » constata Draco. « Félicitations Legolas »
Loin de tout ça Aragorn discutait longuement avec Gandalf.
« Vous êtes inquiet ? » demanda le rôdeur
« Oui je n'ai aucun écho à propos de Frodon. »
« Nous devons avoir foi en lui. Chaque jour Frodon se rapproche un peu plus du Mordor et de la montagne du Destin. »
« Comment savoir si Frodon est encore en vie ? » demanda le magicien
« Que vous dit votre cœur ? » demanda Aragorn.
Le magicien réfléchit un moment avant de répondre « Oui Frodon est vivant »
llllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll
La nuit venue Bellatrix était allongé dans son lit, sa tête reposant sur l'épaule de Boromir. Pour la première fois de sa vie, la sorcière se sentait heureuse. Elle pensait maintenant que son avenir était en terre du milieu. Mais est-ce que Boromir voudrait vraiment d'elle ? Voudrait t'il faire sa vie avec une sorcière ?
En tout cas son choix était fait. Elle n'avait plus envie de retourner dans son monde. Elle n'y avait plus d'avenir.
Alors qu'elle s'apprêtait à se rendormir, Bellatrix sentit un frisson lui parcourir le dos. Cela la fit sursauter et réveilla Boromir qui n'avait rien demandé.
« Qu'y a-t-il ? » demanda-t-il.
« Je sens quelque chose qui approche. Quelque chose de maléfique. »
Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase, qu'un cri résonna dans la pièce à côté. Bellatrix sauta du lit s'habilla en vitesse et sortit en saisissant sa baguette au passage.
En entrant dans la pièce, elle constata que Pippin avait regardé dans le palantir, et résultat le Hobbit est entendue sur le sol avec les yeux révulsés.
« Que s'est-il passé ? » demanda elle
« Il a regardé dans le palantir, Sauron est entré dans son esprit. »
Bellatrix réfléchit un instant, pour sauver le Hobbit Il n'y'avait pas trente-six solutions.
Elle pointa sa baguette vers Pippin et s'écria « Legimencie »
Bellatrix se retrouva projeté dans l'esprit du Hobbit. Elle se retrouva devant un œil immense entouré de flammes, elle vit aussi Pippin qui se débattait.
« Dame Bellatrix, aidez-moi. »
« Tu ne peux rien pour lui » lança une voix ténébreuse.
« C'est ce qu'on verra » dit Bellatrix qui attrapa le Hobbit et le plaça derrière elle.
« Pauvre folle. Crois-tu que tes misérables pouvoirs me feront plier. »
Bellatrix serra Pippin contre elle, ferma les yeux pour bloquer son esprit face à l'intrusion.
Soudain, elle revient à elle.
« Tante Bella ça va ? » demanda Draco avec inquiétude.
« Ça ira. Mais quelle brute ce type. »
Pippin revient à lui également. Gandalf lui demanda alors
« Qu'avez vous vu ? »
« J'ai vu une cité blanche, et un arbre blanc dans une cours pavée. » répondit le Hobbit.
« Minas-Thirth » s'écria Boromir.
« L'arbre était mort et la cité était en feu » continua Pippin. « Puis… Je l'ai vu lui. Il a demandé mon nom, mais je n'ai rien dit.
Le lendemain, tout le monde était réuni dans la salle du trône, autour de Gandalf qui faisais un point sur la situation.
« Il n'y avait aucun mensonge dans les yeux de Pippin. C'est un crétin, mais un crétin honnête. Il n'a rien dit à Sauron à propos de Frodon et de l'anneau. Pour le coup nous avons été chanceux. Ce qu'a vu Pippin dans le palantir, c'est le plan de notre ennemi. Sauron s'apprête à attaquer la cité de Minas-Thirth. Sa défaite au Gouffre de Helm, lui a montré une chose. L'héritier d'Elendil approche. Et les hommes ne sont pas aussi faibles qu'il l'escomptait. Ils ont encore de la force, et suffisamment de bravoure pour se dresser contre lui. Et là réside la crainte de notre ennemi. Il ne prendra pas le risque de voir tous les peuples de la terre du milieu, se rassemblait sous une seule bannière. Il rasera Minas Thirth jusqu'à la dernière pierre, plutôt que de voir le retour du roi sur le trône du Gondor. Si les feux d'alarme s'allument, le Rohan doit entrer en guerre. »
« Vous n'êtes pas sans savoir que notre armée a subi de grosses pertes » répondit Théoden. « Et pourtant le Gondor ne nous a envoyé aucune aide. Néanmoins nous n'oublions pas le serment d'Eorl. Si le Gondor nous appelle à l'aide, nous nous porterons à son secours. »
« Nous devons aller prévenir Minas-Thirth » lança Aragorn. Mais Gandalf s'approcha de lui, et lui murmura. « Vous vous rendrez à Minas-Thirth par une autre route. Une route sur la laquelle l'ennemi ne vous attendra pas. »
Une phrase très mystérieuse.
llllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll
Il fut donc convenu que Gandalf se rendrait à Minas-Thirth avec Pippin, ainsi que Boromir qui proposa à Bellatrix de l'accompagner. Mais il ne savait pas si elle était capable de se séparer de Draco et d'Hermione.
Finalement, Bellatrix accepta de suivre Boromir jusqu'à sa cité natale. Mais le plus inquiet de tout ça c'était Merry. Il s'inquiété beaucoup pour Pippin. Apparemment ce dernier ne se rendais pas du tout compte du danger.
« Tu ne comprends pas ?» s'écria Merry « L'ennemi croit que tu as l'anneau. Il va te traquer. Tu dois te mettre à l'abri. »
Alors que Gandalf le posa sur le dos de Gripoil, Pippin demanda. « Est-ce loin Minas-Thirth ? »
« A trois jours de route, à vol de Nazgul. Et espérez que nous n'en ayons pas à nos trousses. »
Bellatrix embrassa une dernière fois Draco, puis Hermione à qui elle murmura.
« Fais attention à Draco, je sais que de vous deux tu es la plus raisonnable. »
Hermione sourit à Bellatrix, puis cette dernière monta derrière Boromir.
Les deux chevaux sortirent en vitesse de l'écurie et quittèrent Edoras rapide comme le vent.
Debout sur la palissade. Merry Hermione et Draco les regardèrent s'éloigner.
« J'espère qu'il sera prudent » dit le Hobbit.
Les sorciers ne répondirent pas, l'inquiétude se lisait sur leurs visages. Apparemment « les réjouissances » n'étaient pas finies.
Merci d'avoir lu ce chapitre, et vous vous doutez bien que les hostilités reprennent dans le chapitre suivant
Profitez bien de votre été.
Tchao à plus
