Et bien bonne année à vous et pour commencer cette nouvelle année voici pour vous gens de France et de partout ailleurs
Chapitre 20 La Bataille des Champs du Pelennor
Depuis deux jours l'armée du Rohan galopait pour porter secours au Gondor. Plus de huit-milles cavaliers mené par leur Théoden. Parmi eux ont pouvait distinguer, deux jeunes sorciers, ainsi qu'un Hobbit qui partagé la monture de la seule cavalière présente. En effet Dame Eowyn ne se voyait pas rester en arrière, pendant que son oncle, le roi, et son frère Eomer, combattaient.
Pour éviter l'armée ennemi, qui avait pris position sur la grande route. Les cavaliers avaient du traverser la foret du Drudean, ils profitaient également du couvert de la nuit pour passer inaperçu. D'après les éclaireurs, Minas-Thrith était assiégée et il fallait se presser.
Pressant l'allure l'armée sortie de la forêt, et s'élançant vers la capitale du Gondor. Avant l'aube, les cavaliers arrivèrent en vue de la plaine de Pellenor. Une plaine occupé entièrement par les armées du Mordor.
Hermione sentit son cœur s'emballé, en voyant cela. Merry lui aussi n'en menait pas large.
« Courage Merry, courage pour nos amis » lui murmura Eowyn.
A ce moment une explosion se produit au niveau de la porte de la ville, et l'instant d'après une créature qui s'avérait être le roi sorcier, fut violement repoussé vers l'est par le souffle. L'armée était désormais alignée, et le roi se tenait devant ses soldats.
« En avant, ne craignais aucune noirceur. Debout cavaliers de Théoden, les lances seront secouées, et les boucliers voleront en éclat. Une journée de l'épée avant que le soleil ne se lève »
Draco se retourna vers celle qu'il aimait. « Hermione, écoute-moi. Quoi qu'il arrive reste auprès de moi. »
« Je te le promets. » répondit la Gryffondor, en ajustant son casque.
« Courrez à la ruine et à la fin du monde » s'écria Théoden en cabrant son cheval. Lançant la charge des cavaliers Théoden chevauché en tête avec à ses côtés Eomer, et son fidèle Gamelin. Les cavaliers prient de plus en plus de vitesse jusqu'à être lancé au galop. Face à eux les orques ripostèrent par une volée de flèches. Mais les sorciers firent appelés à la magie du sang pour réduire ses flèches en miettes.
Ce fut un carnage pour l'armée de Sauron. Les premières lignes furent taillé en morceaux. Les orques qui n'étaient pas écrasés sous les sabots des chevaux, étaient passés au fil de l'épée. Sur leur monture Draco et Hermione s'était répartie les taches. Tandis que le Serpentard enchainait les sortilèges, Hermione fit des merveilles avec son épée. Bientôt l'armée du Mordor fut coupée en deux, et celle qui se trouvait devant les murs de Minas-Thrith fut rapidement anéantie, lorsque l'armée du Gondor mena une sortie avec Gandalf et Denethor à sa tête.
Après des combats furieux, les orques fuirent en masse vers le fleuve, la victoire était proche. Mais pour les hommes de l'ouest, ce n'était pas fini. Face à eux, se dressaient les redoutables Suderons, et leur « arme secrète »
« Hermione, je n'y connais pas beaucoup en animaux moldues. Mais d'après ce que je sais, les éléphants ne sont pas aussi grands ? » demanda Draco.
« Ce sont des Oliphants » répondit Eomer qui se trouvait à leur côté. « Ils sont deux fois plus massifs qu'un éléphant »
La plupart des hommes n'avaient jamais vu ces bêtes. Mais leur courage devait prendre le pas sur leur peur.
Immédiatement, les cavaliers reformèrent une ligne parfaite, tandis que les fantassins du Gondor se positionnèrent sur les côtés.
Les cors sonnèrent la charge, et les cavaliers devaient à la fois faire face aux énormes Oliphants qui pouvaient les écraser. Mais ils devaient faire attention aux archers situés sur les tours que portaient les bêtes. Sans compter les défenses de ces bêtes qui fauchaient littéralement les cavaliers
Les archers du Gondor tirèrent plusieurs salves sur les bêtes, mais leur peau était épaisse.
« J'espère que tu as un plan ? » demanda Hermione à Draco. Alors que leur cheval fonçait sur les pachydermes.
« Oui, mais ça veut dire que je vais devoir te quitter momentanément. »
« Quoi ?! » Mais avant que Hermione ne puisse dire un mot de plus. Draco l'embrassa avant de transplaner.
Draco avait bien calculé son coup. Il atterrit sur la tour de l'un des Oliphants. A son arrivée surprise, les guerriers Suderons qui n'eurent pas le temps de riposter à ses sortilèges. Une fois débarrassé de tous les assaillants, il lança un incendio sur les tours des oliphants situés à sa gauche puis à sa droite. Enfin, il se pencha sur la tête de l'animal en espérant que son plan fonctionne..
« Imperium »murmura t'il, même si il ignorait si ce sortilège fonctionnerait. Et effectivement, l'Oliphant s'arrêta net. Draco lui ordonna de tourner vers la gauche et de foncer sur les autres oliphants.
Hermione fut impressionnée par la prouesse de son amant. Mais n'en oubliait pas le combat, elle se trouvait aux côtés d'Eomer qui menait ces cavaliers vers le fleuve. Mais le destin bascula, alors que le roi Théoden haranguait ses troupes pour défendre la cité, le souverain vit une ombre fondre sur lui. Il n'eut pas le temps DE comprendre ce qui lui arrivait, le roi-sorcier venait de fondre sur sa proie.
Eowyn vit avec horreur son oncle renversé de sa monture, et se retrouvait à la merci de l'immonde coursier du Nazgul. Eowyn ne réfléchit pas et se porta au secours du roi.
« Ne te mets pas entre un Nazgul et sa proie. » dit le spectre.
Mais la blonde n'en fit rien, elle leva son épée, et d'un coup bien appliqué, elle décapita la bête aillée.
Un temps secoué par la mort de sa monture, le roi sorcier d'Angmar se redressa face à cet inconscient osait le défier. Il leva sa masse d'arme, mais Eowyn évita de justesse. Puis une deuxième fois, elle tenta de parer avec son bouclier, mais celui-ci vola en éclats. Elle tomba à la reverse, son bras avait été brisé par le choc.
« Pauvre fou. Aucun homme ne peut me tuer. » murmura le Nazgul en serrant ses doigts autour du cou de la jeune femme. Mais soudain, il poussa un cri de douleur avant de tomber à genoux. En effet, aussi puissant soit-il, le Roi sorcier n'avait pas vu venir le Merry, ce dernier avait rampé jusqu'à lui avant de le poignarder au niveau du tibia.
Profitant de ce moment de répit, Eowyn se releva, ôta son casque, et dit à son ennemi. « Je ne suis pas un homme, je suis Eowyn fille d'Eomund. » dit-elle avant de planter son épée entre la couronne et le manteau du Nazgul, il poussa un ultime cri avant de se décomposer. Ainsi disparu le roi sorcier, le plus puissant des spectres de l'anneau.
Malgré le souffle noir, et la douleur dans son bras, Eowyn se précipita vers son oncle, qui n'arrivait pas à y'croire.
« Mon oncle, je suis désolé de vous avoir désobéi. »
« Non, tu n'as aucun reproche à recevoir. Tu t'es battue comme seule une femme du Rohan peut le faire. Tu as agi avec courage, et crois bien que tes parents auraient été fiers de toi, autant que je le suis. »
Eowyn constata que son oncle était gravement blessé. Elle voulut dégager son corps qui était coincé sous son cheval, mais il lui dit.
« Non, c'est inutile, je vais bientôt rejoindre mes ancêtres. Et devant eux, je n'aurais pas honte, car j'ai mené mon armée au-delà des ténèbres devant les murs de la cité blanche. »
Eowyn fut submergée par le chagrin, ne se souciant plus de la bataille qui continuait autour d'elle, même l'arrivée de son frère ne la troubla pas.
« Eowyn ?! Que fais-tu là ? Tu es blessé ? » s'écria Eomer avant de se tourner vers son oncle.
« Je suis fière de vous, et sachez que je vous ai toujours considérés comme mes enfants » dit le roi mourant. Puis se tournant vers Eomer « Tu seras un excellent roi, j'en suis sûr. Puisse ton règne être long et prospère. »
Hermione était restée un peu à l'écart ne voulant pas déranger cette famille. Mais le souverain voulait aussi lui dire adieu.
« Dame Hermione, j'espère que vous pourrez retrouver votre monde. Et que vous y'amènerez tous les bons souvenirs de la terre du milieu »
Ce furent les dernière paroles du roi qui expira devant les siens.
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Non loin de là, Draco était toujours sur son Oliphant à qui il avait même donné un nom.
« Allez Weasley écrase les tous. »
La grosse chose s'approcha alors du fleuve, où se trouvait le port de Minas-Thrith. Draco du haute de son promontoire vivant, vis trois bateaux remonter le fleuve et se ranger le long des quais. « Voilà autre chose » s'écria le Serpentard avec un sourire.
Les Orques étaient soulagés de voir arriver les renforts d'Umbar. Quelle fut leur surprise lorsqu'ils virent surgir du bateau, un homme, un elfe et un nain. Ils furent encore plus surpris, lorsque le nain s'écria.
« Il y'en a bien assez pour nous deux. Que le meilleur des nains gagne. »
Les Orques d'abord surpris, crièrent d'horreur lorsqu'ils firent une armée de spectre s'avancé rapidement sur eux, avant de les massacrer. L'armée des morts avait été levée par l'héritier d'Isildur, et devant elle, les Orques n'avaient qu'à fuir.
En récupérant les bateaux, Aragorn avait libéré les prisonniers qui y'étaient présent, et avait rallié à lui des hommes du sud. Sois cent cinq hommes qui combattaient sous sa bannière.
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Le soleil avait atteint son zénith, et il ne resta plus un ennemi vivant sur les champs du Pelennor, tous les orques, orientaux et Suderons qui n'avaient pas été massacrés avait été repoussés vers le fleuve. Rare furent les orques à atteindre Morgul, quant au Harad et au Rhun, il n'eut que bien plus tard des rumeurs de la colère destructrice des hommes de l'ouest. Les Suderons parlèrent d'un diable blanc qui avais ensorcelé leur Oliphant.
Draco venait de retrouver Hermione sur le champ de bataille, ils étaient soulagés de se retrouver sains et saufs. Aragorn se tenait de son côté devant l'armée des morts.
« Je considère votre serment comme accompli. Vous pouvez aller en paix. »
Un sourire se dessina sur le visage fantomatique du roi des morts, tandis qu'un souffle de vent dispersa les spectres qui purent enfin trouver le repos.
Les blessés parmi lesquels il y'avait Merry et Eowyn, étaient acheminés vers la ville, tandis que la dépouille de Théoden fut emmenée par ses soldats vers les salles funéraires du palais.
Aragorn se tenait devant les portes de la cité, mais il semblait troublé.
« Qu'avez-vous mon ami ? » demanda Legolas.
« Je ne peux rentrer dans cette ville » répondit le rodeur
« Pourquoi cela ? »
« Tant que le Mordor ne sera pas vécu, je ne pourrais pas revendiquer mon héritage. Je resterais à l'entrée de la ville. »
« Mais vous n'allez pas rester ici comme un mendiant. » s'insurgea l'elfe.
C'est alors que Denethor s'approcha du nouveau venu. L'indentant c'était battu pour défendre sa ville et en avez payé le prix. Une vilaine blessure au bras, qu'il avait bandé à la hâte.
« C'est donc vous l'héritier d'Elendil ? Notre peuple vous doit beaucoup. »
« Merci seigneur Denethor. Mais mon entrée dans cette cité engendrerait des rumeurs et des doutes. Et je ne veux pas vous prendre votre place aussi vite. »
« Cela fait presque 10 siècles que la lignée des intendants attend le retour d'un roi. Mais vos paroles sont sages. Alors si vous ne voulez pas entrer dans la cité en tant qu'héritier du trône du Gondor. Alors je vous donne la permission d'y entrer en tant que capitaine des rôdeurs et libérateur des territoires du sud. »
Ainsi, Aragorn fit son entrée à Minas-Thrith où il fut conduit vers les maisons de guérissons, où sa médecine était requise.
Hermione et Draco furent emmenés au chevet de Bellatrix. Depuis sa confrontation avec le roi sorcier, elle était toujours dans le coma. Et Gandalf semblait impuissant, mais il avait trouvé la cause.
« Il semble que le noyau magique de votre tante ait été endommagé. Et qu'elle soit passé à deux doigts du trépas. »
Hermione remarqua le collier autour du cou de Bellatrix, celui-ci brillait toujours fortement. « Serai t'il possible que ce collier agisse sur elle ? »
« C'est possible » répondit le magicien. « Si dame Galadriel lui a offert ce collier c'est qu'elle à sentit que sa magie a besoin de soutien. »
Draco resta un long moment avec sa tante. Puis, il la laissa seul avec Boromir, qui voulait la veiller à tout prix, tandis que la nuit était tombée, et que la pluie lavait le champ de bataille.
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Le lendemain, tout le monde avait enfin pris du repos. Eowyn et Merry avaient été guéris des effets du souffle noir, grâce à Aragorn qui avait utilisé des feuilles d'Athelas.
Denethor avait donné des ordres pour évaluer les dégâts que la cité avait subi. Mais maintenant il fallait prendre une décision. Fallait-il se préparer à une nouvelle attaque ? Ou fallait-il prendre une initiative ?
En fin de journée la salle du trône, vit l'organisation d'une réunion. Autour de Gandalf et de Aragorn, on pouvait voir Eomer, Legolas, Gimli, Denethor, Boromir, Draco et Hermione.
« Les pertes ont été nombreuses au sein de mon armée » dit l'Intendant. « Je ne vous cacherais la vérité. Minas-Thrith ne tiendra pas face à un nouvel assaut du Mordor. »
Gandalf était inquiet, il n'arrivait plus à sentir si Frodon était encore en vie. La réussite de la quête du Hobbit était leur seule chance de succès.
« Je ne voudrais pas paraître effronté » dit Draco. « Mais je pense que si l'ennemi avait l'anneau. Il serait déjà au pied des remparts. »
« Tu ne peux pas être sérieux un instant ? » s'écria Hermione.
« Non, Draco a raison » tempéra Aragorn. « Si Sauron avait l'anneau, nous serions au courant. »
« Et que va-t-on faire ? » demanda Denethor. « Nous n'allons quand même pas attendre sans rien faire. »
« De toute façon, Sauron a subi une lourde défaite » dit Boromir.
« Il a subi une défaite, c'est vrai. » répondit Gandalf « Mais derrière les murs du Mordor, notre ennemi se regroupe. »
« Et bien qu'il y'reste. Et qu'il pourrisse aussi. » s'écria Gimli. « Pourquoi nous en soucier ? »
« Parce que plus de dix milles orques, se dressent entre Frodon et la montagne du destin. Je l'ai envoyé à la mort. » soupira le magicien.
« Vous vous trompez, il reste encore un espoir pour Frodon. » dit Aragorn. « Il a besoin de temps, et d'un chemin sur pour traverser les plaines de Gorgoroth. Et nous pouvons les lui donner. »
« Comment ? » demanda Legolas.
« En attirant les armées de Sauron, en vidant ses terres. » Puis il se tourna vers ses autres compagnons. « Rassemblons toutes nos forces, et marchons vers la porte noire. »
Tout le monde regarda le rôdeur avec des yeux grands ouverts, et Gimli faillit s'étouffer avec sa pipe.
« Vous êtes sérieux ? » demanda Denethor. « Vous voulez nous conduire à la mort ? »
« L'intendant à raison, nous n'obtiendrons pas la victoire par les armes. » dit Eomer.
« Peut-être pas pour nous. Mais nous pouvons donner une chance à Frodon, si l'œil de Sauron reste braqué sur nous. »
« Une diversion ? » demanda Draco « C'est votre plan ? »
« Sauron soupçonnera un piège, il ne mordra pas à l'hameçon. » dit Gandalf.
« Je ne pense pas » répondit Hermione. « Si Sauron voit une armée de l'ouest en infériorité numérique marcher vers son royaume ? Il en déduira une chose. »
« Et laquelle ? » demanda Boromir.
« Il pensera que l'héritier d'Isildur a cédé à la même tentation que son ancêtre. Il pensera, Aragorn, que vous avez l'anneau, et que vous voulez vous en servir contre lui. »
Gandalf réfléchit un moment avant de reprendre la parole. « C'est un brillant résonnement que vous venez de livrer ma jeune amie. Effectivement cela peut marcher. Ça doit marcher, quoi qu'il en coûte. »
« Une mort certaine, une faible chance de succès. Mais qu'attendons-nous ? » s'écria un Gimli pressé d'en découdre de nouveau.
Merci de votre fidélité à vous toutes et tous
Le prochain chapitre arrivera trés vite
Tchao à plus et encore bonne année
