Oyez oyez les gens de France et de partout ailleurs

Vous connaissez l'expression "Un train peut en cacher un autre" ?

Et bien là c'est pareil mais on parle pas de train mais de bataille. Ben oui à moment donné il faut bien s'occuper de Sauron.

Chapitre 21 Vivre libre ou mourir

Après 2 jours de préparation, l'armée d'occident quitta Minas-Thrith. Il y avait trois mille cinq cents hommes du Gondor, en prenant en compte ceux que Aragorn avait ramené du Sud, moins ceux que Denethor avait laissé pour défendre la cité. De son côté les forces du Rohan comptaient plus de deux milles soldats qui n'avaient plus leurs chevaux, plus mille cinq cents cavaliers soit un total de six mille soldats qui s'en allaient à l'assaut du Mordor. Six milles hommes, c'est-à-dire à peine ce qui était l'avant-garde de l'armée du Gondor au temps de sa puissance.

Drago et Hermione chevauchaient de nouveau avec les autres membres de la compagnie, à leur côté, Eomer et Denethor étaient à la tête de leurs troupes. Faramir, qui avait été blessé, était resté dans la cité. Avant de partir son père lui avait demandé « Mon fils. Si jamais les choses devaient mal tourner. Je te demande de tenir cette cité jusqu'au bout. Pour le Gondor. »

Merry avait réussi à se faufiler hors des maisons de guérissions et avait rejoint Pippin dans les troupes.

L'armée atteignit rapidement Osghilath, et passa l'Anduin sur des bacs. Une fois cela fait l'avant-garde suivit la route de l'est qui reliait jadis Osgiliath à Minas Ithil, la tour de la Lune. En arrivant au carrefour avec la route du Sud, les hérauts crièrent.

« Les seigneurs du Gondor sont de retour, et ils reprennent toute cette terre qui leur appartient. »

Le lendemain, lorsque le gros de l'armée arriva, les capitaines décidèrent de maintenir une forte troupe de soldats au niveau du carrefour. Au cas où le Mordor enverrait d'autres forces par le sud, ou par le col de Morgul. Justement, l'avant garde poussa jusqu' à la cité de Minas Morgul. Celle-ci était sombre et lugubre et n'offrait aucun signe de vie car les orques qui la peuplaient avaient été exterminés lors de la bataille et les Nazgul n'y étaient pas. Les hommes se contentèrent de détruire le pont qui menait à cette cité avant de se retirer.

Au cours des discussions, certains avaient émis l'idée de détruire totalement Minas Morgul, et peut-être d'utiliser le col de Morgul pour entrer dans le Mordor. Ce qui serait une voie d'accès plus facile et plus discrète que la porte noire. Mais Gandalf avait refusé. En effet, le mal présent dans cette vallée, aurait fait que l'esprit des hommes aurait été en proie à la peur et à la folie. De plus d'après Faramir, si le porteur de l'anneau avait emprunté cette route il ne fallait absolument pas y attirer l'œil de l'ennemi. Aussi le lendemain, l'armée de l'ouest commença sa marche en direction de la porte noire.

La traversée de l'Ithilien fut facile. Les pistes étaient bien tracées et la région était quand même jolie et agréable. Il n'y avait aucune trace des orques ni à des hommes à la Solde de Sauron. Mais en raison de la crainte des embuscades, Boromir avait fait placer des rôdeurs qui connaissait bien la région, sur les avant-gardes.

Au troisième jour, ils commençaient à sentir qu'ils étaient proches de leur but. Ils étaient arrivés aux limites des terres vivantes. Il n'y avait plus un arbre, plus un chant d'oiseau, la terre était stérile et grise. Devant eux s'étendait la vaste plaine prolongée par les marais des morts et le désert qui s'étendait au loin jusqu' à l'Emyn-Muil. La peur avait commencé à saisir le cœur des soldats.

Le soir même fut dressé le dernier campement. L'ambiance y'était lugubre, aucun mot ne fut échangé et beaucoup se demandait si ce voyage aurait un retour.

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« Que le seigneur de la terre noire s'avance. Justice lui sera faite. Car il a fait la guerre à ses voisins, sans aucunes raisons. »

Devant la porte se trouvait « la délégation » de l'armée de l'ouest. Elle était composée d'Aragorn, Legolas, Gimli, Gandalf, Denethor, Eomer, ainsi que les deux sorciers et les deux Hobbits.

Après un instant, l'immense porte qui gardait l'entrée du Mordor, s'ouvrit doucement et laissa passer un cavalier. Il était entièrement vêtu de noir, et portait un sinistre heaume. Ce n'était pourtant pas un des spectres de l'anneau. C'était un homme, un descendant des Numénoriens noirs de jadis. Son nom était oublié depuis longtemps on ne le connaissait que sous sa fonction « La bouche de Sauron. »

« Mon maitre Sauron le grand vous souhaite la bienvenue. Y'en a t-il un parmi vous, qui ai autorité, pour traiter avec moi ? »

« Nous ne sommes pas venus pour traiter avec votre maudit maître perfide. » répondit Gandalf. « Dites-lui qu'il doit quitter définitivement le Mordor et disperser immédiatement ses armées. »

« Ah vieille barbe grise » ricana l'émissaire « J'ai ici un souvenir, que j'ai été chargé de te montrer. » dit-il en brandissant une cotte de maille argentée, avant de la jeter à Gandalf. Tous reconnurent la cote de Frodon, ils essayèrent tous de garder un masque de froideur à l'instar de Draco. Mais celui-ci était dévasté par la perte du Hobbit, tandis que Hermione tenta de cacher ses larmes.

« Le semi-homme vous était cher apparemment ? Sachez qu'il a enduré mille tourments aux mains de son hôte » ricana la créature.

Aragorn approcha doucement son cheval de la bouche de Sauron. « Et qui est-ce ? L'héritier d'Isildur ? Il faut plus pour faire un roi, qu'une épée elfique brisée. »

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase, vu d'Aragorn le décapita sans autre forme de procès.

« Voilà qui met fin à la négociation » dit Gimli

« Je ne crois pas à ces paroles. Je n'y croirais jamais. » s'écria Aragorn alors que la porte s'ouvrait plus largement.

« Replions-nous, et préparons-nous à combattre » s'écria Denethor.

L'armée du Mordor marcha vers les soldats de l'armée de l'ouest. Ces derniers avaient l'impression que l'enfer venait de s'ouvrir sous leurs pieds. Aragorn vint vers eux

« Tenez vos positions. Fils du Gondor, du Rohan et d'Angleterre. Mes frères. Je lis dans vos yeux, la même peur qui pourrait saisir mon cœur. Un jour peut venir, où le courage des hommes faillira, où nous abandonnerons nos amis, et briserons tout lien. Ce sera l'heure des loups, et des boucliers fracassés, lorsque l'âge des hommes s'effondrera. Mais ce jour n'est pas arrivé. AUJOURD'HUI NOUS COMBATTERONS. Pour tout ce qui vous est cher sur cette bonne terre. Je vous ordonne de tenir HOMMES DE L'OUEST.

Les armées du Mordor avaient pris position tout autour de la porte, et sur les collines environnantes.

« Je n'aurais jamais pensé mourir au combat, aux côtés d'un elfe. » dit Gimli

« Et que pensez-vous de mourir aux côtés d'un ami ? » répondit Légolas.

« Ça, je préfère » dit le nain.

Hermione serrait fortement la main de Draco, tandis que son autre main serrait son épée.

« Je serais là, Draco. Jusqu'à la fin. » La Gryffondor savait que les chances de victoire étaient de mille contre un.

« J'aurais aimé que cela se finissent autrement. Qu'on finisse notre vie, bien vieux, entourés de nos enfants. Et même de nos petits-enfants. »

« Tu crois ? »

« Oui tu aurais été une parfaite Lady Malfoy. »

« Je t'aime Draco. »

« Moi aussi » puis ils s'embrassèrent une dernière fois, avant de se jeter dans la mêlée.

L'armée chargea son ennemi avec une force qui surprit leurs ennemis. Face à eux au grand nombre d'Orques, les deux sorciers multiplièrent les sortilèges d'explosions. Faisant ainsi de grosses pertes dans les rangs du Mordor. Tous se battaient avec acharnement. Denethor faisait preuve d'une fougue jamais vu jusqu'à présent. Eomer continuait à encourager ses hommes, ils étaient les derniers remparts avant les ténèbres. Legolas et Gimli avaient repris leur concours de savoir qui abattrait le plus d'orques. Même Merry et Pippin qui tenaient à honorer la mémoire de leur cousin Frodon.

Soudain, le ciel s'assombrit, et un cri aigu perça l'air. Les Nazguls montés sur leurs créatures aillées étaient prêts à se jeter sur les hommes.

Mais c'est ce qu'ils croyaient, ils furent violements repoussés par les aigles. Gwaihir le seigneur des vents, était venu avec ses frères pour prêter main forte aux hommes. Au même moment des trolls de combats furent lâchés dans la bataille.

« La bannière du roi. Ralliez-vous à la bannière du roi. » cria Denethor, qui reconnaissait la légitimité d'Aragorn.

La détermination des armées des hommes n'avait pas diminué d'un iota, malgré les pertes. Lorsque soudain le maître du Mordor décida de répondre en personne, au défi que lui avait lancé le descendant de Nuemenor.

Une vague de terreur et de peur s'abattit sur tous les hommes, à la vue de Sauron. Il avait rassemblé ses forces pour se donner une enveloppe charnelle. Celle-là même qu'il possédait lors de la bataille de la dernière alliance. Une apparence des plus terribles. Sauron mesurait presque deux mètres de haut et projetait une aura de terreur pire que celle de tout Nazgul. Sa tête était complètement couverte par un grand casque à pointes. Il portait une armure de mailles noire et grise. Ainsi qu'une masse en fer noir, d'où émanait une puissante magie noire.

Le seigneur des ténèbres avait rapidement concentré son attention sur le dernier membre de la lignée d'Elendil. Sauron et Aragorn entamèrent alors un duel furieux. Aragorn avait beau être l'un des plus grands chefs de guerre que l'on ait vu sur la Terre du Milieu. Mais ce n'était pas suffisant pour tenir face à Sauron, et encore moins pour le battre.

Gandalf tenta d'intervenir, mais Sauron le rejeta brusquement. Gandalf tomba lourdement au sol. Aragorn, furieux redoubla d'efforts face à son adversaire. Mais celui-ci était mauvais de nature. Il utilisa la même magie, pour le mettre à terre.

Sauron sentit un choc sur son côté, tandis qu'un coup d'épée vint frapper sa masse.

Le seigneur noir se retrouva alors face à deux jeunes humains. C'était donc eux les sorciers qui avaient réouvert le passage. Il aurait aimé en faire ses esclaves, mais peut-être qu'il pourra les soumettre à sa volonté, une fois qu'il aura remis la main sur son anneau.

Draco et Hermione se dressaient face à Sauron, le Seigneur des ténèbres de la terre du milieu. A côté de lui, Voldemort passerait pour un amateur. Mais ils savaient que six ans de cours à Poudlard ne feraient pas le poids face à un maïa.

Les sortilèges de Sauron étaient puissants et ce n'est que d'extrême justesse que les deux jeunes sorciers réussirent à les éviter. Ils parvinrent à parer les coups de masses grâce à leurs épées. Ils ne pouvaient pas lancer des sortilèges trop puissants, en raison de leur fatigue due à la bataille. Très vite ce duel était devenu le centre de la bataille. On avait l'impression que tout le monde, homme comme orque avait cessé le combat pour voir ce duel.

Hermione était concentrée sur son combat, elle savait que la moindre erreur pouvait être mortelle. Draco lui ne reculait pas d'un pouce, face à son ennemi, tout ce qui fallait, c'etait laisser du temps à Frodon pour détruire l'anneau, et pour ça le Serpentard était prêt à donner sa vie pour cela.

Sauron savait que ces pouvoirs n'étaient pas illimités, il fallait qu'il reprenne son anneau. Il devait sûrement être entre les mains de l'héritier d'Isildur. Il devait faire vite. Il repoussa violemment les deux sorciers et tourna son attention vers Aragorn. Mais Draco qui était vraiment quelque d'un de borné, et ce ne sont pas ses condisciples à Serpentard qui diront le contraire.

« Je n'en ai pas fini avec toi » s'écria le Serpentard.

Draco se dressait face à Sauron qui leva sa masse sur ce misérable qui osait le défier. Le blond évita le premier coup, puis le deuxième. Mais il ne put éviter le troisième, et pour cause. Draco prit la masse en pleine figure.

Sauron, qui montrait encore toute sa cruauté, décida d'achever le sorcier. Mais alors qu'il s'apprêtait à en finir avec Draco. La main de Sauron fut arrêtée, par nulle autre que Hermione Jean Granger. Même sans baguette et sans épée, et malgré une sérieuse blessure à la tête, elle n'allait pas laisser Draco se faire tuer sans rien faire. Même si affronter un Seigneur des ténèbres à mains nues, ça relevait pratiquement de l'inconscience, on était bien au-delà du courage qui caractérisait les Gryffondor.

Evidement cela serait totalement déséquilibré. Seulement Hermione avait saisi la main droite de Sauron. Celle ou se trouvait autrefois l'anneau, et qui du coup ne comptait plus que quatre doigts. Elle retient tant bien que mal, la main de l'ennemi, mais c'était peine perdue.

Sauron serra fortement le poignet de la jeune fille. Hermione ressentit une douleur atroce dans son bras. Mais malgré cela, elle faisait abstraction de la douleur, elle serait les dents. Un craquement sinistre se fit entendre dans son bras, sûrement un os brisé. Elle était sur le point de céder, lorsque l'ennemi chancela et relâcha son étreinte. Tout se passa très vite le corps commença à tomber en morceau, tandis que les Nazguls furent foudroyés tandis qu'un gouffre s'ouvrit sous l'armée ennemi. Cela ne pouvait signifier qu'une chose.

« Le porteur de l'anneau a accompli sa quête. » s'écria Gandalf.

Hermione tomba à genoux à côté de Draco. Ils ne pouvaient croire que ce cauchemar était fini. Elle constata que Draco était gravement blessé au visage, alors qu'elle n'avait plus aucune sensation dans son bras gauche.

« On a réussi Mione » dit Draco, avant de sombrer dans l'inconscient.

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Bellatrix se demandait bien où elle avait atterri. Tout ce dont elle se souvenait c'était sa confrontation avec le roi sorcier. Et depuis c'était le trou noir.

Mais maintenant, elle se trouvait dans un endroit qui lui rappelait beaucoup la gare de King's Cross. Mais c'était vide et tout était blanc.

« Où est-ce que j'ai encore atterri ? »

« Je vous avoue, que c'est un drôle d'endroit pour une rencontre » dit une voix derrière elle.

Bellatrix se retourna et se retrouva face, à ni plus ni moins que… Son ancien directeur Albus Dumbledore.

Celui-ci n'avait pas changé depuis la dernière fois. Il avait toujours sa robe violette d'un goût douteux. Et ses yeux Bleus étaient toujours aussi pétillants.

« Je suis content de vous revoir ici, Miss Lestrange. »

« C'est Miss Black, maintenant. Mais, si vous êtes là ça veut dire que je suis morte ? »

« Cela dépend de l'idée que l'on se fait de la mort. » répondit le veille homme. « A présent marchons un peu. »

Bellatrix marche alors dans les pas de Dumbledore pendant un moment ils demeurèrent tous deux silencieux.

« Je ne pense pas me tromper, en affirmant que vous avez bien changé depuis notre dernière rencontre. » Dit le vieux sorcier

« Beaucoup plus que vous le croyiez. »

« Effectivement, je le sens. Vous n'êtes plus la même. »

Au bout d'un moment ils finirent par s'asseoir sur un banc.

« Ecoutez, à propos de la dernière fois. Je voulais vous dire que je n'ai pas voulu tout ça… » Mais Bellatrix ne put finir sa phrase.

« Ce n'est pas la peine, je comprends. Vous savez, c'est tout à fait normal de ressentir des remords. Vous n'êtes pas la seule. »

Bellatrix fut étonné de ce qu'elle venait d'entendre. Puis Dumbledore continua.

« J'ai moi-même commis des erreurs et de mauvais jugements, et pendant longtemps, je me suis caché derrière mes mensonges. Je pensai que mes actions étaient guidées par « le plus grand bien ». Mais hélas, je me suis trompé. »

« Si on m'avait dit qu'un jour Albus Dumbledore, le chef de la lumière, éprouverait des regrets, je ne l'aurais pas cru. »

Cette pointe d'ironie fit sourire l'ancien directeur de Poudlard

« A présent Bellatrix, si vous me parliez du pourquoi vous êtes ici. »

« J'espère que vous avez du temps. »

Bellatrix raconta alors tout ce qui lui était arrivé ces derniers mois, le fait de s'être retrouvé dans un autre monde avec Draco et Hermione. Elle raconta également tout ce qu'elle avait vécu auprès de la communauté de l'anneau. Dumbledore écouta sans dire mot et à la fin il se retourna vers elle pour lui dire.

« Je pense que ce n'est pas un hasard que vous vous soyez retrouvé dans ce monde, que vous appelez la terre du milieu. »

« De quoi parlez-vous ? »

« Si c'est bien le blason des Blacks que vous avez vus. Et que vous avez senti votre magie réagir à cet endroit précis. Cela veut dire que n'est pas le premier membre de la famille Black, à avoir foulé cette terre. »

« Comment ça ? Que savez-vous ? »

« Pas grand-chose. Mais je connais la personne qui vous en dira davantage. »

Alors qui dira la vérité à Bellatrix ?

Dans état Hermione et Draco sortiront de cette bataille ?

Trouverons t'il une solution pour rentrer chez eux ?

Ou est la poulette ?

Toutes ces réponses et plus encore c'est dans le prochain chapitre

Tchao à plus