Bien le bonjour !
Disclaimer : les personnages principaux sont de Hidekaz Himaruya.
Okay, j'ai failli oublier de poster ce chapitre. Et c'est fort possible aussi que j'aie oublié de répondre aux reviews sur le chapitre IV... Si c'est le cas, pardonnez-moi ! Je suis fort occupée pour le moment, j'ai peu de temps à consacrer à ff (et à l'écriture, ce qui est plus triste, mais je vous en reparlerai en fin de chapitre...) et je suis en pleine préparation des examens... Je vous aime quand même, même si je ne le dis pas. Merci pour votre soutien continuel et infaillible !
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Bonne lecture, et on se retrouve en bas de page !
Chapitre V
Gilbert resta dans le noir le plus complet pendant un bon moment. La douleur dans son bras droit était insupportable, et il manqua de tomber pratiquement à chaque pas tant le terrain était caillouteux et accidenté, bien que son escorte fit tout ce qu'elle put pour prévenir la chute. Enfin, on lui enleva l'étoffe qui avait servi de bandeau quand ils furent au chaud, et donc, déduisit Gilbert, à l'intérieur d'un quelconque bâtiment.
On le fit asseoir sur une chaise à proximité d'une table de bois clair dont la surface était parsemée de taches diverses. Certaines, pourpres, évoquaient du vin -du moins il l'espérait, d'autres d'un brun clair témoignaient plutôt d'une tasse de café qui avait dû y demeurer par le passé. A ses pieds, un genre de béton effrité. Les murs, en briques tapissées de lattes de bois, étaient entrecoupés de fenêtres occultées de toiles noires pour qu'aucune lumière ne filtre vers l'extérieur. Au centre de la pièce, un poêle à charbon diffusait une douce chaleur. Voilà qui le changeait des baraquements militaires et des hangars.
On le sort de ses observations en lui ligotant la main gauche au pied de la table le plus proche. Ah, oui. Il avait presque oublié qu'il était captif.
« Ich bin kein Nazi. » tenta Gilbert.
« Je crois qu'il confesse qu'il est un nazi. » fit le grand blond à lunettes.
« Tu n'en sais rien, Al. » le reprend Francis. « Il dit qu'il n'est pas un nazi, justement. »
« Oh, et toi tu en sais quelque chose ? Tu comprends l'allemand ? »
« Dans une certaine mesure, oui. Ma mère était alsacienne. »
« Génial, ça nous facilitera la tâche pour l'interroger ! »
« Je ne me réjouirais pas trop vite, si j'étais toi. Mes connaissances sont rudimentaires et je ne sais pas le parler. Pas énormément. »
Le petit blond aux cheveux courts, qui restait muet, se rapprocha de Gilbert avec une boîte de fer blanc portant une croix rouge écaillée. On allait au moins lui prodiguer des soins, même rudimentaires. Il aurait vraiment pu moins bien tomber.
« Désolé, mon vieux. Il n'y a pas grand chose que je puisse faire. » le prévint-il en vain dans sa langue que Gilbert ne comprenait pas.
Armé de grands ciseaux, il découpa précautionneusement la manche du bleu de travail de Gilbert, pendant que le blond au chignon s'asseyait en face de lui pour lui poser quelques questions. C'était de l'allemand approximatif avec un fort accent étranger mêlé à du dialecte.
« Also, du bist kein Nazi. Gut ! Du sprichst kein Französisch par hasard ? »
« Glaubst du mir ? »
« On verra. » rétorqua le blond avec un haussement d'épaules qui fit passer le message. « Bist du Pilot ? »
« Nein. Mechanik- AH ! »
Son médecin de fortune commençait à enrouler son bras dans un bandage serré. Les mouvements du blond autour de la, ou les, fracture avaient réveillé la douleur que Gilbert avait jusqu'alors tant bien que mal remisée dans un coin de son esprit, tout concentré qu'il était sur sa mission du moment : convaincre ses geôliers qu'il était un des gentils.
« Ich bin... Mechaniker. » continua Gilbert à travers sa douleur. « Kein Nazi... »
« Oui oui, on a compris. Autre chose à dire pour ta défense ? »
« Mein Freund... Meine Freudin ist jüdisch. Ich unterstütze nicht die Politik des Reiches !
Francis scruta son visage pétri de douleur. Son interrogatoire, vu son état et les traitements médicaux cavaliers qu'on lui faisait subir, s'apparentait presque à de la torture. Comme s'il pouvait mentir dans sa position. S'il était bien simple mécano et pas un agent nazi entraîné à endurer la torture, en tout cas, comme son insistance sur le nicht le laissait penser. Mais, d'instinct, Francis était tenté de lui faire confiance. Peut-être un peu trop par compassion parce que le pauvre avait l'air de souffrir le martyr, et ça depuis plusieurs heures qu'ils l'avaient repêché. Il était tenté de le croire sincère, de plus, un fier nazi irait-il jusqu'à inventer fréquenter une femme juive ? Ce n'était peut-être pas vrai, peut-être que l'Allemand inventait cela seulement pour se donner plus de crédibilité en tant qu'ennemi du Reich, mais quelque chose disait à Francis -c'était probablement les propos d'anti-dreyfusards entendus dans sa jeunesse- qu'un convaincu nazi ne « s'abaisserait jamais » à s'inventer une quelconque accointance avec des Juifs.
« On doit attendre le patron pour décider de ton sort. Der Chef. Et plus d'informations. Mais tu seras bien traité. Ich weiße nicht wie das auf deutsch zu sagen. »
« Ich heiße Gilbert. »
« Francis. »
L'albinos hocha la tête en se mordant la lèvre, les yeux pleins de larmes alors qu'Arthur pliait son bras flasque pour l'immobiliser dans une écharpe. Le grand blond à lunettes apporta une bouteille de vin rouge et quatre gobelets de faïence qu'il remplit plus ou moins équitablement. Celui qui l'était à ras bord, il le donna à Gilbert.
« Je suppose que c'est un buveur de bière, mais ça ne lui fera pas de tort. » expliqua l'Américain.
« On a un lit pour lui ? » demanda Arthur.
« Il prendra le mien. Je le surveillerai cette nuit. » décréta Francis.
Les deux autres acquiescèrent et vaquèrent à leurs occupations courantes. Francis, au bout d'un moment, délia l'Allemand et l'aida à gagner l'alcôve qui hébergeait sa paillasse et celle d'Antonio, l'invita à s'y coucher, et installa une chaise pour lui à proximité. Il passerait sans doute une très mauvaise nuit, mais à quand remontait sa dernière belle nuit de toute façon ?
oOo
Quand Lovino ouvrit les yeux, un rayon de soleil matinal lui caressait la joue et lui aurait presque fait oublier où il se trouvait et dans quelle situation. Il se crut un instant revenu dans la cabane construite au bout du jardin de son grand-père, qu'il avait partagée avec son petit frère tant d'étés durant.
Cette impression idyllique ne dura pas longtemps. Dès qu'il essaya de se redresser un tant soit peu, ses neurones se mirent à danser la gigue et la réalité lui revint en pleine face. Ses yeux se fermèrent à nouveau violemment, comme si cela pouvait tenir sa matière grise en place, et combattit le tournis pour s'asseoir, adossé au mur de planches en bois qui l'avait soutenu toute la nuit.
Ses capacités de réflexions étaient un peu plus alerte que la veille au soir. Le choc était passé, ne restait plus maintenant que la commotion ou quelque qu'était le mal qui lui avait envahi le cerveau suite à sa chute. De ce qu'il distingua autour de lui, il devait se trouver dans un genre d'établi peu vaste, et largement colonisé par des outils, des tonneaux cassés, des étagères et des choses complètement hétéroclites comme des couvertures et des bocaux un rien poussiéreux contenant il ne savait quelle denrée potentiellement alimentaire. La lumière pénétrait dans le lieu par une lucarne dans le toit et une petite fenêtre à côté de la porte, devant laquelle son sauveur ou futur tortionnaire -c'était au choix mais Lovino n'était pas vraiment pressé de découvrir la solution de l'énigme- était assoupi sur une chaise. Il avait dû veiller toute la nuit sur l'endormi pour s'assurer qu'il ne filerait pas en douce. A cette idée, Lovino ricana intérieurement. Dans son état cérébral, il ne serait même pas bon à ouvrir la bouche si on lui présentait à manger, ni à répondre à des questions quelconques, alors imaginez élaborer un plan d'évasion...
Il resta assis à sa place et ferma à nouveau les yeux pour se débarrasser de cette impression de surcharge cérébrale qui l'assaillait. Il expira profondément et cala sa tête contre le panneau de bois pour éviter plus de dommages.
oOo
Quand il ouvrit à nouveau les yeux, son geôlier n'était plus à sa place et il en déduisit qu'il avait dû se rendormir par surprise. Après avoir repéré un quignon de pain, un morceau de fromage frais et une tasse d'eau sur un petit plateau posé à même le sol devant lui, Lovino leva les yeux et, autant que la douleur dans sa tête floue le lui permit, jeta un regard sur les environs pour essayer de trouver son geôlier et de découvrir ses occupations. Il n'eut pas à chercher bien loin : le jeune homme hâlé, grand et bien charpenté se tenait à quelques mètres, pile devant lui, assis précairement sur une chaise dont l'assise d'osier avait été percée, sans doute par usure, devant une petite table bancale. Il nettoyait visiblement une carabine et, pour être tout à fait honnête, ça ne mit pas franchement Lovino à l'aise.
Toutefois, la faim fut plus forte que la crainte et l'Italien se redressa, faisant grincer le panneau de bois derrière lui, ce qui alerta l'homme à la carabine. Loin de s'en inquiéter cependant, ce dernier tourna vers lui un regard joyeux et un sourire qui aurait donné le tournis à Lovino si sa mauvaise expérience de la veille n'avait déjà battu tous les records à ce niveau.
« Ah ! Tu es réveillé ! Bonjour. » lança l'Espagnol.
C'était une voix enjouée, profonde et claire que Lovino trouva appropriée au visage expressif et un rien candide qu'il distinguait mieux que la veille. Cependant, demeurait un bémol : il ne pouvait en comprendre un traître mot, puisque son gardien s'exprimait en espagnol.
« Sono un partigiano. » répondit Lovino. « Resistenza. »
L'Espagnol fronça les sourcils. Il avait sottement espéré qu'il serait compris, à dire vrai il n'avait pas réellement pensé au problème de la langue. Mais, si effectivement le jeune homme tombé du ciel ne le comprenait pas du tout, cela rendrait son interrogatoire quelque peu compliqué. Il fallut quelques instants pour qu'il fasse le rapprochement entre les mots de son prisonnier et sa propre langue. Resistenza était assez clair, à rapprocher de Resistencia sans doute. Si c'était le cas, et que par l'usage de ce mot, le prisonnier voulait exprimer qu'il appartenait à la résistance -italienne, supposait-on, vu la langue qui n'était certes pas de l'allemand- alors c'était assez rassurant pour le Républicain espagnol. Cela dit, c'était peu probable : que ferait un résistant italien dans un avion de guerre allemand ? Pour partigiano il n'était pas vraiment sûr. Dans le contexte de la résistance, c'était évident, mais était-il certain de pouvoir identifier là un partisano ?
Il se leva de son siège et vint s'asseoir en tailleur par terre, en face de Lovino.
« Je m'appelle Antonio. »
« Sono un partigiano. »
« D'accord... On essaiera de découvrir ce que ça veut dire plus tard. Il faut que tu manges. »
Joignant le geste à la parole, le dénommé Antonio fit glisser le plateau un peu plus vers le jeune homme, qui le regarda avec méfiance et envie mêlées dans son beau regard d'ambre.
« Mange. C'est sans risque. »
Le jeune homme le dévisagea, suspicieux, avant d'attraper le morceau de pain, de l'analyser sous tous les angles et de le tendre à Antonio en lui faisant signe d'en manger d'abord. L'Espagnol roula des yeux, un peu amusé de cette méfiance excessive, et se prêta au jeu tout à fait sérieux aux yeux de l'Italien. Après avoir mordu dans la croûte tendre du pain, il le remit dans l'assiette de son pensionnaire et la lui tendit à nouveau. Cette fois, le jeune homme l'accepta et commença à manger et à boire, mais toujours avec méfiance, comme s'il s'attendait, à chaque bouchée ou gorgée, à tomber raide mort empoisonné. Comme il progressait et que rien de fâcheux ne se produisait, il sembla se détendre un peu et réellement apprécier le pain et le fromage de chèvre qu'Antonio était allé mander dans une ferme des environs et de ses amis. Encore heureux qu'il trouva ces denrées goûteuses...
Alors que le drôle d'oiseau italien continuait sa dégustation, Antonio sourit à le voir se régaler de la sorte, mais n'en perdit pas de vue son objectif.
« Tu ne comprends pas l'espagnol, je suppose ? »
Aucune réaction de la part de son vis-à-vis, mise à part une mastication fromagère. Antonio l'interpréta comme une réponse par la négative.
« Français ? » tenta-t-il alors, sachant pertinemment que son propre niveau était à peine suffisant pour mener un interrogatoire, mais si jamais -si jamais!- le prisonnier parlait le français, alors il serait encore temps de peaufiner sa déposition avec Francis, une fois redescendus de la montagne et revenus au quartier général.
Son changement de langue ne provoqua pas plus de réaction chez l'Italien, qui termina son repas avec satisfaction. Tout ce qu'il put en tirer fut un troisième « sono un partigiano ».
Antonio sourit. Il prit entre deux de ses doigts l'étoffe claire de l'uniforme italien.
« Alors, il va te falloir de nouveaux vêtements. »
Après l'avoir gratifié d'un regard perplexe, apparemment épuisé de ses efforts pour manger, boire et parler, le jeune homme ne tarda pas à sombrer dans le sommeil à nouveau. Antonio jugea qu'il n'avait plus rien à craindre de lui et sortit, cadenassant la porte de la remise derrière lui.
De ses pieds rapides, il dévala la côte au milieu de laquelle se trouvait la petite bâtisse, coupant à travers les vignes tout en faisant bien attention de ne pas les endommager. Le soleil se débarrassa des nuages qui le cachaient et vint rayonner sur le coteau et le corps du Républicain. Le vent, encore un peu frais, vint caresser son visage et ébouriffer ses cheveux. Si ce n'était pour les pieds de vigne encore complètement nus et désolés, Antonio se serait cru par une belle journée d'été de son enfance, passée à aider son père dans le vignoble ou à gambader parmi les grappes de raisin pour son propre plaisir.
Enfin, il arriva dans le vallon et s'efforça de passer inaperçue pour entrer dans une vaste ferme de moellons sur deux niveaux. Il enjamba quelques poules et passa par la porte d'une étable pour entrer dans le bâtiment. Il gratifia d'une caresse, au passage, l'un des chevaux que son père utilisait pour la vendange et le labour, puis traversa la grange pour passer une petite porte basse et se retrouver dans ce qu'Antonio avait toujours appelé cérémonieusement la salle des fûts : en vérité, il ne s'agissait que d'une petite pièce complètement sombre où d'énormes tonneaux de vin en cours de vieillissement attendaient patiemment leur heure de mise en bouteille. Une autre porte le mena dans la partie habitée de la bâtisse, et après s'être signalé par un sifflement caractéristique, il retrouva son foyer aussi accueillant qu'à l'ordinaire.
« Voyez qui est redescendu sur terre pour nous honorer de sa présence ! L'Espagne libre en personne ! » s'exclama un homme de taille moyenne, tout sec, aux cheveux blancs. Son visage tanné avait été creusé de rides par les soucis, mais ses yeux, d'un vert émeraude, gardaient leur éclat espiègle, plein de vie et d'optimisme.
Antonio embrassa son père, qu'il n'avait plus vu depuis un moment, et fut soulagé de le trouver en bonne santé. Ils se mirent à échanger des nouvelles à une affolante vitesse. Les éclats de voix s'entendirent de l'extérieur, et deux jeunes et grands gaillards arrivèrent dans la maison, suivis d'une femme d'âge moyen qui ramenait des œufs frais du poulailler.
« Anselmo ? » dit l'un des deux hommes. « Antonio est ici ? »
Le plus jeune de la famille se retourna vers les nouveaux arrivants, les saluant avec chaleur. C'étaient les adolescents, fils des fermes voisines, qui donnaient régulièrement un coup de main au vigneron pour gérer son commerce depuis qu'il se faisait vieillissant, quoiqu'encore vigoureux. Bien que plus âgé qu'eux d'une bonne dizaine d'années, Antonio les connaissait comme ses propres frères : Consuelo, seize ans, l'expression beaucoup plus sérieuse que son âge ne le permettait. Rafael, son cousin, quinze ans, un peu trop intrépide et tête brûlée du goût d'Antonio, qui avait dû ruser pour que le jeune homme ne le suive pas à la Révolution.
Le Républicain fut bientôt pris au piège dans l'étreinte de Dolores, la cuisinière de la famille d'aussi loin qu'il se souvienne. Elle avait vu Antonio grandir et se faisait toujours énormément de souci à son sujet. Elle préférait ne pas savoir ce qu'il faisait, perché dans ses montagnes à se cacher ou dans sa scierie à fomenter la chute du tyran. Elle ne l'oubliait jamais dans ses prières, quoiqu'il lui répétât sans cesse que c'était inutile.
« Tu restes un peu, cette fois ? » demanda Anselmo.
« Tu sais bien que je ne peux pas. » répondit Antonio, l'air désolé. « Je suis passé chercher des vêtements. J'ai un nouveau gars à vêtir décemment, à défaut de savoir s'il est de notre côté. »
Aussitôt, les deux adolescents le pressèrent de questions sur ses agissements et les nouvelles de la situation, mais Antonio les esquiva toutes en grimpant à l'étage. Il se retrouva dans sa chambre -son ancienne chambre, se corrigea-t-il. Elle était dans le même état que le jour où il était parti pour se battre à la solde de la République. C'était voulu, pour qu'en cas de visite d'indésirables, on puisse faire croire qu'Antonio n'était absent que pour la journée.
Il ouvrit son placard et en retira une vieille paire d'espadrilles devenues trop petites pour lui il y avait longtemps de cela, ainsi qu'un pantalon de toile et une chemise de flanelle. Ça n'était pas grand-chose, mais ça ferait l'affaire.
Ensuite, il repassa brièvement dans la pièce principale où l'attendait, en quelques sortes, sa famille élargie.
« Ah, au fait. » lâcha-t-il. « Personne ici ne parle l'italien, j'imagine ? »
« Je sais leur dire d'aller se faire foutre, c'est à peu près tout. » répliqua son père.
Antonio leva les yeux au ciel avec un sourire, puis les salua tous et repartit par le même chemin qu'à l'aller, pour retrouver son italien endormi qu'il avait laissé au milieu des vignes.
Bon, j'ai oublié mon carnet d'éditions à mon kot donc ce ne sera pas très complets, mais:
Traductions
(précisons que je suis débutante en allemand mais que les fautes de Francis sont intentionnelles)
Ich bin kein Nazi: je ne suis pas un Nazi (allemand)
Also, du bist kein Nazi. Gut ! Du sprichst kein Französisch par hasard ? Donc, tu n'es pas un Nazi. Bien ! Tu ne parlerais pas français par hasard ? (allemand)
Glaubst du mir ? Tu me crois ? (allemand)
Bist du Pilot ? tu es pilote ? (allemand)
Ich bin... Mechaniker. Kein Nazi... Je suis mécanicien... Pas un Nazi... (allemand)
Mein Freund... Meine Freudin ist jüdisch. Ich unterstütze nicht die Politik des Reiches ! Mon ami... Mon amie est juive. Je ne soutiens pas la politique du Reich ! (Niniel vous fait un triple haussement de sourcils entendu) (allemand)
Ich weiße nicht wie das auf deutsch zu sagen. Je ne sais pas comment dire ça en allemand. (allemand)
Ich heiße Gilbert. Je m'appelle Gilbert (allemand)
Sono un partigiano. Resistenza. Je suis un partisan. Résistance. (italien)
Resistencia : résistance (espagnol)
partigiano : partisan (italien)
partisano: partisan (espagnol)
Donc voilà, je m'amuse un peu avec la proximité linguistique entre les deux langues pour le moment, mais rassurez-vous, ils seront capables de communiquer à un moment !
Notes
Après avoir lu Pour qui sonne le glas d'Hemingway (je recommande par ailleurs) je m'étais promis d'appeler le père d'Antonio Anselmo. Voilà.
Je ne pense pas que d'autres précisions soient nécessaires pour ce chapitre, si pourtant vous aviez des questions ou besoin d'éclaircissements, n'hésitez pas!
Vu que ce sont les examens très bientôt et que je n'ai actuellement que trois paragraphes pour le chapitre suivant, je ne peux pas promettre un chapitre en juin. De même, je ne suis pas sûre de pouvoir vous proposer un OS/une nouvelle fic Spamano le premier juillet comme à mon habitude. Dans le meilleur des cas, ce sera un chapitre de Patria et un OS PruAus, dans le pire des cas, ce sera juste le chapitre de Patria. Mais donc, au plus tard, on se retrouve le 1er juillet. Merci pour votre lecture, n'hésitez pas à commenter !
A bientôt !
