Notes

Casting hypothétique :

Jean-Christophe Hembert dans le rôle de Brice Le Goff

Suggestions musicales :

Début de journée :
- Entering the park - Daniel Pemberton, Prehistoric Park.
- Dawn - Jeremiah Pena, Jurassic World: Evolution.

Les soigneurs parlent des trafics ayant existé sur Nublar et des Profondeurs :
- Jackseye's Tale - Daniel Pemberton, King Arthur: Legend of the Sword.

Le Deinocheirus :
- Thanator chase part2 - James Horner, Avatar (jusqu'à 1:15).
- Gorgeous beasts - Ramin Djawadi, Game of Thrones: Season 7 (à partir de 1:07).


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Le lendemain, le minibus passa prendre le couple et les trois membres du GPD à huit heures moins le quart, comme convenu. Il était conduit par l'un des ouvriers de la Ferme et le groupe retrouva les autres passagers de la veille. Il y avait d'autres ouvriers, quelques agents de sécurité et employés de l'administration, y compris la jeune femme qui avait accueillit le groupe à son arrivée à la hacienda, ainsi que Pasqual, Alfredo, Marisol et un quatrième soigneur, costaricain lui aussi. Assez âgé, au bord de la retraite, pas très grand, rachitique, il avait de longs cheveux bouclés qui retombaient sur ses épaules et ceux-ci, tout comme sa barbe, avaient un aspect hirsute. C'était le fameux Pedro qu'Allison avait mentionné en des termes peu élogieux et le groupe ne l'avait vu que brièvement en fin de journée la veille. Owen n'avait alors pas reconnut cet homme et c'était normal, celui-ci n'ayant jamais travaillé à Isla Nublar et ayant été récemment engagé par InGen afin de pallier aux démissions de plusieurs soigneurs.

Le groupe et les quatre soigneurs arrivèrent à leur bureau quelques minutes plus tard, allant rejoindre dans le cercle de chaises ceux arrivés avant eux. Il y avait Judd, Allison, Horatio, Vinny, Mark, mais aussi Nala, une Kenyane svelte et si grande qu'elle dépassait en taille la majorité de ses collègues ; Suraj, un Indien ; Dana, une Costaricaine de seconde génération ayant la particularité d'être blonde, une couleur de cheveux rare dans le pays ; et Alex, un Etats-unien d'un âge voisin de celui de Mark, rondouillard mais avec un visage plaisant.

Dans un coin, une radio était allumée et diffusait les informations nationales.

— … Maintenant la rubrique Faits Divers. Au terme d'une longue course-poursuite, la police de San José a arrêté trois personnes la nuit dernière pour trafic de stupéfiants. Les interpellés vendaient en effet du Bonbon de Licorne aux clients d'une boîte de nuit située près du cimetière Obrero. Pour rappel, le Bonbon de Licorne est une drogue psychotrope appréciée pour ses effets soporifiques et calmants et aujourd'hui répandue dans toute la zone urbaine de San José. Apparue pour la première fois dans le quartier de Barrio Mexico il y a presque un an, cette drogue est si populaire et se répand si vite que les autorités craignent qu'elle soit bientôt vendue dans d'autres villes du pays, et ce alors que son trafic et les accidents liés à sa consommation ont déjà fait cinq morts. A l'heure actuelle, les secrets de sa fabrication ainsi que l'identité de ses producteurs restent un mystère, bien que la police soupçonne un des gangs de la ville d'organiser le trafic.

— Cette histoire me rappelle les trafics de champignons et de lioplo sur Nublar, déclara Pasqual, bien qu'on n'ait eu aucun mort à déplorer nous.

— Ça fumait pas mal la ganja à l'Entre-Lac, ajouta Alfredo, le repaire de tous les babos de l'île. Il y avait l'autre Français qui n'arrêtait pas de jouer du tambour en chantant comme une casserole au sujet de la société ou que sais-je… On l'entendait au village et probablement même de l'autre côté du lac. Si les dinosaures mugissaient, c'était pour lui dire de la fermer.

— Je me souviens que ça dealait de la Lioplo dans les chiottes du Chicxulub, se rappela Vinny. T'en as qui étaient complètement stones dans les canapés.

— Tu peux dire, t'en prenais Vinny, lui fit remarquer Alfredo.

Le britannique haussa des épaules.

— Possible.

— Mais oui tu en prenais, renchérit Horatio. Tu disais même que tu avais l'impression d'être dans un film de Ralph Bakshi.

— J'avais dit Ken Russell, pas Ralph Bakshi, le corrigea Vinny, bien que certaines hallucinations semblaient issues de son adaptation du Seigneur des Anneaux.

— C'était qui ton dealer ? Le questionna Judd. Ce n'était pas Getafix ou une connerie dans ce genre ?

— Non, Panoramix.

— Comment ils faisaient avec tous ces noms de code ? Se demanda Marisol. L'organisation de ce trafic devait être un sacré bordel !

— On n'a jamais eu le fin mot de cette histoire, glissa Claire. Ils n'ont jamais trouvé le labo de fabrication ni sut qui était derrière le trafic.

— Il y a des rumeurs qui disaient que c'était des officiers ripoux de la J-SEC qui pilotaient le tout, lui apprit Alfredo.

— Guère étonnant que l'enquête n'ait jamais rien donné alors…, en conclut l'ex-directrice.

Pendant ce temps, Franklin et Zia écoutaient la conversation avec étonnement.

— Burroughs n'était pas Chicago mais presque, leur glissa Alex. Et on n'a même pas parlé des orgies que certains cadres organisaient dans leurs résidences. On se serait cru revenu aux temps des Romains… On critique peut-être le propre parc où on a bossé mais si vous voulez mon avis, il doit y en avoir des belles aussi à DisneyWorld.

— S'il n'a pas été retrouvé depuis, le stock doit être en train de pourrir quelque part dans les Profondeurs, dit Vinny, probablement près d'un des squats qu'il y avait.

— Il n'y avait pas l'un d'eux qui était devenu un repaire d'herrerasaures ? Souleva Judd. Ils auraient chiés sur les matelas à ce qui paraît. Si ça se trouve ils ont bouffés tout le stock et ont tripés pendant des jours. Ça expliquerait l'état dans lequel ils ont été retrouvés...

— Un coup, il y en a qui ont retrouvés un carton contenant tout un tas d'accessoires, dont l'imitation d'un certain uniforme crée par Hugo Boss si tu vois ce que je veux dire. Un uniforme pour femme. Elle n'avait pas le logo, Dieu merci, et en fouillant le carton, on a aussi découvert un vieux béret pour homme ainsi que des pages de script, celles des aventures romantico-masochistes d'Isla la louve SS et de Gaston le résistant. On s'est toujours interrogé sur l'identité des deux idiots les ayant joués…

Deux jeunes et jolies costaricaines, Aura et Inès, pénétrèrent dans la pièce et peu après, Juan arriva, accompagné d'une troisième femme et d'un quarantenaire au visage rond et au crâne dégarni. C'étaient là Brice Le Goff, vétérinaire du Site D et expatrié Breton, et Maribel, son assistante.

Ils saluèrent ceux qu'ils n'avaient pas encore vus et l'équipe animalière étant au complet, le chef animalier donna aux membres du groupe leurs affectations de la matinée :

— … Owen, tu seras avec Mark et moi ; Alexander, vous serez avec Aura et Inès; Zia avec Judd et Nala ; Claire avec Horatio et Vinny ; et Franklin avec Alex et Pedro. Et cet aprèm, on vous enverra faucher devant chez les carnotaures.

Juan leur ayant parlé la veille des secteurs où chacun avait de grandes chances d'être affecté, aucun des cinq ne fut surprit et lorsque l'horloge afficha huit heures, ils suivirent leurs binômes de soigneurs respectifs. Claire alla rejoindre les deux soigneurs britanniques, dont le secteur de travail englobait la Plaine Asiatique (nom donné à l'enclos contenant les shantungosaures et leurs colocataires) et le Marais, un enclos situé à côté de la Plaine Asiatique et qui hébergeait des espèces vivant autrefois dans l'attraction de la Croisière de la Jungle à Nublar. Elle les suivit hors du bâtiment et jusqu'à un local où des seaux et des grandes poubelles étaient stockés. Ils prirent plusieurs seaux ainsi qu'une des poubelles, qu'ils mirent à l'arrière d'une camionnette. Avant de monter, Horatio leva les yeux vers le ciel. Il était gris, nuageux, et l'air était humide.

— Vous avez une veste ? Demanda-il à Claire. Car je sens qu'il va pleuvoir…

Elle hocha de la tête et monta à l'avant du véhicule avec les deux hommes, prenant place sur le siège du milieu.

— Où est-ce qu'on va ? Demanda-elle.

— On va aller chercher des cailloux dans les ruisseaux, répondit Vinny, assis à droite.

— Des gastrolithes pour les herbivores ? Devina-elle.

— C'est exact, répondit Horatio, assis au poste de conduite. On était fourni à Nublar mais vu qu'ils ont sabré le budget gastrolithes, on est obligés d'aller en chercher dans la nature nous-mêmes. Sans, certains animaux ont beaucoup plus de mal à digérer.

Ils sortirent du domaine par la porte ouest et se rendirent à un premier ruisseau, situé à quelques kilomètres de là, au beau milieu de la jungle. Lorsqu'Horatio gara la camionnette à côté de la piste, il pleuvait déjà depuis quelques minutes et ils enfilèrent donc leurs vestes de pluie avant de descendre du véhicule. Alors qu'ils sortaient les seaux et la grande poubelle, Vinny dit à la directrice déchue :

— Vous savez Claire, vous pouvez enlever votre masque. Vous serez plus confortable sans.

Elle se figea, se demandant s'ils ne se moquaient pas d'elle.

— On promet de ne pas pousser de hurlements, ajouta le soigneur androgyne.

— C'est mieux si je le garde, dit-elle. Ce qu'il y a là-dessous n'est pas beau à voir.

— L'un de mes potes a eu un accident avec un fer à repasser quand il était petit et Horatio connaît un type qui s'est fait mutilé par un léopard. Vous pouvez l'enlever, on n'est pas des mauviettes. Et je pense que les autres seraient aussi capables de la regarder.

Elle hésita un moment, puis soupira.

— Vous l'auriez voulu…

Elle enleva son masque, leur révélant sa balafre, à peine cachée par la capuche de sa veste de pluie. Ils écarquillèrent légèrement des yeux mais leurs visages n'arborèrent aucun signe d'horreur ou de dégoût. Claire expira doucement de soulagement.

— Vous voyez ? Pas de problèmes, dit Vinny en haussant les épaules. C'est sûr que ça surprend quand on la voit pour la première fois mais je pense qu'on s'y habituera. Si ça peut vous rassurer, vous êtes davantage Blofeld de la saga James Bond que Double-face de Batman.

— Je crois que je vais prendre ça pour un compliment… Owen dit qu'elle lui fait penser à celle que le commandant Shepard peut avoir. La version pragmatique du moins.

— Shepard de Mass Effect ? Le mien était conciliant mais c'est vrai qu'il y ait un air, admit-il.

Avant qu'ils ne descendent au ruisseau, Horatio sortit également un pistolet qu'il cacha sous sa veste. Bien qu'il y ait des jaguars et des pumas dans cette région du Costa Rica, Claire savait qu'Horatio portait un pistolet plutôt pour se prémunir d'éventuels agresseurs, que ce soit des locaux haïssant tant InGen qu'ils étaient prêts à s'attaquer à de simples employés comme eux ou des agents des rivaux de la multinationale.

— Sans indiscrétion Claire, qu'est-ce qui vous a fait ça ? Lui demanda-il alors qu'ils descendaient une petite pente.

— Un Baryonyx, mentit-elle, pensant au premier prédateur autre que l'Indominus qui aurait pu la balafrer ainsi.

— Un Baryonyx ? Il a été très chirurgical dites-donc, répondit Horatio d'un ton sceptique. Ils sont plus bourrins d'ordinaire.

— Je ne me rappelle plus de ce qui m'a attaqué. J'étais dans l'une des rues de Burroughs, j'ai été soudainement attaquée et je me suis ensuite réveillée dans un lit d'hôpital à Nicoya avec cette balafre et un bras en moins. Ça doit être une sorte d'amnésie.

— Si on en croit ce que les gars de la salle de contrôle disaient, vous étiez au Royaume du Tyrannosaure. Mais aucune chance que ce soit Roberta qui vous ait fait ça. A moins que ce soit l'Indominus, qui était à l'Avenue au même moment ? Je crois que mon cerveau aussi aurait effacé de sa mémoire tout souvenir d'un affrontement avec cette chose.

— Peut-être que c'était elle.

Au ruisseau, ils prélevèrent un certain nombre de pierres dans le fond, remplissant les seaux qui furent vidés dans la poubelle. Une fois celle-ci remplie, Claire et Vinny l'amenèrent à la camionnette pour en vider le contenu à l'arrière, avant de ramener la poubelle vide au ruisseau, où Horatio continuait la collecte. Ils remplirent à nouveau la poubelle avec des seaux de pierre, la vidèrent à l'arrière du véhicule puis repartirent en direction d'un autre cours d'eau, avec Horatio expliquant à Claire qu'ils procédaient ainsi afin d'éviter de trop modifier l'hydromorphologie des cours en prélevant un trop grand nombre de pierres à un endroit donné.

En tout, leur collecte de gastrolithes dura une bonne heure et demie, si ce n'est plus, et à leur retour à la Ferme, ils déversèrent les pierres accumulées à l'arrière sur une surface bétonnée sous un toit en tôle et les passèrent au jet d'eau afin de les laver.

Tandis qu'Horatio remplissait une brouette de gastrolithes, Vinny emmena Claire aux cuisines où ils préparèrent le repas des animaux du Marais. Ils remplirent deux seaux de poissons qu'ils amenèrent à la camionnette et le trio se rendit ensuite à l'enclos, garant le véhicule le long du chemin qui reliait la hacienda au Camp des Prédateurs.

Un groupe de sept dinosaures bipèdes à plumes bleues grises, longs d'environ deux mètres cinquante pour un mètre vingt de haut, étaient massés derrière le portail interne du sas. Ils avaient un crâne long et étroit, surmonté à l'arrière d'une petite crête de kératine, ainsi qu'un sac gulaire orangé évoquant celui des pélicans, et une grande rayure blanche partait du haut du bec, remontant jusqu'en haut du crâne pour descendre ensuite le long du cou où elle se séparait en deux rayures plus petites. C'était des Pelecanimimus, un ornithomimosaurien du début du Crétacé et dont les fossiles furent retrouvés dans la province de Cuenca en Espagne.

Les soigneurs et Claire passèrent dans le sas avec une brouette contenant des gastrolithes puis entrèrent dans l'enclos, avec Horatio frappant dans ses mains pour faire reculer les dinosaures.

— Je vais voir ce que les ouranos et le niger font, informa-il ses deux compagnons avant de disparaître peu après derrière un rideau de petits arbres.

— Ok, je vais nourrir ces petits gars en attendant, répondit Vinny, qui avait les seaux de poissons en main.

Avant qu'il n'aille donner les poissons aux imitateurs de pélican, Claire, qui poussait la brouette, lui demanda où elle devait la vider. Il lui pointa alors une zone à quelques mètres d'eux, au bord d'un étang.

Elle s'y rendit, formant plusieurs amas avec le contenu de la brouette comme Vinny lui avait indiqué. Derrière, il nourrissait les Pelecanimimus de la même manière qu'on nourrissait les pélicans, en tendant à chacun un ou plusieurs poissons qui furent saisis puis avalés avec avidité.

Ayant entendu le glissement des pierres sur le métal de la brouette, un animal jusque-là caché derrière le feuillage touffu d'un gros arbre à l'extrémité opposé de l'étang se montra, frappant Claire de stupeur en raison de sa grande taille et de son apparence singulière.

Aussi long qu'un acrocanthosaure et bipède comme eux, il était bossu et massif, avec des pieds larges et aplatis, des pattes postérieures relativement courtes, d'énormes bras griffus long de plus de deux mètres, et un crâne pourvu d'un bec de canard gris.

Le corps était recouvert d'une sorte de duvet jaune clair et d'aspect hirsute, faisant penser aux poils d'un paresseux, tandis que la peau nue de la face et des pattes était rouge vif. Un Deinocheirus mâle.

Claire avait bien sûr déjà vu des Deinocheirus à Nublar en quelques occasions mais il y avait toujours eu une clôture entre elle et eux or là elle était dans l'enclos avec l'un de ces étranges géants. Elle savait que leur régime alimentaire était principalement herbivore mais ça ne signifiait rien et elle resta sur ses gardes. Nombre d'herbivores de Jurassic World pouvaient se montrer dangereux pour un homme adulte, et l'animal en face d'elle était lourd, pesant dans les six tonnes. Il la piétinerait sans problèmes tandis qu'un seul coup de ses griffes pouvait la tuer sur le coup.

Alors qu'il foulait pesamment l'étang, avançant dans sa direction, Claire eut un mouvement de recul mais Horatio, alors en train de revenir vers eux, lui dit :

— Vous pouvez rester. Il n'est pas méchant, il est doux même. Ce n'est pas Yuriko, la thérizinosaure. Vous devez juste rester calme.

Marchant calmement, il vint rejoindre Claire près des gastrolithes et l'ornithomimosaure géant atteint leur côté de l'étang. Dominant les deux humains, il les regarda placidement tout en grondant doucement. Il ne dégageait pas une odeur agréable, rappelant à la fois celle d'un canard et celle de la vase, mais Claire s'en moquait. Elle resta immobile, ne voulant pas alarmer l'animal.

Celui-ci baissa son cou et saisit plusieurs gastrolithes avec son bec. Il pencha la tête en arrière pour les avaler puis recommença l'opération, allant cette fois-ci récupérer des gastrolithes dans l'amas le plus proche de Claire. Il avala ceux-là aussi puis baissa à nouveau la tête mais l'arrêta au niveau de celle de la directrice déchue et, étant donné que ses yeux étaient sur les côtés de la tête (comme chez les anatidés et la plupart des herbivores), la tourna afin d'étudier d'un œil cette étrangère qui accompagnait ses deux soigneurs. Il émit un grondement.

— Claire… Murmura Horatio du bout des lèvres. Donnez-lui ce poisson…

Elle saisit dans sa main gauche la truite qu'il lui donna et tendit doucement celle-ci au Deinocheirus tout en espérant qu'il n'arrache pas sa main avec. Le dinosaure vit le poisson et ouvrit son bec pour le saisir. Claire fut soulagée de le voir se refermer juste avant ses doigts et la truite disparut peu après dans la bouche de l'animal qui gronda à nouveau, de contentement. Claire regarda dans son œil et toute appréhension qu'elle avait à l'égard de l'animal disparut. Emerveillé par cette rencontre, elle sourit même.

Le Deinocheirus finit par s'éloigner un peu, restant dans l'étang, et une fois que Vinny en eut terminé avec les Pelecanimimus, les trois revinrent à la camionnette et passèrent le reste de la matinée dans le bâtiment de service attenant à l'enclos, nettoyant les locaux et préparant du fourrage ou des branchages pour les Ouranosaurus et le Nigersaurus qui occupaient également l'enclos.