Et voici le chapitre 5 ! J'espère qu'il vous plaira !
Bonne lecture !
Nous étions à la fin du mois de mars et Hermione avait maintenant réellement pris une routine. Elle se concentrait assidument dans son travail la semaine, puis venu le week-end, elle retrouvait Harry ou Ronald ou les deux en même temps. Elle aimait bien sa petite vie tranquille.
Elle s'était également liée d'amitié avec sa voisine de palier, qui avait le même âge qu'elle. Elle arrivait de France et avait obtenu une bourse pour étudier à l'université de Greenwich. Elle était moldue et s'appelait Sophie Fournier. Elle était arrivée en Angleterre en septembre dernier et elle avait beaucoup aidée Hermione lorsqu'elle était arrivée en janvier.
La sorcière habitait au cinquième étage sans ascenseur dans un immeuble moldu. Elle avait du monter chaque carton à la force de ses bras et de ses jambes. Faire léviter des cartons en face de personnes ne possédant pas de pouvoirs magiques aurait été quelque peu compliqué à expliquer. Sophie qui revenait de ses vacances de Noël à ce moment là lui avait proposé son aide en voyant l'état du hall d'entrée encombré de cartons et de meubles en tout genres.
Au départ, les deux jeunes femmes n'avait pas fait connaissance plus que cela. Alors qu'Hermione était concentrée sur son stage ou sur ses états d'âme quant à une certaine personne, Sophie avait repris le rythme scolaire et suivait ses cours assidument.
Le premier mois, elles se croissaient souvent en partant le matin et se retrouvaient souvent dans la même rame de métro. C'est lorsque Sophie n'avait plus vu Hermione le matin dans les escaliers ou dans le métro, qu'elle c'était décidée à aller parler à sa voisine et prendre de ses nouvelles. Elle était allée toquer chez Hermione un soir de février et les deux filles avaient discuté durant des heures avant que Sophie ne rentre chez elle.
Bien évidement, Hermione n'avait rein divulgué quant à son statut de sorcière et avait quelque peu modifié sa vie de collégienne, oubliant la guerre qui avait fait rage et les cours quelques peu spéciaux. Heureusement pour elle, ses parents avaient tenu à lui faire garder un contact avec son monde de jeune fille et elle connaissait donc le système éducatif anglais. Elle avait tout de même débuté sa scolarité par là.
En ce samedi du mois de mars, Hermione avait rejoint Sophie pour une session shopping dans le Londres moldu. Sophie avait prévenu la brunette qu'elles en auraient pour la journée et qu'elles se trouveraient un endroit sympathique pour déjeuner.
Toute la matinée, les deux jeunes femmes flânèrent sur Oxford Street, Piccadilly Circus. Vers quatorze heurs elles commencèrent à avoir faim alors elles se dirigèrent vers Covent Garden afin de trouver un restaurant qui pourraient les accueillir.
- Que dis tu de celui-ci Hermione ? Ils ont l'air de proposer des plats appétissants et pas trop chers.
- Pourquoi pas ! Je crois que je suis déjà venu avec mes parents quand j'étais plus jeune et ça m'avait beaucoup plu.
- Adjugé vendu !
- Ad-quoi ? demanda Hermione perplexe.
- Adjugé vendu, rit Sophie. C'est une expression française ! Ça veut dire que je suis d'accord pour aller manger ici.
- Ah ! Tout s'explique alors … rit également Hermione.
Elles rentrèrent dans le restaurant pour en ressortir une heure plus tard, le ventre rassasié.
Elles continuèrent leur journée entre filles dans la joie et la bonne humeur. Et rentrèrent chez elles sur les coups de dix-sept heures. En arrivant en bas de leur immeuble, Hermione put apercevoir qu'il y avait un attroupement de personnes attendant Merlin ne sait quoi.
En s'approchant de plus en plus, elle reconnu sur certaines personnes l'uniforme des Aurors mais elle n'eut pas le temps de s'en formaliser un instant de plus puisque un jeune homme aux cheveux noir de jais lui sautait dessus.
- Par Merlin, Hermione ! J'ai cru qu'il t'était arrivé quelque chose ! Tu ne répondais pas à mes appels ou à mes hiboux et quand je suis venu ici tu n'étais pas là et …
- Harry Potter ! Calme toi directement, gronda Hermione. Je ne sais pas ce qu'il se passe ni pourquoi tout ce beau monde est devant chez moi et tu vas me faire le plaisir de m'explique tout cela.
- Mais tu vas bien hein ?
- Oui Harry je vais bien, j'ai passé la journée à Londres avec Sophie !
Ce n'est qu'à ce moment là qu'Harry prit en compte la présence de la jeune fille moldue parmi eux, et au vu de sa tête, elle ne devait pas avoir compris grand-chose à l'échange que venait d'avoir Harry et Hermione. Pourquoi est-ce qu'il parlait de hibou ? Pourquoi toute cette agitation et ces gens devant leur immeuble? Elle n'avait pas compris tout ce qu'il avait raconté parce qu'Harry avait parlé très rapidement et que la jeune fille était encore novice en anglais et ne comprenait pas tout les accents à la perfection.
- Oh très bien … euh … et si on allait chez toi pour cette discussion ?
- Mais Soph… commença Hermione vite arrêtée par le regard d'Harry qui signifiait bien « seuls à seuls ». Oui chez moi ça me parait être une bonne idée.
- Je vais renter aussi de toute façon j'ai du travail en retard, expliqua Sophie qui avait très bien compris qu'elle n'était pas conviée à la dite conversation. Bye Hermione !
- Salut Sophie on se revoit bientôt !
Alors qu'Hermione disait au revoir à son amie, le Survivant avait congédié toue la brigade d'Aurors qui attendait toujours devant chez elle.
Ils montèrent ensuite tout les deux au cinquième étage et s'installèrent dans le salon de la jeune fille avec une tasse de thé bien chaude. Hermione s'inquiétait de plus en plus. Son meilleur ami avait un comportement qui lui rappelait celui de l'année qu'ils avaient passée à fuir Voldemort et ses troupes.
- Harry raconte moi ce qu'il se passe. Tu me fais peur à ne rien dire et regarder tout autour de toi comme si un détraqueur allait surgir de chaque recoin de cette pièce !
- Il y a eu une attaque cet après-midi, lâcha Harry. Dans le Londres moldu sur Oxford Street. Tu m'avais dit que tu passais la journée avec Sophie alors j'ai eu peur que tu sois là bas.
- Je … eh bien j'y étais ce matin, fit Hermione devenue plus blanche que la neige. Une attaque tu dis ? Une attaque de quoi Harry ?
- Des anciens partisans de Voldemort ont réussi à se regrouper sans que le bureau des Aurors n'en soit informé. Plusieurs Moldus sont décédés aujourd'hui Hermione.
- Par Merlin ! Et pourquoi n'étaient-ils pas à Azkaban ? S'ils étaient ses partisans ?
- Ils ne portent pas la marque des ténèbres et il n'y avait surement pas assez de preuves contre eux à la fin de la guerre pour les arrêter. La communauté sorcière devrait bientôt en être informée par la gazette.
Hermione ne répondit rien, perdue dans ses pensées. Elle avait joué avec la mort encore une fois. Si Sophie n'avait pas insisté pour qu'elles ailent sur Oxford Street ce matin et pas cet après-midi comme le prévoyait la sorcière, elles seraient peut-être mortes à l'heure qu'il est.
- Harry promet moi que tu ne vas pas essayer de jouer les héros cette fois-ci. Tu n'as plus aucun rôle à jouer. Laisse les Aurors s'occuper de cette affaire s'il te plait.
- Mais Mione je suis un Auror !
- Non tu es un apprenti et tu es toujours en formation et ce pour encore deux ans alors ne fait pas le malin et ne vas pas te fourrer dans les problèmes.
- Et si on me demande d'y aller ? demanda Harry sur un ton quelque peu insolent.
- Tant que tu n'es pas seul, je ne peux rien faire pour empêcher tes supérieurs de t'envoyer en « mission ». Et si tu pouvais faire passer le message à Ronald également. Si j'apprends qu'un de vous deux s'est lancé sans réfléchir dans une attaque de ce genre, vous allez sérieusement m'entendre ! Est-ce que c'est clair Harry James Potter ?
- Oui Hermione …
Harry avait répondu en baissant la tête comme un enfant de quatre ans que l'on grondait parce qu'il avait volé des biscuits dans la cuisine. Il avait toujours été intimidé par Hermione lorsqu'elle se mettait en colère. Parce que c'était toujours justifié et qu'Harry se sentait coupable de ne pas savoir utiliser son cerveau correctement dans ces moments là.
Les amis continuèrent de parler de tout et de rien une bonne partie de la soirée. Harry donna à Hermione des nouvelles de Ginny qui était encore à Poudlard et qui travaillait ses ASPIC avec acharnement selon les dire du jeune homme. La conversation se dirigea vers tous les souvenirs joyeux qu'ils gardaient de Poudlard, de leur Trio inséparable.
Ils riaient encore de la tête de Ronald lorsqu'il s'était lancé le maléfice de crache-limace en deuxième année, quand quelqu'un toqua à la porte de l'appartement.
Hermione s'apprêtait à aller ouvrir, mais Harry la retint du bras en lui demandant de faire attention. La jeune femme se dirigea vers sa porte d'entrée, Harry dissimulé derrière elle, sa baguette en main près à la défendre « au cas où ». Hermione leva les yeux au ciel en voyant cela mais le laissa faire.
Quand la brunette ouvrit la porte, elle tomba nez-à-nez avec Sophie. Elle sursauta un peu s'attendant à voir tout le monde sauf elle, alors que la jeune fille était celle qui pouvait le plus facilement venir la voir étant donné de sa proximité.
Sophie était simplement passée donner un sac se vêtement qu'Hermione avait acheté aujourd'hui mais qu'elle avait oublié de récupérer en rentrant. La sorcière la remercia et chacune rentra chez soi.
Harry avait été soulagé de voir que ce n'était que Sophie. Dans les minutes qui suivirent, un hibou vint déposer une édition spéciale de la gazette du sorcier, comme l'avait dit Harry. Les deux la survolèrent rapidement mais elle racontait vraisemblablement la même chose qu'Harry.
Quelques secondes plus tard, on toqua à nouveau à la porte de la sorcière. Pensant que c'était de nouveau Sophie, Harry ne l'accompagna pas dans le couloir cette fois-ci.
Quelle ne fut pas la surprise d'Hermione quand elle se retrouva face à Charlie Weasley.
- Hermione ! Tu vas bien ?
Eh eh ! Fin du chapitre ! On se retrouve lundi.
Marieprsca
