Bonjour chers lecteurs/lectrices !

Voici le chapitre 5 ! J'espère qu'il vous plaira !

Merci à vous et bonne lecture !


POV Jotaro

Je regarde Kakyoin manger à sa faim, elle mange comme un garçon, c'est assez amusant à regarder. Iggy s'est rendormi sur ses cuisses, quel chanceux celui-là ! Qu'est-ce que je ne donnerai pas pour pouvoir y poser ma tête. Hein ? Qu'est-ce que je raconte encore comme bêtise, moi ? Elle me rend complètement fou, ça ne va plus.

On finit le dîner et on se prépare pour partir à la chasse aux manieurs de Stand. Kakyoin part devant, je veux la rejoindre quand mon grand-père m'attrape le bras pour me retenir, je me tourne vers lui.

"- Qu'est-ce qu'il y a, Jiji ?

- Jotaro, je veux t'arrêter tout de suite avant que tu ne fasses une erreur.

- Une erreur ? De quoi, tu parles ?

- Ne tombes pas amoureux de Kakyoin, c'est peine perdue.

- Qu'est-ce qui te fait croire que je suis de quelque façon que ce soit attiré par elle ?

- Jotaro, j'ai vu comment tu la regardais. Tu ne peux pas, quand cette histoire sera finie, Kakyoin reprendra sa forme normale, il ne sera pas plus la charmante créature que tu as sous les yeux.

- C'est toi qui dis ça, alors que je vous ai très bien entendu ce matin, Avdol et toi dans votre chambre !

- Avdol et moi étions déjà amants avant sa transformation ! C'est la différence, je l'aime sous ses deux formes. Toi, tu n'aimes que la fille qui vit en Kakyoin, pas le vrai Kakyoin ! Tu ne l'as jamais regardé comme tu la regardes maintenant, Jotaro.

- Tu dis n'importe quoi, Jiji ! Il n'y a rien entre Kakyoin et moi !

- C'est pour ça que d'après Polnareff, tu es devenu vert de jalousie après que tu l'aies vu l'embrasser ?"

Touché... Je serre les dents, je soupire et je tourne le dos à mon grand-père avant de rejoindre les autres. Saloperie de Polnareff, pourquoi il a fallu qu'il lui raconte ça ? Il est si fier que ça d'avoir pu l'embrasser ? Je me mords la lèvre inférieure, je retrouve Iggy et Avdol dehors, je cherche du regard Kakyoin et Polnareff mais je ne les vois pas.

"Ils sont partis à l'avance, ils vont dans la rue commerçante pour chercher des informations sur le manieur."

Avdol me sourit, je hoche la tête en signe de remerciements et je pars sur leurs traces. Je n'ai pas confiance en Polnareff tant que Kakyoin aura ce corps.

Le soleil tape fort à cette heure, heureusement que j'ai ma casquette. Je regarde partout, cherchant après Kakyoin et l'autre idiot. Je dois la protéger des bêtises de cet incapable, il ne sait voir que jusqu'au bout de son nez ! Je les aperçois enfin de loin alors que quelqu'un semble les suivre à bonne distance. Je me fais discret et je les suis tous les trois. Qu'est-ce que ce serait lui le manieur de Stand que l'on cherche ? Son physique semble concorder avec ce que j'ai aperçu plutôt dans la journée, mais avec le soleil, je ne suis pas sûr de moi.

Polnareff entraîne Kakyoin dans une autre rue et l'individu les suit sans hésitation. Ça doit être lui, ça ne peut être que lui ! Je le suis, à peine entré dans la ruelle que je tombe sur Kakyoin et Polnareff au sol, Kakyoin servant de bouclier humain à Polnareff. Cette vision me glace, comment peut-elle faire preuve d'autant d'abnégation ? Je m'approche lentement, le manieur me repère alors.

"- Oh-ho, mais c'est le beau Jotaro qui arrive là ? Tu viens m'offrir une danse, mon chéri~?

- Certainement ta dernière, ordure !

Il m'offre un sourire étrange, il lui manque vraiment des cases à lui.

- Un si beau visage, quel gâchis de devoir l'abîmer..."

Son Stand sort de sur mon côté gauche, je recule, évitant sa lame de près. Son Stand est du même type que celui de Polnareff, mais sa lame est bien plus courte. Et à en juger par ces couleurs sombres, il doit exceller dans l'art de la cachette. Il ne doit pas toucher mon Stand sinon je finirais comme Kakyoin et Avdol. Je dois trouver une solution rapidement, je dois mettre Kakyoin et Polnareff à l'abri.

"- Tu as fini de réfléchir Kujo-kun~ Je m'impatiente ! Je veux ma danse avec toi~

- Comme tu veux, j'arrive mais je veux que Kakyoin et Polnareff s'éloignent de ton champ de portée.

- Oh-ho, comme tu le veux, mais ils doivent se lever et partir par eux-mêmes alors~

- Hein ?

Je me tourne vers mes amis, Polnareff se redresse difficilement, essayant de soulever Kakyoin qui ne semble pas consciente.

- Qu'est-ce que tu leur as fait ?

- Moi~ ? Kakyoin est totalement sous l'emprise de mon Stand, en s'approchant de moi, elle est sans défense. Polnareff a juste reçu une petite danse~ ! Tu veux la tienne~ ?

- Tu me saoules avec ta danse ! Qu'on en finisse !"

Je regarde derrière moi, Polnareff s'éloigne lentement avec Kakyoin. Ils seront bientôt hors de danger, je pourrais alors l'attaquer sans qu'il se serve d'eux comme moyen de pression. A nous deux, saloperie.


POV Kakyoin

J'entends des bourdonnements autour de moi, j'ai mal à la tête, c'est affreux. J'ouvre les yeux, Polnareff, Avdol et Monsieur Joestar se penchent vers moi pour m'observer.

"- Qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi vous m'observez comme ça ?

- C'est un miracle que tu sois toujours en vie, Kakyoin. Tout à l'heure, j'ai cru que tu allais mourir dans mes bras. me répond Polnareff

- Mourir ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Où est Jotaro ?

- Tout à l'heure, le manieur de Stand est venu s'en prendre à nous deux. Je ne sais pas comment tu as perdu connaissance d'un coup quand tu as voulu te mettre devant moi pour me protéger de lui. Il m'a touché mais mon Stand n'a pas de couleurs altérées comme les vôtres. Jotaro est arrivé juste à temps et nous a laissé la chance de nous échapper.

- Polnareff... Où est Jotaro ? Pourquoi il n'est pas ici ?

- Kakyoin, nous ne l'avons pas retrouvé. Polnareff nous a conduit là où vous avez été attaqué et où vous avez vu Jotaro pour la dernière fois. Nous n'avons retrouvé que ça. dit tristement Monsieur Joestar en déposant la casquette de Jotaro entre mes mains.

- Non ! Il doit être quelque part ! On ne peut pas tuer Jotaro... Pas lui !

- Désolé, Kakyoin, avec le peu d'informations que nous avons actuellement, nous ne pouvons pas espérer qu'il soit toujours en vie à cette heure-ci."

Les larmes me montent aux yeux, ce n'est pas possible, je regarde vers la fenêtre, il doit être dehors, blessé quelque part. On doit faire quelque chose, on ne peut pas rester là sans rien faire ?

Après quelques minutes, mes compagnons me laissent seule dans ma chambre, je soupire. Jotaro où es-tu ? Je serre sa casquette entre mes mains, je dois faire quelque chose… Je dois aller le chercher ! Je me lève de mon lit assez facilement, je n'ai pas encore compris pourquoi je perds toutes mes forces quand l'ennemi est proche mais j'imagine que c'est l'un de ses pouvoirs.

J'ouvre la porte, déterminée à retrouver Jotaro. Il doit être bien blessé, je serre sa casquette dans ma main avant de m'élancer dans le couloir. Mais à ma plus grande surprise, quand l'ascenseur s'ouvre, je vois Jotaro ensanglanté qui se tient contre la porte de l'ascenseur.

"Jotaro !"

Je me précipite vers Jotaro pour lui permettre de s'appuyer sur moi. Il prend directement appui sur moi mais il ne dit rien mais son état parle pour lui.

Je me ramène dans la chambre, je l'assieds sur le lit. J'attrape le téléphone et j'appelle le service de chambre pour qu'il m'apporte une trousse de premiers secours.

En attendant, je m'approche doucement de Jotaro, je prends doucement le haut de sa veste.

"Je peux ?"

Il hoche machinalement la tête, je lui retire doucement sa veste et ensuite son t-shirt. Il est vraiment bien amoché, on frappe à la porte de la chambre, je vais ouvrir et je tombe sur un serveur qui m'apporte la trousse de soins. Je le remercie brièvement avant de retourner auprès de mon blessé.

J'ouvre la trousse et je me sers à l'intérieur. Je commence par désinfecter précautionneusement les plaies de Jotaro avant de les recouvrir de gaze.

"- Tu n'as pas retrouvé ta forme normale à ce que je vois.

- Non, pourquoi ? Tu l'as battu ?

- Oui, il était difficile à attaquer parce qu'il se déplaçait plus rapidement dans l'obscurité. Mais bon, j'imagine que demain matin tu auras récupéré ton vrai corps.

Les larmes me montent aux yeux, je serre Jotaro dans mes bras.
- Merci, Jotaro ! Merci beaucoup…

- Yare yare… Ce n'était pas grand-chose.

- Tu as d'autres blessures, autres que sur ton torse ?

- J'en ai une dans le dos et deux sur les jambes mais rien de grave, ne t'inquiète pas.

- Oui, bien sûr, tu as crû que tu allais m'avoir Jotaro !

Je vais me mettre derrière lui, pour voir son dos et je vois une coupure superficielle sur ses omoplates. Je reprends du désinfectant et des compresses pour panser sa blessure.

Une fois que c'est fini, j'enroule mes bras autour de son cou et je pose mon buste contre son dos.

- Kakyoin ? Qu'est-ce que tu me fais là ?

- Tu m'as fait peur, quand je me suis réveillée. Monsieur Joestar et les autres ont dit qu'ils n'avaient retrouvé que ta casquette et qu'ils ne pouvaient pas espérer que tu sois toujours en vie… Ne me fais plus un coup pareil !

- Kakyoin… Je suis désolé.

Je souris, puis je finis par le lâcher, je viens me mettre devant lui, l'air déterminé.

- Allez, enlève-moi ce pantalon, maintenant !

- Hein ?! Qu- Quoi ?!

Je rigole en le voyant rougir, quel petit pervers il fait.

- Oui, enlève-le sinon je ne pourrais pas te soigner tes blessures aux jambes, idiot ! À quoi pensais-tu ?

- Yare yare…"