Bonjour chers lecteurs/lectrices !

Voici le chapitre 7 ! J'espère qu'il vous plaira !

Merci à vous et bonne lecture !

POV Jotaro

Ma jambe me fait mal, j'ouvre un œil, il fait encore nuit. Fait chier...

Je me redresse en grimaçant, retirant la couette qui couvrait ma jambe, le bandage que Kakyoin m'a fait est ensanglanté. Je n'aurais pas dû autant pousser cette nuit, mais je ne pouvais pas m'empêcher, je voulais lui offrir le meilleur. Je me tourne vers elle, je vois ses cheveux dépasser de la couette. Elle doit avoir récupéré son apparence d'origine à cette heure-ci.

Je me lève et je vais récupérer la trousse de premiers soins sur le meuble-télé. Je m'assieds sur le bord du lit, j'ouvre la trousse, Kakyoin a déjà désinfecté mes plaies, je dois juste la rebander avec un bandage propre. Je fouille la trousse et je sors le nécessaire. Star m'aide à découper et enrouler le nouveau bandage. Quel travail d'équipe ! Je lui fais un petit check avec mon poing.

Je débarrasse et range les affaires, avant de me recoucher. Je regarde encore en direction de Kakyoin, j'imagine qu'elle doit bien dormir... il ? Raah... Je me retourne pour être dos à Kakyoin, je dois arrêter de penser à elle, sinon, je vais encore être tout dur et je ne vais pas réussir à dormir.

"Dio... sama..."

Mon sang se glace d'un coup, est-ce que j'ai bien entendu ? Je me retourne et me penche sur Kakyoin. Il a bien récupéré sa forme masculine, son visage est déformé par la peur ou de la douleur je ne sais pas.

Je pose une main sur son épaule et le secoue doucement pour le réveiller. Si Dio est dans son rêve, cela ne veut rien dire de bon.

"Kakyoin... Réveilles-toi..."

Kakyoin s'agite, les tentacules de Hierophant s'échappent de son corps, je le secoue un peu plus fort. Kakyoin, réveilles-toi, tu commences à me faire peur. Les tentacules se mettent à s'enrouler autour de son corps et de sa gorge, compressant sa trachée. Je dois faire quelque chose, mais quoi ?

Kakyoin poussa un petit gémissement de douleur, je dois le réveiller, sinon son Hierophant le tuera. Je sors Star qui attrape les tentacules de Hierophant, celles de son cou en priorité, mais d'autres viennent se resserrer autour des bras de Star. Ce Stand s'est défendu sans avis de son maître, c'est très dangereux.

Une de ses tentacules s'élance et vise directement la gorge de Star. Je sens sa pression contre ma gorge, s'il écrase ma pomme d'Adam, je suis fini. J'ai dû mal à respirer, Kakyoin continue de se débattre dans son rêve.

"Kakyoin..."

Ma vision commence à se brouiller, je dois rester conscient sinon, il le tuera. Kakyoin se relève d'un coup en criant et je sens la pression sur ma gorge se desserrer.

"- Oh mon Dieu, Jotaro, pardon ! Je suis vraiment désolé !

Je frotte doucement mon cou, récemment libéré, j'ai cru que j'allais y passer.

- Argh... Ça va, je ne suis pas mort.

- Vraiment, je suis désolé. C'est un réflexe qu'à mon Hierophant quand on essaye de me toucher quand je dors.

Il regarde son Stand qui se cache dans son dos, n'ayant que le haut du visage qui dépasse de l'épaule de Kakyoin.

- Il essaye souvent de t'étouffer aussi ?

Il se met à rougir légèrement et se gratte la nuque, visiblement gêné.

- Non, c'est occasionnel, quand je fais des cauchemars, il simule une presque asphyxie, pour que mon corps réagisse et me sorte de mon cauchemar...

- Oh... Drôle de technique, et tu rêvais de quoi ?

- De... euh... rien d'important...

Ses joues virent doucement au rouge écrevisse, je me demande pourquoi une telle réaction.

- Ça a un rapport avec Dio ?

- Euh, oui un peu, mais ce n'est pas important...

- Raconte-moi, je jugerai si ça l'est ou non.

- Non, je ne veux pas en parler, ce sont des choses que j'ai faites en Égypte avant de rentrer au Japon pour t'affronter. Je n'en suis pas fier et je n'ai pas envie d'en parler...

- Quel genre de choses ? Kakyoin, dis-moi, je veux savoir.

- Non, Jotaro. Tu n'as vraiment pas envie de savoir...

Il se tourne de côté, me cachant une partie de son visage. Qu'est-ce qu'il a à me cacher des trucs comme ça ?

- J'ai besoin de savoir ! Peut-être qu'au fond de toi, tu as vu ou subi le pouvoir de son Stand sans le savoir. On aurait une longueur d'avance sur lui, tu comprends ?

- Oui, c'est vrai mais, je ne veux pas en parler, j'ai besoin de temps pour pouvoir m'exprimer à ce sujet.

Il me jette un petit regard que je reconnais que trop bien. Il a le même regard de biche qu'en fille, c'est trop mignon. L'image de Kakyoin en fille me revient en tête, beaucoup trop belle.

- D'accord, je comprends. Je veux être le premier au courant quand tu seras capable d'en parler.

- D'accord.

Il se recouche en me retournant le dos.

- Bonne nuit, Kakyoin.

- Bonne nuit, Jotaro."

Je me recouche, après à peine quelques minutes, je l'entends dormir paisiblement. Qu'est-ce qu'il me cache ? Pourquoi est-ce qu'il en fait tout un cinéma ? Est-ce que Dio et lui aurait pu faire de gênant au point qu'il ne veut pas en parler ?

Je réfléchis quelques minutes sans avoir d'idée, jusqu'à ce que Star apparaisse, il fait un rond avec son index et son pouce et passe son autre index dans le rond. Je vire au rouge, quel pervers, celui-là ! Je me cache sous la couette. Ce n'est pas possible, Kakyoin était vierge, il l'a affirmé lui-même... C'est moi qui aie pris sa virginité...

A moins que le pouvoir de Dio serait d'abuser sexuellement de personne sans leur faire perdre leur virginité. Ça reste très tordu comme pouvoir...

Avec son bourgeon de chair, Dio a pu faire faire n'importe quoi à Kakyoin sans qu'il ne le veuille vraiment.

Maintenant que j'y repense, elle a réussi à me faire entrer en elle assez facilement. Moi qui pensais que ça lui ferait mal, ça n'avait pas l'air de la gêner... Dio aurait réussi à abuser de Kakyoin sans qu'il ne s'en rende compte et qu'il se croit toujours vierge ? Avdol avait que son intégrité n'était pas intacte vu qu'il était consentant durant ses parties de jambes en l'air. Kakyoin n'était pas réellement consentant vu qu'il était sous l'emprise de Dio, Kakyoin n'aurait pas pris en compte les abus de Dio sur sa personne parce qu'il n'était pas lui. Enfin, non, ce n'est pas logique, Dio n'a sûrement jamais eu à faire avec le corps féminin de Kakyoin...

Je crois que je réfléchis trop, si ça se trouve Dio l'a juste fait torturer des petits chatons et Kakyoin ne s'en remet juste pas. Je pars trop loin dans mes délires, je devrais dormir, la journée de demain va être longue...

"Jotaro~! Me laisserais-tu goûter à ton délicieux sang ?"

J'ouvre les yeux, je suis dans une grande pièce, cela ressemble à un hall d'entrée, d'époque victorienne. Qu'est-ce que je fais ici ?

J'entends des bruits de griffure sur du bois, je lève les yeux et je vois Dio en haut des escaliers, il descend lentement les marches.

"- J'ai envie du sang des Joestar, Jotaro. Veux-tu être un gentil garçon et me le donner ?

Je m'avance vers les escaliers, il s'arrête et m'attend.

- Jamais, sale monstre !

- Oh... Ho... Quel tempérament...

Je pose un pied sur la première marche.

- Je suis ton aîné, tu sais. Tu me dois le respect...

- Je ne respectes que les personnes qui le méritent.

Je me sens prêt à sortir Star Platinum dès qu'il fait un geste de trop.

- Comme ta mère, ton grand-père, Avdol et Polnareff... Et l'autre petit japonais qui te suit partout comme un petit chien...

- Kakyoin n'est pas un petit chien...

Je serre le poing et la mâchoire, il commence à m'énerver.

- Une petite chienne alors, vu comment tu te l'es tapé cette nuit... Un choix peu judicieux.

- Tu n'es pas mon père, je n'ai pas de leçon à recevoir de toi.

Je pose mon pied sur la deuxième marche.

- Ton père ? Il est aussi absent que tes sentiments. Tu es vide, Jotaro. Toi et moi, nous ne ressentons pas de sentiments comme le commun des mortels. Nous sommes mieux...

- J'ai des sentiments !

- Illusions que tout cela... Aimer une fille qui n'en est même pas une, quelle drôle d'idée... Tu la désirais simplement pour son corps, c'est un désir charnel que tu ressentais, pas de vrais sentiments.

Je m'arrête sur place, c'est exactement ce que m'a dit le vieux aujourd'hui, fait chier...

- Qu'est-ce que tu y connais en sentiment, toi ? As-tu déjà aimé quelqu'un ?

- Tsk... Bien sûr, j'ai aimé ma mère avant que mon père ne la tue. J'ai aimé Jonathan au point de garder son corps près de moi à jamais. J'ai eu beaucoup de plaisir charnel dans mon existence pour savoir faire la différence. Petit, toi, tu n'y connais rien.

Je reste un peu choqué de sa réponse, alors même lui, il a réussi à ressentir des choses qui ne me viennent pas naturellement... Ça doit être moi le monstre de nous deux.

- J'ai rejeté mon humanité, il y a longtemps, je voulais devoir un Dieu sur Terre, y créer mon paradis. Mais mes choix m'ont rendu dépendant du sang de Jonathan, de ton sang... Jonathan a toujours été mon rival à tout point de vue, et maintenant j'ai besoin de sa descendance pour survivre et faire enfin un avec son corps. Le corps de Jonathan sera mien, je pourrais enfin tous vous tuer et régner sur ce monde.

Je fais encore un pas.

- Tu crois sérieusement qu'il n'y aura que les Joestar qui essayeront de t'arrêter ? Il existe par-delà le monde beaucoup de manieurs de Stand qui refuseront de s'écraser devant toi, aussi puissant sois tu... Il y aura toujours une voix pour se rebeller contre toi et pour t'écraser Dio... Les Joestar existeront toujours car tu portes en toi les gênes des Joestar et je suis sûr que tu as dû mettre en cloque pas mal de femme avec ton appétit charnel...

- Je ne te crois pas. Ton petit manège ne marche pas, ce sont mes gènes qui ont été transmis !

- Pourtant, il me semble que tu as dit qu'il s'agissait du corps de Jonathan, ses gènes sont toujours dans ce corps, il n'y a que ta tête qui t'appartienne vraiment...

- Ah, peut-être bien, mais tu ne m'as pas l'air d'avancer mon pauvre.

- D'avancer ?

Je lui lance un regard intrigué.

- Je reste au sommet des escaliers et toi en bas...

Je regarde alors à mes pieds et je me rends compte que je suis toujours sur la première marche de l'escalier.

- Hein ? Comment ?

- Te voilà troubler, c'est parfait !

Je regarde vers Dio qui se jette du haut des escaliers, les ongles et les crocs sortis.

- Jotaro ! Jotaro ! Allez ! Debout !"