Bonjour chers lecteurs/lectrices !

Voici le chapitre 8 ! J'espère qu'il vous plaira !

Merci à vous et bonne lecture !


Jour 3

POV Jotaro

Je me réveille en sursaut, je regarde partout autour de moi. Je suis à nouveau dans la chambre d'hôtel, je soupire. Qu'est-ce que c'était stressant...

"- Jotaro ! Ah- Enfin, tu es réveillé ! Prépare-toi ! On va être en retard.

Kakyoin passe la tête de la salle de bain avec un air sévère. Je soupire à nouveau, avant de me lever et de m'appuyer sur ma jambe blessée.

- Ça fait encore mal ? Il faudrait peut-être voir un médecin ?

Il brossait sa mèche avec attention, alors qu'il observait ma blessure.

- Tu as vu le résultat la dernière fois que mon grand-père est allé chez un médecin durant le voyage ! Hors de question...

- Oui, je comprends... Ah ! J'ai oublié de prévenir les autres que tu étais revenu ! Je vais leur dire !

Il pose sa brosse dans la salle de bain et s'en va vers la porte, je me lève pour le rattraper.

- Attends, Kakyoin !

Je lui attrape doucement le bras, il se tourne vers moi.

- Mmmh ?

- Au sujet de hier soir, ne leur dit rien sur ce qu'il s'est passé...

Mes joues chauffent un peu, je ne sais vraiment pas comment aborder le sujet avec lui.

- Oui, bien sûr. Ça ira pour te préparer sans aide ?

- Oui, je ne suis pas un enfant.

- D'accord, j'y vais. Je t'attends en bas.

Je le lâche et il s'en va en fermant la porte.

- Ok..."

Je vais me rasseoir sur mon lit, observant une belle érection sous mon caleçon, j'espère que Kakyoin ne l'a pas vu... Dès que j'ai mentionné ce qu'il s'est passé la nuit passée, mon corps a réagi directement...

"C'est un désir charnel que tu ressentais, pas de vrais sentiments." Je serre les dents, c'était des sentiments... Si Kakyoin était une fille, elle serait mon type. C'est normal, non ? Je veux dire... J'aime les filles, pas les garçons. Je n'aime que la fille en Kakyoin...

C'est ce que mon grand-père m'a dit hier... Quel idiot...

Je soupire avant d'aller me préparer, je dois me dépêcher, les autres doivent m'attendre. Je réglerai mon érection sous la douche.

POV Kakyoin

Je regarde ma montre avec une pointe d'impatience, il est presque dix heures. Où est Jotaro ? Tout le monde l'attend pour déjeuner.

Je m'excuse auprès des autres et leur dit de commencer sans nous, je vais voir où il en est. Il s'est peut-être cogné ou blessé dans la douche ? Il ne sait pas refaire les bandages ?

Je remonte à l'étage, je déverrouille la porte de la chambre et je l'entends gémir. Je m'arrête directement, le rouge me montait jusqu'aux oreilles. Je referme la porte doucement et je m'assieds parterre dans le couloir. Je ramène mes jambes contre mon torse pour cacher mon érection, j'avais oublié qu'il pouvait prendre du temps pour s'occuper de lui. Je vérifie dans le couloir qu'il n'y ait personne, avant de me toucher un peu pour me détendre.

J'ai chaud, pourquoi les gémissements de Jotaro me font toujours autant d'effet ? Pourquoi j'ai ce genre de sentiments pour lui ? Il ne m'acceptera jamais, il n'aime que les femmes. Les geeks, comme moi, ne l'intéressent pas. J'ai juste aucune chance…

Je soupire, je sens mes larmes qui me montent aux yeux. J'ai au moins eu une nuit avec lui, c'est déjà énorme, non ? Je rougis, c'était tellement bien, il m'a donné plus d'attention qu'il ne m'en avait jamais autant donné auparavant et qu'il ne m'en donnera à l'avenir…

C'était très agréable, je ne l'oublierai pas. Jotaro est un homme doux et aimant au fond de lui.

Je vérifie mon érection semble s'être un peu calmé, ça ne devrait plus être aussi visible qu'il y a cinq minutes. Je lâche un soupir de soulagement, je regarde dans le couloir, toujours personne. Ils doivent tous être en train de manger. Mon estomac grogne, rien qu'à l'idée qu'il n'y ait plus rien à manger pour lui.

Avdol, Monsieur Joestar, gardez-moi une assiette…

La porte s'ouvre brutalement à côté de moi, ce qui me fait sursauter. Ma présence fait sursauter Jotaro à son tour.

"- Putain, Kakyoin, tu m'as fait peur… Qu'est-ce que tu fais là ?

Je me relève de parterre et je lui offre un petit sourire.

- Je suis venu te chercher parce que les autres s'impatientaient…

- Tu pouvais entrer, c'est ta chambre aussi, hein ?

Je me gratte la nuque, comment te dire que quand j'ai voulu rentrer, j'ai entendu tes gémissements et que ça m'a fait beaucoup trop d'effet ?

- Je sais mais je ne voulais pas déranger.

- Tu ne me déranges pas, Kakyoin ! Je ne prendrais pas de chambre avec toi, sinon.

Mes joues chauffent doucement, c'est vrai que je suis content d'être dans sa chambre et pas celle de Polnareff durant ma métamorphose.

- Ahah, oui. Je comprends…

- Regarde, Polnareff. Il doit dormir seul tellement il est chiant.

- Oui, le pauvre, ahah.

- Allez, on rejoint les autres ? J'ai la dalle.

- Pareil. Allons-y !"

Je rougis doucement en le laissant passer devant, alors comme ça, je suis bien comme compagnon de chambre, c'est une bonne nouvelle ça…

On rentre dans l'ascenseur et on descend au rez-de-chaussée. Je conduis Jotaro aux autres et son grand père se lève le premier pour le prendre dans ses bras. Puis Avdol et Polnareff se lèvent pour faire pareil ce qui a l'air de gêner Jotaro, ce grand gaillard insensible.

On finit par s'installer à table et Jotaro et moi, on dévore nos assiettes que les autres nous ont gardées. Ils rigolent en nous voyant manger. Polnareff finit par avouer qu'il nous préférait en filles mais que nos bouilles de gourmands lui avaient manqué. Je rigole et Avdol semble un peu gêné, se défend en disant qu'il n'est pas gourmand.

On rigole tous ensemble, Monsieur Joestar demande à Jotaro de lui raconter comment s'était passé son combat contre le manieur et comment il était rentré à l'hôtel. Jotaro lui raconte brièvement son combat qui semblait assez violent malgré qu'il raconte ça de façon très détachée. Jotaro finit son récit sur nos retrouvailles dans le couloir et mes soins. Tous les autres me félicitent d'avoir eu les bons réflexes, me demandant pourquoi je me trouvais dans le couloir. Je leur explique simplement que je voulais partir à la recherche de Jotaro sans leur consentement. Ils semblent tous choqués, même Jotaro, je baisse la tête, très gêné.

On finit de manger dans un silence dérangeant, avant de se séparer pour aller dans nos chambres. Dans l'ascenseur, je suis coincé entre Polnareff et Jotaro, c'est vraiment peu agréable. On sort tous les trois de l'ascenseur et on se dirige vers les chambres.

"- Euh... Kakyoin, je peux te parler une petite minute ? Ce ne sera pas long.

On s'arrête tous les trois et je fais signe à Jotaro que ça ira, même s'il a l'air de se méfier. Il nous laisse et entre dans notre chambre.

- Kakyoin, euh... je voulais m'excuser pour hier. Je n'ai pas eu le comportement le plus cavalier et je me suis un peu laissé emporter par ton changement brutal de sexe.

Il se gratte la nuque, semblant éviter mon regard.

- Ne t'inquiète pas, Polnareff. Je comprends ce que tu pourrais ressentir et je ne t'en veux pas.

- C'est vrai ?

- Oui, on était tous un peu accro ces derniers temps et avec Avdol et moi qui sommes devenus des femmes le temps d'une journée. Ça peut faire beaucoup d'effet.

Je lui souris, posant une main sur son épaule pour le rassurer, alors qu'il rigole doucement.

- D'accord. Une dernière chose, tu ne m'en veux pas de t'avoir embrassé devant Jotaro ? Je sais qu'on était ok sur le coup mais avec le recul et tout...

Je souris doucement en y repensant, qu'est-ce qu'on a bien rigolé sur le coup.

- Oui, il n'y a pas de soucis. Il était très bien, Polnareff. Ta future copine sera comblée avec toi, c'est sûr.

- Oh, tu crois ?

- Oui, bien sûr !

- Merci...

- De rien, voyons.

Je retire ma main de son épaule et lui souris une dernière fois avant de lui tourner le dos pour retourner à ma chambre, mais Polnareff me retient à nouveau.

- Euh... Je me demandais... j'étais hors course depuis le début j'imagine ?

Je m'arrête net et je me tourne vers lui, curieux.

- Hors course ?

- Kakyoin, je sais que tu en pinces pour Jotaro, tu n'es pas obligé de me le cacher. Mais tu n'as jamais envisagé ça avec quelqu'un d'autre, j'imagine ?

Je baisse le regard, mes joues chauffent légèrement et un petit sourire s'affiche sur mon visage.

- Non, je n'arrive pas à penser à quelqu'un d'autre comme je pense à lui.

- Je vois. Bon courage avec lui. Tu n'as pas choisi le plus simple.

Il lâche mon poignet et m'offre un sourire compatissant.

- C'est vrai... Merci, Polnareff.

Il s'éloigne un peu, cherchant quelque chose à dire.

- Allez, je te laisse y retourner, il doit bien s'inquiéter vu sa tête qui a fait quand il nous a vu restés ensemble, ahah.

On rigole à l'unisson, avant qu'on se retourne pour prendre une route différente.

- Oui, à tout de suite, Polnareff.

- A tout !»

Je rentre dans la chambre et tombe sur Jotaro juste derrière la porte, je vire au rouge et je le pousse un peu pour que je puisse rentrer.

Je referme la porte mais il reste dans l'entrée, me bloquant le passage, il a l'air en colère ou je ne sais pas.