Bonjour chers lecteurs/lectrices !
Voici le chapitre 19 ! J'espère qu'il vous plaira !
Attention chapitre comprenant du lemon (basiquement de la masturbation) ! Il sera encadré pour les personnes sensibles qui voudraient éviter de le lire, dès qu'il est affiché (!-! Le lemon commence ici !), vous pouvez passer à la bannière suivante : (!-! Le lemon s'arrête ici !).
Merci à vous et bonne lecture !
POV Kakyoin
La soirée avait été haute en couleurs, mes joues étaient brûlantes alors que les petits Nour et Nawel ne tarissent pas de compliments pour Jotaro et moi, bien sûr au vu de leurs gènes, c'est fort probable d'un jour ils développent leur propre stand mais d'ici là, je resterai un grand magicien à leurs yeux. Ça me plaisait pas mal, mine de rien, ça booste un peu ma confiance en moi, les enfants allaient demander pour un nouveau tour quand Sohan les interrompt pour leur rappeler qu'il était grand temps pour eux d'aller se coucher. Ils étaient déçus mais ça me soulageait un peu, je commençais à être à court de tours, Zahra me propose de l'aider à les mettre au lit et j'accepte immédiatement. Ainsi, ils ne faisaient plus leur difficile et ils nous suivaient pour les mettre au lit. Nour fut assez sage mais sa grande sœur n'avait pas l'air aussi motivée de se coucher, je lui promets de venir la voir régulièrement après notre voyage. Zahra referme la porte derrière eux quand les petits se sont enfin décidés à dormir après avoir reçu leur bisou de bonne nuit.
"- C'était une belle performance que tu nous as fait ce soir, Noriaki. Enfin Kakyoin.
- Noriaki, c'est très bien aussi. Je me suis vraiment bien amusé, même si je suis épuisé maintenant. Je ne sais pas comment vous faites pour vous occuper d'eux toute la journée !
- C'est un travail à plein temps mais ils sont si mignons et sages, j'ai de la chance quand j'en vois certains enfants de mes amies.
- C'est vrai qu'ils sont adorables !
Elle remonte le couloir avec moi avant de s'arrêter près des escaliers, jetant un regard vers le haut. Je suis son regard mais je ne voyais rien en haut des marches.
- Tu devrais aller te reposer pour ce soir, j'ai séparé les chambres pour que tu puisses vraiment te reposer ce soir. Ni Jotaro, ni Polnareff ne te dérangeront ce soir avec leur concours de bite.
Je retiens difficilement mon rire en l'entendant parler si vulgairement tout à coup, un peu étonné.
- Je m'excuse mais c'est vrai ! Ils ne sont vraiment pas intelligents.
- C'est bien vrai… Ils sont épuisants.
- C'est ce que je disais ! File te reposer, je t'excuserai auprès d'eux.
- Merci beaucoup, Zahra… pour tout…
- Ce n'est rien, Noriaki."
Zahra me laisse là, alors que je monte péniblement les escaliers, c'est vrai que cette journée était interminable. Du calme et une bonne nuit de repos, c'est tout ce dont j'ai besoin. J'arrive dans le couloir que je remonte, ouvrant différentes portes pour trouver la chambre avec mes affaires dedans, il s'agissait de la porte la plus proche de la salle de bain, je rentre à l'intérieur et je dépose mon sac sur mon lit à côté des mangas que j'avais abandonné en m'enfuyant de la chambre cette après-midi. Mon journal, c'était la raison, je soupire avant d'ouvrir le carnet là où j'avais glissé le marque page, une page vide pour que je puisse écrire quelques lignes sur ces derniers jours, je n'ai pas eu beaucoup de temps pour étaler sur ma vie chaotique à souhait en ce moment. J'ai écrit quelques lignes dans la voiture quand je me trouvais encore à l'avant avec Polnareff. Lui aussi, il m'a pris par surprise avec sa… proposition…?
Le rouge me monte aux joues en me rendant compte des gros événements de ma journée. Polnareff qui me demande s'il pourrait avoir une chance, puis Jotaro qui s'ouvre à moi et qui me parle de son passé, puis Jotaro qui lit mon carnet sans me demander mon avis. Moi et Polnareff… on s'est… embrassé pour la seconde fois, même si je ne pensais pas vraiment à lui à ce moment-là. Je ferme les yeux, venant mettre mon carnet sur mon visage et me laisser tomber sur le lit. Je me sens tellement mal de l'avoir embrassé et de n'avoir pu penser qu'à Jotaro, il doit jamais l'apprendre, ça. Je soupire longuement, repensant à cette nuit avec Jotaro, c'était très différent de tout ce que j'avais pu imaginer durant ce mois passé avec lui. C'était si doux et intime…
(!-! Le lemon commence ici !)
Je rougis énormément, c'était ma première fois et quelle première fois. Je retire mon carnet de mon visage pour le laisser tomber à côté de mon lit avant de déboutonner ma veste d'uniforme, mine de rien, je commence à avoir chaud en repassant à ça. Je me redresse pour retirer ma veste et déboutonner ma chemise, observant mon torse plat, ça changeait beaucoup de l'énorme poitrine que je devais subir la veille mais elle s'était rendue agréable sous les doigts de Jotaro. Mes doigts viennent caresser un de mes tétons et mon autre main se glisse dans mon pantalon pour me toucher.
"Jotaro…"
Je garde les yeux fermés, alors que je m'imaginais avec lui à nouveau, qu'il me surplombe et qu'il me donne du plaisir en me caressant avec autant de douceur qu'hier. Je me mordille la lèvre inférieure, essayant de me souvenir du goût de ses lèvres, la chaleur et la passion qu'il mettait dans chacun d'entre eux. Je me sens fébrile, rien que d'y penser, je me tourne sur le côté, je me sens bien trop à l'étroit dans mon pantalon maintenant. Je gigote un peu avant de m'en débarrasser définitivement, ainsi que de mon caleçon, je me couche finalement sur le ventre mais m'appuyant sur mes genoux pour surélever mon postérieur. J'imaginais déjà ses mains m'attraper la taille fermement avant de glisser un doigt en moi et puis un second. Je me tortille un peu pour pouvoir me toucher devant et derrière en même temps, heureusement pour moi que je suis souple sinon ça serait compliqué de se satisfaire seul. Je soupire d'aise, alors que j'imaginais Jotaro me refaire ce qu'il m'a fait hier mais avec mon vrai corps.
"Jotaro… Mmmh…~"
Je me cambre d'avantage avant de serrer les dents pour retenir mes gémissements, venant appuyer contre mon point faible pour me forcer à venir et couper court à ce moment. Le souffle court, j'observe ma main qui a réussi à presque tout contenir, je récupère avec mon autre main un mouchoir dans mon sac pour m'essuyer, complètement épuisé. Avant même que je ne réfléchisse d'où j'allais poser mon mouchoir, mes yeux se ferment, me faisant sombrer dans un profond sommeil.
(!-! Le lemon s'arrête ici !)
Jour 4
Des éclats de voix se font entendre dans le couloir, suivi d'un aboiement, j'ouvre doucement les yeux, Iggy se trouvait assis devant mon lit à m'attendre sagement. Je me redresse un peu, alors que ma tête tournait un peu, je cherche du regard mon mouchoir que j'avais pas pu jeter la veille mais je le vois nul part. Dans ma recherche, je me rends compte que j'étais en pyjama, or je ne me souviens m'être mis en pyjama après … mes occupations nocturnes. Est-ce quelqu'un est entré dans ma chambre pendant que je dormais et qu'il m'a trouvé nu avec un mouchoir usagé dans les mains ? La chaleur me brule déjà les joues alors que je ne sais pas encore qui c'est. La honte, qui m'a retrouvé ainsi ? Et pourquoi avoir pris la peine de m'habiller ?
J'expire longuement avant de regarder Iggy qui avait l'air un peu moqueur devant mes réactions. Je lui tire la langue avant de me lever de mon lit, par réflexe, je cherche mon carnet du regard. Il était posé sur ma table de chevet, quelqu'un l'avait donc ramassé et mis sur le meuble. C'était bien trop étrange, plus j'y pense et moins je vois qui pourrait faire ça. Je passe mes mains sur mon visage avant de récupérer mes vêtements et de sortir de ma chambre. Je me dirige vers la salle de bain avec Iggy, qui me suit sagement avant de me lâcher dans le couloir pour se rendre au rez-de-chaussée.
"Lâcheur…"
Je peste entre mes dents, je passe une main dans mes cheveux avant de frapper à la porte. Aucune réponse, je tourne la poignée pour entrer, la pièce était déjà humide et chaude, certainement dû à une précédente utilisation. Avec les voix que j'avais entendu à mon réveil, je ne doutais pas que je devais être l'un des derniers à me réveiller, si pas le dernier. Cette idée me fait culpabiliser, alors rapidement je me déshabille pour sauter dans la douche et me laver rapidement. J'étais tellement épuisé hier soir, que je n'ai pas pensé à faire ça pour éviter de faire ça ce matin. Je me lave rapidement et je me mets du shampoing dans les yeux sans le faire exprès. Je jure en japonais, avant d'entendre un rire juste derrière moi, ça
me fait sursauter alors que je me retourne et remarque une ombre de l'autre côté de la vitre de la douche. Je passe la main la paroi pour y enlever de la buée et remarquer Jotaro de l'autre côté qui s'essuyait le visage, apparemment il était entré dans la salle de bain sans que je ne l'entend et il s'est lavé à l'évier pendant que moi j'étais dans la douche. Je n'avais rien entendu avec le bruit de l'eau, mes joues me brûlent alors qu'il me sourit douceiment. Ce n'est pas la première fois qu'on doit partager la même salle de bain depuis le début du voyage mais on y allait généralement pas en même temps ou on se lavait uniquement à l'évier pour que je ne me trouve pas dans cette situation. Je me tourne vivement pour lui tourner le dos, terriblement gêné.
"- Arrêtes de faire ton pudique, Kakyoin. Je t'ai déjà vu nu, tu le sais.
- Ça ne compte pas, je n'avais pas ce corps…
- Tu marques un point mais à part avoir un vagin et de la poitrine, le reste était le même, non ?
Je n'ose pas lui répondre, me rendant compte que oui, cette transformation n'avait pas changé grand-chose à mon vrai corps. Je passe mes mains sur mes bras avant d'entendre la porte de la cabine s'ouvrir, me faisant sursauter.
- Jotaro ! Qu'est-ce que tu fous !?
- Nah. Tu as autant de cul. J'avais raison.
- La ferme ! Refermes la porte, j'ai froid.
Je jette un coup d'œil derrière moi et je le vois se débarrasser de ses vêtements avant de me rejoindre dans la cabine de douche. Il me pousse un peu pour y entrer, me rendant très tendu.
- Bordel, qu'est-ce que tu fous ?! Cette cabine n'est pas faite pour deux !
- On est en retard tous les deux, alors c'est le moyen le plus simple pour gagner du temps.
Ou perdre du temps, comment je fais pour me laver alors que je suis presque compressé contre le mur ?
- Kakyoin, regarde par ici !
- Non, je veux pas voir !
Je ferme les yeux, levant la tête, je savais qu'il était juste derrière moi, sa présence m'écrase. Il passe une main dans mes cheveux encore plein de savon, tournant de force ma tête vers lui alors que je ferme le plus fort possible mes yeux.
- T'as l'air d'un gosse, ainsi. Bouge pas.
Pas difficile, je ne voulais plus bouger, sans savoir ce qu'il voulait faire. Puis je sens un tissu passer sur mon visage alors que sa main me tient toujours par les cheveux. Mes traits se détendent progressivement, appréciant sa petite attention.
- Voilà, t'as plus de shampoing dans les yeux, ça va mieux ?
- O… Oui, merci."
Jotaro retient un petit rire avant de me lâcher, alors que je tourne ma tête vers le mur à nouveau. J'ai tellement chaud à rougir autant, je me remercie mentalement d'avoir fait des trucs hier soir sinon je serai en train de bander comme un puceau. Je souffle doucement alors que Jotaro se tourne à son tour pour se mettre dos à moi. Ça rendait la situation moins gênante, parce que sentir son truc au repos dans le bas de mon dos, ce n'était pas le truc le plus normal entre amis. Je rince mes cheveux en faisant attention que je n'en mette pas à nouveau dans mes yeux, même si voir Jotaro aussi attentionné à nouveau, ça me plaisait pas mal.
"- Tu peux me filer le gel douche sur ta droite ?
Je tourne la tête vers Jotaro avant d'attraper la bouteille de produit et lui passer par-dessus mon épaule.
- Ce truc là ?
- Ouais, merci !"
Il récupère la bouteille, je l'observe du coin de l'œil, regardant ses épaules musclées. Malgré tout mon bon sens, je repense à la façon dont il m'avait surplombé il y a deux jours. C'était si chaud et excitant, j'envie sa prochaine copine.
"- T'aimes ce que tu vois~?
Son regard espiègle croise le mien et je tourne vivement la tête pour ne plus le regarder, terriblement embarrassé.
- Je crois que Polnareff est un peu plus musclé. Mon pauvre, tu ne peux pa-
Je m'arrête de parler quand je sens Jotaro se retourner et poser brutalement sa main à cause de mon visage. Je déglutis avant de jeter un regard vers Jotaro, il avait l'air furieux.
