Réponses à quelques commentaires

M.H.N.S et DauterFeralVigilanteDragonLady: Je suis navrée mais, pour le moment, je ne peux répondre à aucune de ces questions. Je ne peux que vous laisser supposer pour l'instant.

Luman: Vraiment désolée pour l'attente, mais je suis débordée ces derniers temps '-_-


Chapitre 8

« Eh ! Ça va Rustik ! » - demanda Kranedur à l'adresse de l'interpellé.

Eux deux, ainsi que Kognedur et Varek étaient sur la place centrale de Rix, assis sur le bord de la fontaine où l'Ingerman avait parlé plus tôt avec Astrid.

« Pourquoi tu me demandes ça ? » - bougonna le Jorgenson.

« Parce que depuis tout à l'heure on arrête pas de dire que c'était une superbe bagarre et que, d'ordinaire, lorsque quelque chose de ce genre se produit, tu n'as de cesse de nous casser les oreilles en te vantant de ce que tu as fait à l'adversaire. Et là, tu n'as toujours pas décroché un mot. Non que ça m'en déplaise. Mais comme ça ne te ressemble pas » - tenta de lui expliquer Varek le plus simplement possible.

« Moi, je crois qu'il fait la tête parce qu'Harold lui a piqué la vedette ! » - se moqua Kognedur.

Rustik maugréa quelque chose d'incompréhensible tant sa mâchoire était crispée. Il serrait également si fort ses poings que la peau recouvrant ses jointures semblait sur le point de craquer.

Apparemment, son cousin était bien la raison de son humeur actuelle.

« Tu ne vas quand même pas te rendre malade pour ça ?! » - ria le garçon Thorston à son tour.

« Te voilà Astrid ! Où étais-tu passée ? » - lança Varek à l'adresse de l'Hofferson qui se rapprochait d'eux d'un pas traînant et le regard dans la vague.

« Tu es blessée ? » - s'inquiéta subitement Kognedur.

« Hein ? Quoi ? » - répliqua l'autre blonde perplexe en papillotant des yeux comme pour mieux revenir à la réalité.

« Tu as du sang sur la joue droite » - lui fit-elle remarquer.

L'Hofferson se passa une main sur l'endroit indiqué sur son visage pour constater que la fille Thorston disait vrai et qu'elle se sentit devenir aussi rouge que le sang en question en réalisant comment il était arrivé là.

Elle était sûre que ça venait de quand Harold l'avait embrassé parce que juste après le combat sur les quais, elle avait aperçu son propre reflet sur la lame de la hache de son dernier adversaire, et n'avait rien remarqué.

« Oh, ça doit être du sang de l'un des Bannis ou Berserks qui a giclé sur moi durant la bataille » - mentit-elle en essayant de calmer ses rougeurs.

Contre toute attente, Rustik bondit sur ses pieds, et décampa d'un pas se voulant furieux.

« Qu'est-ce qu'il lui prend ? » - s'étonna Astrid.

Déjà que, quand Kognedur avait suggéré qu'elle était blessée, elle avait été surprise qu'il ne réagisse pas. Loin d'elle l'idée de s'en plaindre ! Mais d'ordinaire, il se serait précipité pour tenter de l'ausculter sous toutes les coutures.

Faillait croire que les extrêmes changements d'humeurs étaient de famille.

« On ne sait pas ! Il fait la gueule depuis tout à l'heure ! » - s'exclama Kranedur.

« Et moi, je vous dis c'est parce qu'il est jaloux d'Harold ! » - insista sa jumelle.

Astrid se sentit de nouveau rougir à la mention de l'Haddock, et détourna rapidement la tête pour que les autres ne le voit pas.


Le soir était venu. Et après délibération, les Beurkiens avaient décidé de retarder un peu leur départ de Rix car, après tout, les Bannis et les Berserks étaient leur mission, et ils étaient tombés nez à nez avec eux.

Alors que les deux chefs étaient toujours en entretien privé, le Club des Cinq, ainsi que beaucoup de leurs compatriotes, avaient décidé d'aller passer la soirée à la taverne.

D'ordinaire, les soirées entre les jeunes adultes de Beurk étaient des plus animées. Mais là, il y avait seulement les jumeaux qui semblaient à peu près s'amuser. Et encore, ils étaient plutôt sages par rapport à d'habitude.

Varek était encore plus calme qu'à l'accoutumé, et le nez plongez dans un bouquin, tout en arrivant à manger en même temps.

Astrid avait l'air d'être carrément partie sur une autre planète.

Quant à Rustik, il faisait toujours une gueule de six pieds de long, et les rares fois où il avait parlé durant les reste de la journée, ce ne fut que par ce qui ressemblait à des grognements.

« Vous en avez des mines dites donc ! - commenta Gueulfor en rejoignant leur table de son pas clopinant avec un curieux paquet sous le bras. On dirait une veillée funéraire ! Quelqu'un est décédé ou quoi ? »

« Ne nous en parle pas ! - soupirèrent les jumeaux en chœur, avant que Kranedur ne continu plus personnellement : Comme si on avait pas assez de Rustik tirant la tronche sans qu'on sache pourquoi, il y a maintenant Astrid qui s'y met ! »

« Pourquoi vous dites que je fais la tête ?! Alors que ce n'est pas le cas ! » - répliqua la concernée vexée et visiblement descendue de son nuage.

« Excuse-nous mais, depuis tout à l'heure tu ne décroches pas un mot ! Et quand on te parle, on a autant de réponses que de la part d'un mur ! » - lui signala Kognedur.

« Je dois juste être fatiguée, c'est tout ! » - se défendit-elle boudeuse.

Étrangement, Rustik lui adressa un curieux regard plissé énervé, et sembla le devenir encore plus lorsqu'il entendit prononcer le nom de son dernier pire cauchemar en date.

« Harold Chériii ! » - minauda une magnifique brune, d'environ le même âge qu'eux, en traversant la salle à la rencontre de l'interpellé qui venait de passer la porte d'entrée. On m'a dit que tu étais sur l'île ! Et j'espérais bien te voir avant que tu ne repartes ! » - continua t-elle en s'agrippant à l'un des bras du jeune homme, avant de commencer à le traîner un peu plus vers l'intérieur.

« Il tombe bien je le cherchais justement ! » - lâcha Gueulfor.

« Décidément ! Quel tombeur celui-là ! - ria Kranedur en voyant la superbe brune papilloter des yeux, et faire des sourires assez grands pour dévoiler la quasi-totalité de sa dentition des plus parfaites. Par contre, je me demande si elle est aussi passée dans son lit celle-la ! » - ajouta t-il plus malicieusement.

Astrid se sentit soudainement de nouvelles furieuses envies de meurtre à cette remarque. Déjà que de voir cette pimbêche s'accrocher à Harold comme une moule à son rocher l'avait pas mal agacée.

« Elle ne manque pas d'air la brunette ! » - maugréa Kognedur en se levant d'un bond pour aller dire ses quatre vérités à l'autre mijaurée.

« Soit polie avec elle, veux-tu ! C'est la fille du chef ! » - la mit en garde Varek sans lever les yeux de son livre.

Avertissement qui eut pour effet de faire réagir un peu plus Gueulfor.

« Reste assise ! - lança t-il à l'égard de la fille Thorston. Je m'occupe de la faire déguerpir. Il faut que je parle à Harold en privé de toute façon ! »

« Mais... »

« Discute pas et fais ce que je te dis ! » - se fit-il cette fois-ci un peu plus menaçant en s'éloignant.

Et la blonde s'était exécutée, mais non sans maugrer tout un tas de nom d'oiseaux.

Au début, l'idée d'un spectacle de crêpage de chignons avait plutôt amusé le forgeron. Mais lorsqu'il apprit l'identité de l'une des protagonistes, son sang s'était alors nettement refroidit, parce que là, ça avait senti à plein nez l'incident diplomatique avec Rix.

« Excusez-moi de vous déranger – adressa t-il au duo une fois qu'il les eut rejoint devant le comptoir. Mais je dois m'entretenir seul à seul avec Harold » - termina t-il plus personnellement à l'adresse de la jeune fille.

« Mais ça ne fait même pas deux minutes qu'on est tous les deux ! En plus, j'ai plein de choses à lui raconter ! » - s'irrita t-elle en foudroyant Gueulfor de son regard vert-marron clair.

« S'il te plaît Heather, tu veux bien nous laisser » - lui demanda gentiment Harold. Et puis, je ne suis pas encore reparti. On pourra papoter tranquillement plus tard »

« Tu dis toujours ça ! Et à peine on a le dos tourné que tu t'es déjà volatilisé dans la nature ! »

« S'il te plaît » - insista l'Haddock.

La jeune fille poussa un soupir agacé, avant de se résoudre à lâcher le bras du garçon.

« Puisque c'est toi qui le demande » - fit-elle en s'éloignant d'un pas traînant de regrets.

« Et bien dis donc ! Quel succès avec les demoiselles ! Tu ne dois plus savoir où donner de la tête ! »- plaisanta l'amputé en retenant un rire.

« Pourtant tu en as déjà eu une démonstration sur Pwish »

« Oui, mais là je constate que c'est apparemment partout comme ça ! »

Le forgeron eut le souvenir nostalgique de son ancien apprenti se morfondant de ne pas avoir de copine alors que maintenant, comble de l'ironie, les filles s'entre-tueraient pour lui.

« Sinon, trêve de plaisanterie – lança justement le concerné. Pourquoi tu voulais me parler ? »

« Ah oui ! J'oubliais ! - s'exclama Gueulfor en posant devant le jeune homme le paquet qu'il avait avec lui, puis il ajouta : C'est pour ton anniversaire ! Vingt ans par Odin ! Je te revoie encore à ta naissance ! Comme le temps passe vite ! »

Harold considéra le paquet avec une certaine méfiance.

« C'est de ta part ou de celle de mon père ? » - demanda t-il calmement.

L'amputé soupira en se disant que ce garçon était décidément trop malin pour un viking.

« C'est de notre part à tous les deux. On en a chacun payé la moitié » - expliqua t-il.

« Je vois que l'on essaye encore de jouer la carte de la culpabilité avec moi. L'un comme l'autre vous saviez très bien que je refuserais un cadeau venant entièrement de lui. Et du coup, tu en as payé la moitié pour me faire me sentir coupable si jamais je le rejetais »

« Dois-je comprendre que tu l'acceptes ? »

« Est-ce que j'ai vraiment le choix si je veux pouvoir dormir l'esprit en paix ? »

« Sacré Harold va ! » - ria l'ancien mentor en lui donnant une bonne tape dans le dos.

« Mais on est bien d'accord ! Je l'accepte uniquement pour ta moitié ! » - précisa l'Haddock en s'assurant que ses deux épaules étaient encore bien emboîtées.

Il y eut un bref silence, avant que Gueulfor ne déclare plus sérieusement et nerveusement :

« Tu sais, durant ces cinq dernières années, ton père n'a été que l'ombre de lui-même. Il s'en est énormément voulu, s'en veut encore, et s'en voudra jusqu'à sa mort »

« Tiens donc ! Et c'est supposé me faire pleurer ? » - lança Harold avec dédain.

« Je savais que tu dirais un truc comme ça – soupira le forgeron. Mais ce n'est pas pour chercher à t'émouvoir que je t'ai dit ça. D'ailleurs, j'ai parfaitement conscience que tu ne lui pardonneras jamais. Je ne lui ais moi-même jamais pardonné ce qu'il a fait, malgré le fait que je sois toujours à ses côtés. Je te demande seulement d'essayer de lui parler un peu »

« On ne s'est jamais vraiment parlé en quinze ans alors je ne vois pas ce qu'on pourrait se dire maintenant »

«Tu y es arrivé l'autre soir au banquet sur Pwish »

« Parce que Erg me l'avait demandé, et que j'ai quelques petits services à lui rendre. Mais, je peux t'assurer que la seule chose que j'ai ressenti à ce moment-là, ça été l'envie de le tuer »

L'amputé ne put s'empêcher de déglutir. Son ancien apprenti semblait avoir décidément développer un sacré tempérament.

« Cependant, je vais te dire un truc – continua le jeune homme. Il y a cinq ans, quand il m'a annoncé que j'étais banni, je n'ai même pas été surprit. J'ai toujours su que ça arriverait tôt ou tard »

« Qu'est-ce qui t'as fait penser ça ? » - s'étonna le forgeron.

« Voyons, tu me connais pourtant bien Gueul. Tu as toujours été l'une des personnes les mieux placées pour affirmer ma trop grande différence. Et il est bien connu que les gens n'aiment pas ceux qui sont différents d'eux. On ne va pas se mentir. On sait très bien tous les deux que c'est à cause de ça que la quasi-totalité du village s'est faite une joie de voter pour mon bannissement. L'incident du Cauchemar Monstrueux n'a été que la parfaite excuse pour me foutre dehors en se donnant bonne conscience »

Il y eut un nouveau court silence.

« Tu peux me le garder au chaud. Je l'ouvrirai plus tard » - fit Harold en repoussant doucement le cadeau vers l'amputé, avant de tourner les talons.

« Dis, je peux te poser une question ? » - le rappela t-il.

Le jeune homme s'arrêta et regarda son ancien mentor par dessus son épaule.

« Comment tu as survécu ? - lui demanda t-il. Je veux dire que tu as quand même été abandonné sur les eaux au milieu de nul part dans un froid mordant, avec peu de provisions, et la menace des tempêtes et des dragons de mer »

L'Haddock eut un curieux sourire en coin et un étrange regard mi-plissé pouvant être qualifié de reptilien, avant de déclamer :

« Il est connu que sur tous ceux qui ont eut le droit à ce type de bannissement qu'aucun n'y a survécu. Hors, je te rappelle que j'ai toujours été différent. Que je n'ai jamais rien fait comme tout le monde »

Après quoi, il se dirigea tranquillement vers la sortie en laissant derrière lui un Gueulfor assez confus.


Harold poussa un gros soupir blasé.

Il avait seulement parcouru une vingtaine de mètres, après être sorti de la taverne, que son abruti de cousin qui l'avait suivi, l'avait rattrapé et s'était planté devant lui l'air extrêmement furieux et menaçant avec sa masse bien en mains »

« Toi ! J'ai deux mots à te dire ! » - s'écria t-il acerbe.

« Si tu t'inquiète pour ta future place de chef : Tu peux te tranquilliser car, même si mon père me le demandais à genoux et vêtu d'un robe rose, je ne reviendrai pas » - répliqua Harold sans émotion, avant de contourner le Jorgenson et de continuer son chemin.

« Ce n'est pas de ça dont je veux parler ! » - s'énerva t-il de plus belle en faisant volte-face pour de nouveau regarder son cousin dans les yeux mais, ce dernier ne se retourna même pas le gratifiant seulement de son dos.

Néanmoins, il s'était quand même arrêté de marcher.

« De quoi tu me parles alors ? »

« Je vous ai vu tout à l'heure avec Astrid ! »

« Et alors ? » - lâcha Harold sans toujours réagir plus que ça.

« Et alors ?! » - s'étrangla Rustik qui sentait monter en lui et en flèche une rage indescriptible.

Décidément ! Ce nouvel Harold quasi-imperturbable, et lui tournant le dos de surcroît, avait vraiment le don de le rendre fou.

« ASTRID N'EST PAS KAMIKAZI ! NI MÊME AUCUNE AUTRE DE TES POUFFES ! TU PEUX PRENDRE N'IMPORTE QUELLE NANA POUR TA CHOSE SI TU VEUX ! MAIS PAS ELLE ! » - cracha t-il hors de lui en s'élançant, masse prête à frapper, vers l'objet de son courroux.

Mais, sans qu'il n'ait le temps de réaliser ce qu'il lui arrivait, son arme avait été propulsée à plusieurs mètres plus loin, et lui acculé contre un mur avec une lame sous la gorge.

La première chose qu'il vit après le choc, ce fut le regard vert et furax de son cousin planté dans le sien car, il avait quand même fait l'effort de s'abaisser à sa hauteur.

Attendez ! Ses yeux ! Ils étaient…

« Tu commences sérieusement à me gaver Rustik – se fit sortir de sa stupeur ce dernier par la voix d'Harold qui était plutôt calme malgré le fait qu'on pouvait ressentir sa colère à des kilomètres à la ronde. Quant est-ce que tu vas arrêter de te prendre pour le centre du monde et de croire que tout t'ait dû ? Et puis, si Astrid n'a pas envie d'être ma « chose », comme tu dis, je pense qu'elle est assez grande pour me le dire. D'ailleurs, à ce propos, ne t'avise plus jamais d'insulter Kamikazi » - mit-il en garde en appuyant un peu plus sa lame sur la gorge de son captif.

« ARRÊTEZ ÇA ! » - s'écria Astrid apparue de nul part non loin d'eux.

Cependant, aucun des deux ne tourna la tête vers elle.

« Harold, lâche-le s'il te plaît ! » - insista t-elle.

L'interpellé poussa un lourd soupir d'exaspération, et se résolu à relâcher sa proie, avant de continuer sa route comme s'il ne s'était rien passé.

Quant à l'Hofferson, elle se dirigea à grands pas vers Rustik, semblant toujours tétanisé sur place, et de lui flanquer un de ses crochets du droit dont elle avait le secret.

« CRÉTIN ! ABRUTI ! JE NE SUIS CERTES PAS SA « CHOSE » ! MAIS JE NE SUIS PAS LA TIENNE NON PLUS ! » - houspilla t-elle le Jorgenson tout en s'élançant à la poursuite de l'Haddock.

Et une fois qu'elle fut arrivée au bout de la rue, elle grogna et tapa du pied rageusement car, Harold s'était encore volatilisé seuls le dieux savaient où.


« Bon ! On en a combien cette fois-ci ? » - demanda Dagur plutôt enthousiaste.

« Six » - répondit assez platement Alvin.

« On peut savoir pourquoi tu tires cette tronche ? »- interrogea le Dérangé cette fois-ci contrarié.

« Je suis juste un peu perplexe quant à l'efficacité de ce plan »

« Et bien, si tu as une meilleure idée : pourquoi garde la tu pour toi ?! » - bougonna le chef berserk.

« Je n'ai rien dit de tel ! Je me demande juste si le fait de torturer des dragons est le meilleur moyen de l'attirer »

Dagur allait apparemment balancer une réplique acerbe au moment où plusieurs de leurs hommes se mirent à hurler de concert :

« DRAGONS ! »

Le Dérangé se radoucit brusquement, et demanda au Traitre d'un air suffisant :

« Tu disais ? »

« C'est étrange qu'on se fasse déjà attaquer, alors qu'on a encore rien fait aux dragons fraîchement capturés » - fit-il tout de même remarquer, avant de s'en aller de son côté hurler des ordres à ses hommes, et en leur disant d'être vigilant au moindre détail inhabituel.

Outre le fait que les dragons attaquant étaient venus en masse, pour le moment, rien ne semblait sortie de l'ordinaire d'un raid.

Enfin, du moins jusqu'à ce qu'un curieux bruit de sifflement ne transperce le vacarme de la bataille.

C'était là un son que très peu de gens avaient entendu dans leur vie.

Néanmoins, ceux qui n'avaient pas eu ce privilège en avait eu au moins une fois une description détaillée. Et bien sûr, tout le monde l'avait de suite identifié, et avait eut les mots et le réflexe qui allaient avec :

« FURIE NOCTURNE ! COUCHEZ-VOUS ! »

Après quoi, une déflagration bleue pulvérisa les chaînes des dragons captifs les libérant qui plus est tous en même temps.

... à suivre