Réponses à quelques commentaires
DauterFeralVigilanteDragonLady: Tu vas probablement croire que je suis encore grippée (mais je t'assure que non), lorsque tu vas lire ces quelques mots: Pour une fois, je vais répondre à ta question!
Enfin du moins, en partie! Alors ne te précipites pas trop vite sur la caisse de champagne!
Le truc, c'est que le mystère tournant autour d'Harold et Astrid depuis le chapitre précédent concerne bien plus que de simples sentiments amoureux réciproques.
Il s'agit en réalité de quelque chose de bien plus conséquent.
alittlebutterfly: Je suis ravie de constater que la mystérieuse conversation entre Gueulfor et Stoïck a fait l'effet souhaité.
C'est-à-dire rendre les lecteurs assez frustrés! Les faire se triturer les méninges!
Nyark! Nyark! Nyark!
Oui je sais, je suis une grosse sadique!
Mais ne t'inquiète pas, les prochains chapitre vont révéler pas mal de choses.
Note de l'Auteur
Il y a quelques jours, j'ai eu l'idée d'écrire - enfin du moins lorsque j'aurais terminé cette histoire, et surtout si je la finie (ce que j'espère autant que vous) - une nouvelle fic sur HTTYD racontant cette fois-ci la vie d'Harold après son bannissement. Une Prequel à "La Prophétie des Dragons" quoi!
Et, si je vous en parle chers lecteurs, c'est parce que j'aimerai assez avoir votre avis là dessus.
En fait, la mise au monde de cette prochaine fiction dépendra de ce que vous m'en direz.
Sur ce, je vous laisse lire tranquillement ce nouveau chapitre.
Chapitre 12
Le drakkar beurkien était reparti de Rix en milieu de matinée. Et le reste de la journée avait été plutôt calme. Hormis peut-être le sévère passage à tabac des jumeaux par Astrid.
À présent, la nuit était tombée sur l'océan mais, une tempête s'y était à l'inverse levée.
Et bien que les Vikings étaient très rarement préoccupés par les orages marins, le tangage du navire faisait quand même rouspéter Varek qui ne parvenait pas à lire correctement à cause du va et vient incessant de la lanterne accrochée au-dessus de lui.
« De toutes façons, je ne comprends pas pourquoi tu te prends la tête, encore et encore, avec cette foutue prophétie indigne d'intérêt. Et surtout pourquoi t'as besoin de lumière pour la lire dans la mesure où, tu la connais tellement par chœur, que tu la récites même dans ton sommeil ! Ponctuation comprise ! » - lui reprocha Rustik passablement cynique.
Le Jorgenson était assis un peu plus loin sur sa couchette, le dos appuyé contre le mur et, visiblement occupé à astiquer sa masse.
« Le fait d'avoir les choses bien sous les yeux permet, dans la plupart des cas, de mieux percer leurs mystères » - répliqua l'Ingerman.
« On a vu ! Ça fait des jours que tu t'énerves tout seul avec ces quelques lignes et, le petit futé que tu es censé être, ne semble toujours pas y avoir comprit grand-chose ! »
« Détrompe-toi ! j'en ai peut-être comprit plus que tu ne l'imagines Rustik ! » - se défendit Varek, mais sans pour autant s'énerver.
Quant à son interlocuteur, il haussa les sourcils de surprise suite à cette réponse.
« Dites… Vous pourriez parler un peu moins fort » - leur fit faiblement la voix de Kranedur, assis dos à dos avec sa jumelle, tenant tous deux un bloc de glace sur leurs têtes.
On pouvait également distinguer quelques écorchures et bleus sur leurs bras exposés à l'air libre.
Astrid n'y était vraiment pas allée de main morte avec eux.
« Ça vous apprendra à vous imaginer et à raconter n'importe quoi » - les sermonna l'Ingerman.
« Kamikazi n'a pas été cool avec nous sur ce coup-là. Rien ne l'obligeait à aller tout balancer à Astrid » - geignit Kognedur.
« Vous auriez préféré qu'elle aille plutôt tout dire à Harold, au moins ? Si ça avait été le cas, vous ne seriez sans doute pas là à pleurnicher. Il vous aurait sûrement attaché à un poteau en pleine nature à la merci de dragons affamés »
« Et à tout bien réfléchit, je crois qu'on aurait préféré ce châtiment » - lança Kranedur.
« Complètement maboules » - souffla Rustik en levant les yeux au ciel, juste avant que la porte de la cabine ne s'ouvre.
Les jumeaux crièrent un « AH ! » effrayé puis, ils se prirent aussitôt après leurs têtes entre leurs mains en gémissant en chœur un « Oh, ma tête... »
« C'est quoi cette réaction ?! Vous avez autre chose à vous reprocher ? » - les interpella Astrid – toujours sur le pas de la porte et la main sur la poignée – à la fois interloquée et suspicieuse.
« Non ! Non ! » - s'empressèrent-ils de répondre en remettant délicatement leurs morceaux de glace sur leurs fronts, et de continuer à se laisser mourir.
L'Hofferson les considéra un moment d'un air mélangeant consternation et méfiance, avant de soupirer et de demander à l'attention générale :
« Harold n'est pas avec vous ? »
« Comme tu peux le constater, il n'est pas là. D'ailleurs, on ne l'a pas revu depuis que la tempête s'est levée » - souligna Varek.
« Ça veut donc dire qu'il va falloir que je descende dans la cale » - ronchonna t-elle.
« J'en ai bien peur. Mais, pourquoi tu le cherches ? » - la questionna l'Ingerman qui remarqua l'étrange réaction de Rustik.
Celui-ci semblait curieusement partagé entre la colère et l'effroi qu'il cherchait tant bien que mal à dissimuler.
« En fait, c'est plutôt le Chef et Gueulfor qui veulent lui parler » - répondit Astrid.
« Moi, je dirai d'abord Gueulfor qui ira ensuite faire un rapport au Chef » - intervint faiblement Kranedur.
« Ouais – convint sa jumelle. On est peut-être idiots mais, on ne l'est pas au point de ne pas avoir remarqué qu'Harold n'a pas adressé une seule fois la parole au Chef depuis qu'il est avec nous »
Après quoi, un silence très pesant et très tendu s'était installé car, il n'était pas très difficile de deviner l'origine de l'indifférence totale dont faisait preuve Harold à l'égard de son père. Ou bien de son extrême froideur faciale à chaque fois que son regard tombait pas accident sur son géniteur.
« Bon… Bah… Il ne me reste plus qu'à descendre » - lâcha doucement Astrid en se raclant à moitié la gorge, tout en refermant la porte derrière elle.
La mer déchaînée, la pluie agressive, la foudre déchirant le ciel noir, le vent mordant, et l'eau glaciale, selon lui, à chaque fois qu'il était frappé par une vague dans cette malheureuse petite barque qu'il tentait comme il pouvait de maintenir à flots.
Pourquoi d'ailleurs ? Pour quelle raison luttait-il encore ?
On l'avait ignoré, humilié et rejeté toute sa vie. Puis, une fois qu'on en a eu assez de lui, on l'avait, pour ainsi dire, condamné à mort.
Oui ! C'était ça ! Une exécution !
Donc, pourquoi continuait-il de se débattre, alors qu'il y avait très peu de chances pour qu'il s'en sorte ? Par instinct de survie probablement.
Mais à quoi bon ?
Il était fichu de toutes manières ! Depuis le jour même de sa naissance par ailleurs !
On le lui avait assez répété qu'il avait faillit ne pas survivre parce qu'il était né trop tôt, et qu'il était d'ors et déjà petit et faible. En d'autres termes, qu'il ne servait déjà à rien hormis à créer des ennuis et donner des soucis.
Et ce fut sans doute à cause de toutes ces pensées mélancoliques qu'il ne réagit même pas lorsqu'une violente vague eut complètement retourné la barque.
À la place, il s'était laissé coulé mais, avait gardé les yeux ouverts sous l'eau pour observer la surface agitée de laquelle il s'éloignait de plus en plus. Il n'eut même pas le réflexe de chercher à remonter quant le besoin d'oxygène avait sérieusement commencé à se faire désirer.
Il s'était juste… résigner.
« HAROLD ! » - entendit-il subitement une voix familière crier sur un léger fond d'écho.
Cette « voix » qu'il avait toujours chérit et, qui avait toujours eut le don de le faire se sentir vivant chaque fois qu'elle était parvenue à ses oreilles.
« HAROLD ! » - l'entendit-il de nouveau l'appeler, tout en se sentant brusquement remonter vers la surface.
Puis, il revint dans le monde réel.
Un cauchemar ! Cela avait juste été un cauchemar duquel une Astrid, visiblement inquiète, l'avait extirpé en le réveillant.
Il soupira lourdement en se passant les deux mains sur son visage, avant que la jeune fille ne lui demanda doucement :
« Harold, ça va ? »
« Bien sûr que ça va – lui répondit-il plutôt mollement. Pourquoi ça n'irait pas ? »
« Tu avais le sommeil très agité »
« C'était juste un cauchemar. Tout le monde en fait »
« Oui mais, en général, quand on en fait c'est qu'il y a quelque chose qui ne va pas »
Harold soupira de nouveau très lourdement, en se disant qu'il valait mieux avouer tout de suite à Astrid ce qui le tracassait parce que, de toutes manières, elle l'aurait harcelé jusqu'à ce qu'il crache le morceau.
Alors, autant gagner du temps.
« C'est juste que je déteste les tempêtes en mer. Ça me rappelle de mauvais souvenirs » - lâcha t-il en se redressant en position assise.
« Comment ça ? »- insista t-elle perplexe car, elle ne voyait pas à quoi il faisait référence.
Sur Beurk, il n'était jamais allé avec aucun bateau. Déjà que son père lui interdisait plus des trois quarts du temps de sortir de leur maison. Sauf, pour aller travailler à la forge.
« Disons que, lorsque l'on se trouve sur un grand drakkar avec plein de monde et d'endroits pour s'abriter, un orage marin ne marque pas de la même façon que lorsque l'on est seul, dans une petite barque, au milieu de nul part » - expliqua t-il, sans étrangement beaucoup d'émotion, malgré ce qu'il était en train de dire.
Astrid se sentie soudainement comme foudroyée en plein cœur car, elle avait cette fois-ci comprit de quoi il parlait.
Mais quelle conne elle pouvait faire des fois !
Elle était certes la première à dire qu'il valait mieux éviter de questionner Harold sur son bannissement, et pourtant, malgré ça, elle était aussi la première à mettre les pieds dans le plat.
Cette maudite tempête lui avait rappelé de très mauvais souvenirs, et elle, comme une véritable écervelée, elle avait bien remué le couteau dans la plaie.
Et sans pouvoir se contrôler, elle se jeta à son cou avec assez de force pour le faire basculer à l'arrière.
Résultat, il s'était retrouvé sur la dos, avec elle allongée sur lui, son visage enfoui dans son cou.
Il s'apprêtait à lui demander ce qu'il lui prenait d'un coup quand il fut stopper dans son élan au moment où il sentit son cou s'humidifier, ainsi qu'Astrid prise de tremblements.
« Attends ! Tu pleures là ?! C'est moi qui aie fait un cauchemar, et c'est toi qui pleures ! » - s'étonna t-il.
« Pardon... » - sanglota t-elle.
« Pardon de quoi ? » - lui demanda t-il en passant un bras autour de sa taille, avant de se redresser de nouveau en position assise avec l'aide de son autre bras, et avec elle toujours accrochée à lui comme si sa vie en dépendait.
« D'avoir réveillé de mauvais souvenirs »
« Eh ! Je te rappelle que je faisais un cauchemar. Ils étaient déjà réveillés »
« Alors, excuse-moi d'avoir insisté pour savoir, alors que tu ne voulais pas en parler »
« D'accord, mais pas la peine non plus que tu te rendes malade comme ça »
Il eut pour seule réponse un fort reniflement, pendant qu'elle calait plus confortablement sa tête sur l'épaule de jeune homme, alors qu'elle était toujours à califourchon sur ses genoux, et avait aussi toujours ses bras autour de son cou.
Il s'écoula ainsi quelques instants jusqu'à ce qu'Harold se décide à réagir voyant qu'elle même ne le faisait pas.
«Euh… Astrid » - l'appela t-il doucement.
Pas de réponse.
« Astrid » - insista t-il.
Toujours aucune réponse.
Et, il comprit pourquoi en notant la respiration sereine de la jeune fille. Elle s'était tout simplement endormie.
Et ben ! Si c'était pas curieux ça ! Surtout vu la position dans laquelle elle se trouvait.
La première chose qu'Astrid se dit lorsqu'elle commença à se réveiller, c'était qu'elle avait vraiment fait un très étrange rêve. Et qui pourtant, lui avait paru si réel.
Curieusement, plus son esprit et son corps s'éveillaient, plus elle trouvait qu'il y avait un truc de bizarre.
Tout d'abord, elle sentit quelque chose de chaud, mais aussi de doux, en bas de son dos. Puis, carrément tout son corps pressé contre un élément dur, mais cependant pas assez pour être un mur.
Mais ce ne fut que lorsqu'elle réalisa que l'« élément » en question respirait qu'elle émergea complètement et commença aussi à paniquer.
Elle ouvrit alors brusquement les yeux, mais ne vit rien de bien distinct dans l'immédiat car, la pièce était assez sombre malgré la lumière émanant d'une lanterne allumée. Il fallut donc quelques secondes à ses yeux pour s'accoutumer, et pour s'apercevoir qu'elle était nez à nez avec ce qui ressemblait à une clavicule que le premiers boutons ouverts d'une chemise rouge exhibaient délicieusement.
Elle leva alors légèrement son regard pour constater que cette jolie pièce anatomique appartenait à Harold encore endormi.
Elle sentit d'un coup son cœur battre si fort qu'elle crut bien qu'il allait sortir de sa poitrine. Et encore plus lorsqu'elle comprit que la chose chaude et douce qu'elle sentait dans le bas de son dos était en fait la main du jeune homme qui s'était faufilée sous son maillot.
D'ailleurs, elle devait être devenue si rouge qu'elle devait probablement luire dans le noir absolu.
Finalement, elle n'avait pas rêvé, et c'était bêtement endormie sans même s'en rendre compte.
Et puis, elle se demandait surtout combien de temps il s'était écoulé. Si quelqu'un avait remarqué qu'elle n'était pas remontée de la cale.
Oh ses Dieux ! Il risquait d'y avoir encore pas mal de commérages dans l'air.
Il fallait donc qu'elle sorte de là au plus vite s'il n'était pas encore trop tard.
Elle commença donc par tout doucement repousser la couverture qui les couvrait mais, elle stoppa aussi sec son geste en sentant l'absence totale de sa jupe.
Elle avait déjà remarqué qu'elle n'avait plus non plus ses bottes et ses épaulettes. Mais ça, elle ne l'avait pas grillé tout de suite.
Comment diable était-ce arrivé ?
Ce n'était quand même pas Harold qui…
« Bien dormi ? » - bailla justement la voix de ce dernier tout en la serrant davantage contre lui à la manière d'un gamin avec son doudou.
Quant à Astrid, elle fit de son mieux pour calmer les battements de son cœur qui s'étaient nettement accrus à cause du fait que par le renforcement de son étreinte, Harold avait encore plus passé sa main sous le haut de la jeune fille qui parvint tout de même à articuler :
« Euh… Harold ? Ma jupe ? Mes épaul... »
« Ne m'en veux pas mais, je t'ai débarrassé de quelques trucs que j'ai jugé potentiellement dangereux pour nous deux et notre sommeil »
« Ah... » - se contenta t-elle de souffler faiblement car, en vérité, elle ne savait pas trop si elle devait l'approuver ou bien le frapper pour l'avoir à moitié déshabillé sans lui demander son avis.
« Et combien de temps exactement s'est-il écoulé depuis que je me suis endormie ? » - parvint-elle tout de même à l'interroger par la suite.
« Probablement toute la nuit, puisque la tempête est passée, et que j'entends aussi d'ici le vacarme habituel d'une journée viking sur le pont d'un drakkar en pleine mer »
Après avoir prêté quelque secondes d'attention à son environnement, Astrid se rendit compte qu'il avait entièrement raison.
Diantre ! Ne n'était pas pour l'arranger !
« En tout cas, je ne sais pas pour toi, mais moi j'ai faim » - bailla t-il de nouveau en la lâchant enfin pour pouvoir s'étirer.
Et, elle en fut quelque part à la fois déçue et soulagée de ne plus avoir l'appétissante clavicule d'Harold sous le nez pour laquelle elle s'était sentie l'envie grandissante de la dévorer en guise de petit-déjeuné.
Astrid remontait tranquillement de la cale sans Harold – ce dernier lui ayant dit qu'elle n'était pas obligée de l'attendre pour aller manger – lorsqu'elle croisa Gueulfor qui eut une très curieuse expression en la voyant.
« Tiens ! Bonjour Gueulfor ! » - le salua t-elle amicalement.
Mais, elle n'eut pour seule réponse que l'amputé ne l'agrippe par un bras, et ne l'entraîne dans la direction opposée de celle où elle était arrivée.
« Qu… Qu… Qu'est-ce que tu fais ? » - bégaya t-elle complètement hébétée par la réaction du forgeron.
Celui-ci ne lui répondit toujours pas, et la poussa dans la première cabine qui s'était présentée, après s'être bien entendu assuré qu'elle était vide.
Et ce ne fut qu'une fois qu'il eut refermé la porte derrière lui qu'il se décida à parler :
« Je vais te poser cette simple question Astrid. Et je veux également que tu me réponde la vérité : Qu'est-ce qu'il se passe au juste entre toi et Harold ? » - l'interrogea t-il d'un air et d'un ton d'inquisiteur.
Non mais ! Elle rêvait là ! Voilà qui lui aussi il s'y mettait ! »
« Mais il n'y a rien ! » - répliqua t-elle passablement outrée.
« Tu es sûre ? Ce n'est pas l'impression que j'ai eu hier soir lorsque je vous ai trouvé paisiblement endormis dans les bras l'un de l'autre »
« Et alors ? » - s'irrita t-elle de plus belle en s'efforçant de ne pas rougir.
Gueulfor soupira d'un air fatigué.
« Écoute Astrid, je ne cherche pas à vous faire des ennuis à toi et Harold. C'est même tout le contraire. Mais pour ça, j'ai besoin de savoir la nature exacte de votre relation » - déclara t-il en s'étant aussi nettement radouci.
Quant à l'Hofferson, elle était complètement barrée. Elle n'arrivait pas du tout à voir où il voulait en venir.
« C'est parce qu'Harold est un exilé que tu dis ça ? Tu as peur qu'une relation amoureuse entre nous ne nous mette dans le pétrin ? » - suggéra t-elle.
« À dire vrai, je pense que se serait plus vos parents que vous que seraient dans le pétrin. Déjà que tu leur en a évité un sacré en rejetant toutes les demandes en mariage que tu as eu ces dernières années »
« Mais de quoi tu parles à la fin ?! Je ne comprends rien à ce que tu racontes ! » - commença t-elle à perdre patience.
Mais il n'eut guère le loisir de répondre car, il entendirent aussitôt après plusieurs voix hurler :
« DRAGONS ! DRAGONS ! »
Ils sortirent de la cabine en grande hâte, et coururent aussi vite qu'ils le purent jusque sur le pont où ils eurent la grande surprise d'y trouver tout le monde penché au bastingage, plutôt que le regard en l'air.
Apparemment, la menace ne venait pas du ciel mais de la mer.
« Qu'est-ce qu'il se passe ?! » - interrogea Stoïck arrivé à son tour sur les lieux.
« Des dragons marins Chef ! - lui répondit l'un des vikings. Ils tournent autour de nous, mais ne semblent pas vouloir nous attaquer »
« Comment ?! » - s'écrièrent à la fois Stoïck, Gueulfor et Astrid complètement ahuris, en se précipitant vers le bastingage pour observer eux aussi leurs invités surprise.
Et, ils pouvaient effectivement voir plusieurs Ebouillantueurs et Horreurs des Mers rôder autour du drakkar, ou bien passer et repasser en dessous.
« C'est vraiment étrange » - lâcha Gueulfor.
« Peut-être qu'ils chassent quelque chose qui se trouve en dessous de nous » - avança Rustik.
« Je ne pense pas. Ils n'ont pas l'air de chasser. Et puis, les sons qu'ils émettent sont vraiment inhabituels » - fit Varek songeur.
« Ouais ! Même à ce niveau là, ils n'ont pas l'air menaçants » - convint Kognedur.
« Dommage » - geignit son jumeau.
Ce mystérieux spectacle dura encore quelques instants puis, les dragons repartir dans les profondeurs marines comme ils en étaient venus.
« Alors ça, je ne sais pas si se sont les Dieux qui nous ont fait une blague. Mais en tout cas, elle était vraiment particulière » - plaisanta à moitié Gueulfor en étant encore un peu cependant sous le choc.
… à suivre
