Note de l'Auteur

« ... »

« ... »

« ... »

Oui bon d'accord ! Je me suis absentée un petit moment !

« ... »

Un bon moment pour être plus juste !

« ... »

OKAY ! UN GROS MOMENT !

Mais je dois dire que j'ai pleins de bonnes excuses ! Pas seulement une grosse flemme ! Quoique, il y en a eu un petit peu aussi ! -_-'

Enfin bon, je suppose que ce n'est pas pour entendre parler de (ou plutôt lire) ma vie privée que vous êtes ici.

Alors, je vous laisse tranquillement profiter de ce nouveau chapitre tant attendu et qui, je pense, va faire assez plaisir aux fans du HiccStrid puisque les deux concernés seront les seuls protagonistes (hormis des dragons) de ce chapitre !

Sur ce, Bonne Lecture !


Chapitre 17

Bien qu'Astrid avait entièrement confiance en Harold le fait qu'elle les sentait monter toujours plus haut, commençait sérieusement à lui faire se poser des questions.

« Tu ne m'emmènes quand même pas visiter Asgard ? » - interrogea t-elle mi-sérieuse mi-ironique, sans toujours ouvrir les yeux.

Ce qui eut pour effet de faire légèrement pouffer Harold.

« Pas du tout ! » - lui répondit t-il. Les Dieux m'ont certes accordé beaucoup de privilèges mais pas celui de pouvoir flâner dans leur royaume cependant »

Ils continuèrent leur ascension comme ça durant encore quelques secondes. Puis, Krokmou s'arrêta soudain avant de, semblait t-il, voler normalement et lentement.

« Maintenant, tu peux ouvrir les yeux » - lui souffla le jeune homme dans l'oreille qui lui fit aussi ressentir un frisson le long de son échine.

Mais cette sensation s'est avérée être bien pâle comparée à celle qu'elle eut en apercevant la mer de nuages dorés sur laquelle ils voguaient et, sous laquelle le soleil avait déjà en bonne partie disparu.

Et dire qu'Astrid avait le souffle coupé aurait été un euphémisme.

Elle était sûre qu'il était impossible de voir un autre couché de soleil plus magnifique que celui-ci.

Ils continuèrent de voler ainsi en silence, jusqu'à ce que la nuit soit complètement tombée. Mais, le spectacle n'était pas terminé pour autant car, les étoiles ne furent pas les seules à s'allumer. Une aurore boréale fit également son apparition. Un phénomène que l'Hofferson n'aurait jamais cru voir un jour d'aussi près.

Tant d'émerveillement la fit soupirer de bonheur et, la fit se pencher davantage vers l'arrière contre Harold, le dos de sa tête bien calée dans l'intersection entre le cou et l'épaule du jeune homme.

« Si tu vois des choses comme ça à chaque fois que tu montes sur le dos de ton dragon, je comprends pourquoi c'est si difficile de t'en faire descendre » - fit-elle rêveuse.

« Bienvenue dans mon monde ! Enfin, dans le hall d'accueil de mon monde ! Il y a beaucoup plus à voir ! » - lui lança t-il fièrement.

Puis, il ajouta :

« Mais, si tu veux, comme nous sommes très près de chez moi, je peux t'en montrer tout de suite encore plus »

Elle se redressa légèrement et tourna son regard interloqué vers lui.

« Près de chez toi ? » - s'étonna t-elle.

« Qu'est-ce que tu croyais ? Que je n'avais pas de foyer bien fixe ? Que j'étais un gros pique-assiette allant d'une île à une autre en fonction de ses besoins ? » - parut-il s'amuser.

« Euh… Non… Pas vraiment. Enfin, oui pour la question du foyer, mais pas pour celle du pique-assiette » - répondit-elle passablement hésitante.

Ce qui eut pour effet de faire de nouveau pouffer Harold.

« Su tu le dis ! - lâcha t-il toujours sur le ton de la plaisanterie. Sinon, ça m'arrangerait que tu répondes « oui », parce que j'ai justement quelque chose à récupérer chez moi »

« Bon bah… Allons-y, dans ce cas »

À peine eut-elle finit sa phrase que, Krokmou changea vivement de direction, en émettant tout un tas de ronronnements visiblement ravis.

« Il dit que plus que ça va et plus il t'aime ! » - traduisit son maître.

« Au vu de son enthousiasme soudain, je suppose que je viens de lui faire plaisir » - s'amusa l'Hofferson.

« Oui ! Notre petit nid douillet commençait à lui manquer »

Ils volèrent encore une dizaine de minutes durant lesquelles Astrid n'eut de cesse de s'extasier devant le paysage mais, son air passa à vraiment surpris lorsque Krokmou descendit vers une gigantesque île étrangement recouverte d'une déjà vue glace verte. En plus, ce qui était marrant c'était les grandes stalagmites qui donnaient à cette île l'air d'une gemme verte brute géante.

« Le véritable spectacle est à l'intérieur ! » - lui lança Harold comme s'il avait lu dans ses pensées, juste au moment ou ils s'engouffrèrent à l'intérieur même de l'île par une entrée parfaitement dissimulée dans l'une des falaises externes.

Ils passèrent par plusieurs galeries de roche et de glace verte, jusqu'à arriver sur une vision qui faillit bien de faire décrocher la mâchoire d'Astrid. Et malgré qu'il faisait nuit, on y voyait très clairement.

Le cœur de l'île était un véritable paradis terrestre peuplé de dragons. D'innombrables de ces créatures volaient, pour la plupart, en colonne autour d'une immense stalagmite de roche. Une véritable forêt des plus luxuriante et verdoyante, ainsi que plusieurs petites cascades s'écoulaient des parois jusque dans un immense lac en contre-bas.

Ce paysage de rêve rappelait fortement à Astrid le dessin qu'avait fait Harold sur Rix.

L'Haddock devait avoir eu probablement, à ce moment-là, le mal du pays et s'en était servi comme source d'inspiration.

Soupçons confirmés par le fait que lui et Krokmou semblaient s'amuser et vouloir prendre leur temps avec les dragons volant en tourbillon, tandis qu'ils se saluaient mutuellement. Et bien qu'Astrid savait dorénavant que les Dragons n'étaient pas aussi dangereux que la croyance populaire l'exigeait, elle restait néanmoins peu rassurée et, en même temps, très impressionnée par cette proximité avec autant de ces reptiles d'un coup. D'autant plus que sa présence collée à celle de leur Prince semblait pas mal les intriguer.

Harold avait dû ressentir son malaise car, il s'était empressé de lui assurer qu'elle ne risquait rien tant qu'ils ne l'estimaient pas menaçante. Et puis, qu'ils étaient aussi juste tout simplement curieux parce qu'elle n'était encore jamais venue au sanctuaire.

Il allait d'ailleurs lui faire passer une petit rituel pour qu'elle puisse gagner leur confiance.

Pour ça, Krokmou alla se poser sur une corniche plus bas, à environ une dizaine de mètres au-dessus du bord du lac.

Harold descendit ensuite de son dos, avant d'aider sa passagère à en faire de même. Il la mena ensuite un peu plus au bord et Astrid remarqua que d'innombrable paires de yeux s'étaient braquées dans leur direction. Comme si les dragons présents savaient ce qu'il allait se passer. Et le fait qu'Harold avait « activé » ses yeux de dragon et, fixait le lac avec une certaine concentration, ne faisait que se faire poser encore plus de questions à l'Hofferson sur ce qu'il lui réservait.

Mais là où elle commença à vraiment s'inquiéter, ce fut lorsque l'eau du lac se mit subitement à faire des bulles. Un peu comme s'il bouillait. Et ce de plus en plus fort, jusqu'à ce qu'une gigantesque forme se mette à surgir doucement de l'eau.

Néanmoins, il ne fallut guère longtemps à Astrid pour se rendre compte que cette chose était vivante. Et, elle recula de plusieurs pas, tout en se sentant au bord de l'évanouissement, quand deux immenses yeux vert d'eau perçants arrivèrent à leur hauteur. Harold la rattrapa d'ailleurs de justesse.

« Tout va bien » - s'empressa t-il de la rassurer.

« Tout va bien ?! - répéta t-elle ahurie dans son esprit. Mais bon sang ! Ce dragon est de la taille d'une montagne ! Et comment d'ailleurs un truc pareil puisse exister sans qu'on ne l'ait remarqué ?! Par Thor : Qu'est-ce que... »

Elle s'arrêta soudain dans ses pensées se souvenant subitement de quelques chose qu'Harold avait révélé à Dagur et Alvin plus tôt dans la journée.

« Harold : Est-ce un de ces fameux alphas dont tu as parlé ce matin ? » - finit-elle par demander, assez faiblement cependant, car elle était toujours sous le choc.

« Oui ! Et ce n'est pas n'importe lequel : C'est l'Alpha des Alphas. Le Grand Ice Beast. Moi, je suis certes le Prince des Dragons. Mais lui, il est le Roi »

« Et tous les Alphas sont tous aussi gigantesques que tu l'as prétendu ce matin ? » - questionna t-elle déjà passablement effrayée par la réponse.

« La plupart. Toutefois, il se peut que le dominant d'un nid soit d'une espèce plus commune mais qu'il soit cependant bien plus grand que la normale. On les classe plutôt dans ce cas-là dans la catégorie des « Mégas ». Par exemple, un Méga-Cauchemar Monstrueux est deux fois plus gros qu'un Cauchemar ordinaire. Mais bon ! Ce n'est pas pour te faire un cour de dracologie que j'ai décidé de vous présenter. C'est pour que tu puisses prouver que tu n'es pas une menace pour qui que se soit ici. Le fait d'être avec moi n'est pas pleinement suffisant »

« Qu'… Qu'est-ce que… je dois faire ? » - bégaya t-elle nerveusement.

« Rien de bien scabreux. Rassure-toi – sembla s'amuser Harold de sa réaction, avant de poursuivre plus sérieusement : Tu dois tout d'abord prendre tes armes mais sans gestes brusques car, les dragons vont tout de suite interpréter ça comme une agression. Ensuite, tu les déposes – toujours très en douceur – bien en évidence devant le Roi. Puis, tu présentes tes hommages à ce dernier en t'inclinant. De cette manière tu prouves que tu respectes les Dragons et que tu viens en paix »

La jeune femme s'exécuta – non sans avoir la tremblotte car, la taille de ce dragon n'avait de cesse de l'intimider – et, elle attendit en n'osant plus bouger un cil la suite des évènements.

L'Ice Beast l'observa durant quelques secondes, avant d'entrouvrir légèrement son immense gueule et, d'où il laissa échapper vers elle un souffle des plus glacial.

Après quoi, il retourna bien tranquillement dans les profondeurs du lac.

« J'ai… J'ai réussi ? » - balbutia t-elle en n'ayant toujours pas bougé.

« Oui ! Le Roi t'accorde sa confiance. Mais tu sais, tu peux te relever maintenant » - lui lança t-il curieusement amusé.

« Je… Je ne peux pas. J'ai l'impression que mon corps entier est devenu tout flasque » - murmura t-elle rougissant de honte.

Elle était une Hofferson bordel ! Elle était censée n'avoir peur de rien ni de personne. Et puis, pourquoi fallait-il qu'Harold soit là à chaque fois qu'elle se retrouvait en position de faiblesse.

Par ailleurs, ce dernier sembla une fois de plus avoir lu dans ses pensées, lorsqu'il déclara tout en l'aidant à se relever, d'un ton toujours amusé cependant :

« Il n'y a aucun déshonneur, tu sais. N'importe qui doté de toute sa raison aurait peur face à un dragon de cette taille. Et puis, tu t'en sors pas trop mal par rapport à d'autres quand ils l'ont vu la première fois. Par exemple, ce n'est qu'au bout du troisième essai qu'Erik à réussi à lui présenter ses respects sans tourner de l'œil »

« Ah » - lâcha t-elle passablement amusée, retrouvant peu à peu son assurance.

« Ne te retiens pas ! Tu peux rire franchement. Même au nez d'Erik parce que c'était vraiment drôle à voir » - lui lança t-il hilare à ce souvenir.

À peine eût-il finit sa phrase qu'un sublime dragon vipère bleu et jaune atterri à côté d'eux.

« Eh ! Tempête, ma belle ! » - se réjouit grandement Harold en allant faire un gros câlin à la nouvelle venue, qui lui avait bien ouvert ses ailes pour les refermer aussitôt autour de lui.

D'une part, Astrid était assez déconcertée de voir un dragon agir aussi humainement tandis que d'une autre, elle était émue de voir Harold sourire pour de vraie. Et, ça le lui avait fait assez bizarre sur le coup car, bien qu'elle l'avait déjà vu faire à de nombreuses reprises en quinze ans et depuis qu'ils s'étaient retrouvés mais, ça avait toujours été de manière sarcastique cependant. Il apparaissait évident que seuls les Dragons le rendaient véritablement heureux.

Il la fit sortir de ses pensées en se dégageant à grand peine des ailes qui l'entouraient car, la dragonne n'avait eu apparemment pas envie de le lâcher tout de suite.

« Tempête voici Astrid ! Astrid voici Tempête ! » - fit-il les présentations.

Aussitôt après, la Vipère s'avança un peu plus vers l'Hofferson pour mieux l'observer.

« Elle est magnifique ! » - complimenta doucement cette dernière en approchant timidement la main comme pour caresser le museau de la dragonne mais, elle s'arrêta un peu avant tout comme le lui avait faire Harold avec Krokmou le matin même.

Il lui avait expliquer que pour nouer le contact avec un dragon, qu'il fallait mieux faire tout d'abord le premier pas et, laisser ensuite l'animal faire le second.

D'ailleurs, celui en face d'Astrid renifla fortement sa main quelques secondes, avant de fermer la distance entre elles.

« Wouah ! » - souffla la jeune femme lorsque la dragonne se mit à ronronner sous sa paume.

« Tu lui plaît ! » - lui assura Harold.

« Tant mieux ! Par contre, je trouve curieux que tu l'aies appelé « Tempête ». Non pas que ça ne lui aille pas. Bien au contraire. C'est juste que je me souviens que tu m'as avoué ne pas aimer les tempêtes »

Le jeune homme parut un moment avoir un air triste. Mais se remit bien vite.

« C'est justement parce qu'elle m'a sauvé de la noyade lors d'une tempête qu'elle s'appelle comme ça » - lui révéla t-il.

Et elle se sentit assez mal à cette anecdote car, elle devinait à quel moment de sa vie il avait faillit mourir de cette façon.

« Tu sais, elle est un peu comme une deuxième maman pour moi » - lui confia t-il.

« Comment ça ? » - s'étonna t-elle.

« Disons que, pendant longtemps, elle a eu tendance à me traiter comme l'un de ses petits. J'ai eu beaucoup de mal à lui faire perdre ce comportement et, surtout à lui faire comprendre que j'étais assez grand pour faire ma toilette tout seul »

En entendant ça, Astrid ne put faire autrement que d'éclater de rire car, elle avait de suite eu en tête l'image de la dragonne poursuivant un Harold très réticent.

« Ce n'est pas drôle ! » - ronchonna celui-ci.

« Un peu quand même ! » - continuait t-elle de rire en s'essuyant les yeux d'une main et, en se tenant les côtes de l'autre.

« J'ai perdu une occasion de me taire, on dirait » - maugréa de plus belle Harold.

« Mais non ! Au contraire, en me racontant ça, tu me l'as présenté comme étant très affectueuse ! »

Il allait ajouter quelque chose lorsqu'un grand bruit de tonnerre se fit entendre.

« En parlant de tempête » - souffla t-il en levant les yeux vers la glace verte pâle constituant le plafond du sanctuaire et, à travers laquelle on pouvait voir les flashs de lumière dus aux éclairs.

« On va devoir rester ici cette nuit. C'est trop dangereux de voler par ce temps. Sauf, quand on est un écrevasse. Je vais envoyer un ébouillantueur porter un message à Dratz pour les avertir. Qu'ils ne s'inquiètent pas pour nous » - expliqua t-il en lui faisant signe de le suivre, les faisant avancer sur des sentiers et des corniches situés le long des parois.

Ils se dirigèrent vers les hauteurs, suivis de très près par Krokmou et Tempête apparemment en grande conversation, de laquelle Astrid regrettait amèrement de ne pas pouvoir comprendre un traître mot.

« Ils ont plutôt l'air de bien s'entendre ces deux-là » - lança t-elle à Harold en désignant les deux concernés d'un signe de tête, tandis qu'ils arrivèrent devant ce qui ressemblait à l'entrée d'une grotte.

« Divinement bien ! » - lui confirma t-il en l'invitant à entrer.

Il utilisa ensuite son épée flamboyante pour allumer tout un tas de lanterne et, Astrid manque de tomber sur les fesses en constatant qu'elle se trouvait dans une véritable cuisine aménagée et équipée. Et super grande, en plus !

« Le truc quand on vit dans un réseau de cavernes, c'est que les pièces ont tendance à être nettement plus spacieuses » - lâcha t-il visiblement amusé par sa réaction.

« Et, tu vis ici avec juste des dragons ? »

« Avec ma mère aussi. D'ailleurs, c'est chez elle à la base. Toutefois, elle s'était juste aménagée cette pièce avec le strict nécessaire. Mais après mon arrivée, voyant qu'il y avait encore tout un tas de galeries et de cavités derrière, j'ai décidé d'agrandir un peu. Comme ça, on a chacun notre petit coin et même salle de bain grâce aux quelques sources chaudes naturelles que nous avons également »

Elle le reconnaissait bien là ! Toujours à vouloir tout bricoler et améliorer. Il n'empêche que, rien qu'en regardant ce qu'il avait fait avec la cuisine, que c'était plutôt payant de le laisser faire.

Il la mena ensuite à l'une des fameuses salles de bain – elle aussi tout équipée et confortable – pour qu'elle puisse prendre un bain et nettoyer un peu ses vêtements. Il lui avait même prêter une de ses chemises pour qu'elle n'ait pas à se promener toute nue bien qu'il lui avait préciser malicieusement que ça ne l'aurait absolument pas dérangé. Après quoi, il était partit en riant devant son air ahuri et aussi rouge que Varek le serait après un deux cent mètres sprint.

Apparemment, ça l'amusait beaucoup de la faire se transformer en homard blond.

Mais cette petite blague fut vite oubliée une fois qu'elle eut plongé dans l'eau chaude et, d'où elle eut beaucoup de mal à sortir. Elle enviait véritablement les Haddock mère et fils pour avoir la chance de bénéficier d'un bain toujours prêt et qui ne pouvait se refroidir.

Elle se sécha, enfila la chemise bleue foncée qu'Harold lui avait prêté – lui permettant au passage de constater à nouveau à quel point il avait grandi – lessiva son linge, le mit à sécher et, retourna à la cuisine dans l'espoir d'y trouver son hôte mais, il répondait absent.

Elle s'avança alors vers l'entrée par laquelle elle put apercevoir, un peu plus loin, Krokmou de dos et couché. Ainsi que Tempête, couchée également, juste à côté.

Elle se dirigea alors vers eux, les contournant légèrement, pour trouver celui qu'elle cherchait, avachit contre le flanc du dragon noir, les mains derrière la tête, observant les éclairs à travers la voûte de glace.

Il baissa son regard sur elle en affichant une expression assez surprise.

« Qu'est-ce qu'il y a ? » - s'inquiéta t-elle en s'examinant.

« Rien. C'est seulement que je ne t'avais jamais vu les cheveux détachés »

« À dire vrai, tu es le seul homme, hormis mon père, à me voir comme ça » - confia t-elle les joues légèrement rosies.

Il décroisa les mains de derrière sa tête et, en tendit une vers elle qui comprit le message.

Elle alla s'installer en amazone sur ses jambes et coller sa tête contre son torse en soupirant lorsqu'il passa ses bras autour d'elle.

« Comment trouves-tu ma planque ? » - lui demanda t-il mi-ironique mi-sérieux.

« Super ! Surtout la salle de bain. Et le jardin n'est pas mal non plus » - bailla t-elle, avant de s'endormir en à peine quelques secondes.

Harold ne put s'empêcher de sourire à cette faculté qu'elle avait de tomber comme une masse à chaque fois qu'elle se retrouvait dans ses bras.

à suivre