Note de l'Auteur

Et oui! Me revoilà! Et comme toujours, vraiment navrée pour cette attente! Je sais à quel point ça peut-être frustrant!

Mais l'essentiel, c'est que ce nouveau chapitre soit là! Non?

Tout comme la bande-annonce de Dragons 3(que je ne n'attendais plus pour vous dire) avec ce cher Krokmou et ses techniques de drague qui ont bien faillit me faire pisser de rire!^v^

Sur ce, Bonne Lecture!


Chapitre 19

Le reste du voyage beurkien jusqu'à Rix s'était effectué dans une ambiance beaucoup plus tendue qu'Astrid ne l'avait imaginé alors que, logiquement, ça aurait dû être le contraire. Maintenant qu'ils savaient que les Dragons n'étaient pas ces bêtes sanguinaires qu'ils croyaient qu'ils étaient et qu'en plus, ils étaient tenus en laisse.

À moins que la cause du malaise était justement là.

Une laisse pouvait être lâchée à tout moment. Et, au vu du passé assez « houleux » que les Beurkiens avaient avec le propriétaire de la main qui tenait la fameuse laisse : il y avait peut-être de quoi s'inquiéter un petit peu.

Si Astrid voyait juste dans son raisonnement, c'était bien là la preuve que les Beurkiens n'avaient pas la conscience aussi tranquille qu'ils auraient aimé l'avoir vis-à-vis de Harold.

Elle se souvint de Gueulfor hurler à tout Beurk – après qu'ils eurent voter dans la joie et la bonne humeur le bannissement de Harold – que si la méchanceté avait une forme physique, ça serait celle d'un boomerang. Peu importe le temps que ça prend. Cinq, dix, quinze, vingt ans etc... Ça te reviendra tôt ou tard dans la figure (en fait, c'est ma façon à moi de voir les choses, mais que j'aie ici mise dans la bouche du Gueulfor).

Et fallait croire que malgré le dédain apparent du peuple beurkien à ces paroles, qu'ils les avaient quand même retenu et, commençaient aujourd'hui à en comprendre le sens.

Il n'y avait pas à dire ! Malgré ses airs bourrins, ce brave Gueulfor était la sagesse incarnée ! Oh comme il avait vu juste ce jour-là !

Harold avait été durant toute son enfance le bouc émissaire de son propre clan qui avait à présent peur de lui !

C'était ça la vérité ! Ce n'était pas tellement les Dragons qu'ils craignaient pour le moment, mais bel et bien Harold ! La proie était devenue le chasseur !

Un sentiment qu'Astrid ne pouvait pas néanmoins leur reprocher, puisqu'elle-même l'avait perçu, dans les premiers jours de leurs retrouvailles, comme une véritable prédateur.

Sous son regard, elle s'était toujours sentie comme une souris dans le viseur d'un chat.

Mais la différence avec le souris, c'était que, malgré sa peur, elle n'avait même pas cherché à fuir. Et la fierté Hofferson n'avait rien à voir là-dedans.

Lorsqu'ils débarquèrent de nouveau sur Rix, ils furent – malgré le fait de savoir que ce clan était au courant pour Harold – quand même assez surpris d'être accueillit par tout un groupe à dos de dragons.

Heather était d'ailleurs de la partie, fièrement montée sur l'une de ces créatures, paraissant curieusement faite de métal, et qu'aucun beurkiens – hormis Varek qui s'était exclamé fébrilement « Rasolames ! » - ne sembla reconnaître.

Et puis, une même question les taraudaient quasiment tous : Où diable les Rixiens avaient-ils planqué leurs lézards la dernière fois ? Car après tout, leur île n'était pas réputée pour sa grandeur et ses cachettes infaillibles !

« Je dois vous avouer que je ne pensais pas vous revoir de sitôt » - leur lança t-elle en guise de bonjour avec une certaine désinvolture.

« Comment ça ? » - s'étonna Gueulfor pour tout le monde.

« Disons qu'au vu de ce que je sais à votre sujet, j'étais sûre que vous refuseriez, comme toujours, d'écouter ce que Harold a à dire » - expliqua t-elle posément malgré le regard méprisant qu'elle appuyait sur eux et en particulier sur Stoïck.

Apparemment, Harold avait beaucoup parler d'eux à cette fille. Et Astrid sentit monter en elle à nouveau une jalousie meurtrière à l'égard de cette pimbêche.

Si à présent elle était fixée sur la véritable nature des sentiments entre l'Haddock et Kamimazi ce n'était pas du tout le cas pour cette fille.

« Heather, voyons ! Où sont tes manières ? » - la réprima, pas vraiment sévèrement, son père arrivant à son tour sur les quais.

À pieds lui cependant.

Il se tourna ensuite vers les Beurkiens.

« Comme notre port est à l'image de notre île, vous aurez sans doute remarqué que les Pwishiens, les Tronchkeks, ainsi que les Cambrioleuses sont déjà arrivés » - leur lança t-il aimablement.

« Oui – confirma Stoïck nettement moins à l'aise que lors de sa dernière venue. Et j'espère que vous ne nous attendiez pas »

« Non, rassurez-vous. Et puis, de toutes manières la réunion s'est vu retardée à cause d'un petit imprévu. Du coup, vous avez un peu de temps devant vous pour vous entretenir avec les autres clans »

« Comment ça « un petit imprévu » ? » - s'inquiéta passablement Gueulfor à la fois pour lui et pour Astrid que ces paroles avaient aussi interloquée et inquiétée.

« Rien de bien grave. Juste un dragon sauvage blessé au fort caractère, et peu enclin à coopérer, malgré la présence de certains de ses congénères à nos côtés. Harold s'est donc vu dans l'obligation de le soigner personnellement »

« D'ailleurs, il y en a un qui n'a pas attendu que Harold ait fini pour aller se dégourdir les pattes et les ailes » - fit remarquer Heather en désignant du regard les toits des habitations sur lesquels se baladait tranquillement Krokmou tel un très gros chat.

De plus, celui-ci semblait avoir entendu qu'on avait parlé de lui car, il s'était arrêté net et tourné son regard dans leur direction.

Il les avait observé de loin quelques secondes, avant de vivement s'envoler vers eux à toute vitesse.

Et la quasi-totalité des Beurkiens – hormis Astrid – avaient reculé si rapidement que certains en étaient même tombés dans l'eau.

Ce qui fit bien marrer les jumeaux dont la peur s'était subitement éteinte en voyant ça.

Sans compter que le Furie Nocturne s'en foutait comme de l'an 40 d'eux et que, la seule personne qui l'intéressait c'était Astrid à laquelle il faisait une fête du tonnerre lui refaisant le brushing à coups de langue tout en lui sautillant autour.


Il avait été convenu que la salle de réunion de Rix n'était pas assez grande pour accueillir tout le monde. Sans compter que Krokmou serait obligatoirement là. Fait que, sur le coup, personne n'avait comprit jusqu'à ce que Heather leur mette dédaigneusement les points sur les « i ».

« Si vous croyez que Krok va laisser Harold, tout seul, enfermé dans une pièce avec une majorité de tueurs de dragons, vous vous fourrez le doigt dans l'œil ! Il n'est pas seulement sa monture. Il est aussi son meilleur amis et garde du corps le plus féroce »

Ce qui manqua de peu de faire glousser Astrid qui – bien qu'elle reconnaissait que l'idée d'être bloqué avec un Furie Nocturne provoquerait des cauchemars à tous les plus valeureux Vikings depuis le nuit des temps – pensait que là, c'était plutôt la perspective de se retrouver enfermé dans une pièce avec Harold qui effrayait le plus en ce moment ses camarades.

Mais pour revenir au manque de places, Stoïck s'était vu contraint de faire du tri.

Bon, une fois qu'il eut éliminé d'office les « naufragés », envoyés illico presto au séchage, il ne lui restait plus grand monde.

Et donc, il avait nommé Gueulfor bien sûr, ainsi que deux autres beurkiens lambda de leur génération. Puis, bien entendu, les cinq de la génération suivante.

Après quoi, il se firent accompagnés jusqu'à la salle de réunion. Aussi raides que le manche du marteau de Thor cependant, car ils étaient quand même de nouveau complètement désarmés et entourés d'une escorte à dos de dragons, ainsi que d'un Furie Nocturne trottinant allègrement aux côtés d'une Astrid parfaitement détendue contrairement à ses pairs.

La première chose qu'ils virent lorsqu'ils arrivèrent dans la pièce fut Erg, Ghor et Kroupgra discuter nerveusement entre eux. Ils n'étaient, visiblement, pas beaucoup plus à l'aise qu'eux. Contrairement à Bertha et sa fille, se tenant plus loin dans un coin, observant le trio avec amusement.

Toutefois, Kamikazi s'empressa de tendre un bras devant elle, faisant légèrement sursauter le Terreur Terrible magenta lové autour de son cou, faisant comprendre à Krokmou (s'étant précipité vers elle) qu'il ne devait pas s'approcher davantage. Ce qu'il fit d'ailleurs.

« N'y pense même pas ! Je viens juste de me recoiffer ! » - le réprima t-elle avec une certaine légèreté du moins.

Sur quoi le dragon émit un fort reniflement boudeur, l'air de dire « Rabat-joie », et s'en retourna sagement vers Astrid pour avoir ses papouilles. Ne remarquant guère que certaines personnes s'étaient statufiées à son arrivée dans la salle.

Apparemment, elles n'avaient pas encore vu le Furie Nocturne. Ou peut-être pas d'aussi près dans le cas contraire.

Et une fois le malaise en partie passé, Kroupgra vint à pas de loup ( il semblait éviter les grands gestes brusques pour des raisons évidentes) à la rencontre de son frère.

« Comment te sens-tu ? » - lui demanda t-il doucement.

Et Stoïck se doutait bien qu'en cet instant son frère se préoccupait plus de sa santé mentale que physique.

« Pour te dire la vérité : je ne sais pas vraiment comment je me sens. À part peut-être complètement désorienté » - lui souffla t-il l'air fatigué.

« Dois-je en déduire que tu n'en savais rien ?» - lui lança Ghor.

« Évidemment que je n'en savais rien ! Pas plus pour mon fils que pour ma femme et... » - s'arrêta t-il brusquement en jetant un coup d'œil légèrement affolé à son frère, se souvenant qu'il n'avait pas été présent aux évènements sur Dratz.

« Ne t'inquiète pas – le rassura t-il. Je ne vais pas me mettre à penser que tu as perdu la boule. Je suis parfaitement au courant pour Valka puisque je l'ai vu »

« Elle est ici ? » - s'étonnèrent en chœurs le mari de la concerné et Gueulfor.

« Oui ! Et lorsqu'il l'a vu, il a bien failli se coller un coup de masse sur la tête pour s'assurer qu'il ne rêvait pas ! » - sembla s'amuser Erg.

« En tout cas, comment tout ça peut-être possible ? » - questionna Kroupgra.

« Je crois que c'est justement pour ça que nous sommes là mon frère. Pour savoir » - lui répondit Stoïck, juste avant que les doubles portes de la salle ne s'ouvrent de nouveau.

Et la tension, déjà présente dans la pièce, s'alourdit davantage lorsque Harold entra suivit de sa mère, du Chef des lieux, ainsi que de sa fille.

Krokmou avait d'ailleurs brusquement délaissé Astrid pour aller reprendre sa place aux côtés de son maître, jetant son plus beau regard d'avertissement à certaines personnes en particulier. Et ce, malgré le fait qu'elles étaient complètement désarmées en ce moment. Mais ça, le dragon semblait s'en foutre royalement.

Ce qui était aussi amusant à voir, c'était le fait que quasiment personne des Beurkiens, des Tronchkeks et des Pwishiens n'avaient osé bouger. Contrairement aux Cambrioleuses qui s'étaient tranquillement assises à leurs places réservées autour de la table. Et il fallut une geste de la main du maître des lieux pour inviter les autres convives à en faire de même pour que ces derniers ne se décident à réagir. Mais toujours en évitant les gestes brusques cependant.

Après quoi, Harold se positionna au bout de la table, mais resta néanmoins debout.

Krokmou s'assit également à côté de lui en enroulant discrètement sa queue autour de lui.

« Comme j'ai pas mal de choses à expliquer, on va commencer par se débarrasser du plus gros en jouant au jeu des questions/réponses » - lança t-il calmement.

« Comment ça ? » - s'étonna Gueulfor.

« Disons que vous allez me poser les questions qui vous démangent le plus – pas tous en même temps bien sûr – je vous réponds et ainsi de suite. Mais pour ça, vous allez bien gentiment lever la main, comme en classe »

Et à peine eut-il fini sa phrase que presque toutes les mains droites se trouvant dans la pièce s'élevèrent de concert.

Ce qui fit, au passage, sourire d'hilarité le reste des personnes présentes.

« Erg » - lui fit l'honneur l'Haddock fils d'être celui qui posera la première question.

« Je suppose que ce que je vais demander va être au nom de tout le monde, car je devine que c'est ce qui nous brûle le plus de savoir. Donc, tu es le Prince des Dragons des prophéties, certes. Mais : Est-ce que c'est de naissance ? »

Au vu des regards consummés par la curiosité qui s'étaient posés sur Harold, il était évident que le Chef de Pwish avait vu juste en pensant parler pour tous.

Et plusieurs souffles se bloquèrent dans des gorges lorsque l'interrogé laissa tomber un « Oui » clair, net et précis.

Il attendit ensuite que l'effet de la bombe lâchée se dissipe un peu pour expliquer :

« Bien que mes parents soient bien mes géniteurs, je ne suis pas aussi humain que j'en ai l'air. L'extérieur est humain mais l'intérieur est dragon »

Sitôt eut-il fini de prononcer sa phrase que Varek s'empressa de lever la main en frétillant presque comme un poisson hors de l'eau.

Ce qui ne manqua pas de visiblement de beaucoup amuser Harold qui eut pitié de lui en lui faisant un signe de tête donnant son approbation pour poser sa question.

« Maintenant que tu as confirmé que ton statut est bien de naissance : comment se fait-il que ton côté dragon ne se soit jamais manifesté sur Beurk ? À moins que, tu as toujours su qui tu étais et que, par conséquent, tu as parfaitement réussi à nous le cacher comme tu l'as fait ces derniers temps »

« Désolé de te décevoir Varek, mais ça ne s'est pas du tout passé comme ça. Disons, pour faire simple, que durant tout ce temps que le dragon en moi était muselé. Par moi-même qui plus est. Mais de manière inconsciente »

« Tu veux dire que tu t'étais toi-même en quelques sortes enchaîne – fit l'Ingerman vraiment surprit. Mais pourquoi ? »

« Je te rappelle que je suis né au sein d'un clan tueur de dragons fier de l'être. Je dirais donc probablement « Instinct de Survie » »

« D'accord. Mais dans ce cas, comment tu peux être à la fois humain et dragon ? »

« Ça, c'est aux dieux qu'il faut le demander Varek. Pas à moi »

Nouvelle vague de mains levées. Et ce fut cette fois-ci Gueulfor qui eut la parole.

« Puisqu'on peut maintenant te demander tout ce qu'on veut, je vais en profiter pour te reposer une question que je t'ai déjà posé, sur cette île même d'ailleurs, et à laquelle tu n'as pas vraiment répondu. Et qui est : comment tu as survécu à ton bannissement ? »

Astrid se mordit la lèvre et guetta la réaction d'Harold comme le lait sur le feu, car elle était bien placée pour savoir que c'était un sujet très sensible. Mais elle se détendit en voyant qu'il ne réagissait pas plus que ça. Et c'était peut-être aussi parce ce que c'était Gueulfor qu'il faisait preuve d'indulgence. Contrairement à ce qui aurait pu se passer si ça avait été l'Haddock père qui lui avait posé la question.

Elle s'empressa d'ailleurs de chasser cette pensée de son esprit, afin de s'éviter des cauchemars pour le restant du mois, voire même de l'année.

Néanmoins, ça ne l'empêcha pas de remarquer que son chef s'était tassé sur son siège et avait pâlit sous le regard en biais et assassin qui lui avait balancé sa femme. Et que tout le monde avait probablement noté. Mais n'avait formulé aucun commentaire.

« Je n'ai certes pas vraiment répondu à ta question ce soir-là – répondit calmement Harold. Mais comme à ce moment précis mon statut n'était pas encore révélé, tu penses bien que je n'aillais pas te balancer comme ça, tout naturellement, que c'était une dragonne qui m'avait repêché. Et puis, tu te serais sans doute poser des questions sur mon état de sobriété »

« Je ne peux qu'en convenir » - pouffa légèrement l'amputé auquel il n'avait fallu guère longtemps pour s'imaginer le tableau.

« Moi ! Moi ! » - supplia soudain Kranedur, la main levée, et en sautillant sur son siège dans une parfaite imitation de Varek.

« Je t'écoute »

« Voilà ! On a vu que tu pouvais avoir de trop cool yeux de dragon ! Mais, est-ce que tu as autre chose ? »

« Ah ouais ! Bonne question frangin ! » - approuva Kognedur.

« Et bien, disons qu'en plus de la vue, j'ai aussi une ouïe, un odorat, ainsi qu'une force physique et une endurance se trouvant en fait entre l'humain et le dragon ? Par contre, mon sens de l'intuition est égal à celui des dragons. J'ai également une sorte de connexion mentale avec eux. C'est ce qui me permet de les comprendre. D'ailleurs, ce même lien me permet aussi de voir, quelques fois, au travers des yeux de n'importe quel dragon à pourtant des kilomètres de moi. Néanmoins, je n'ai pas vraiment de contrôle là-dessus. Et cela se produit uniquement quand je dors »

Il y eut un drôle de silence durant lequel quasiment tout le monde eut la bouche un peu entrouverte et les yeux écarquillés.

Jusqu'à ce que les jumeaux finissent par souffler en chœurs :

« Trop cool »

« Eh ! Ça ne serait pas contagieux des fois ton truc ? Parce que si c'est ça, tu peux m'éternuer à la figure quand tu veux ! » - lança ensuite plus personnellement Kranedur.

« Désolé, mais non »

« Zut ! »

« Moi, il y a une chose que j'aimerai bien que vous m'expliquiez cher Prince des Dragons. C'est d'ailleurs, la principale raison pour laquelle j'ai accepté de venir » - lâcha soudainement Ghor la Béquille avec une certaine condescendance.

Ce qui ne sembla guère plaire à beaucoup de monde. Mais comme cela semblait passer au-dessus d'Harold, on laissa couler.

« Et quelle est cette raison » - l'invita justement à poursuivre ce dernier d'une voix des plus neutre.

« C'est bien beau tous ces blings blings ! D'être ci d'être ça ! De pouvoir faire ci de pouvoir faire ça ! Toutefois, ça ne me dit pas ce que vous avez en tête ! Quelles sont vos réelles intentions ? Dois-je avoir des inquiétudes pour mon peuple ? »

À ces mots, Kamikazi s'était levée d'un bond, furieuse, avant de s'écrier :

« Si vous saviez, ne serait-ce que le quart, de ce que Harold a dû faire et subir jusque là pour le bien des fesses de tout le monde – y comprit les vôtres – vous ne seriez sans doute pas en train d'insinuer que... »

« C'est bon Kami – tenta de la rasséréner le concerné. Il est parfaitement dans son droit. À sa place , moi aussi je serais préoccupé par tout ça »

La Voleuse n'ajouta rien, et se rassit doucement, mais non sans continuer d'écorcher du regard le Chef des Tronchkeks.

« Bien que le ton sur lequel vous avez posez votre question n'ait pas fait l'unanimité, elle m'arrange chef Ghor. Car voyez-vous, sa réponse constitue justement la raison pour laquelle je vous ai fait venir ici »

à suivre