Salut, juste un petit mot pour vous dire que je part en vacance une semaine loin d'internet, donc je publierai pas, et je répondrai probablement pas non plus, mais pas la peine d'imaginer que j'ai subit le même sort que mon personnage, je suis juste en train de profiter de la mer. Bonne journée et bonne vacances a ceux qui en ont.
Je m'éveille la nuit suivante. Je ne suis pas super frais, mais au moins j'ai l'impression d'être reposé. Je cale la bourse à ma ceinture. J'entends certains de mes compères dire qu'ils vont prendre une douche. C'est vrai que quand j'y pense, je me suis pas lavé depuis ma transformation. Au début je me dis que je dois quand même grave puer. Puis, je me rappelle que la plupart des trucs qui font qu'on pue si on se lave pas impliquent d'être vivant. Ce qui est… Discutable, dans mon cas.
Je vais quand même à la salle de bain, ne serait-ce que pour voir ma gueule dans un miroir. Hilaire n'as pas mentionné le fait qu'on se vois pas dans un miroir, donc je suppose que je peux voir la gueule que j'ai.
J'arrive alors dans une salle un peu similaire à celle qu'on peut retrouver dans des piscines publiques, avec des douches alignées d'un côté, des toilettes d'un autre, et quelques lavabos avec des miroirs. Bon, tout ça n'est pas archi6propre, mais bon, je vais pas chipoter. Je me regarde alors dans le miroir le moins sale et le moins abîmé.
Ma peau, déjà assez blanche de mon vivant a viré au pâle un poil grisâtre des cadavres. Mes yeux auparavant d'un bleu un peu classique ont viré au bleu très foncé, presque indigo. Mes cheveux, autrefois châtains clairs, sont maintenant très foncé, au point qu'au premier regard j'ai crus qu'ils étaient devenu noirs. Au moins le reste de mon corps semble ne pas trop avoir souffert. Je fais toujours la même taille (1 m 79), j'ai toujours à peu près la même corpulence, celle d'un mec qui est en léger surpoids, et j'ai toujours la même tête, celle d'un jeune homme qui va vers ses trente ans, tout ce qu'il y a de plus lambda, avec une barbe légère, les cheveux juste a la limite avant qu'ils ne soient plus considéré comme courts, et on constate que mon coiffeur est toujours mon oreiller. C'est un peu rassurant. Quand j'ai vu la gueule d'Hilaire, et en sachant que je suis du même clan, j'ai eu peur d'avoir une tête horrible. Bon en y réfléchissant, et en voyant les autres dans mon cas, j'aurai dû me douter que non, mais… J'y ai réfléchi qu'après.
Je constate également que mes canines sont exactement les même que celles d'un humains, mais qu'en me concentrant un poil dessus, je peux les allonger, ou les remettre comme avant.
Aujourd'hui, on doit faire le rituel dont Hilaire a parlé, la Vaulderie. Je sais qu'on est pas obligé de le faire, mais bon, je vais probablement rester un bon moment, donc j'ai bien peur de ne pas pouvoir y échapper. Mais j'ai tout sauf envie d'être fidèle à qui que ce soit ici, et vu que c'est ce que le rituel fait… Faudra que je trouve un moyen d'y échapper.
Tout le monde est convoqué devant la salle d'Hilaire, celle d'hier qui ressemble à un mélange entre la salle de banquet et une église. On se retrouve non plus à dix comme hier, mais à au moins cents. Probablement plus, mais j'ai la flemme de compter. On est ensuite séparé en petits groupes d'une dizaine de personnes. Nous sommes ensuite répartis dans plusieurs recoins de la salle. J'en réalise d'ailleurs l'immensité à ce moment.
Chaque groupe se voit attribuer un prêtre (ou une prêtresse). La prêtresse qui s'occupe de notre groupe est Léa, la meuf qui m'as accueilli et briefé. Comment une personne aussi "à la cool" peut être prêtre ? Et puis elle était pas infirmière ? Ou c'était juste un truc pour nous mettre en confiance ? Bon, j'y réfléchirai plus tard. Ça me fait d'ailleurs me dire que j'ai beaucoup trop de truc auquel je vais devoir penser plus tard.
Léa nous regardent de manière très sérieuse. Nous la regardons tous en silence. Elle attend un signe d'Hilaire, qui semble présider le rituel, puis nous dit :
"Nous allons accomplir le rituel de la Vaulderie, jeunes louveteaux. Par ce rituel, vous serez tous fidèles entre vous, tel une meute. Je vous invite à vous regarder entre vous. Si vous voulez vous retrouver avec d'autre personnes que celles de votre future meute, veuillez aller dans les autres groupes."
Après un moment d'hésitation, plusieurs personnes change de groupe. Parmi les gens qui viennent dans le mien, il y a cette femme qui ressemble à Abby. Nous nous observons entre nous, Puis Léa reprend :
"Bien. Nous allons commencer le rituel. Voici comment ça se passe. Nous allons verser notre vitae dans un calice. Une fois que tout le monde aura fait cela, le calice va tourner entre nous, et nous allons boire un peu de son contenu. Pendant ce temps, je vais prier."
Elle sort alors une dague très bien ouvragée et gravée, ainsi qu'un calice tout aussi ouvragé et gravé. Elle tend le calice à quelqu'un, se fait une grosse coupure au bras, puis son sang coule dans le calice. Le vampire qui portait le calice fait alors de même, mais son sang ne coule pas. Léa explique alors que les vampires ont un grand contrôle de leur vitae, et du coup décide de la quantité qui coule. Le mec se concentre alors pour faire couler une quantité similaire. Le calice passe alors de vampire en vampire. Quand vient mon tour, j'ai beaucoup de mal à me couper, dû au fait que je l'ai déjà fait de mon vivant, et que j'ai pas envie de ressombrer là-dedans. Je finis par le faire finalement, réalisant au passage que ça fait pas du tout les même sensations qu'à l'époque. Le calice fini de faire le tour du groupe. Léa bois alors une gorgée avant de faire passer le calice et continuer à prier. Nous buvons alors tous un peu de ce mélange de sang. Le calice fait cette fois-ci plusieurs tours avant d'être vide.
Le rituel se finit alors. Nous sommes alors invités à sortir pour continuer à nous entraîner. Si les entraînements aux disciplines se fait toujours par membre de clans, l'entraînement général se fait maintenant entre membre d'une même "meute", sous l'œil attentif de Léa dans notre cas.
Nous passons les jours qui suivent à nous entraîner, nous nourrir, et vivre entre membre de meute. Hilaire a essayé de voir pourquoi il n'a pas accès à mes pensées et pourquoi il perçoit la présence de quelqu'un d'autre dans ma tête, sans succès. Je me renseigne également un peu plus sur les treize clans de vampires :
- Les Assamites. Ce sont des assassins. Le clan principal est neutre et sert de mercenaires. Cependant, certains membres ont rejoint le Sabbat.
- Les Brujah. Eux sont des révolutionnaires toujours énervés. Bon ceux du Sabbat sont plus énervés que révolutionnaires.
- Les Disciples de set. En gros c'est des prêtres d'un dieu égyptien qui vendent des trucs illégaux à qui le veux. Du coup ils sont neutre. Après pareil, y en a qui ont rejoint le Sabbat.
- Les Gangrels. Tu prends un vampire, tu prends un loup-garou, et tu mélanges. On fait pas plus simple. Les fans de twilight serait en sang en apprenant leur existence.
- Les Giovannis. Des vampires mafieux italiens, nécromanciens et consanguins… Kamoulox. Ils sont neutres eux aussi, et ont tendance à faire disparaître ceux qui veulent qu'il en soit autrement.
- Les Lasombras. C'est l'un des deux clans fondateurs du Sabbat. Ils manipulent les ombres. Ils sont très exigeants entre eux. Ils ont tué leur antédiluvien.
- Les Malkaviens. Leur principale caractéristique est d'être fou. Le deuxième truc a savoir, c'est qu'ils peuvent transmettre leur folie, et qu'ils ne se gênent pas pour le faire.
- Les Nosferatus. C'est des vampires avec une sale gueule, mais qui peuvent devenir invisibles. Du coup ils sont utilisés comme espion par les sectes.
- Les Ravnos. Eux… C'est des gitans. Personne ne veut d'eux, personne ne leur fait vraiment confiance. Faut dire qu'entre leurs arnaques et leur capacité à faire des illusions… C'est pas étonnant. Du coup, à part quelques-uns qui font partis du Sabbat, ils sont neutres.
- Les Toréadors. En gros, t'as ceux de la camarilla qui sont des artistes fasciné par les trucs beaux, et ceux du Sabbat qui sont… Des artistes psychopathe (du genre à faire des sculptures en bras humains, et des peintures avec du sang)
- Les Tremeres. Eux, je sais pas ce qu'ils ont fait, mais le Sabbat les aiment pas. Il semblerait que ça soit des sorciers de sang. Il parait qu'il y en a quand même certains dans le Sabbat, mais ils se comptent sur les doigts de la main. Les autres sont presque tous dans la Camarilla
- Les Tzimisces. Ça je connais, c'est mon clan. C'est le deuxième clan fondateur du Sabbat. Eux aussi ont tué leur antédiluvien, même s'il semblerait qu'ils le disent sans en être sûr. Bizarre.
- Les Ventrues. Ceux dans la Camarilla sont issu des hautes sphère de la société, et cherchent à accumuler du pouvoir politique et/ou financier, alors que ceux du Sabbat sont des putains de paladins moderne… Ou des pseudo-paladins fanatiques, selon le point de vue.
Après un mois d'entraînement, de Vaulderie, et, au final, de vie commune, je décide de faire plus ample connaissance avec certains membres de ma meute. Ça fonctionne à peu près bien, je me retrouve à pouvoir mettre des noms sur des visages, et y associer des clans:
La femme qui ressemble à Abby s'appelle Gabrielle. C'est un peu le cliché de l'ancienne gothique qui a décidé de changer de style pour quelque chose de plus fun, mais qui a du mal à se défaire de ses vieilles habitudes, ce qui lui donne un petit côté déjanté. Mais pas le déjanté qui fait peur, plus celui qui est drôle et un peu mignon. Elle était bibliothécaire avant.
On a Eric, un blond aux yeux bleus d'1 m 60 assez maigre. C'était un expert-comptable. Personne pourrait se douter que c'est un Brujah. Son clan se ressent d'ailleurs dans son comportement, parce qu'il est super susceptible et il s'énerve super vite. En à peine un mois, sa bête a pris le dessus quatre fois.
Ensuite on a Abdel, un mec typé arabe d'1 m 77, baraqué de ouf, bref typiquement le mec à pas chercher. C'est un Assamite. Perso je me méfie de ce type, mais bon peut être que je suis devenu raciste. Ou peut être que c'est le fait qu'il ne jure que par Allah et qu'il est… Très assoiffé de sang dans ses discours.
Pauline est une Nosferatu. Elle fait 1 m 81 et la malédiction de son clan l'a pas épargnée : entre les pustules sur son corps, ses oreilles pointues et allongées, sa bouche qui tient plus du requin que de l'humain, le fait qu'elle n'ait plus de nez mais juste 2 trous et ses yeux globuleux, elle a de quoi faire. Quand elle a appris que Gabrielle et moi étions des Tzimisces, elle nous a supplié de faire en sorte de corriger ça. Gabrielle lui a clairement fait comprendre qu'elle s'en branlait de son cas. Moi en revanche, je lui ai dit que dès que je pouvais faire quelque chose, nous pourrions négocier. On verra ce que ça donne. En outre elle était mannequin avant. Quand je l'ai su, j'ai plus facilement compris son mal être.
Les autres m'ont moins marqué. Ils sont un peu banals (pour des vampires je veux dire).
C'est peut être un hasard, mais peu après avoir discuté avec Pauline, j'ai réussi à utiliser la Vicissitude pour la première fois. Bon, j'ai fait des gros pâtés avec ma chair, mais c'est un début. Gabrielle, elle, c'est concentrer sur l'Auspex. Faut croire qu'être le sosie d'Abby donne envie de pouvoir se lancer dans les enquêtes criminelles sans avoir besoin d'outils sophistiqués. Elle finit par y arriver un mois après ma capacité à utiliser vicissitude. Finalement, au bout du quatrième mois, j'arrive à utiliser vicissitude sur les autres, et j'aide Pauline a retrouvé son ancien visage. Bon, je ne suis pas assez bon pour en arriver jusqu'à là, et ça ne dure que quelques jours, mais au moins, c'est déjà ça, et elle vit un peu mieux sa condition. Et puis… Ça m'as permis d'apprendre qu'elle aussi ne serai pas contre l'idée de fuir vers des horizons moins… Guerriers, diront nous. Gabrielle, elle, arrive maintenant à voir les auras des gens. Ce qui signifie qu'elle peut connaître l'état moral d'une personne d'un simple coup d'œil, ainsi que la nature de cette personne (si c'est un vampire, un humain, ou autre).
Plus de quatre mois que j'ai disparu, sans donner de nouvelles et sans avoir la possibilité d'en donner. Je me demande ce que mes proches se disent. Est-ce qu'on me cherche ? Est-ce qu'on me considère déjà comme mort ? Faut que je me barre, et vite.
