Salut, voici la suite de l'histoire ^^
Je suis toujours en recherche de boulot, dans le développement web, comme Robin...

"OMG IL A SPOIL UNE INFO SUR SON HISTOIRE!

- TAIS-TOI JEAN-ANTI SPOIL!"

Bref. Bonne lecture ^^


Je pense que je m'y prends super mal pour porter Gabrielle. Je dis ça parce que je galère, et qu'elle manque de tomber plusieurs fois par terre. J'espère que Pauline va arriver pour m'aider. Non, en vrai je préférerai qu'elle se soit enfuie, et qu'on la retrouvera en sortant.

J'erre dans les couloirs du sous sols du fort. Avec pour seule compagnie une vampire en torpeur que je porte a une main sur mon épaule. J'ai l'impression d'être dans un film où le héros se barre d'une prison avec son pote prisonnier qui est trop blessé pour agir. Je me demande ce qu'il va se passer après. Comment sera ma vie après tout ça ?

Au fond, elle va surement pas tant changé que ça. Je suis développeur web, en indépendant, et j'aime pas mal tout ce qui tourne autour de l'informatique. Un bon geek comme on en fait plus. Au final, mon train de vie changera pas beaucoup, c'est juste que je bosserai la nuit au lieu du jour. Quoi que faudra que je chasse probablement. Ou que je trouve des gens qui aime se faire sucer… Le sang. Ouais, en fait ça va foutre un peu le bordel dans ma vie.

Mes divagations sur mon futur sont interrompues par un silence surnaturel. Merde ! Où est ce connard. Je me retourne, et vois Abdel, cimeterre dégainé, me foncer dessus. Je l'esquive de justesse, et pose Gabrielle sur le côté. Le son revient à nouveau :

"Alors, tu croyais t'en tirer comme ça ?

- J'ai pas le temps Abdel. Dégage. Ou je te fais subir la même chose qu'à Léa !

- Qu'est-ce que tu lui à fait ? Répondit-il intrigué.

- Je lui ai tranché la tête après avoir joué avec ses os.

- Moi qui pensais être le seul à trancher la tête de mes victimes…" Me dit-il en me montrant un sac en tissu, d'où il sort une tête… Celle de Pauline. J'émets un hoquettement sous le choc. En le voyant, je me suis douté qu'elle était morte, mais de le voir réellement…

Des larmes coulent le long de mes joues. Je reste silencieux. Abdel éclate de rire. "Si tu pouvais voir ta tête !". Tue-le. Ça recommence. La bête qui est en moi s'énerve. Je ne compte même pas l'empêcher de prendre possession de moi. Je lui dis juste fais toi plaisir, ne lui laisse aucune chance.

"Je vais te bouffer !

- Oh ! Tu t'es laissé aller à la bête, tant mieux. Au moins tu chialeras pas comme une fiotte."

Je ne sais pas ce qu'il s'est passer après. Quand j'ai repris conscience, il y avait un corps calciné a quelques mètres de moi, la main tranchée, main se trouvant plus loin et tenant le cimeterre d'Abdel, et Lucie me maintenait en l'air grâce à sa magie de Tremere.

" Il s'est passé quoi ?

- Je sais pas, mais t'avais l'air assez énervé, et en mauvaise posture. Du coup j'ai fais diversion pour que tu coupes sa main, puis, je l'ai cramé grâce à ma magie.

- C'est vraiment cheaté la magie Tremere.

- Oui je sais, me répondit-elle avec un léger sourire en coin. Enfin bon du coup t'as paniqué, je t'ai attrapé, toujours avec ma magie, et j'ai attendu que tu te calmes.

- Je… Merci. Et Gabrielle ?

- T'inquiètes, elle est là."

Je vois alors Gabrielle, toujours au sol, comme si de rien était. Je modèle de nouveau mon bras gauche via la Vicissitude pour retirer la lame que je m'étais fait. Puis Lucie m'aide à porter Gabrielle jusqu'à la sortie.

Nous arrivons finalement à la sortie du sous-sol. Nous ne trouvons pas Estelle. J'espère qu'elle s'en est sortie.

Quelques jours passent. N'ayant pas pu nous réfugier chez Pauline comme prévu, nous avons été logés dans un vieil appartement abandonné de Paris. Le Prince de Paris (le grand patron côté Camarilla de Paris), François Villon, a accepté que nous ne soyons pas exécuté en remerciement d'avoir aidé à la destruction de cette poche infiltrée du Sabbat, mais a exigé que nous nous présentions à lui plus en détail quand Gabrielle se réveillera. En attendant nous avons interdiction de sortir, et nous nous ferons livrer de quoi nous sustenter en termes de sang.

Gabrielle finit par se réveiller un mois après le début de notre évasion. Elle me dit que lors de sa torpeur, elle était encore un peu consciente, qu'elle sait que j'ai veillé sur elle, et me remercie. Je lui explique alors que nous devons aller voir le prince, pour nous présenter, et qu'il nous explique ce qui va changer dans notre vie.

Nous attendons le lendemain soir pour aller voir le prince. Cela permet à Gabrielle de se laisser aller a tout ce qu'elle avait enfouis au plus profond d'elle-même pour ne pas craquer au fort. Même si ça nous hantera pour le restant de nos jours, ça lui permet d'être à peu près en bon état devant le prince.

Le rendez-vous est donné dans les catacombes de Paris. Ça fait un peu cliché, mais après ce que j'ai vécu, je m'en tape. Nous allons dans une zone interdite au public, puis nous marchons un peu, jusqu'à nous retrouver dans un endroit aménagé qui nous ferait presque penser à un bâtiment. Nous entrons, et nous sommes accueillis par une nosferatu à la voix de fumeuse en fin de vie, qui nous indique le bureau du prince.

Celui-ci nous accueille en nous indiquant deux chaises se trouvant de notre côté du bureau, puis prend la parole :

"Je vois que votre amie à l'air en meilleure forme. Bien. Commencez par me dire qui vous êtes.

- Je… Commençais-je avant de me faire interrompre par le prince.

- Allons jeune homme, où est passée votre galanterie. À vous l'honneur mademoiselle.

- Je… Je m'appelle Gabrielle Marchal. Et… Je sais pas vraiment quoi vous dire d'autre.

- Et bien dîtes-moi qui vous étiez avant, d'où vous venez, et si vous n'êtes pas de Paris, ce que vous y faisiez ici avant que le Sabbat vous fasse devenir l'une des nôtres. Ensuite vous pourriez me dire comment vous vous êtes fait avoir par le Sabbat, votre clan, et si vous le savez, votre génération.

- Avant, j'étais bibliothécaire, à Brest. Je viens de Bretagne à la base, et j'y ai vécu une grande partie de ma vie. J'étais venu voir une amie à Paris, on a pas mal fait la fête. C'est en rentrant d'une des fêtes qu'on s'est fait attaquer. La dernière chose dont je me souviens de l'attaque, c'est le coup que j'ai pris à l'arrière du crâne. Quand je me suis réveillée, j'ai fais la rencontre de ma bête intérieure, j'ai tué des gens, puis, je me suis retrouvée au fort où on m'a expliqué que j'étais une Tzimisce. Je n'ai pas vu mon amie parmi nous, et je suppose qu'elle est morte. Je ne connais pas ma génération, et je sais pas trop ce que c'est d'ailleurs.

- Je vois. À vous monsieur le mal élevé.

- Moi c'est Robin Savine. J'étais développeur web à Grenoble, en indépendant. Je viens des hautes alpes à la base. J'étais venu voir un client à Paris, et j'ai signé un gros contrat. Le soir, je suis aller au cinéma, et en rentrant, j'ai pris un coup derrière la nuque. Pour la suite, mon histoire rejoint celle de Gabrielle, et je suis également un Tzimisce. Et pareil, je connais pas ma génération. Pourquoi vous voulez savoir ça, c'est important ?

- Vos histoires sont très intéressantes. Pour vous répondre, oui, la génération est quelque chose d'important. En effet, il s'agit du nombre de vampires qui nous séparent généalogiquement de Caïn, le premier vampire. Outre la connaissance de notre généalogie, cela nous permet surtout de connaître la puissance de la vitae d'un vampire. Plus un vampire est "loin" de Caïn, plus sa vitae est faible, et moins son corps peut en contenir."

Par la suite, il nous explique les règles de la Camarilla. Il demande également à un Tremere d'utiliser sa magie pour dire quelle est notre génération, et nous apprenons que nous sommes tous deux de 13e génération, la dernière encore à peu près viable (celles supérieure à ce nombre ont de sacré problèmes, comme une vitae qui ne peut engendrer de vampires, où une utilisation très difficile de la vitae). Il nous dit également qu'il est prêt à nous donner un papier qui permet de ne pas être considéré comme des ennemis dans les villes où nous habitions de notre vivant.

Enfin… Ça fonctionne pour Brest, mais pas pour Grenoble, car la ville n'est pas sous l'autorité de la Camarilla, mais des Anarch, une autre faction officiellement rattachée à la Camarilla, mais officiellement seulement. En théorie, le baron grenoblois (l'équivalent du prince pour les Anarchs) laisse plus ou moins vivre tout le monde sur son territoire tant que nous respectons ses règles.

Je décide donc de rentrer à Grenoble pour vivre ma nouvelle vie. Gabrielle, ne se sentant pas de vivre si prêt de ses proches en connaissant les risques de sa condition, décide de me suivre. Espérons que le baron de Grenoble soit au moins aussi accueillant que ce qu'on dit.