Salut tout le monde, ça faisais un bail ^^
Vous allez rire, mais ce chapitre devais sortir y a environ 4 mois, mais allez savoir pourquoi j'ai oublié que je l'avais pas encore sorti. Du coup le voilà. Bonne lecture.
20h30. Je viens à peine de me lever. J'ai déjà du retard pour le rendez-vous. Je préviens Amélie. Clara me dit que je devrais pas y aller. Elle a raison, mais je m'en tape. Cette fois je serai préparé.
La veille, j'ai préparé mon corps. J'ai placé mon cœur juste derrière mon cerveau. C'est un peu désagréable, parce que les deux sont compressé l'un contre l'autre, mais bon ça l'est pas plus qu'une gueule de bois. Et puis au moins ça évitera que je meurt décapité. Je me suis également mis des renforts osseux là où ils risquent d'essayer d'attaquer. Je ne dis pas que mes précautions sont parfaites, mais s'ils attaquent, ça devrait les surprendre.
21h. Me voilà à sonner à un interphone d'un immeuble. J'ai activé plusieurs outils de pistage. Déjà parce que Clara veut pouvoir me retrouver si je rentre pas, mais aussi parce que si derrière je peux les forcer à jouer selon mes règles, c'est mieux. Une voix masculine répond:
"C'est qui?
- Amélie m'a dit de venir ici, j'ai un peu de retard.
- Au putain elle deconnais pas! Euh… Bah attend deux seconde."
Après un bon quart d'heure que je soupçonne houleux, Amélie descend pour m'accueillir, puis nous montons 4 étages en ascenseur. Je la vois qui m'observe pendant que nous somme dans la cabine, ayant probablement remarqué que j'ai pris du volume avec les modifications que je me suis fait. Elle a probablement laissé une partie de ses affaires dans l'appartement de son ami, vu qu'elle n'a pas ses couteaux de bois, ni son sac contenant les feux d'artifice.
Tue là! Non. Ça ne se fait pas. Elle est sans défense! J'ai dit non. Fuis ! On se jette dans la gueule du loup! Calme toi. Ça à l'air d'être des gens foireux, contrairement à elle. Et cette fois je suis prêt. Et pas eux de ce que j'ai compris.
"4e étage" fait une voix robotique. Deux hommes et une femme nous accueillent à la sorti, la femme pieu en main, alors que les deux hommes ont une machette. L'un des hommes est un mec musclé qui doit faire environ 1m80, cheveux bruns, yeux marrons, visage du dur qui harcelait les autres au lycée. L'autre ressemble à une de ses victimes. Un maigrelet d'1m70 brun aux yeux bleu, à lunette. La femme, quand à elle, ressemble à une gothique punk, faisant 1m70, avec des cheveux courts et verts, une veste en cuir, un jean déchiré par endroit, et des bottes noires en cuir.
"Pas de gestes brusques, me fait le musclé.
- si-si-sinon on-on te bute... Saleté, fait le maigre.
- On se calme, je fais, en levant les mains nonchalamment. On a le même ennemi.
- Putain les gars vous nous faites passer pour des branques, s'exclame Amélie.
- En même temps t'as vu ce que tu ramène, dit la punk.
- Bon, on part discuter de notre plan, ou je pars m'occuper de mes baille jusqu'à ce que vous ayez intégré la philosophie l'ennemi de mon ennemi est mon ami, dis-je, un peu agacé
- A-a-arrête de…
- Tiens ton arme de manière utile, et arrête de bégayer quand tu essaye d'être menaçant.
- Bon les gars, on va pas taper la réunion dans l'ascenseur. Robin, y a moyen que tu me dépanne une fois qu'on sera à l'appart, j'ai besoin d'un remontant après ce qu'il vient de se passer."
Amélie sort alors de l'ascenseur, et est suivie de la bande de débiles, qui me dévisage toujours. Elle dit au maigrichon, qu'elle appelle Simon, d'ouvrir la porte. Je suppose que vu que c'est lui qui a les clés, ça doit être son appart.
On m'amène jusqu'à une table où sont posés des photos, des plans, des livres, et du matériel.
Je me cale sur une chaise, là où le maigrichon et la punk s'installent sur un canapé en face. Le musclé se pose sur un fauteuil, et Amélie reste debout.
"Amélie, tu fais les présentations ? Demandais-je.
- Alors voici Simon, dit-elle en pointant le maigrichon, c'est pas un gars de terrain, mais pour faire des recherches il est top.
- Eh! Lui dit pas tout! Répondit Simon.
- Calme toi Simon. Si j'avais voulu vous faire un coup de pute, crois moi que tu ne serais pas là à psychoter.
- Ensuite on a Pauline, qui m'aide dans les opérations discrètes. Et Ryan, pour les opérations musclées. Et voici Robin, le vampire qui va nous aider.
- Merci Amélie. Je vois que tu sais bien t'entourer, dis-je en souriant. Je vais aller plus loin dans les présentations. Je suis un Tzimisce, un clan de vampires sculpteurs de chair. J'ai des compétences en informatique, et en médecine. Je peux soigner les blessures handicapantes avec mon pouvoir, mais je vous préviens, c'est très douloureux sur le coup, et vous continuerez d'avoir mal pendant une durée équivalente à la guérison normale de la blessure. Ça sera juste pour que vous soyez en mesure d'aider dès le lendemain soir. Également ça peut servir pour vous faire passer pour quelqu'un d'autre, ou pour des modifications purement cosmétiques, mais je pense que vous ne me ferez pas assez confiance pour ça.
- Et c'est également celui qui est le plus à même de nous filer des infos sur les truc que j'ai surveillé dernièrement.
- T'es sûre qu'on a besoin de lui Amélie ? Demande Pauline, on s'est bien démerdé jusque là.
- On a le même adversaire, autant s'associer, répondit Amélie."
La discussion continue pendant un bon moment. Ils auraient pas pu discuter de ma présence et de mon utilité avant de me faire venir ?
Je fini par couper court à la conversation en demandant quelles sont nos ressources, et quel est le plan actuellement.
" Avant que tu me dise d'y aller en groupe, me répond Amélie, j'avais prévu de faire des assassinat ciblés pour réduire le nombre jusqu'à trouver une meilleure solution. Là avant que t'arrive, on a décidé de faire la même chose mais en groupe plutôt que chacun de notre côté. Je prendrai le risque de prendre des coups vu que j'ai l'habitude et que je suis la seule à boire du sang de vampire.
- Ah bon ? Pourquoi ? Demandai-je, feignant l'innocence.
- Votre sang nous bousille le cerveau. Répondit Simon.
- Ah, vous savez ça aussi. Et pourquoi toi tu le fais Amélie?
- J'ai mes raisons. Et ça me fait plus rien… Et de toute manière, je bois que des vampires que je compte tuer… Enfin… Presque, fini-t-elle.
- J'espère, parce que même si je me suis amélioré, je suis pas sur de pouvoir te battre, lui répondit-je. Bon, en gros t'as gardé le même plan, mais en prenant plus de risque, en te disant que deux mortels de plus compenseront. Le Sabbat ça déconne pas. Ils attaquent toujours en groupe. Ils sont dangereux, bien plus que les autres vampires.
- Je sais. J'ai de l'expérience.
- Et c'est quoi ton plan ? attendre ? demande Ryan.
- Non. Au lieu de faire des assassinats ciblés, on va faire de la guérilla. Equipez-vous de manière à rester léger, mais également en vous protégeant au maximum. Et quand vous voyez quelqu'un qui utilise son propre corps comme arme, que ça soit aux poings, aux griffes, ou d'une manière similaire à ce que je ferai, restez loin et surtout évitez de vous faire toucher de quelque manière que ce soit, même au travers de vos protections.
- Ok, me répondent-ils tous en coeur."
Nous finissons de réfléchir à nos options, puis nous décidons de nous donner une semaine pour que chacun puisse se procurer ou fabriquer des protections.
Vendredi soir. Nous nous retrouvons à Echirolle à 21h. Nous nous rendons dans le quartier repéré par Amélie. Je fais sortir une lame de chacun de mes bras, prenant le temps de bien la tailler. Amélie à son équipement complet, auquel elle à rajouter quelques plaques en fer placé de manière à protéger ses points vitaux. Ryan porte est mieux équipé défensivement, ayant également un casque de motard, et des protections également sur les bras et les jambes. Il a également une machette dont il a rallongé le manche pour la prendre à deux mains. Simon, quant à lui, est bien au chaud chez lui à analyser la situation, aidant tout le monde à se synchroniser. Enfin, Pauline à décidé de rester à distance avec une arbalète.
En plus des protections, j'ai fait télécharger à tout le monde une appli perso sur le téléphone. En cas de soucis, ils ont juste à crier fort ou à secouer leur smartphone en appuyant sur un point de l'écran pour que l'on reçoivent tous un message envoyant leur position GPS, et comment le message à été envoyé. J'ai supposé qu'un cri nécessitait qu'on se bouge les fesses, et que secouer demandait plutôt qu'on se ramène discrètement. Ce qu'ils ne savent pas, c'est que j'ai leur position qui m'est communiqué à intervalle régulier depuis qu'ils l'ont installé, et que je sais maintenant où ils vivent et où ils bossent. J'aurai de quoi les faire chanter s'ils tentent de me la mettre à l'envers.
Nous analysons le terrain une dernière fois, puis Pauline lance l'assaut en tirant un carreau dans le cœur d'un nosferatu. Dans le même temps, Amélie lance plusieurs fumigènes et nous nous élançons dans la mêlée, profitant de l'effet de surprise.
Je bondis sur le vampire le plus proche, et lui plante mes lames dans le corps. L'homme essaye de récupérer son arme, qu'il a mis dans son dos, mais galère. Je ressort mes lames de son corps pour lui couper les bras. Il esquive l'une de mes lames, mais je coupe quand même son bras droit. Il tente de fuir, mais je réussi à l'agripper tout en le transperçant, puis je lui tranche la tête.
J'entend alors quelqu'un dire "Protège-moi" à ma gauche. Juste après, Ryan m'attaque. Je remarque à ses yeux qui regardent à moitié dans le vide qu'il a été hypnotisé. Heureusement, n'étant pas dans son état normal, ses attaques sont très prévisibles et j'arrive à les éviter, cependant, la vitesse à laquelle il enchaîne les coups de machettes me force à reculer.
Mon recul est arrêté par un truc dur. Probablement un mur, je ne peux pas me retourner pour être sur. Je pare les coups de Ryan, mais je subis quelques entailles. Je finis par abandonner le fait de ne pas le blesser.
J'utilise le sang pour améliorer mes réflexes, puis esquive d'un pas de côté l'attaque suivante de mon adversaire. Puis je plante ma lame dans le bras de mon adversaire, avant d'utiliser vicissitude pour lui briser les os. La douleur le paralyse un instant, et j'en profite pour faire le même traitement à son autre bras. Il tombe dans les vapes à cause de la douleur.
Je vois une personne s'enfuir hors de la fumée, ayant été entraîné dehors par le combat avec Ryan. La silhouette se fond dans les ombres… Littéralement. Impossible de la suivre. Je retourne dans la fumée, mais constate qu'Amélie s'en est sortie avec le dernier vampire. Je lui dis rapidement ce qu'il s'est passé avec Ryan, avant de retourner vers lui, et m'assurer que mes attaques n'ont pas engagé son pronostic vital. Je constate que j'y suis allé un peu fort, mais grâce à la vicissitude, je répare ce qui est létal pour lui. Par réflexe, je lui fait ingurgiter mon sang, puis me dit que le groupe va probablement me le reprocher après, mais trop tard. Après avoir abattu le nosferatu paralysé par le carreau de Pauline, nous retournons à la planque, Ryan toujours évanouis.
"Bon donc on résume, on a buté 5 vampires, mais un s'est échappé, et Ryan est KO. Dit Amélie, d'un air agacé.
- C'est ça. S'il avait pris les même précautions que toi, peut être qu'on aurait les six vampires sous la main, et il ne serait pas dans cet état. Va falloir s'occuper de lui jusqu'à ce qu'il se réveille. Dis-je, tout aussi agacé.
- C'est bon les gars, détendez vous. On a tué 5 vampires, c'est déjà pas mal. Et puis le vampire on en serait pas là si tu lui avais pas péter les deux bras tout en lui plantant une lame. Dit Pauline.
- Et maintenant, le Sabbat va savoir qu'il y a des gens qui les chassent, et resserrer les rangs. Tout ça par votre négligence.
- Oh, Robin tu te calme, t'es dur là.
- Désolé Amélie. Disons que le Sabbat me sort par les trous de nez.
- Pour l'instant, il faut gérer Ryan. Dit Simon.
- Ouais. J'ai une amie qui peut vous filer du matériel médical pour lui, et lui faire un arrêt de travail, parce qu'avec ce que je lui ai fait, s'il se réveille dans moins d'une semaine, c'est qu'il a une sacré constitution. Et il va être sous un traitement d'anti douleurs puissant pendant au moins un mois.
- Attends tu lui a fait quoi au juste? Demande Simon.
- Pour faire court, pour le stopper, j'ai brisé l'ensemble des os allant de l'épaule à juste avant la main, occasionnant une surcharge de douleur, et un début d'hémorragie. J'ai traité ça dès que le combat était terminé, pensant que j'y était allé moins fort que ça. J'ai réparé ce qui pouvait l'être, mais il aura besoin de repos. Je me suis aussi permi de lui faire boire du sang de vampire pour compenser la perte de sang.
- Je le savais, tu veux nous réduire en esclavage.
- Ecoute moi attentivement Simon. Je me suis assuré que ton pote, pas foutu de prendre des précautions pour éviter d'être hypnotisé, ne meurt. J'aurai tout aussi bien pu lui infliger des blessures létales et le laisser crever là, en disant que c'est ce qu'à fait un autre de nos ennemis. Si je ne faisais pas ça, je n'étais pas sur qu'on puisse le ramener en vie ici. Donc si ça ne te plait pas, je t'invite à préparer des poches du groupe sanguin de chacun d'entre vous pour que je puisse faire une perfusion expresse la prochaine fois. Après tout c'est toi le mec qui est censé tout prévoir en restant au chaud planqué derrière ton pc au lieu de venir aider.
- Oh! Tu te calmes le vampire!
- Non Pauline. Même si Robin est dur dans ses mots, il a raison. Ryan à merdé. Et c'est tout ce qu'il pouvait pour ne pas qu'il crève, répond Amélie.
- Meuf, Simon peut pas se démerder pour voler des poches de sang, les conserver, et faire en sorte qu'on les ai pour en cas de pépin. Déjà parce que c'est illégal, et ensuite parce qu'il bosse pas là dedans. Tu peux pas défendre Robin sur ce reproche.
- Si-sinon je peux parler en mon nom aussi, hein.
- D'accord Simon. Quelque chose à ajouter ? Lui demandai-je, avec un sourire narquois.
- Je… Est ce que tu peux demander à ton amie de nous donner ce qu'il faut pour lui?
- Comment? Tu fais confiance à un vampire? Et à son amie qui est elle aussi une vampire? Tu es malade?
- Bon Robin, je veux bien prendre ta défense, mais là t'abuses.
- Excusez-moi, j'ai la dalle parce que j'ai dépensé bien trop de sang ce soir, et vu la manière dont je suis remercié, j'avoue que j'ai du mal à garder mes nerfs. Sur ce, je vous vois demain soir avec le matos, et je vais boire un cou. Bonne nuit."
Je regarde l'heure. J'aurai pas le temps de chasser et de rentrer. J'envoi un message a Clara, que pour sa sécurité, il faut pas qu'elle me vois se soir ou demain. Elle sait que ça veut dire que j'ai pas pu boire et que j'ai soif. Je me contrôle encore ce soir, mais qu'en sera-t-il demain quand une partie du sang qui est en moi sera consommé pour me permettre de me lever une nuit de plus. Avant d'aller dormir, je recontacte Gabrielle et lui explique la situation.
Le lendemain, après avoir bu un cou, je me rend à la Tronche, où elle travaille. Elle me donne le matériel de soin, avant de me dire:
" Robin, tu devrais tourner la page. Le Sabbat c'est fini, on y est plus. Tu peux te détendre. Et là, je te vois en train de faire une connerie.
- Gab, je sais ce que tu penses, que je suis en train de faire ce que les anarchs reprochent à la camarilla. Mais je peux pas pardonner au Sabbat ce qu'il a fait de moi.
- La haine c'est dépenser de l'énergie à se détruire autant qu'à détruire les autres. Je pardonne au Sabbat parce que je m'en tape. J'ai une belle vie, même si je ne peux plus voir mes anciens proches. J'aide les gens. Je vie, même si c'est la nuit et pas le jour. Tu devrais faire pareil.
- J'aimerai, vraiment. Mais j'ai l'occasion de faire en sorte de ne plus penser à ça en virant manu militari le Sabbat de Grenoble.
- Parce que tu crois que toi et tes gars vous allez virer le Sabbat ?
- Non, mais si on peut faire en sorte qu'ils ne fassent pas subir à d'autres ce qu'on a subi, je tente le coup.
-Et bah je peux que te souhaiter bonne chance, mais j'espère de tout coeur que tu renoncera à cette connerie avant de te mettre en grave danger."
Je pars ensuite voir le groupe de chasseurs, leur donne le matos, puis nous planifions notre prochaine mission.
