Interlude Extérieur – Le Quatrième Acte

2 Janvier 2024 – Poudlard

Ginny se leva de son lit, se sentant la plus légère qu'elle ne s'était jamais sentit depuis plus d'un an. Depuis la fin de sa deuxième année, quand elle avait accepté ce qui lui était arrivé, ses émotions avaient toujours été comme si il y avait un poids sur ses épaules qui n'allait jamais disparaître. Jusqu'à hier, quand Harry Potter, le Survivant, avait commencé la nouvelle année d'une façon qui était très difficile à égaler, malgré le fait qu'il se trouvait au Japon piégé dans un étrange monde fait d'illusions.

Après tout, ce n'était pas tous les Nouvels Ans que quelqu'un qui était le héro de la communauté magique Anglaise mettait fin à la menace du pire mage noir qu'ils avaient vu depuis plus d'un siècle. Gellert Grindelwald était déjà mauvais à l'époque, mais ses actions s'étaient cantonnées au continent, avec seulement une présence modérée dans les Îles Anglaises. Il avait eu moins d'impact sur eux, simplement dit.

Elle avait été surprise lorsque le Directeur lui avait demandé de rester derrière, surpassant les protestations du Professeur McGonagall à ce sujet. Si ils devaient faire partir les élèves en dessous de la troisième année, pourquoi faire une exception pour elle, Ginevra Weasley ? Il avait simplement répondu qu'il s'agissait de quelque chose qu'elle devait voir, quelque chose qui lui permettrait de tourner la page sur les événements de sa première année. Ni elle, ni le professeur McGonagall n'eut besoin de demander plus d'information, et cela mit fin aux protestations du professeur.

Donc, la voilà, lorsque Hermione commença son petit discours, celui que, apparemment, elle utilisait à chaque fois qu'elle commençait à montrer un enregistrement. Elle ne savait pas pourquoi, et ne s'intéressait pas particulièrement à le découvrir, sachant qu'elle ne venait qu'occasionnellement pour voir comment Harry allait.

Quand Hermione lança l'enregistrement, elle regarda alors que Harry et ses compagnons, elle reconnaissait Silica, et une adolescente qui aurait pu être une sixième ou septième année si elle fréquentait Poudlard, traverser ce qui était clairement une sorte de bâtiment en ruine. Elle regarda tandis que les trois combattaient tout ce qu'ils rencontraient jusqu'à ce qu'ils atteignent une cours, où ils s'arrêtèrent pour parler de quelque chose. Ils la traversèrent et entrèrent dans ce qui était clairement une chapelle, puis là les choses commencèrent à mal tourner.

Elle entendit Harry crier, elle le vit mettre la main à sa cicatrice, et elle regarda alors que quelque chose en sortait pour traverser ses doigts de l'autre côté.

Son hoquet horrifié tandis que la chose commençait à prendre forme, une sorte de personne, elle entendit son frère dire, mais elle le fixa avec un regard horrifié tandis qu'il prenait forme. Elle n'enregistra même pas les cris de peur ou les jurons des adultes alors qu'elle regardait captivé par ce qui se jouait. Elle ne reconnaissait pas le corps et le visage, mais les yeux… elle connaissait ces yeux. Les yeux de Tom, de Voldemort.

D'une manière ou d'une autre, et elle ne voulait pas en savoir plus sur le comment, il avait réussi à rejoindre Harry.

Elle tourna presque la tête, mais elle se força à regarder ce qui arriva ensuite.

Elle regarda quand ils furent envoyés hors de la chapelle avec de la magie. Elle regarda quand harry envoya un de ses compagnons, Rain apparemment, chercher des renforts. Elle regarda Voldemort changer d'apparence, et Silica forcé à rester en arrière plus loin.

Et elle le regarda combattre. Elle le regarda combattre contre Voldemort à un point mort, jusqu'à ce que quelque chose change, et que Voldemort le défie. Un défi que Harry était plus que heureux de relever.

Et elle le vit tuer Voldemort, ses yeux froids quand il dit au Mage Noir de brûler. Et elle le vit regarder la chose qui avait une fois été un homme brûler jusqu'à ce que rien, pas même des cendres, ne reste.

Elle admettrait qu'elle voulait étrangler cette fille moldue, Silica si elle se souvenait bien, quand elle le frappa pour ensuite basiquement le tacler juste après. Elle ne savait pas pourquoi la fille l'avait frappé, mais le tacle ? Oh, elle comprenait ça, et elle pouvait admettre qu'une part d'elle brûlait positivement de jalousie quand il plaça simplement ses bras autour d'elle.

Elle pouvait voir ce que cela voulait dire, et au vu du son venant des nombreuses filles, elles pouvaient le voir également. Tant pis pour elles, il semblait. Son coeur était pris, même si il ne le savait pas encore. Bien que pas la fin idéale dans son esprit, cette fin l'incluait elle, elle était quand même heureuse pour lui. Il avait besoin de quelqu'un dans sa vie, et à moins de totalement tout faire foirer, il avait trouvé cette personne.

Quand même, elle avait presque crié de joie quand il avait tué Tom. Il n'était plus là. Le bâtard qui hantait ses cauchemars depuis plus d'un an était finalement mort.

Elle ne le dirait à personne, mais c'était elle qui avait inventé la chansonnette qui circulait dans tout Poudlard pendant la fête inévitable qui suivi quand la femme étrangère et le Directeur confirmèrent que ce qu'ils venaient de voir était vraiment arrivé. Que Voldemort était mort.

##

Severus parcourut du regard les élèves de sa Maison. Il les avait rassemblé pour discuter des événements du jour précédent, et il s'était assuré de réunir également ceux qui faisaient partit du petit groupe de Miss Granger pour l'occasion.

« Je suis certain que vous savez tous pourquoi vous êtes là, » il commença. « Hier, Potter a réussi à tuer le Seigneur des Ténèbres, et c'est la vérité, il est mort. » il releva la manche de sa robe pour montrer la peau claire où la Marque des Ténèbres résidait autrefois. « Si l'un d'entre vous en doute, la preuve est juste là pour vos yeux. Je n'ai jamais fait de secret sur mes associations passés, et la représentation physique de celles-ci n'est plus. »

« Mais, comment a-t-il fait ? » demanda Draco Malfoy. « Le Seigneur des Ténèbres… la sorte de pouvoir dont on dit qu'il possédait n'aurait pas dû être vaincu aussi facilement. »

« Tu serais surpris, Draco. » Severus dit d'une voix douce. « Plus d'une sorcière ou un sorcier ont fait l'erreur fatal d'assumer que juste parce qu'ils étaient puissants, cela prendrait une puissance encore plus grande pour les vaincre. Même des moldus peuvent nous tuer, bien plus facilement maintenant qu'il y a une centaine d'années. »

Draco ouvrit la bouche comme si il allait le dénier, mais la referma après un moment. Severus se demanda quel raisonnement il y avait derrière cela, mais décida de passer à autre chose. Il vit Daphnée Greengrass qui semblait vouloir dire quelque chose, et hocha la tête dans sa direction.

« Professeur ? » elle commença. « Savons-nous comment il a réussi au juste à entrer dans Sword Art Online ? E si nous le savons, pouvons-nous l'utiliser pour aider ceux piégés dedans à sortir ? »

« Bonnes questions, Miss Greengrass, » il dit. « Mais à ma connaissance, nous ne le savons pas. En même temps, même si nous le savions, cette possibilité est improbable. Est-ce satisfaisant comme réponse ? »

Elle hocha la tête.

« Maintenant, avec cela à l'esprit, beaucoup d'entre vous se demandent peut-être, comment il l'a fait ? » les acquiescements de beaucoup ne le rassurait pas, bien qu'il remarqua que Miss Greengrass et quelques autres semblaient déjà connaître la réponse, ou du moins penser la connaître. Il aurait pensé que le reste aurait payé plus ample attention aux détails, mais il semblerait qu'il avait manqué à sa tâche de leur enseigner ce que cela voulait dire d'être des Serpentards.

Pour eux, les informations, peu importe à quel point insignifiant, était le pouvoir. Sans information, l'ambition était sans direction. Sans information, la ruse était inutile. Sans information, les plans étaient voués à l'échec.

« Vous avez quelque chose à dire, Mr Zabini ? » il demanda.

Le garçon italien hocha la tête. « Oui, professeur. » il dit. « Granger et le reste d'entre nous participant au projet l'avons regardé une seconde fois, avec Lady Shiba acceptant de partager ses propres remarques. Il était clair qu'un pouvoir extérieur était en jeu. Le créateur de SAO, Akihiko Kayaba, a apparemment remarqué la… l'entrée soudaine du Seigneur des Ténèbres, et l'a utilisé. Potter était au courant de cela, si on se base sur ses commentaires, et ses mots envers le Seigneur des Ténèbres. Il a appelé Kayaba le Demiurge de SAO, quoique cela veule dire. »

« Cela a multiple sens, Mr Zabini, » Severus dit en hochant la tête. « Mais dans ce contexte, il voulait probablement dire que bien ques les pouvoirs de cet homme dans Sword Art Online sont similaires à ceux d'un dieu, il n'en n'était pas un. Il appelait essentiellement cet homme un faux dieu. »

« Merci, professeur. » répondit Blaise. « Et bien, après ça, les deux se sont battus, et bien que Potter utilisait sa magie d'autant que l'on pouvait le dire, il ne se reposait pas dessus. En fait, sa façon de gagner le combat était plutôt pragmatique. Banal et improvisé, mais pragmatique. Quoique, il l'a terminé de manière très impressionnante, si brutale. »

« En effet, Mr Zabini, » Severus répliqua, acerbe. « Le poignarder dans le coeur puis le brûler vif peut être considéré comme plutôt impressionnant et brutal. Autre chose ? »

« Seulement qu'il est maintenant clair que Silica est probablement au courant de l'existence de la magie, et qu'elle l'est depuis un certain temps. »

« Elle l'est, » dit Daphnee. « Sa famille, bien que ne possédant pas de magie, est une exception à la règle concernant les moldus au courant de la magie. Quelques membres son affectés par ce qui est connu comme la malédiction Jusyenko. Ils sont liés par le Statut, mais permit de savoir qu'elle existe car ils font, techniquement, parti de notre monde. »

Severus considéra cela, et hocha la tête. Cela n'avait pas vraiment d'importance, et ne le concernait pas vraiment. Curieux, mais pas de quoi l'inquiéter.

Il entendit bien quelques personnes évoquer la relation apparente entre Potter et la fille, mais n'y fit pas attention. Autre chose qui ne le concernait pas.

Cela pouvait inquiéter les étudiants, par contre. Il avait entendu plusieurs étudiants partager des commérages sur la probabilité que Potter entre dans une relation amoureuse avec la fille. Si il s'impliquait de manière romantique avec elle, cela signifierait que toute possibilité d'une alliance par mariage avec la lignée Familiale des Potter devra attendre une génération de plus.

Un problème politique mineur quand il en vient aux politiques familiales, tout au plus.

Que tout enfant venant de l'union de Potter et de cette fille seront magique et modérément puissant, était évident à ses yeux. La magie se maintient le plus souvent, et les Potter sont connus pour produire des sorciers et sorcières modérément puissants, peu importe le statut de leur sang.

Il n'avait jamais vraiment cru dans les aspects idéologiques les plus extrêmes de la pureté de sang, voyant cela comme contre productif. De garder les mariages magiques et les naissances dans la population magique autant que possible était une chose, mais de la restreindre seulement aux lignées établies,la restreignant encore plus sur une base idéologique, la limitant à encore moins de lignées, était simplement de demander à la dépression de consanguinité de faire effet.

L'augmentation des naissances de cracmols et de l'insanité dans les familles qui s'y attachaient d'un petit peu trop près servait comme une démonstration effective de l'idiotie de cet état d'esprit. Et cela n'était que si ils ne se reproduisent pas jusqu'à extinction avant. Avec le Seigneur des Ténèbres réellement mort, son idéologie plus radicale devrait également mourir avec lui.

Cela n'arrêtera pas les croyance des Sangs Pur, et il n'essayerait même pas d'y mettre fin. Cependant, il pouvait utiliser cela pour les modérer et les ramener à des points de vue plus pragmatiques. Plus tels qu'ils étaient avant l'élévation du Seigneur des Ténèbres au pouvoir. Il devra juste planter les graines dans leurs esprits.

« Beaucoup d'entre vous se demanderont comment un Sang-Mêlé comme Potter aura réussi à triompher, malgré les observations de Mr. Zabini, » il commença. « Cependant, vous devez garder à l 'esprit que les Seigneur des Ténèbres était, malgré ce qu'il déclarait, un Sang-Mêlé. Drago, tais-toi jusqu'à ce que j'ai terminé de parler, merci. »

« Ne méprenez pas la pureté de sang comme la fin en soi. Elle a ses avantages, vrai, mais d'être aussi restrictif que ce que le Seigneur des Ténèbres voulait aurait résulté en beaucoup de lignée irréparablement affaiblies d'ici quelques générations... »

Tandis qu'il parlait, il en vit plusieurs trouver cela difficile à croire, mais remarqua aussi plusieurs qui hochaient la tête en accord avec ses mots, comme si ils savaient de quoi il parlait. Tous se étudiants des familles alignées au parti neutre avaient apparemment déjà appris cela, mais quelques uns des familles plus traditionnelles étaient apparemment également au courant.

Bon, cela voulait dire qu'il aurait probablement moins de problèmes que ce à quoi il s'attendait.

5 Janvier 2024 – Chiyoda, Bureau du Premier Ministre

Norihito Yakufuni regarda par la fenêtre du Kantei tandis qu'il considérait l'information que le Ministre de la Justice venait de lui donner, ainsi que les recommandations de comment s'occuper de la situation. Il était le Premier Ministre lorsque l'incident SAO avait commencé, et ce n'était qu'un mélange de chance, sa résolution, et de sa popularité avec le public qui lui avait permis de rester dans ce bureau. Et bien, ça et que personne d'autre ne voulait se trouver dans sa position si l'incident prenait une tournure pour le pire.

Cette toute nouvelle information sur une éruption de meurtres effectués dans le jeu par d'autres joueur n'était pas plaisante, pour ainsi dire. Le Diet n'avait pas encore soulevé le problème, mais cela ramenait à l'esprit ce qui s'était produit en Juin dernier, quand une série similaire d'incidents s'étaient produits. Et par beaucoup des même auteurs, ni moins.

Le groupe travaillant sur SAO et le Ministère de la Justice recommandaient tous les deux une approche d'attendre et voir, car les joueurs qui avaient agis d'eux-même en leurs défenses avaient réussi à mettre une fin, si ce n'est temporaire, à ces événements. Si rien de similaire n'arrivait, très bien, cela pourrait tout être balayé et oublié, bien que les auteurs se trouveraient probablement arrêtés peu de temps après leurs réveils pour attendre un procès pour leurs actions. Si cela continuait, la recommandation était alors de transférer immédiatement les auteurs dans un bâtiment sécurisé.

Pour ceux agissant clairement en défense de soi ou d'autres, il était recommandé de les observer et superviser pour s'assurer que ce qui était arrivé n'était pas un prélude à un développement de tendance sociopathique chez eux. Si ils survivaient à leurs sortie de SAO, on leurs demanderait de suivre une évaluation psychologique très poussée, pour les même raisons. Autrement, ils seront laissés seuls. Tel qu'étaient les choses, on attendait de beaucoup de joueurs de développer des problèmes psychologiques en relation aux événements.

Pas une solution idéale, étant donné les circonstances, mais c'était un compromis avec lequel ils pouvaient vivre.

C'était lors, et les recommandations actuelles étaient plus ou moins les mêmes. Personne ne voulait être la personne prenant la décision qui créerait un mauvais précédent légal, spécialement quand tous les groupes impliqués étaient vus comme des victimes des circonstances. Combien d'entre eux étaient simplement des personnes brisés par les effets de ce qui s'était produit ? Comment devaient-ils être traités hors le fait de faire face aux circonstance légales de leurs actions ? Pouvaient-ils être considérés comme sain d'esprit ?

Des questions difficiles, et des qui ne possédaient pas de réponses toutes faites.

Le publique ne sera pas heureux de ces actes, mais tout soulèvement causé par ceux-ci finira bien par disparaître. De ce que les membre du groupe de travaille avaient dit, il était probable que les joueurs eux-même prendront des mesures pour mettre un terme à ces événements. Violemment si nécessaire.

Cela mettra certains membres du Diet et du Judiciaire dans tout leurs états, mais à moins de s'accorder à consigner à mort certaines personnes sans un procès, alors les mains de tout le monde étaient liées. Bien qu'il attendait certains au sein des citoyens privés de prendre les chose en main propre.

La vengeance avait une longue histoire au Japon, après tout. Et avec maintenant l'information de la mort de Kayaba connu du grand public, ils ne pouvaient pas la diriger vers lui.

15 Janvier 2024 – Suginami, Hôpital Général de Nakano

Je ne me ferais jamais à regarder des choses comme ça, pensa Sirius tandis qu'il observait le combat contre le boss du cinquantième étage prendre fin. Il avait regardé le combat tout du long, son cœur bondissant dans sa gorge alors que la barre de vie de son filleul descendait à un niveau dangereusement bas par cette seule attaque, seulement pour voir Harry prendre juste suffisamment de temps pour rehausser sa vie à un niveau « sûr » et venir avec un plan.

Il renifla en entendant les commentaires venant des combattants, sachant qu'ils couvraient leurs propres nervosité devant leurs situation avec de l'humour, aussi sombre qu'il était parfois.

« J'en déduis qu'ils ont gagnés ? » vint de Kotoha. Le vassal Hanaori du clan Shiba était devenu une présence fréquente dans l'hôpital, pour la plus grande résignation des Wainwrights. D'un autre côté, ils ne se plaignaient pas, trop, au sujet de la prise d'un rôle plus actif dans les choses par les Shiba.

« Ils peuvent agir de nombreuses façons que nous ne pouvons pas pour un certain nombre de raison, » Selene lui avait dit quand il avait une fois demandé discrètement. « En même temps, ils sont allié avec la famille Potter, ce qui veux dire qu'ils peuvent lui fournir une certaine protection du à des causes culturelles. Ils lui ont déjà étendus leurs hospitalité, faisant de lui un invité, cela veut dire qu'ils sont maintenant engagés à le garder en bonne santé. Nous aurions fait de même si nous étions en Amérique. »

Sirius savait de quoi elle parlait. Les Règles de l'hospitalité étaient similaires dans de nombreuses cultures, même si les cultures sont grandement différentes. Si quelqu'un étend son hospitalité, alors il est lié à certaines règles visant à s'assurer que l'on s'occupe bien de l'invité. Bien sûr l'invité devait d'abord accepter l'hospitalité, quelque chose que Harry était présentement incapable de faire, mais le sens derrière le geste était compris.

Sirius tourna son attention vers Kotoha et hocha la tête. « Je ne m'habituerais jamais à voir ça, et ses parents seraient à la fois inquiets et fiers, mais ouais, ils ont gagnés. » il observa la silhouette de Harry sur le lit d'hôpital. « Je me demande par contre, qu'est-ce qu'il gardera de tout ce qu'il peut faire là dedans quand il sortira. »

Kotoha fit un léger bruit dans sa gorge pendant qu'elle pensait au sujet. « Peut-être les capacités physiques, » elle dit. « Il est possible que la mémoire musculaire soit transféré. Son corps ne sera pas capable de l'exécuter, mais… je ne serais pas surprise si il savait manipuler une épée. »

Sirius considéra cela et hocha la tête. C'était censé, d'une certaine façon. « Et sa magie ? » il demanda.

Kotoha fonça les sourcils. « Je ne sais pas, » elle admit. « C'est possible, ou cela pourrait ne pas transférer ce à quoi tu penses, mais je ne sais pas. »

Sirius haussa les épaules. « Je demanderai à Albus quand je retournerai en Angleterre la semaine prochaine. » il dit. « Il pourrait avoir une idée ou deux à ce sujet. Il voulait me parler de quelque chose. »

« Oh ? »

« Apparemment, son cousin a parlé à la presse, » dit Sirius. « Il semblerait que les espoirs de Harry pour le gamin pourraient se révéler vrai. Il semblerait que le garçon ait développé une conscience. »

16 Janvier 2024 – Smeltings

« Parce que, Professeur Dumbledore, mes parents n'ont pas du tout vu comment essayer de jouer sur les deux tableaux a révélé leurs… quel est le mot… hypocracy ? »

Albus baissa la copie du London Times sur lequel la Une déclarait, « COUSIN DE LA VICTIME ANGLAISE DE SAO : SES PARENTS LE TRAITAIENT DE MANIÈRE 'CRIMINELLE' » et lança un sourire satisfait vers le cousin de Harry Potter. « Essayer de gagner les sympathies de la situation tout en continuant de fustiger Harry ? Oh, et le mot que tu cherches est hypocrisie. »

« Fustiger, un de mes camarades de classe a utilisé ce mot. Je l'aime bien, » dit Dudley avec un sourire. Puis il devint sérieux. « Je suis venu à Smeltings avec la réputation de mon père qui me rabaissait, Professeur. Cela veut dire que plusieurs membres du personnel ont travaillé très dur depuis le jour où je suis arrivé pour me dire à quel point l'on m'avait mal mené, et de comment ils ne voulaient pas avoir un second Vernon dans leurs couloirs. Et j'ai suffisamment parlé avec les autres garçons ici pour savoir qu'il n'y a pas de foutu moyen que d'avoir 'le placard sous les escaliers' en tant que chambre soit normal, monsieur. Pardonnez mon langage. »

« Je n'ai pas encore réussi à entièrement contrôler mon langage, jeune homme, je peux difficilement demander la perfection de vous, » il répondit avec un ricanement.

C'était un garçon qui devenait rapidement un jeune home, Albus pouvait voir. Le stress érodant ses bord rugueux et faisant apparaître son vrai caractère était différent de ceux de Harry, bien sûr. Mais ils était là.

« Monsieur, » Dudley demanda en se penchant au dessus de la table entre eux, « A quel point les informations que le Ministère de l'Intérieur a partagé avec la presse sur les parent de Harry étaient-elles vraies ? »

Albus soupira. « La vérité, la magie en moins. Tout comme la façon dont Harry parle de sa vie dans Sword Art Online quand il le doit. »

Dudley ferma les yeux. « Alors pardonnez mon langage, Professeur, mais… c'est vraiment de la merde. Le cousin que mon père m'a encouragé à 'chasser' et brutaliser. Rendu orphelin par un terroriste. »

« Tu l'as aidé, » nota Dumbledore. Il fit un geste vers le journal. « Les événements d'il y a quelques semaines ont résultés en la fin de l'une des raisons pour laquelle il avait été laissé au bon soin de tes parents. Et la protection que j'avais placé sur lui et ta famille quand je vous l'ai amené n'est que consolidée par les liens de sangs reconnus. »

« Est-ce que ces… protections bougent avec moi ? Si la Couronne devient impliquée- »

« Elles sont plus fortes quand la famille est ensemble, » Albus expliqua. « Mais vous portez tous les deux une partie, rendues plus forte par l'honnête amour entre membres de la même famille. Le parrain de Harry… il a été faussement emprisonné en tant que terroriste, et récupère. Il est anxieux de jouer un rôle dans la vie de Harry. Si Sirius devait gagner ta garde, et que tu sois recueilli par d'autres après une enquête, vous emmèneriez chacun une mesure de cette protection, basé sur votre lien de sang à travers la mère de Harry. Si, par exemple, tes parents ne font que garder contact avec toi, mais que tu gardais contact avec eux ou que tu fasses l'effort, ainsi que de parler à Harry régulièrement, cela donnerait à Harry la plus forte des protections, et tes parents la plus faible. »

Dudley hocha la tête lentement. « Monsieur ? Comment étaient vraiment les parents de Harry ? Parce que mes parents ont toujours dit à Harry qu'ils étaient une paire d'alcoolique au chômage… et je voudrais savoir comment mon oncle et ma tante étaient vraiment. »

Albus sourit à nouveau. « James Potter et Lily Evans étaient, très simplement, deux personnes extraordinaires… »

Londres Ministère de la Magie

Il y avait des moments où elle se demandait pourquoi elle avait choisi ce boulot.

Amélia Bones regarda le journal en face d'elle et soupira. Les deux dernières semaines avaient été suffisamment pénibles. D'abord, Harry Potter a réussi à tuer Voldemort, qui n'était pas aussi mort que beaucoup croyaient. Deuxièmement, les fêtes résultantes avaient fait que son département avait fait des heures supplémentaires avec des Oubliettes, contrôlant les fêtards souvent saouls qui dérapaient, et le bordel qui venait avec les explications aux autorités moldues.

Sa Majesté et le Premier Ministre n'avaient pas été amusé. Compréhensif, un fois qu'elle s'était expliquée, mais pas du tout amusés. Elle ne l'était pas non plus, quand elle a réalisé que Fudge avait essayé de l'envoyé dans la mâchoire du dragon pour ça.

Et maintenant, elle avait ça sur son bureau. Si ce n'était pas pour le fait qu'elle payait attention aux nouvelles moldues, elle aurait probablement été prise par surprise. Elle savait que le Magenmagot était susceptible de demander une réunion à ce sujet, Cornelius allait sûrement essayer de prendre une décision dans une hâte imprudente pour être vu en train de faire quelque chose, et cela engendrera un autre bordel pour elle à nettoyer.

Elle entendit quelqu'un frapper à la porte.

« Oh, putain de- entrez, » elle dit.

« Mauvais moment, Amélia ? »

Amélia Bones cligna des yeux, puis elle ne put s'empêcher de sourire devant l'homme au cheveux blanc qui venait d'entrer.

« Sergeant Major William Gravel, » elle dit d'une voix douce.

« Oublie ça, Milly, » grommela Gravel, et l'homme était toujours fait de solide muscles pour un hommes bien dans sa… cinquantaine ? Non, tard dans la quarantaine. Il était en troisième année quand elle était entré en première. Quand même l'un des meilleurs Serpentard vu depuis des siècles. « Tes gars ont vérifié ma baguette mais ont manqué l'anneau et toutes mes armes à feu. »

Amélia se renfrogna. « Que tu développe dans ce Body Orchard que tu possède. Donc cela aurait du être visible sur les scans ordinaires. Je vais avoir quelques mots. Es-tu là en tant que la tête des Major Seven, SAS, le Gardien Magique de l'Ordinaire de Sa Majesté… ? »

« Je suis ici à cause de ce petit couillon que j'ai attrapé en train de vendre des test et essais des BUSE et ASPIC qu'est le Ministre de la Magie. J'ai entendu parlé de sa merde depuis le PMO, plusieurs des aides de Sa Majesté, et les garçons et filles du groupe de mage de combat. Milly, Albus m'a contacté à son sujet. »

« Et quand Albus de la Deuxième Chance est suffisamment énervé pour appeler Bloody Bill, » Amélia secoua sa tête. « Je pensais honnêtement que de se débarasser d'Ombrage l'aurait modéré, mais au contraire, il est encore plus égocentrique et... »

« Il est trop concerné par ce qu'il es vu en train de faire, et pas assez par ce qui doit être fait. Exactement comme quand ils ont essayé cette merde de Brexit quelques années auparavant. Si ils avaient fait leurs recherches, et les faire bien, ils auraient pu le faire proprement. » William dit. « Maintenant, le même parti est au pouvoir, mais ils travaillent pour réparer le coup que nous nous sommes pris et faire travailler l'UE sainement. La politique, c'est d'utiliser le pouvoir, pas de l'avoir. Dur et doux pouvoir au bons endroits. »

Amélia lui lança un sourire narquois. « Es-tu ici pour offrir un peu de pouvoir dur ? »

Le regard de Bill était taillé de Marbre gobelin. « Combien de fois les Potter étaient-ils sur les lignes de front avec nous contre Tommy, Milly ? » demanda-t-il. « Et il veut faire le con avec leurs fils ? Un garçon sur lequel la Reine m'interroge depuis qu'il est bloqué dans SAO ? Elle a toujours été intéressé par la technologie, donc elle payait attention à ce qui se passait. Découvrir que le garçon Anglais piégé dans SAO est l'un de ses sujets magique signifiait juste qu'elle voulait mon oreille plus souvent que non. Celle d'Albus également. » Il se pencha en avant. « Donc… voulons-nous Corny mort politiquement, ou bien également physiquement ? Parce que Sa Majesté est légèrement ennuyé avec lui, et le Prince William a commencé à le remarquer. Et quand il commence à s'intéresser à quelque chose… le feu devrait déjà être éteint. »

Amélia partagea un mauvais sourire avec le Mage de Combat SAS. « Je suis assez friande d'un bon assassinat de caractère, pour ma part. »

« Poufsouffles, tu ne peux pas détourner les yeux d'eux. »

« Et tu ne devrais pas montrer ton dos à un Serpentard, » Amélia contra pince-sans-rire.

« Est-ce pour cela que tu t'assieds toujours en face de moi pendant Noël ? » Bill demanda.

« Non, j'avais un léger béguin pour toi, » Amélia admit. « Puis j'ai appris à te connaître. Après ça, c'était juste une mauvaise habitude que je ne pouvais pas briser. Comme fumer, vraiment. De quoi tu m'a rendu accro, maintenant que j'y pense. Tu es vraiment terrible, Bill. »

Bill soupira. « Pas de respect pour tes aînés. »

« Comme tu l'as si bien dit, je te connais. » Amélia répliqua avec un sourire narquois.

Bill ricana. « C'est bien vrai. »

L'expression d'Amélia redevint sérieuse. « Soit honnête avec moi Bill, comment va Sa Majesté ? » elle demanda.

« Elle commence à décliner, » il dit. « Elle est toujours aussi maligne qu'un singe, mais elle a déjà vécu quatre-vingt-dix-sept ans, et a régné lors de soixante-dix années d'entre elles. Beaucoup pensent qu'elle devrait laisser sa place, et vivre les dernières années de sa vie sans les responsabilités, mais tu sais à quel point elle peut être obstiné. La mort du Prince Charles l'année dernière n'a pas aidé, avec sa crise cardiaque. Cela lui a fait un coup, et pourrait contribuer à son déclin. » il soupira. « Aucun parent ne devrait vivre pour la mort de leurs enfants, Milly. »

Amélia opina. « Cela peinera Albus grandement si elle meurt avant lui, » elle dit tristement. « Elle est l'une de ses amie les plus cher, et il a survécu déjà tant d'eux. »

« Albus m'a dit une fois que d'être aussi puissant qu'il ne l'est est une 'bénédiction maudite'. J'ai d'abord pensé qu'il n'était qu'un beau parleur, essayant de garder un Serpentard dans le droit chemin. Mais il avait raison. Pense à depuis combien de temps notre vieux bâtard de Directeur est en vie, » Bill dit sombrement. « Il aura cent quarante-quatre ans cette année et aura vu le règne complet de trois putain de monarques avant Sa Majesté. Et lors de chacun d'entre eux, un ami au mieux et une connaissance respectée au moins. Albie est un vieil homme, un qui a l'habitude de survivre ceux qu'il aime. »

« Il a survécu toute sa famille et les Potter, » Amélia nota. Bill lui rendit un sourire narquois.

« À l'exception de Harry. » il pointa. « Je pense que le fait de voir Harry mettre le feu à Tom et tuer le putain de crétin a donné à Albus un peu de putain d'espoir. Le fils de ses Griffons préférés. Il en a toujours eu quelques uns dans chaque maison. Au moins un ou deux de ses blaireaux- ne le nie pas, il te gâtait comme une nièce autant qu'il le pouvait. Vous avez tous trouvé le succès. Pour les Aigles, il a sponsorisé Filius dans les circuits de duel, et a envoyé Septima à l'Uni pour qu'elle révolutionne l'Arithmancie à l'aide de ce qu'elle avait appris des mathématiques moldues. Et Sevvy, Lu et moi. Ses trois serpents favoris. »

« Je trouve cela étrange que tu considères Lucius dans ce groupe, » Amélia dit.

Bill haussa les épaules. « Tu penses qu'Albus n'aurait pas pu mettre un terme aux pot-de-vins, Milly ? » il demanda sèchement. « Lucius a peut-être utilisé quelques pot-de-vins, mais il coupé les putains de ponts juste après. Il savait très bien qu'il ne devait pas se reposer sur eux, et n'a pas eu recourt à plus depuis. Il n'a pataugé dans la merde que parce qu'il devait le faire. Tout cela à cause de Tommy, qui a réussi à mettre la main sur lui et le faire s'incliner et lui être loyal. Si il avait su ce qu'il a appris plus tard, il ne l'aurait pas fait. Il aurait probablement jouer la carte neutre et essayé de rester en dehors de tout ça, mais il n'aurait pas rejoint ce connard. Une fois que Tom a été vaincu, il a fait ce qu'il devait pour rester hors de cet enfer, Azkaban. Ou, du moins garder son nom de famille propre, mais il est un Malfoy. Ils étaient pragmatiques avant que ça ne soit au goût du jour. »

##

Lucius savait au moment où William « Bloody Bill » était entré dans le Ministère, que la carrière de Cornelius était finie. Et cela, si Amélia ne décidait pas de s'en laver les mains et de laisser le Sergent Major du SAS prendre les choses en mains propres.

Il est très bon le fait que je viens juste d'informer Cornelius que je serai dorénavant incapable de le conseiller à partir de maintenant, songea-t-il. Bien que cela n'empêchera pas certain retour négatif de l'atteindre, cela suffira. Après tout, les actions de Cornelius sont le résultat de ne pas suivre le conseil qu'il lui avait donné en de plusieurs occasions.

Lucius s'assit sur le fauteuil du bureau des Malfoy et contempla une bouteille de brandy que son père gardait avant de mourir. Préservé avec de la magie à son paroxysme… elle pourrait bien finir par être ouverte dans quelques jours.

Bloody Bill n'est rien si ce n'est efficient et sans pitié.

##

Augusta Londubat avait reçu mot de l'arrivée de William Gravel avec son aplomb habituel. Elle l'avait vu venir depuis des mois, et se demandait pourquoi cela avait pris autant de temps pour que Sa Majesté perde finalement patience avec l'idiot qu'ils devaient se coltiner en tant que Ministre de la Magie. Peut-être que c'était simplement dû au fait de voir si Cornelius se sortirait du trou politique dans lequel il s'était enfoui, ou peut-être pour voir si il leurs ferait la faveur de se pendre soi-même avec la corde métaphorique qu'il saisissait comme une précieuse commodité avec entrain.

Ah et bien, quelle que soit la raison, le sorcier devenu soldat d'élite devenu chien de garde de la Reine (tellement comme son père celui-là !), était dans le Ministère. Elle savait qu'il s'était rendu au Département de la Justice Magique, donc il était probable qu'il passerait un peu de temps à parler avec Amélia, peut-être qu'ils planifieront un plan d'action-

Quelqu'un frappa à la porte.

« Entrez » Augusta dit avec un étrange frisson de plaisir.

Une tête couvert de cheveux blanc passa par la porte. « Tatie Gusta ! Envie de faire venir ton cyclope fou ici pour que vous puissiez m'aider à m'occuper d'un canard boiteux de ministre ? »

Augusta fronça les sourcils. « Langage, William. »

Il soupira. « Du putain de canard boiteux de ministre. »

« C'est mieux. Je vais voir si Alastor peux se rendre disponible, mais il est tellement occupé à Poudlard. »

« Oh, brillant. Albie peut le ramener, » Bill dit.

Cela fit incliner sa tête à Augusta. « Albus a perdu patience avec lui ? Comment est-ce que ce complet imbécile est encore en putain de vie ? » elle demanda. « Je pensais qu'il ne s'agissait juste que de Sa Majesté, et peut-être le Premier Ministre, qui avaient finalement décidé que nous avions besoin d'un nouveau Ministre de la Magie. »

« Je pense que Milly l'a convaincu de prendre un angle plus Poufsouffle, » Bill admit.

Augusta pensa pendant un moment. « Acceptable. » Elle se leva. « Liquidation totale du capital social et caractère du branleur, alors. Oh, cela fait si longtemps depuis la dernière fois. » Elle gloussa. « Bien trop longtemps en effet. Je me demande quelle quantité de sang et viscère devront être nettoyé du sol de Magenmagot cette fois-ci. »

« Oh, nous ne le laisserons pas, lui et les siens, faire une chose si mondaine que de se suicider, Gusta. » Bill dit, en bougeant pour l'aider. « Il se raterais sûrement d'une manière ou une autre et cela lui prendra jusqu'aux nouvelles élections pour mourir. »

« Bill. »

Les deux firent une halte tandis qu'il la regardait.

« Ton père serait fier de toi, » elle dit.

Bill soupira. « Je sais. Il me l'a dit quand je l'ai tué. »

Agusta lui tapota juste l'épaule. « Passe devant, Bloody Bill. Augusta le Vautour sent une mort politique dans l'air. »

21 Janvier 2024 – Lieu Inconnu, Manoir des Malfoy

Lucius se versa un verre généreux de brandy alors qu'il s'asseyait dans son bureau personnel. Il venait juste de rentrer d'une réunion du Magenmagot. Cornelius était fini, et plus le Ministre de la Magie. Il était déjà évident avant Halloween que sa position ne tenait plus qu'à un fil, quand le fichu imbécile avait basiquement essayé d'exécuter sommairement Barty Croupton Jr juste pour être vu en train de faire quelque chose.

Sa décision de cette action voulait simplement dire qu'Amélia Bones, qui savait très bien où se trouvaient tous les squelettes dans les placard du Ministère, avait commencé à se préparer pour ce moment. En plus de cela, le Sergent Major William « Bloody Bill » Gravel s'en mêlait, ce qui voulait dire que Sa Majesté en avait suffisamment eu assez. Et la pensé du Prince qui s'en mêle… peu de gens savent ce que fait exactement l'héritier et petit-fils favori de la Reine pendant ses tours. Lucius, lui, le savait. Ses récompenses et honneurs n'étaient pas complètement pour faire joli.

Il était devenu de plus en plus évident que Cornelius s'effondrait sous la pression de son travail depuis un certain temps, et qu'un choix de compromis tel que lui pourrait être mal venu. Là encore, personne de convenable pour le job ne pouvait être trouvé, ou voulait même la place. Ils avaient besoin de trouver quelqu'un qui n'était affilié à aucune des factions.

Peut-être était-ce cette tendance pour quelque chose de complètement ordinaire à arriver à cause de l'action des autres qui avait mit en péril le règne de Fudge. S'il avait pris les action sages et appropriée, ou du moins avait écouté plus souvent ses recommandations à lui et à Albus, alors peut-être que les choses auraient tournées autrement. Et Augusta « Joue au con avec moi et je t'enculerai avec ta propre baguette » Londubat, et le Serpentard Fou qu'elle n'avait certainement pas marié ne se seraient pas joint à eux. Augusta seule était suffisamment horrible, elle était appelée « le Vautour » pour une raison. Son intérêt pour quelqu'un signifiait que leur carrière était sur le point de mourir d'une façon spectaculaire et qu'elle voulait assister au spectacle.

Lucius frissonna. Voir Maugrey le regarder et simplement secouer sa tête avait été à la fois rassurant et… et bien, il tremblait toujours à la pensée de rejoindre Fudge dans son destin.

Certes, Lucius savait qu'il n'était pas tout blanc ici. Il s'était facilement immiscé dans le cercle du Ministre peu après le début de l'année scolaire l'année de l'élection de Cornelius. Bagnold n'aviat pas fait confiance en quiconque possédant la Marque des Ténèbres, déclarations d'être sous l'Imperium, l'utilisation de l'influence, de ses connections, et de pot-de-vins, ou non. Elle les avait gardé loin d'elle, mais Cornelius était bien plus disposé et il avait pris avantage de ce fait.

Donc il avait réussi à gagner plus d'influence sur le Ministre, en faisant attention de ne pas verser de dessous de table, mais de simplement… suggérer des choses. Quelques suggestions d'investissements à faire, quelques jolis cadeaux, et quelques recommandations de politiques. Rien d'autres que ça, et tout en concordance avec ce que son père lui avait appris à propos de jouer sur le long terme et être le pouvoir dans l'ombre du trône.

Il se rappelait des avertissements de son père sur les pot-de-vins.

« Se reposer sur des pot-de-vin te donnera ce que tu veux à court terme, mais c'est un jeu perdant sur le long terme. Donne-leur une fois, et tu devras le faire constamment, et en plus grande quantité, pour les garder dans tes poches. » était ce qu'il lui avait dit.

Il avait utilisé les pot-de-vins après la guerre, car son but était à court terme. Il devait rester hors de la prison, et cela lui avait coûter cher. Pas seulement en argent, ce qu'il l'avait presque ruiné, mais cela lui avait également coûté une grande partie de l'influence de sa famille. Influence, qui était la vraie source de pouvoir de la famille Malfoy, prend plus de temps à reconstruire que l'argent. Même après treize ans, l'influence qu'il détenait était une pale ombre de ce que sa famille avait avant qu'il ne fasse l'erreur de suivre le Seigneur des Ténèbres, qu'il brûle dans les Enfers dans lequel il se trouve.

Cela lui coûtera, sa présence dans le cercle du Ministre sera une marque contre lui, encore plus vu qu'il en était sorti juste à temps pour éviter la chute. Il ravalera sa fierté, accepter qu'il perdra de l'argent et de l'influence, et travailler pour compenser les pertes. On le poussera dans la merde, et il devra la nettoyer, tout simplement.

Il y aura toujours d'autres opportunités, il pensa tandis qu'il saisissait un rapport du même contact qui l'avait informé sur le Nerve Gear et Sword Art Online. Une nouvelle technologie, basiquement une amélioration du Nerve Gear, mais sans les dangers, allait bientôt sortir internationalement.

Peut-être qu'il devrait essayer de le capitaliser. Les visions des activités de Mr Potter avaient déjà généré un intérêt dans l'intégration de certaines technologies moldues. Ils devaient juste déterminer comment soit les modifier pour qu'elles fonctionne à la magie, et ainsi contourner certains des problèmes qui venait en intégrant la technologie moldue, ou trouver une autre manière.

Archimède avait soulevé le premier problème plus de deux milles ans auparavant. Deux xhoses ne peuvent pas occuper le même espace en même temps, et cela comprenait également l'énergie. Dans un environnement hautement magique, et la plupart des maisons sorcières qui sont occupées depuis plus de quelques génération compte, sans parler de Poudlard, l'énergie magique essaye de prendre la place de l'électricité.

Il avait entendu dire qu'il y avait un moyen de contourner ça, mais cela n'adressait toujours pas le problème de générer l'électricité. Sans parler de tout le reste. Peut-être que l'un de ses contacts connaîtrait une solution, même une qui soit moldue.

Il pouvait voir la possibilité d'un changement venir, et il voulait être en position pour en bénéficier quand il arriverait. Il pouvait facilement modérer sa position suffisamment sans compromettre le cœur de ses idéaux. Là aussi, le cœur des idéaux d'un Malfoy était d'agir de la manière qui bénéficie le plus à la famille au long cours. Si cela demandait de subtilement changer sa politique, alors ce sera ce qui sera demandé.

Il ne sera jamais sur le côté le plus libéral du spectre politique, mais il n'avait pas besoin de l'être. Changer publiquement pour une vue plus neutre sur certaines choses bénéficierait certainement plus les Malfoy au long cours. Il épouserait toujours un regard plus traditionnel, mais une disposition publique à d'autres regards, tant qu'un argument suffisamment convaincant puisse être fait en sa faveur, ne sera pas mal vu.

7 Février 2024 – Chiyoda, Bureau du Groupe de Travail de SAO

Seijiro Kikuoka écoutait le représentant envoyé par le Ministère de la Justice pendant qu'il parlait des détails du plan que le Diet a mis au point au sujet du Tombeau Rieur et retint son envie de soupirer. Les politiciens qui avaient pris cette décision n'avaient pas pensé à la difficulté de trouver une personne spécifique au milieu de milliers à transférer dans un lieu sous la juridiction des forces de l'ordre.

Pour son crédit, le fonctionnaire qui partageait le plan avec lui semblait au courant du problème.

« Mr Kikuoka, » continua l'homme. « Je sais que cela nous demandera de connaître les identités des membres du Tombeau Rieur, c'est pourquoi je vous demande la coopération de votre groupe. Si vous pouvez nous fournir une liste des membres connus, nous pouvons nous occuper de ce business déplaisant.

Kikuoka hocha la tête. « Avant que nous le fassions, je voudrais poser quelques questions, si cela ne vous dérange pas. » dit-il.

Le fonctionnaire opina. « Et quelles sont-elles ? » il demanda.

« D'abord, si ils doivent faire face à la justice pour leurs crimes, ils devront être en vivant pour le faire, » il dit. « Comment vous assurerez-vous que quand vous les bougerez, ils le resteront ? La fenêtre pour une déconnexion est bien plus courte qu'elle ne l'était au début du jeu, et des douzaines sont morts à cause de ces interruptions de service avant que les zones autour des hôpitaux reçoivent les améliorations nécessaires pour cela. »

« Secundo, qu'arrivera-t-il à ceux qui ont agit en leur défense ou en celle des autres ? Il y a ceux qui ont tué à cause de la situation dans laquelle ils se trouvaient et si ils ne le faisaient pas, eux ou leurs camarades seraient morts. »

« Finalement, cela n'empêchera pas les activités du Tombeau Rieur dans SAO, et je n'ai aucun doute que les joueurs prendront éventuellement les choses en mains à leurs sujet. Quelle est l'opinion légale à ce sujet ? »

L'homme hocha la tête. « Des préoccupations valides. En regard à votre première question, nous sommes en train de rechercher la possibilité d'utiliser une connexion sans fil. Nous avons garanti les services de plusieurs compagnies de télécommunication pour ce faire. Cela prendra quelques temps pour acquérir et tester le bon équipement, mais on m'a informé que c'est possible de le faire. Quand à votre seconde question, il est de l'opinion du Judiciaire et du Ministère, avec l'agrément du Diet, qu'au vu des circonstances exceptionnelles, ceux qui auront utilisé de la force létale pour se défendre, ou défendre d'autres personnes ne seront chargé d'aucun crimes. Il seront, cependant, tenu de recevoir une thérapie ainsi qu'une évaluation psychologique plus approfondie que celle décider auparavant pour les autres survivants. »

Kikuoka hocha la tête. « Raisonnable, » il dit. « Et en regard à la possibilité qu'ils règlent le problème eux-même ? »

L'homme grimaça. « Nous espérons qu'ils n'en arriveront pas là, mais nous reconnaissons que c'est probable. » il admit. « Là encore, les circonstances seront reconnues comme exceptionnelles. Bien qu'aucune décisions formelles n'ont encore été prises à ce sujet, il est probable qu'ils ne seront pas inculpés. »

Kikuoka hocha la tête, pas surpris. À cause de la situation, si les joueurs prenaient les choses en mains, alors toute tuerie sera considéré sous la réponse de sa seconde question, d'un certain point de vue. Les légalistes ne sont probablement pas satisfait par cette solution, la loi est la loi, après tout, mais c'était reconnaître à quel point la situation est compliquée. C'était une complication qui, heureusement, ne s'appliquait pas aux membres du Tombeau Rieur. Vu qu'ils étaient des assassins qui appréciaient souvent ce qu'ils faisaient, cela simplifiait les choses, même si cela ne les résolvait pas.

13 Février 2024 – Setagaya, QG de RECT

Noboyuki Sugou lit les données du test des simulations et hocha la tête. Tout se développait comme il l'avait prévu. Avec un accès direct aux serveurs de SAO, ainsi qu'une copie complète des données du bêta test, lui et son équipe avaient réussi à percer en grande partie comment il avait été désigné, comment sa sécurité fonctionnait, et ils inversaient progressivement l'ingénierie de la machine.

Les données montraient que les systèmes du Nerve Gear recueillaient beaucoup de données à cause de la manière avec laquelle ils interagissent avec les cerveaux de ceux piégés dans le jeu. Si ils réinterprétaient alors ces données par des signaux électroniques, des codes de programmation, et plus.

Avec ceci, ils étaient maintenant capable de quantifier les émotions et les pensées à un niveau fondamental. Et cela lui donnait une idée.

Il avait pris le travail dans le but de rendre à Kayaba la monnaie de sa pièce. Afin de battre le système de l'homme et ruiner sa plus grande réussite. Mais maintenant…

Mais maintenant, il voyait d'autres possibilités. Pourquoi essayer de le détruire quand il pourrait le détourner à ses propres fins. Si il pouvait maintenant quantifier ce qui est souvent techniquement et philosophiquement vu comme impossible à quantifier, de montrer que les pensées peuvent être traduit en code d'ordinateur, alors qu'est-ce qui l'empêchait de s'introduire dans le système lui-même et de le faire sien ?

Et si il pouvait le faire, les possibilités étaient sans fin. Il pouvait tout avoir. Pouvoir, argent, prestige. Et si il le voulait, il pouvait l'obtenir.

##

Shouzou Yuuki observa le rapport que l'homme qu'il avait placé dans l'équipe de Nobuyuki à son insu lui avait donné, et le compara avec le dernier rapport soumit par les canaux officiels. Il était fier de sa capacité à recruter des hommes de talents, et l'homme était certainement talentueux. Pas au niveau de Kayaba, mais le talent reste du talent.

Cependant, les avertissements de Nabiki Tendo à propos de cet homme, ses propres observations au vu de ces avertissements, ainsi que le fait d'avoir quelqu'un qu'il savait lui être loyal dans son équipe, montrait un côté différent dans le caractère de cet homme. Cela montrait que l'homme n'était pas ce qu'il présentait au public. Il avait déjà croisé des hommes comme ça auparavant, et tant qu'ils remplissent leurs part du contrat, il pouvait travailler avec eux. Mais ceci, ceci montrait des tentatives de le duper sur ce qui allait réellement.

Juste avec la comparaison des rapports, il pouvait voir de manière transparente les irrégularités. Le rapport de Noboyuki indiquait un manque frustrant de progrès, sans détails en plus. Le rapport soumis par son homme qui, et bien, espionnait Noboyuki, montrait une source gigantesque de données qui montraient une image dangereuse et potentiellement effrayante.

En observant les interactions du Nerve Gear avec SAO au niveau des données afin d'inverser l'ingénierie était une chose. Il pouvait voir la logique d'un tel procédé, pour comprendre le fonctionnement de SAO. Mais il s'agissait du mauvais niveau d'évaluation. Un ne regarde pas le flot des électrons dans une calculatrice pour comprendre comment elle fonctionne, quelqu'un regarde où elle dirige ces courants et par quels circuits afin de déclencher ses opérations.

Et quand le travail de Noboyuki passait du niveau physique à celui de l'élaboration… ce n'était pas en regardant dans la bonne direction. Il était bien trop fasciné par les effets du Nerve Gear sur l'esprit. Oui, il s'agit d'un facteur, mais il était juste trop… concentré sur comment le Nerve Gear peut changer des esprits.

Peut-être que la chose la plus dérangeante était que la vraie personnalité de Noboyuki se révélait comment étant plus celle d'un vilain de bas étage d'un shonen plus qu'autre chose, et cette vu très cartoonesque rendait la chose encore plus à donner froid dans le dos. Cela parlait d'une déconnexion avec la réalité que même Akihiko Kayaba semblait éviter de son vivant.

En prenant en considération l'ensemble des éléments, Noboyuki avait l'intention de soit remplacer Kayaba, ou de mettre en place son propre monde où régner.

Un incident SAO était suffisant.

Maintenant, le problème était de comment s'occuper de lui. Noboyuki était, malheureusement, trop nécessaire en ce moment, ou il l'aurait viré. Viré, ainsi que de donner quelques choses à l'équipe spéciale de SAO, comme l'homme semblait représenter une claire menace à la santé de ceux piégés à l'intérieur.

Ce qui comprenait Asuna.

Peut-être que je devrais leur envoyer certaines de ces informations, pensa-t-il. Ils ne se sont pas forcés dans nos affaires, et le chef d'équipe, Kikuoka… il semble être un gars qui sait comment être discret.

20 Février 2024 – Kawagoe, Résidence des Kirigaya

Suguha frappa l'air de son shinai tandis qu'elle effectuait une nouvelle fois sa routine. Elle faisait peut-être parti du club de kendo de son école, et s'entraînait beaucoup là-bas, mais l'avantage d'avoir un dojo intégré à la maison signifiait qu'elle n'avait aucune raison de ne pas l'utiliser. Spécialement vu que le temps froid à l'extérieur rendait bien plus confortable l'entraînement à l'intérieur.

Terminant le premier set, elle fit une pause et changea sa position. Son grand-père lui avait appris à elle et à Kirito un certain nombre de position, et les encourageait tous les deux à les pratiquer régulièrement. Beaucoup n'étaient peut-être pas complètement appropriés aux tournois, du moins pas à ceux de son niveau, mais le Kendo était toujours un art du combat.

Et si elle était honnête, la pratique l'avait aidé lorsqu'elle avait été l'une de ceux sélectionner pour prendre part au bêta test de Alfheim Online, ou ALO, tel qu'il était déjà appelé. C'était une coincidence bizarre. Le fait qu'un certain nombres de ceux de l'équipe de Kendo avait également eu cette opportunité, signifiait probablement qu'il s'agissait juste de cela, une coincidence.

Ce ne serait pas parce que Kazuto se trouve dans SAO qu'on l'avait choisi. Ce serait fou.

C'était sa curiosité envers ce que son frère voyait dans le jeu virtuel qui l'avait empêcher de simplement l'ignorer. Et bien ce qu'il voyait initialement. Elle doutait qu'il le voyait de la même manière maintenant que dans le passé. Pas après ce qui était arrivé en Juin dernier. Pas après qu'il ait tué quelqu'un dans SAO

Elle ne savait toujours pas ce qu'elle devrait ressentir à ce sujet, mais il semblait se remettre de l'événement après quelques semaines. Cela avait été douloureux pour elle de regarder son trouble émotionnel pendant ces semaines. De le regarder se déchirer par rapport à ce qu'il avait dû faire afin de sauver d'autres personnes. Elle était juste heureuse que ses amis soient là pour lui, par contre.

Elle se demandait bien ce que ce garçon, Hadrian, avait voulu dire par quelques uns de ses commentaires. Pourquoi ses mains sentiraient-elles comme du porc brûlé et des cendres ? Pourquoi une épée serait-elle plus lourde ? Elle savait que cela avait un rapport avec ce qui était arrivé, mais il lui manquait le contexte.

Donc, elle avait essayé ALO, expérimenté avec, et l'expérience n'était comparable à aucune autre. Un monde plutôt réaliste à explorer, pour mettre en pratique son entraînement au kendo, de la magie, et du vol. Oh mon dieu, d'être capable de faire l'expérience de voler de ses propres ailes, même si ce n'était que dans un jeu.

Cela valait largement la peine juste pour ça. Le combat était amusant, effrayant d'abord contre les mobs, mais amusant. La magie était cool, si énervant qu'était de devoir mémoriser des mots d'un langage inventé et leurs significations, mais cool. Cependant, le vol ? Elle était vendu pour le jeu à cet instant.

Plus que trois semaines pour qu'il sorte en vrai.

22 Février 2024 – Suginami, Hôpital Général de Nakano

Ayane Saotome entra dans la chambre d'hôpital, hochant la tête vers sa sœur aînée assis à côté du lit de Keiko. Elle observa sa nièce et grimaça devant la figure amaigrie de sa nièce, mais ne fut pas surprise. Elle avait vu bien trop de victimes de SAO pour être surprise par les effets de ne pas obtenir suffisamment de calories et l'atrophie inévitable des muscles pour cause de confinement au lit.

Pour Keiko, grâce à un certain nombre de facteurs, ce n'était pas trop mal. Elle ne doutait pas non plus que Onlce Tofu avait fait des traitements discrets pour le ralentir encore plus. La plupart des victimes de SAO ressemblaient à des personnes ayant traversé une famine particulièrement mauvaise, malgré les nutriments et les lits d'hôpitaux spéciaux utilisés pour ralentir la dégradation de leurs corps. Keiko semblait simplement à moitié affamée.

Quand même, si ils ne trouvaient pas une manière de les sortir de là, ils n'auront qu'un temps limité avant que même cela ne suffise plus. Oh, ils seront gardés en vie, mais après un couple d'année en plus, la plupart des joueurs se seront dégradés au point de ne plus jamais pouvoir récupérer entièrement.

Quand même, elle souhaitait pouvoir faire quelque chose en plus. Pas seulement pour sa nièce, mais pour toutes les victimes.

Elle avait décidé de devenir un médecin, plutôt qu'un maître en arts martiaux car elle voulait aider les gens. Ses parents étaient déçus, mais avaient soutenu sa décision. Après tout, être un maître d'arts martiaux aurait aidé à passer la tradition familiale, ses frères et sœurs pouvaient également le faire. Akira était en position d'héritier, Ko était un maître des techniques Amazones qui avaient été incorporées dans le style, et Sumire aurait été elle-même un maître dans l'art si elle n'avait pas eu Keiko à ce moment-là.

Elle, cependant, manquait le tempérament pour. Elle avait appris le style familiale, mais elle n'était pas un combattant. Elle était, comme son père l'avait dit, gentille et nouricière. Donc, bien qu'ils aient été déçus, le fait était qu'elle avait décidé de devenir un docteur avait été respecté.

« Un docteur peut sauver plus de vies et plus souvent que ne le peut un combattant, » avait dit son père quand elle avait pris sa décision. « Ce ne sera pas facile, mais cela veut juste dire que tu surmonteras le défi devant toi. Tu es une Saotome, donc j'attends de toi que tu te donnes à fond. »

Et elle l'avait fait. Sept ans d'étude, une année d'internat, et elle était la première Saotome à devenir un docteur. Quand elle avait finalement obtenu sa licence de pratique de la médecine, elle était fier d'elle-même.

Qu'importe si elle était devenue une légende locale de l'Hôpital Général de Yokohama. Un petit brin de fille, aussi petite que son père dans sa forme maudite, capable de restreindre les patients particulièrement récalcitrants n'avait rien de bizarre pour elle. Elle avait grandi à Nerima, avec des maîtres en arts martiaux et de la merde en général bizarre. Putain, l'ami alien de l'Oncle Ryoga, Gordon, était pratiquement ennuyant quand il s'arrêtait dans le coin.

« Ça fait quand même mal de la voir comme ça, Ayane, » dit sa sœur.

« Je sais Sumire, » dit-elle. « Elle s'en sort mieux que la plupart, mais quand même... »

Sumire opina. « Et avec tout ce qui se passe à l'intérieur maintenant... »

« Ouais… »

Ayane observa l'écran d'ordinateur et regarda tandis que sa nièce marchait le long d'un chemin. « Elle n'est pas avec son groupe de d'habitude, » elle remarqua. « J'ai regardé quelques unes des vidéos en ligne, quand j'ai eu le temps. »

« Ils suivent derrière pour servir de renfort, » répondit Sumire. « Avec ces tueurs en liberté, ce groupe, qu'elle a aidé à entraîner soit dit en passant, l'a demandé. Juste au cas où tu sais. »

Ayane hocha la tête. C'était sensible pour elle, même si elle souhaitait que sa nièce ne se mette pas- attends un peu, elle payait attention à quelque chose. Une attention spécifique, trop spécifique pour son confort. « Euh, Sumire… ce juste au cas où vient juste de devenir... »

Sumire tourna son attention vers l'écran et jura quand elle vit ce que sa sœur avait vu.

Les deux regardèrent tandis que des couteaux étaient lancés depuis des buissons. Ayane nota que Keiko avait réussi à bloqué ou dévier tous ceux venant vers elle avec sa dague et sourirent sombrement. Elle entendit Sumire grogner alors que les attaquants sortaient de leurs cachette et la regarda.

« Tu les connais ? » elle demanda.

« Je connais celui qui est en charge du groupe, » sa sœur grommela. « Il l'a attaqué en Juin dernier. Son partenaire a été tué pas ce garçon, Harry Potter, que Keiko semble plus qu'apprécier, mais il a réussi à s'enfuir. Si il se trouvait là où je pouvais mettre la main sur lui... »

Ayane hocha la tête, comprenant. Ses serments d'Hippocrate l'empêcherait de prendre une action directe, mais… des accidents étaient si vite arrivés. Dommage que la police ait déjà enlevé tous ceux qui sont probablement dans son groupe.

« Comment ça se passe ? » elle demanda.

« Elle dirige son groupe pour se mettre sur la défensive, » répondit sa sœur. « Une fois que les renforts arrivent, ces gars fuiront, spécialement avec Mr Potter parmi eux. Il est celui avec qui elle est depuis le premier jour, et il est fièrement protecteur à son sujet. » elle sourit froidement. « Il a une certaine réputation avec les joueurs comme eux. »

Ayane hocha la tête. Tout ce que Keiko devait faire était de tenir, et tandis qu'elle regardait le combat, elle vit que le faire ne poserait pas de problème pour sa nièce. Ses compagnons étaient eux-même des combattants solides, elle pouvait le dire. Et ils n'étaient pas imprudent non plus.

Elle n'était pas d'accord avec le fait de rester et combattre comme ça, le nombre seul rendait ce combat une défaite probable. Elle préférerait que Keiko et ses amis se retirent, mais ce n'était pas sage selon ce qu'elle voyait. Même si ça l'était, elle doutait que sa nièce l'aurait fait. Elle savait que certaines choses étaient juste dans le sang, et Keiko était une Saotome de sang, avec tout ce que cela impliquait.

2 Mars 2024 – Complexe des Shiba, Lieu Inconnu

Dame Kaoru Shiba considéra attentivement son invité. « C'était… avant la chute de votre monde natal d'origine, Mr Shumway ? »

Quand le Melmacian avait partagé cette information à ses contacts du Gouvernement Américain, ils avaient à l'origine espéré que son ami de Nerima s'en occupe. Mais Mr Hibiki était, fidèle à sa réputation, difficile à trouver. Quand même, étant habitué à s'occuper des personnes non humaines natif de la Terre lui donnait un avantage, et le fait que Gordon 'Alf' Shumway était habitué à l'humanité aidait.

Que le représentant Américain semblait être un vieil ami de Mr Shumway (il l'avait salué avec un chaleureux 'Capitaine Rick' et une histoire sur le sauvetage de la vie de Gordon par le Capitaine Rick Mugillan menacée par un traître) et parlait un japonais correct était juste du bonus. Elle n'aurait eu aucun problème si la conversation avait eu lieu en Anglais, elle le parlait couramment après tout, mais il était toujours apprécié quand quelqu'un parlait sa propre langue.

Shumway hocha la tête. Son propre Japonais avait un accent plus proche de celui d'un travailleur Anglais – plus la manière de parler qu'autre chose. Peut-être qu'il s'agissait de l'influence de sa langue d'origine. « La plupart des plus grandes civilisations atteignent le point où vous arrivez à la RV, et nous l'avons atteint environ cinq ans avant d'exploser. Dans notre cas, il s'agissait d'un bug du système qui avait emprisonné dans la première amélioration de Meltarian Freedom Fighters vs. The Mel's Angels. Une fantasy classique, tel que c'était à la maison. »

« Et l'une des premières choses que vous avez essayé était une sorte de EMP controllé ? » demanda le Capitaine, en tapant une note dans sa tablette.

« Et c'est le premier problème, » dit Shumway, et ce qui devait être la version Merlmacienne d'un froncement de sourcil traversa son visage. « Skip serait mieux placé pour le côté technique, mais basiquement, frapper la machine qui fait voir le monde à vos citoyens et ne pas embrouiller leurs cerveaux avec un EMP suffisamment fort sera difficile. Nous avions un moyen de contacter ceux à l'intérieur, donc une fois que nous pensions avoir la solution, nous avons eu des volontaires. » L'extraterrestre secoua sa tête. « Nous avons essayé trois fois, le dernier insistant pour que l'on essaye juste une dernière fois, avant que nous abandonnions. La tête de l'équipe du Bureau des Sciences qui s'occupait de surveiller leur état a dit que c'était comme essayer de… euh, il l'a comparé à essayer de retirer l'amygdale d'un patient éveillé qui danse compulsivement. Trop de facteurs. Trop de choses en cours. »

« Ils s'en sont sortis ? » demanda Kaoru, incapable de garder l'inquiétude hors de sa voix.

Shumway soupira. « Ce fut à peu près en faisant accidentellement ce que votre connard local a mis volontairement en place, » il dit. « Quelqu'un a fait quelque chose dans le jeu qui a fait que le bug a disparu. Mais j'ai fait passé le mot dans le Big Black. Si une espèce quelconque connaît une façon, nous la trouverons. Cela pourrait ne pas fonctionner sur des humains, mais cela nous donnera au moins quelque chose par quoi commencer. Si nous la trouvons, nous la passerons par Rick et le MIB. »

« Tu sais que les membres de l'Alien Taskforce déteste ce nom, Gordon, » dit le Capitaine avec un sourire au coin des lèvres.

« Alors pourquoi l'Agent Klein rit-il à chaque fois que je le dis ? » retourna Shumway. Puis il sembla pensif. « Rhonda a bien trouvé certaines information sur comment garder les personnes piégé à l'intérieur en bonne santé et pour les aider à récupérer. Je sais que nous sommes différent de beaucoup de façon, mais nous sommes suffisamment semblable pour que je survive ici pendant quatre ans sans trop de problèmes. Vous faites du bon travail avec ce que vous avez, mais ça ne peut pas faire de mal. »

« J'ai un cristal pour faire un transfert SD, et nous pouvons vous obtenir une traduction, Dame Kaoru, » offrit le Capitaine.

« Ce serait acceptable, » dit Kaoru.

« Bien. Maintenant, quand est-ce qu'on mange ? » dit Shumway.

« Gordon ! » réprimanda le Capitaine.

« Quoi, tu veux dire de ne pas nourrir l'ambassadeur des Melmaciens ? » dit Shumway, feignant le choc. « Rickie, tu connais mon métabolisme... »

« Un peu plus de quatorze ans d'amitié et je marche toujours en plein dedans... » grommela le Capitaine.

Kaoru sourit, amusé. « Nous avons bien un repas préparé, actuellement. »

Avec un petit sourire, Shumway hocha la tête. « Tant que cela ne pose pas de problème. »

9 Mars 2024 – Poudlard, Nouvelle Salle de Visionnage

Hermione écouta les différentes analyses que ceux qui l'accompagnait lui donnaient. Depuis les actions de Harry lors du Nouvel An, le nombre de participants avait augmenté d'une telle façon qu'il avait été nécessaire de bouger dans une salle de classe plus grande. Et bien que la participation avait un peu baissé, elle n'avait pas suffisamment baissé pour qu'il soit nécessaire de retourner dans l'ancienne salle.

Encore mieux, plusieurs élèves de Beauxbatons et Durmstrang avaient offert de participer et d'offrir leurs propres observations. Bien qu'il soit impossible de tout leurs montrer pendant les deux mois qui s'étaient écoulés, ils avaient réussi à leurs montrer les moments les plus importants et les remettre au niveau. Ces observations avaient été plutôt édifiantes.

Les étudiants de Beaubatons qui avaient décidé de participer avaient décidé de se concentrer sur les interactions des joueurs ainsi que leurs psychologie. Bien que l'échantillon soit petit, vu que c'était tout du point de vue de Harry, ils avaient quand même réussi à réunir une bonne quantité de données. Ce qui la surprenait vraiment était la quantité de choses qu'ils avaient remarqué, et cela avait pointé la vision tunnel de son propre groupe.

Là aussi, ils connaissaient tous Harry personnellement, et se concentraient donc sur lui. Il était quand même embarrassant de voir que, pour toutes leurs observations, ils avaient manqué de tels détails. Hermione se targue de son attention pour les détails, et cela l'irritait de savoir qu'elle pouvait être tout aussi vulnérable au manquement à des détails que les autres.

C'était la seule explication pour le pourquoi ils avaient tous manqué le fait que bien que les choses soient enregistré du point de vue de Harry, plus ou moins, cela enregistrait tout ce qu'il voyait, même ces choses qu'il ne remarquait ou ne payait pas attention. C'était plus comme une caméra fixé dans ses yeux que de voir à travers d'eux.

Et bien, pas vraiment ses yeux, vu que le point de vue n'était pas directement à travers d'eux, mais légèrement décalé. C'était la comparaison la plus proche à laquelle elle pouvait penser. Ou, peut-être comme un souvenir vu au travers d'une Pensine. C'était quelque chose sur quoi penser, et peut-être qu'elle pourrait demander son avis au Directeur. Peut-être qu'ils pourraient faire une comparaison entre les deux à un moment donné.

Et avec les étudiants de Beaubatons qui leurs avaient pointé une de leurs faiblesses sans le vouloir sur ce qu'elle et son groupe faisaient, les étudiants de Durmstrang faisaient des observations sur ce qu'ils voyaient de l'utilisation des compétences. Ils les comparaient à de vrais styles de combat qu'ils connaissaient.

Ils avaient fait beaucoup de commentaires désobligeants sur les premiers combats, notant que seul quelques joueurs savaient utiliser une arme. C'était beaucoup du niveau de frapper et trancher, et prier au départ. Et bien que la plupart ne suivaient aucune école particulière de pensée, même au plus haut niveaux, ils avaient bien noté que les joueurs qui avaient survécu apprenaient.

De l'expérience, peut-être, et avec toutes les mauvaises habitudes que cela entraînait, mais ils avaient appris. Ils avaient appris comment utiliser leurs armes avec plus d'efficacité. Ils avaient appris à être des combattants disciplinés, et comment opérer en tant que groupes, plutôt que des individus essayant d'atteindre le même but. Ils avaient appris, et ils avaient survécus.

Elle se rappelait des observations que Victor Krum avait fait au sujet de Harry.

« Il ne combat pas de la même manière que les autres, » il avait dit dans un Anglais avec un fort accent. « Il utilise tout comme une arme. Épée, bouclier, son corps… pour lui, tous sont des armes. Il est une arme. C'est comme ça qu'il est devenu aussi bon. Il connaît une vérité du combat que la plupart n'apprennent pas. Il sait qu'il doit faire un avec ses armes, une part d'elles, et elles une part de lui. Cette file avec lui, Silica ? Elle le sait aussi. Kirito ? Pareil. Asuna ? Presque là. Rain et Lux ? Elles apprennent. C'est pour cela qu'ils sont aussi bon. »

« Ce sera difficile pour eux quand tout sera terminé, » il conclut. « Trop de combat, trop de guerre. Ils pourraient oublier ce que la paix est. Il seront peut-être une simple arme qu'on laisse rouiller. »

Hermione avait visiblement fait une grimace à cette remarque, parce que Victor avait tristement froncé ses sourcils en sa direction. « Je suis... » il fit une pause, cherchant ses mots. « Ceci, ce qu'ils vivent maintenant, ne fera pas d'eux des monstres. Nous devons être prêt à nous tenir à leurs côtés et les aider... » il s'arrêta une nouvelle fois. « Tu as lu Descartes, peut-être ? »

« Cogito ergo sum, » elle répondit facilement. « Je pense donc je suis. »

Victor hocha la tête. « Son défaut est de ne pas prendre son 'doute radical' assez loin. Il n'avait aucune base pour dire qu'il y en avait un soi qui se trouvait dans le… l'hypophyse, je crois qu'il avait déclaré. Beaucoup ne le savent pas, mais il était un… cracmol, je crois que tu dirais. Les membres magiques de sa famille l'ont bien traités. Il était un… matérialiste, c'est ça. Mais il essayait également de s'attacher à l'idée d'avoir un endroit central qui était le soit. Mais ce n'est pas le soi. Le soi est la somme de ce que nous sommes. L'âme est tissé de toutes nos pensées et sentiments. Nous devons être prêt à… renforcer les bonnes fibres, tu vois ? Pour que je puisse rencontrer ton Harry et jouer au Quidditch contre lui comme Ronald continue d'insister que je dois. Nous sommes ceux qui l'aideront à être un guerrier qui peut vivre dans la paix, oui ? »

Hermion opina. « Nous le serons. » elle répondit fermement. « Bien que Silica fera certainement partie de ce deal également. »

« Oh, très certainement. Ils sont tout sauf mariés ! » Victor acquiesça avec un rire. « Seront marié avant longtemps ! »

Hermione rit à son commentaire. Ces deux-là étaient si clairs, que les seuls qui ne pouvaient pas le voir étaient soit aveugle, ou complètement déconnecté de la réalité. Cela ne la surprendrait pas du tout si ils trouvaient un moyen de se fiancer, et finir marié pour une raison bizarre dus jeu, et d'une manière ou d'une autre le rendre officiel dans le monde réel.

Elle avait entendu Dame Shiba mentionner, en plaisantant seulement à moitié, que la famille de Silica planifiait déjà la possibilité que cela arrive.

17 Mars 2024 – Lieu Inconnu, Enceinte des Shiba

La seule réaction de Ami quand elle entendit que Casals était mort fut petite, un sourire amèrement satisfait et une étreinte vers sa fille. Le sourire émergea à nouveau en voyant comment l'homme autant fixé sur son August était mort.

À l'intérieur, elle se voua de parler de cet événement que lorsque l'incident SAO sera totalement terminé. Et seulement aux peu de gens directement impliqués dans la destruction de Casals et son groupe.

Elle n'avait aucun doute qu'ils allaient survivre. C'est ce qu'elle se disait, le soir, tard, en bordant Alice jusqu'à ce qu'elle dorme après l'avoir nourrit. Bien qu'il y ait toujours la possibilité qu'ils meurt, chacun d'eux avaient quelque chose en eux. Une petite chose intangible qui la rassurait que chacun de ces enfants sortiraient vivant et qu'ils ne se briseraient pas.

Elle renifla alors qu'un souvenir lui vint à l'esprit, une chanson que Gus avait partagé avec elle une fois. Un shaman qui travaillait pour le côté magique du Canada lui avait donné. La vie est une Autoroute. Il n'y a pas de charge que je ne peux pas porter- dis-leur juste que nous sommes des survivants.

Mit simplement, ils étaient des survivants. Ils porteront leurs charges- leurs vies et tout ceux piégés dans SAO- à la fin, aussi intact qu'ils le pouvaient. Un précieux cargo, amené au dernier étage d'Aincrad et dans le monde réel. De retour au parents, amis, êtres aimés, et mentors, dans les bras des femmes et des enfants dans certains cas.

Elle arrêta de border Alice alors qu'une pensée la frappa. Combien des morts de la dernière bataille avaient des personnes à l'extérieur qui ne peuvent plus croire en cette même chose ?

Chiyoda, Parc Vide

Cela c'était passé en plein milieu d'un jour de classe quand il avait appris pour la mort de son frère. On l'avait appelé dans le bureau du principal, les mots moqueurs de quelques uns de ses camarades de classe le suivant. Quand il était arrivé, il avait vu son père assis là, le visage de marbre. Et quand il était arrivé là, on lui avait annoncé la nouvelle.

D'abord, il ne voulait pas y croire, mais son père lui avait donné une notification du Ministère de la Justice. Son père avait expliqué, de ce ton cliniquement détaché qui en disait plus sur son état émotionnel que tout autre chose, qu'il avait regardé un enregistrement du combat qui avait tué son fils aîné, et avait identifié son corps quand on lui avait demandé. Tout, dans le but de le confirmer de ses propres yeux.

Les actions de Shouichi dans SAO avaient fini par finalement le rattraper. Il savait que les joueurs avaient prévu de mettre fin au groupe duquel son frère faisait parti, c'était à peu près tout ce à quoi les personnes qui payent un minimum attention à ce qui se passe dedans parlaient. Mais il avait assumé que son frère serait capturé, pas tué. Son frère n'était pas si téméraire au point de ne pas courir ou refuser de se rendre quand le combat n'allait pas dans son sens.

La seule question dans son esprit était si ils lui avaient oui ou non laissé une chance, ou si c'était simplement une question de mauvaise chance. Il ne savait pas, et si il était honnête envers lui-même, il voulait pas le savoir. Les actions de son frère, faites malicieusement avec la connaissance qu'il tuait des gens, touchaient à leurs fin.

Il l'avait, tout simplement, cherché. Rien de plus.

Mais ça faisait quand même mal.

Une partie de lui était soulagé que ce savoir faisait mal. Soulagé qu'il aimait toujours autant la personne que Shouichi avait été avant que SAO ne le change en ce sociopathe tordu que tout le monde voyait en lui. Soulagé… que le cauchemar éveillé de son frère touchait à sa fin.

Il ne savait pas qui l'avait tué, seulement que c'était un autre joueur. Il ne savait pas et ne le saurait probablement jamais à oins qu'il ne décide de le regarder lui-même. Cela ne faisait rien, cependant. Il n'avait aucune haine pour ce joueur, quelqu'un qui était tout autant une victime du jeu de ce fou que son frère.

Et il était heureux que le connard qui avait mené son frère sur cette voix avait partagé le même sort.

Il n'irait pas chercher à se venger. Il ne se morfondrait pas dans sa haine. Il se souviendra de la personne qu'était son frère avant SAO. Il se rappellera le frère qui avait toujours pris le temps de s'occuper de son petit frère, qui avait toujours une oreille attentive. Et il pleurera la personne que son frère avait été.

Pour Kyouji Shinkawa, le petit frère de Shouichi Shinkawa, connu comme XaXa aux Yeux Rouges dans SAO, cela devra suffire. C'était tout ce qu'il pouvait faire.

Café Dicey

Sirius s'assit dans le petit bar qu'il avait trouvé pendant l'un de ses tours dans Tokyo. Il était perdu dans la ville cette fois-là, bien qu'il pensait qu'il se trouvait dans Akihabara à un moment. Pas que cela ne soit important lors de ses visites suivantes. Sirius avait la rare capacité de toujours trouver son chemin vers un endroit qu'il a déjà visité auparavant, même si il avait commencé d'un endroit qu'il ne connaissait pas.

Donc oui, il s'était perdu dans la ville massive. Une partie de cela était simplement le fait qu'il n'y avait jamais été avant, et voulait jouer les touriste. Et de faire cela, sans son gardes du corps bien trop polie, si ce n'est attirante, Selene Carlisle et Kotoha Hanaori.

Cela ne lui importait pas autant quand il s'agissait de Chiaki Tani qui le suivait pour les Shiba. Elle semblait plus relax que les autres gardes des Shiba. Bien que ce garçon flamboyant, Ryunosuke, si il se souvenait bien, était tout aussi sympa. Ils l'avaient tous les deux emmené dans différents endroits pour partager quelques verres auparavant.

l'homme qui dirigeait le domicile Shiba pour le clan, Hikoma Kusakabe (appelé avec affection 'Jii' par les Shiba et leurs gardes), avait commencé à le marquer avec l'une de ces pièces de papier qui aide à ancrer les barrières de divination du clan Shiba sur le Japon pour que ses hôtes puisse le traquer au besoin. Plusieurs fois, il aurait juré que cinq ou six qu'il n'avait pas trouvé étaient tombés de son corps la dernière fois qu'ils l'avaient traqué.

Il pouvait comprendre de garder l'étranger bizarre hors des problèmes, mais c'était un petit peu beaucoup. Tel qu'étaient les choses, il commençait à se demander quand est-ce qu'ils décideraient simplement de lui attacher un collier et une laisse. Il ne doutait pas une seule seconde que la Dame avait prévenu ses gardes de sa transformation en animagus, et c'était exactement ce que Dame Kaoru avait suggéré pour se venger de l'un de ses actes pendant le mariage de Lily et James.

Elle demanderait probablement à Kotoha de me promener et tout ce qui va bien, il pensa avec un léger amusement. Il s'était excuser après, et elle l'avait simplement ignoré poliment, mais il ne s'était pas fait d'idée. Il savait qu'elle s'en souvenait, et bien qu'elle l'ait apparemment pardonné…

Il repoussa ces pensées de son esprit tandis qu'il observait la barmaid, Kathy. Quand il avait trouvé cet endroit, elle servait quelques clients, pendant que l'enregistrement de SAO se jouait sur une paire d'écrans. Quand il avait posé la question lors de sa première visite, elle avait pointé l'un des écran, et mentionné que son mari, et le propriétaire du bar, Andrew, était piégé à l'intérieur, et de cette façon, elle pouvait garder un œil sur lui, pendant qu'elle s'occupait de garder cet endroit en état.

« Ah, Mr Black, » dit la femme à la peau tannée. « Qu'est-ce que je peux vous servir ? »

« Juste un scotch, Kathy, » dit-il. « Deux doigts, pur. »

Elle hocha la tête et prépara rapidement sa boisson. « Alors, du nouveau au sujet de ton garçon ? »

« Il n'est pas mon fils, » Sirius dit, en prenant une gorgée. « Mais il va bien. Il a dû être un petit peu coupant avec ces bâtards du Tombeau Rieur, mais c'est terminé. »

Kathy hocha la tête. « J'ai entendu dire que quelque chose allait être fait aujourd'hui, » elle reconnut. « Andrew n'était pas impliqué, Dieu merci, mais il est au courant. »

Sirius hocha la tête. « Très bien. » il répondit. « Je sais que ce n'est pas un poltron, considérant que je l'ai vu participer à quelques uns des combats de boss, mais il semble heureux de n'être qu'un simple marchand la plupart du temps. » il haussa les épaules.

« Et je suis heureuse que ce soit le cas. »

Sirius opina et pris une autre gorgée de son scotch avant de le reposer. « Et bien, ça s'est bien terminé, bien que quelques uns de ses membres de guilde auront sûrement besoin d'un peu de temps. C'était moche, l'une de ces choses qui doit être fait, mais… putain. Ce sont des enfants, Kathy. Ils devraient s'inquiéter au sujet de l'école, trouver un ou une petit-ami(e), aller à des rendez-vous, et quelle est la dernière mode. Pas ça. Ses parents et moi n'ont jamais souhaité qu'il traverse quelque chose de similaire à notre passé, » sa voix devint plus douce à la fin.

« Cela ressemble à une histoire là, Mr Black. » Kathy dit pince-sans-rire avant de hausser les épaules. « Ce ne sont pas mes affaires, néanmoins. Mais je veux que vous considériez quelque chose. Personne n'aime que ce soit souvent les enfants qui prennent les choses en main. Combattre, risquer leurs vies et tout le patatras. Mais ils le font pour sauver des vies. Plutôt, vous devriez être fier de lui pour faire ce qui est juste. »

Sirius sourit. « Je le suis, et je sais que ses parents le sont de là où ils regardent, » il répondit. Il termina son verre et regarda en direction de l'entrée. Il vit une paire entrer et sourit. « Et bien, il semblerait que Chiaki et Ryunosuke ont décidé de passer. » il leur fit signe d'approcher. « Gentlemen, venu me chercher, ou me rejoindre ? »

Chiaki lui lança un regard qui mélangeait amusement et regret. « Malheureusement, Nous ne pouvons pas à cet instant, » il dit. « Takeru veut vous rencontrer, et nous devrions y aller. Peut-être plus tard, Mr Black ? »

« Laissez-moi juste payer mon verre, alors. » dit Sirius en sortant son portefeuille et déposer quelques yen sur le bar.