Bonjour a tous, je tenais a m'excuser de ma longue absence. Une cause de mon boulot et un manque d'inspiration, j'ai mis cette histoire en pause. Mais j'ai décidé de reprendre de plus belle. Je suis rendu compte que j'ai saute un chapitre en publiant mon histoire, je répare cette erreur. Je ne suis pas comme la plupart des gens qui arrivent à écrire un chapitre dans la journée. Je prends plus de temps, donc le prochain chapitre ne sera pas avant un bout temps. Pour plus de précision, le chapitre que j'uploade est le chapitre 13. Bonne lecture à vous.
Chapitre 16
Une brume très dense est installée dans une partie de l'archipel, le commun des mortels ignore sa localisation, d'autres ignorent même son existence. Malgré cette visibilité quasi nulle, une frêle embarcation parvient à trouver son chemin. Ses mystérieux passagers ne traitent pas avec la santé, son navigateur sachant où aller. Quant à son acolyte, il reste auprès d'un petit garçon.
- Egill, par tous les dieux, arrête de couver cet avorton. Il mourra comme les autres, ce n'est que de la chaise à manger. Tu deviens sentimental mon vieux.
- Arrête de voir aussi que le bout de nez, il faut voir au-delà de ce que tu vois.
- Rien compris, c'est trop intellectuel pour moi.
- Il n'y a rien d'intellectuel mon ami, c'est philosophique. Tyr (dieu de la sagesse et de la justice), lui-même déclare ce genre de choix. Et je t'assure que cette citation, je sais ce qu'elle veut dire et je sais quand l'appliquer.
- A force d'être dans son palais, tu deviens un de ses disciples.
- Si je ne suis pas finissais pas en Passeur, je me convertirai à ces idées.
- Trêve de bavardages, voilà notre destination.
Une île apparait soudain à l'horizon, une île où la végétation est absente, la terre est noire de cendre alors un volcan ne se situe pas à l'horizon. Une île où la vie est absente, où la mort à trouver son royaume. La désolation, tristesse, maladie devenue le quotidien de cette île. Le navire prend donc son temps pour rentrer à bon port, et est accueilli par un vieillard.
- Egill, Harald, mes vieux amis, bon retour à Leifter. Comment allez-vous? Et quelle pauvre âme amenez-vous?
- Je vous présente Harold Hedock Haddock Troisième du nom, pour une raison inconnue mais pour le moins très philosophique, Egill semble s'être attaché à ce môme.
- Je répète Harald, ce jeu possède une particularité unique sur Midgard. Il met en place cette capacité pour faire la paix, mais en même temps à faire la guerre. C'est un sacré paradoxe quand on y pense.
- Qu'a-t-il donc vu Egill? C'est juste un gamin ordinaire, rien de plus.
- C'est ce que je me tue à lui dire. Il a abusé des pensées philosophiques encore une fois.
- Me suis-je trompé dans mon jugement? En ce qui concerne les garçons que l'on a ramené sur ce bateau, j'ai toujours prédis à quel moment et par qui ils allaient se faire massacrer. Non seulement, il survivra à une épreuve, mais en plus de ses autres versions.
- Ce serait une première dans notre histoire. Et qui varait être le mentor de cet avorton?
- J'ai pensé à Inghen Ruaidh. Elle va l'entraîner.
- Elle a plus eu d'apprenti depuis longtemps. Pourquoi elle le prendrait?
- Parce qu'elle a toujours le potentiel maximal des personnes qui arrivent ici. Et si elle voit ce que j'ai vu, elle le voit sous son aile.
- Je ne le pense pas. Elle a dit qu'il ne prendrait plus d'apprenti, elle en marre de ce boulot.
- sur verra bien. Je vous assure le contraire. Sur ces dires, je te laisse Harold mon cher Harald.
- Quoi? Pourquoi moi?
- Parce que Karl m'a nommé responsable de cette mission et de son passager. Je délègue, et tu te chargera d'Harold. Quant à moi, je m'occupe d'Inghen.
- Bon courage, tu vas en avoir besoin.
Egill n'écoute pas les remarques de ses acolytes, et part vers le centre de l'île. Plus il avance dans son milieu, plus la végétation est absente et la terre sèche et noire. La mort est omniprésente, aucune forme de vie ne peut se développer dans cette zone. Pourtant, un grand arbre imposant finit par se habiller sur la route d'Egil. Et il peut enfin voir la raison de sa salle lieu: une femme bouclier qui médite à côté du tronc. C'est une femme plus grande que la moyenne, taille fine, mais une prestance qui ferait tressaillir les plus grands vikings. Elle porte une armure en parfait état, une épée attachée à sa taille, et un bouclier rond en métal ornée de croix. Egil hésite à s'avancer.
- Je sens ta présence Egill, que me veux-tu?
- Eh bien, je…
- Ne dis rien, je crois savoir pourquoi tu es là. Et ma réponse est non.
- D'ordinaire, je n'aurais pas insisté. Mais l'enfant que j'amène mérite une toute autre attention.
- Pourquoi?
- Tout d'abord, il a 7 ans, et il est plus maigre que la normale. Cependant,….
- En clair, tu me demande de m'occuper d'un avorton? Tu m'as bien regardé?
- Oh oui, et un sacré paquet de fois. Et même à plusieurs reprises au naturel.
- DE QUOI? COMMENTAIRE OSES-TU?
- J'ai bien analysé le jeune homme en venant ici. Et je peux t'assurer que tu es exactement l'un des mentors qu'il lui faut.
- Comment ça, l'un des mentors?
- Je peux déceler de nombreuses qualités à ce gamin. Mais il y aura beaucoup de boulot, je te l'accorde. Cependant, c'est une arme très destructrice qui est en lui. Mais il aura besoin de bien manier les armes, et quelqu'un qui croit en lui. C'est la raison de ma présence ici.
- Je n'ai plus pris d'apprenti depuis environ 600 ans. Et je reviendrai sur ma libération conditionnelle.
- Mais ce gamin a le mérite d'être examiné et à. Et puis, tu pourras quitter cette île de malheur et retourner à Asgard.
- Il faut qu'il reparte vivant de cette île.
- Raison de plus pour venir. Et puis, je suis-je trompé quand je t'ai fait un apprenti?
Devant absence de réponse, Egill passe à la vitesse supérieure.
- Tu sais que j'ai la possibilité de faire visionner certains de mes souvenirs?
- Oui, mais je ne vois pas où tu veux en venir.
- Beaucoup de mentors fantasme beaucoup sur toi. Et j'ai le souvenir où tu as dévêtis pour prendre une douche dans la cascade des Trois Rivières sur l'île d'à côté. Je pense qu'ils aimeraient voir cette vision.
- Si tu fais ça, tu signe ton arrêt de mort.
- Sachant que l'on est censé être déjà mort, cela risque d'être difficile. Examinez attentivement le gamin, et je ne diffuse pas ce souvenir.
- C'est du chantage.
- Appelle ça comme tu veux. Moi, je dirais que je mets à profit des éléments que je dispose.
- Ç a va, j'ai compris. Allons voir ton petit protégé.
Les deux protagonistes partent, et pendant tout le chemin, aucun mot n'est échangé. Lorsqu'ils arrivent à destination, Harald fait les cent pas en attendant leur retour et est stupéfait de voir Inghen avec lui.
- Je ne crois pas mes yeux, comment il a réussi à convaincre de ce garçon?
- Pas encore, Karl. Il m'a juste justifié de venir, donc pas de conclusions. Et mieux vaut pour toi ne pas savoir comment il s'est pris.
- Très bien, je n'insiste pas.
- Si tu veux voir le gamin, j'ai déjà laissé sur le bateau.
- Tu t'en es bien occupé Harald?
- Ne t'inquiète pas Egill, je suis seulement assuré qu'il ne lui est rien arrivé. Tu trouves dans la même position que tu as laissé.
- Voilà qui me rassure. Après toi Inghen, les dames d'abord.
- Trop gentil de ta part. Mais tu viens avec moi. S'il n'est pas aussi intéressant que tu le dit, je veux m'assurer que tu es à portée de mes armes.
- Je ne m'inquiète pas, j'ai vu le potentiel du gamin et je pense que j'ai fait le bon choix.
- sur la verra.
Inghen et Egill montent donc sur le bateau, et Egill montre le chemin à son invitée. Il descende dans les cales pour arriver à côté d'un garçon qui dort paisiblement dans un lit de fortune: des linges empilés servant d'oreillers, et une fourrure en couverture de couverture.
- Je vois que tu couvres bien, depuis quand tu prends pour une mère poule?
- Arrête de te moquer de moi, et examine-le.
Inghen regarde attentivement Harold, elle n'hésite pas à toucher, à examiner ses paupières, ses soutiens-gorge, ses jambes. Elle prend du recul et réfléchit des moments très longs.
- Pourquoi tu-tu que ce soit moi qui m'en occupe?
- C'est un enfant très différent des autres, qui a peu de mentor.
- Arrête tes flatteries, as-tu bien vu ce qu'il va arriver?
- Ç a dépend, est-ce que je pense à la même chose que tu penses que je pense?
- Ce gamin provoqueera de nouvelles guerres.
- rectification: il met fin à une guerre dans de nombreuses tribus, et jamais il n'en déclarera une autre. Ce sera toujours les autres, les actions qu'il mène divisionnent l'archipel, mais il sera l'un des plus grands chefs que Midgard ait connu. Cela dépend surtout de quel côté sur se trouve.
- Tu confirmes bien ma vision. Je veux bien être l'un de ses mentors, mais il faut trouver les autres.
- Je ne m'inquiète pas, tu réussis à trouver.
- Quoi? Pourquoi moi?
- Parce que ce gamin à un défaut cruel dans le maniement des armes, sans doute dû à sa stature. J'ai bien vu à Beurk qu'il n'avait pas le soutien absolu de ces habitants.
- Tu as dit Beurk? Il est donc le fils de Stoïck la Brute alors.
- Eh ben, je suis surpris que tu saches autant que tu n'as jamais eu de Leitter.
- Je te contredis: quand je suis ici, je ne suis pas en expédition comme toi. Cependant, tu ne sais pas ce que je fais sur Lisde.
- Je te l'accorde, je m'excuse de t'avoir sous-estimé. Alors, j'attends ta réponse.
- Je veux bien m'occuper de lui.
- Approuver lui le maniement des armes et des capacités de survie. Mais tu devras le confier à d'autres personnes pour parfaire sa formation.
- Pour sûr, il faut lui apprendre la diplomatie. C'est un domaine dans lequel je n'excelle pas.
- Je ne m'inquiète pas, tu sauras à qui le confier.
- Toi et tes idées. Bon descendons de ton rafiot et allons prévenir Karl de ma décision.
Les deux individus quittent le navire se réjouissent la terre ferme.
- Alors, quel est ton verdict?
- Je le prends sous mon aile.
- Mais tu es fou, il va se faire massacrer.
- Je t'interdit de traiter de folle, et il vivra très longtemps, tu verras.
Pour toute réponse, elle n'obtient qu'un reniflement de dégoût.
- Ce n'est pas que je m'ennuie mais je retourne sur Lisde avec mon nouvel apprenti.
- Et comment tu vas faire? Tu n'as pas de bateau.
Inghen rigole et siffle, en attendant, elle cherche Harold. Le temps qu'elle revienne sur la terre, un énorme Cauchemar Monstrueux apparait et atterri.
- Je n'ai jamais réussi à chasser les dragons de mon île; cependant, j'ai réussi à en asservi un. Il me sert de monture.
- Et voilà comment tu voyage dans l'archipel je suppose.
- Tu comme tout compris Egill. Doucement grosse bête, cet individu est précieux. S'il n'y a pas de support pour le voyage, tu as de mes nouvelles.
Inghen monte sur le dos du dragon, et le Cauchemar Monstrueux décolle. En direction de Lisde, Inghen reste perdue dans ses pensées.
- Mais qu'est-ce qui m'a pris pris dans cette galère?
