Bonsoir. Désolé pour cette absence mais l'informatique a décidé de me jouer des tours: entre mon disque dur externe qui ne se détectait plus et mon ordinateur qui m'a laché, bref. Beaucoup d'aventures mais j'ai toujours mes fichiers intacts. Désolé pour cette absence non voulu.


Chapitre 25

- Ça commence à m'énerver, je tourne en rond. J'ai exploré la totalité de cette île et pourtant, je n'ai rien trouvé. Des jours à supposer, explorer et... des jours de désillusions.

Contre toute attente, Inghen avait donné à Harold une semaine de repos. Ces derniers temps, elle ne l'avait pas ménagé: maniement des armes (lames doubles et bouclier), cours de forge, cours littéraire. Entre les souffrances physiques et les souffrances morales, Harold a l'impression que son corps va exploser. Au moment où il était sur le point d'imploser, Inghen a décidé de s'absenter.

- Je te laisse quartier libre, profite s'en pour te reposer. Ou pour trouver des réponses. Je ne suis pas dans ta tête et heureusement, je n'ai aucune envie d'y être en ce moment.

Ces paroles résonnent encore dans sa tête. Depuis quelques temps, Harold a le sentiment de ne pas être complètement seul sur cette île; si on exclut le groupe de Terreur Terrible qu'il a fini pour trouver. Non, ce qu'il cherche, c'est quelque chose de plus imposant. Une nuit, il s'est réveillé en sueur. Il sort de la grotte pour prendre le frais, et se calmer en observant les étoiles. Il fini par observer l'orée des bois quand, à la faveur de la lumière du clair de lune, une paire d'yeux scintillent et l'observe attentivement. Pourtant, ça n'a durer que quelques secondes avant sa disparition. D'abord surpris, Harold se dit qu'il doit halluciner, ou bien rêver encore debout. Mais ce qu'il prit pour un rêve devient une potentielle menace car ce spectacle mystérieux et terrifiant s'est répété aux cours d'autres nuits. Et pour couronner le tout, des traces de pattes ont été trouvées à différents endroits. Exactement les mêmes où Harold a aperçu les yeux. Ces mêmes yeux qui le hantent, jour et nuit dans son esprit. Il n'arrive pas à s'en débarrasser. Il s'est pris la tête avec Inghen à cause de cela.

- Soit attentif Harold, je te trouve bien distrait ces derniers temps. Quelque chose ne va pas?

- Oui... non... je ne sais pas... peut-être, balbutia Harold.

- Je dors mal ces derniers temps. Je suis obsédé par quelque chose, et qui me dérange inconsciemment. J'ai déjà aperçu durant la nuit des yeux mystérieux, et ça me perturbe. Et j'ai réussis à trouver des empreintes, sauf que je ne sais pas à quoi elles correspondent. Ça ne ressemble pas a du gibier, et pas aux Terreurs Terribles qui habitent l'île. Du coup, je ne sais pas si le propriétaire est amical ou hostile; et ça me fait mal dormir la nuit.

-Tu es encore vivant, c'est qui compte. Si les intentions du propriétaire de cette terrifiante paire d'yeux sont supposées hostiles, tu l'aurais su assez rapidement.

Mais bizarrement, il doit dégager une certaine aura parce qu'il a l'air d'intimider ce pauvre petit bout chou sans défense

- Hé, je ne suis pas un gamin.

- Si, et jusqu'à preuve du contraire et que tant que tu ne donnes pas ta virilité, tu resteras un enfant. Sur ce, reprenons l'exercice.

Ce mystère, en plus des taquineries de son mentor, a poussé Harold a mener son enquête.

- Bout de chou, bout de chou. Je savais qu'elle pouvait être taquin, mais là, elle a dépasser les bornes. Je vais lui montrer, lui prouver que …... AAAAAAAAAAHHHHHHHH!

Malheureusement perdu dans ses pensées, Harold ne fait pas attention où il met les pieds et trébuche sur une racine que le fait tomber sur une pente d'une crique. Sa descente forcée terminée, Harold se relève et enlève la terre de ses vêtements. Sa toilette terminée, il examine attentivement l'endroit: il ne l'avait jamais cartographiée. Comment pouvait-il être passé à côté sans s'en rendre compte? La crique forme une sorte de cuvette dans la terre avec seulement deux fentes étroites de chaque côté pour permettre à un cours d'eau de la traversée de part en part. Un gros arbre est positionné en plein, on aurait dit une sorte de tour de guet. Harold, mécontent de sa mésaventure, ne perd pas ses esprit et entreprend de rajouter cet endroit sur la carte. Il fini par s'asseoir au pied de l'arbre, sort son bouquin en y ajoute ses modifications. Il y passe un moment, mais le craquement d'une petite branche le sort de sa rêverie. Il sursaute et fait face à la direction du bruit; et ce qu'il a devant ses yeux le met hors de lui.

Devant lui se tenant un Dragon d'un noir profond, aussi noir que la plus sombre des nuits. Il n'est pas très grand sur patte, plus petit que la plupart des Dragons qu'il a vu, mais elles sont quand même imposantes vu sa taille. Harold estime qu'il est une tête plus petit que lui, mais cela reste intimidant pour un garçon de son âge. Ses ailes sont plaquées contre son corps, malgré tout, Harold peut deviner malgré tout la puissance de ses dernières. Son corps se termine par une longue queue, avec un gouvernail de chaque côté au bout de celle-ci. En regardant attentivement sa tête, Harold constate qu'elle est assez plate, il dispose de 4 paires d'oreilles dont deux grandes situées sur les côtés et le dessus de la tête. Mais ce qui a frapper le plus Harold, ce sont la paire d'yeux qui le fixe en ce moment même: deux grands yeux verts avec des pupilles rectangulaire.

« Les mêmes yeux que ces dernières nuits, je les ai trouvés.»

- Alors, c'est toi qui m'observe depuis tout ce temps? Incroyable, mais pourtant je ne reconnaît pas ton espèce. Quel Dragon es-tu?

Ce dernier stoppe net son avancée, hume l'air, et pose ses yeux vers la hanche gauche d'Harold. Puis le regarde à nouveau, et redirige son regard vers la ceinture.

- Qu'est ce qu'il y a? Pourquoi me regardes tu comme ça?

Par réflexe, Harold porte se main gauche vers son poignard accroché à sa ceinture. Malheureusement, ce simple mouvement fait réagir le Dragon qui se met en position d'attaque, les dents à découvert, oreilles plaquées, pupilles rétrécies et grognement de menace. Devant le changement d'attitude si soudain, Harold enlève sa main et fait un pas de recul. Pourtant, son observateur redevient aussi calme que tout l'heure. Il refait un mouvement vers son poignarde, et se retrouve devant un Dragon menaçant.

« Il sent le poignard que j'ai sur moi, il doit penser que c'est une menace à sa vie. Pourtant, depuis le début, il aurait pu m'abattre» pense Harold.

Prenant une grande inspiration, il prend son courage à deux mains, se saisit de son poignard, le jette au loin, ferme les yeux et attend. Comme rien ne se passe, il ouvre lentement les yeux. Il s'aperçoit que le Dragon est assis comme un chiot, la tête penchée et l'observe avec des grands yeux. Encore sous le choc, Harold se déplace et s'assoit sur une racine.

- Qu'est ce que tu veux de moi? Je suis tout aussi étrange à tes yeux que tu l'es aux miens? Tu es calme et posé, et tu ne montre aucune hostilité. On dirait presque que tu es …... amical.

Comme pour lui répondre, le Dragon gazouille et bouge ses oreilles derrière ses mâchoires.

- Comme c'est curieux, ta façon de t'exprimer.

Et pour en rajouter, l'animal ouvre sa mâchoire édentée et laisse pendre la langue tout en ramenant sa queue autour de ses pattes.

- C'est curieux, j'avais l'impression que tu vais des dents tout à l'heure.

Devant le regard incompris de son interlocuteur pas très bavard, Harold se lève et tend sa main pour le caresser. Mais l'innocence du Dragon s'est transformé en une redoutable bestiole.

- OOOOOk. Donc tu as des dents rétractables. Pas mal, mais je ne vais pas me risquer face à un redoutable adversaire. Inghen dit que son partenaire n'aime pas être toucher par un inconnu, je suppose que toi aussi. Donc je vais te laisser.

Il reprend son sac laissé au pied de l'arbre et se retourne pour s'adresser au Dragon.

- Je peux partir l'esprit tranquille maintenant. Je sais à qui appartient les yeux qui me harcelaient la nuit, et que je n'ai plus rien à craindre. Prend soin de toi.

Le Dragon regarde le jeune humain sortir de la crique, puis décide de le suivre à distance. Il l'intrigue. Les seuls contacts humains qu'il a eu dans son passé ont été toujours été brutaux, voir même meurtrier. Alors que lui, il est différent: il n'a montré aucune hostilité, voir plutôt …... de la curiosité. A plusieurs reprises, le bipède s'est retourné et lui demandait pourquoi il le suivait. Au bout d'un moment, il en a eu marre et a continué sa route. Il a marché, marché, marché jusqu'à sa grotte. Le Dragon se décide à sortir de l'orée, rugit une fois et observe l'humain. Puis, il décide de s'envoler.

Harold est surpris: d'abord, le Dragon ne l'a pas lâché jusqu'à ce qu'il soit arrivé chez lui. Ensuite, il lui rugit et décolle vers les cieux.

- C'est comme s'il me disait au revoir. Et il a décollé si rapidement.

Harold regarde le Dragons et faire des ronds dans les ciel. Et puis au bout d'un moment, il s'élève, s'élève. Puis redescend en piqué, le bruit strident caractéristique à sa race et reconnaissable partout.

- Fu... Fu... Furie Nocturne. Je ne rêve pas, c'est en vraiment un. Pas possible. ATTEND, REVIENT! s'époumone Harold.

Malheureusement, il ne peut que constater le point visible dans le ciel s'éloigner.

Complètement abasourdi, Harold va s'asseoir sur son lit.

- Furie Nocturne, Furie Nocturne, j'ai aperçu un Furie Nocturne. Et de près, waouh. Quelle chance, je n'en revient pas.

Harold s'affale sur le lit, laissant l'extase du moment envahir tout son corps. Puis, lorsqu'elle redescend, son esprit reprend peu à peu le dessus.

- Mon carnet, mon crayon. Ou sont-ils?

Harold fouille son sac, mais ne les trouve pas. Il retourne toute sa chambre avant de les trouver sous des croquis.

- Il faudra que je réaménage tout ça, ça ne vas pas aller. Alors, maintenant, nouvelle page: le Furie Nocturne.

Il transpose toutes ses observations sur son carnet, essaie de le dessiner malgré le peu de connaissances qu'il dispose. Malgré tout, il essaie d'élaborer des plans pour le retrouver à nouveau. Il fini par s'endormir sur son bureau, trop fatigué pour se déplacer.

C'est à cet endroit qu'Inghen le trouve lorsqu'elle voulait lui parler. Elle soupire mais finit par le soulever et le coucher dans son lit. Elle se redirige vers son bureau.

- Je le laisse une semaine, et il met un désordre pas possible. Il m'a habitué à mieux. Voyons sur quelle prototype il travaillait. Alors... voyons... Tiens son carnet, et qu'est ce que c'est? Furie Nocturne?

Inghen regarde Harold et lui sourit.

- J'ai voyagé par delà les contrées, vu d'innombrables espèces de Dragons. Mais, jamais, au grand jamais je n'ai vu de Furie Nocturne. Je pense que tu dois être l'un des premiers à en voir un de près et revenir vivant. Dort bien, ton véritable voyage ne fait …... que commencer.