Grand grand merci pour vos reviews, vous me donné l'envie d'écrire encore et encore. Je remercie encore N'giie pour sa correction et en passant allé voir sa fic qui est juste génial, allé voir sur mon profil !

Merci à larosesurleau pour son invitation sur face me faisant de la pub ainsi que tous ses commentaires.

Marie merci à toi, oui je vais bien merci et toi ? Ton reviews m'a fait plaisir, au moins je ne te déçois pas pour l'instant lol. Les choses avance tu vas voir au fil des chapitre et ne t'inquiète pas je compte pas m'arrêter là.

Bonne lecture à tous…à très bientôt, passé par le boutons review je mort pas…quoi que !

Chapitre 5

Point de vue d'Edward

Une semaine, une semaine que j'étais partie du commissariat comme un voleur. Je ne pouvais pas rester, Emmett se posait déjà assez de questions je le voyais bien. Et depuis ce jour-là, je n'avais pas eu de nouvelle de cette fille, je n'avais pas non plus demandé de nouvelle. Elle avait juste demandé à Emmett de me remercier pour la déposition et pour toute l'aide que je lui avais fournie.

Je ne voulais pas penser à elle, mais c'était plus fort que moi. Je me demandais si elle allait bien ? Si James était revenue à la charge ? Si Emmett avait eu des nouvelles ? Mais comment savoir sans me faire grillé ?

Je m'étais mis au footing pour me la sortir de la tête mais c'était une putain d'excuse pour passer à côtés de chez elle. Bien sûr je ne pouvais pas la voir d'où j'étais, mais j'espérais…la croiser par pur hasard qui c'est !

Même en me concentrant sur mon dossier en cours, je n'arrivais pas à me la sortir de la tête. Alors j'avais repris mes habitudes…tous les soirs ! Oui tous les soirs sans exception j'allais dans des bars, des soirées, tirais mon coup et hop repartait de plus belle. C'est la seule chose qui m'empêchait de penser à elle. Bella son nom hantait mon esprit, et le seul moyen de rester moi-même c'était en baissant ces filles.

Oui je sais ce n'est pas intelligent mais je suis comme ça, j'ai besoin de garder l'esprit libre, de tout contrôler. Et en baissant de la sorte je garde le contrôle sur ma vie !

Je travaillais encore sur le nouveau projet, j'avais reçu l'adresse par mail de mon client. Il m'avait donné rendez-vous cette après-midi avec un de ses employés, je devais prendre des mesures ainsi que des photos pour pouvoir évaluer l'espace et organiser un espace de vente assez grand tout en gardant une partie comme réserve.

Un nouveau magasin allait s'ouvrir et mon client compter sur moi pour maximiser l'utilisation de l'espace, créer un endroit chaleureux qui donne envie de venir acheter. Il me semble qu'il m'avait parler d'une chaîne de vêtement pour jeunes mais qu'il voulait aussi instaurer plusieurs rayons pour enfants ainsi que bambins.

J'avais soixante-dix m2 à ma disposition. Bien sûr il fallait que je collabore avec son employé qui allait se charger de gérer le magasin, bien sûr nous devront lui envoyer les plans et notes pour qu'il nous donne son accord.

Le boulot sa aussi c'était une sorte d'échappatoire pour moi, je fonçais tête baisser dans mon taf oubliant tout ce qu'il n'allait pas dans ma vie. C'est d'ailleurs pour ça que je suis bon dans mon boulot, plus je donne de moi-même mieux je travaille. Au grand dam d'Esmée qui voudrait que je relâche un peu mon travail pour profiter un peu de ma jeunesse.

Ce midi Esmée avait un rendez-vous avec une cliente pour un nouveau projet de décoration d'une maison. Elle était depuis plusieurs années déjà décoratrice d'intérieure, parfois je faisais appel à elle quand l'endroit louer ou acheter par l'entreprise avait besoin d'être retapé.

Donc ce midi j'étais seule pour manger, je dus alors me faire mon propre manger moi-même. Ce qui n'était pas sans difficulté pour moi, je me faisais cuire des pâtes, bon sa encore ça allait, je savais un peu prêt faire, pas compliquer.

Faire bouillir de l'eau chaude dans une casserole, mettre les pâtes puis attendre que ça cuise. En attendant je naviguais un peu sur internet, regardais les news, pas grand-chose qui changeait, toujours les mêmes infos, des hommes politiques qui se battaient les uns avec les autres, se critiquant mais au fond c'était toujours la même chose personne se bougeaient les fesses pour faire changer les choses. Tous les mêmes !

Quant au reste, des affaires diverses, une maison avait brûlé dans l'est ne causant pas de mort heureusement. Un braquage dans une banque dans une petite ville, la mort d'une personne célèbre.

J'étais tellement concentré sur mon pc que je n'avais pas fait attention et fus surpris d'entendre un drôle de bruit dans la cuisine. Je me précipitais pour m'apercevoir que l'eau dans ma casserole contenant mes pâtes débordait. J'éteignais le feu de la gazinière et passais les pâtes dans la passoire.

Bon ça avait l'air cuit, je me dépêchais de manger sachant qu'il me restait très peu de temps avant mon rendez-vous. Mes pâtes avaient un peu trop cuit, mais c'était mangeable.

Une fois que j'eus fini et ranger ma vaisselle et mis la casserole dans le lave-vaisselle, je me préparais pour partir. Prenant tout mon matériel pour faire mes mesures, j'allais à ma voiture et prenais la route.

Je savais très bien où était le local, là où serait installée la boutique, connaissant bien le coin. Mon client avait eu de la chance qu'il se soit libéré, c'était un endroit très sympa avec pas mal de passage, surtout en plein centre-ville, il était bien exposé.

En arrivant, je pouvais voir que la personne que je devais voir était déjà là car la lumière était allumée. J'allais directement me présenter, j'irais chercher mes affaires après.

Je frappais à la porte et ouvrais directement pour rentrer sans attendre que l'on m'autorise à le faire, ce que j'y vis me figer sur place. Une femme me tournait le dos regardant les lieux avec attention. Une boule naissait dans mon ventre en voyant cette femme, je redoutais que mes soupçons soient fondés. Elle se retournait en m'entendant fermer la porte.

-Edward ? Me dit-elle surprise, alors que je restais là figer sans rien dire la fixant simplement les points serrer.

-Qu'est-ce que tu fais ici ? Lui demandais-je tout aussi surpris qu'elle.

-Ce serait plutôt à moi de te poser cette question ! Je suis sur mon lieu de travail…enfin futur quand il sera terminé.

Non ce n'était pas possible ! Pourquoi elle ? Non sait un cauchemar ce n'était pas possible sinon !

-Attends attends, tu…tu veux dire que…c'est toi l'employé de monsieur Dax ? Lui demandais-je.

-Oui monsieur Dax est mon patron, pourquoi ça t'étonne ? Et d'où tu le connais ? Me demandait-elle légèrement énervée en croissant ses bras sur sa poitrine.

-Bas si je m'attendais à ça ! Dis-je plus pour moi-même que pour répondre à Bella.

Non mais c'était dingue, sur tous les habitants de cette ville il fallait que je tombe sur elle. La ville n'était pas assez grande pour ne pas la croiser, à chaque coin de rue ? Mais ça voulait dire que j'allais devoir travailler avec elle ? Oh mais qu'est-ce que j'ai fait au bon Dieu pour mériter ça !

- Écoute ce n'est pas que…j'ai pas envie de parler avec toi mais…j'attends quelqu'un alors…

-Oui je sais, c'est moi que tu attends !

-Toi…tu…Masen & Co c'est toi ? Me demandait-elle surprise en se rapprochant de moi.

-Oui, tu n'as pas lu ma carte ? Lui demandais-je en haussant un sourcil.

-Non je…je n'ai pas regardé, me dit-elle en baissant la tête.

Alors que nous ne bougions plus réalisant que nous allions devoir travailler ensemble, son portable sonnait. Bella s'excusait et répondait.

Je visitais les lieux en attendant, ce n'était pas très grand et…vide mais ça semblait parfait pour un commerce de vêtements. Je fus surpris de voir la poussette dans un coin, je m'approchais sans faire de bruit. Elle n'avait quand même pas emmené sa fille ici ?

J'eut ma réponse très vite en voyant une jolie poupée les yeux grands ouverts, elle avait changé depuis la dernière fois, ses yeux n'étaient plus des yeux bleus de bébé.

Ils étaient entre le bleu gris vert, c'était difficile de discerner de quelles couleurs ils étaient exactement, mais c'était d'un mélange magnifique sur cette petite fille. Ses cheveux par contre étaient toujours aussi clairs. Quand elle me vit elle me fit un beau sourire, je m'approchais et lui caressait sa petite main, Abbygaëlle prenait mon doigt dans sa petite menotte et me le serrait très fort.

-Coucou toi, lui dis-je en lui souriant. Comment ne pas sourire devant un tel ange, elle était vraiment sublime. Alors ta maman t'a amené à son travail, tu t'amuses bien ? lui demandais-je en jouant avec sa main. La petite faisait quelques bruits aigus avec sa bouche me faisant rire.

Je tournais la tête pour voir Bella qui me regardait toujours au téléphone, quand je croisais son regard elle se retournait. J'écoutais un instant la conversation, pas que je sois curieux de sa vie privée mais…en même temps je n'avais pas vraiment le choix, sa résonnait beaucoup ici.

-Je n'ai pas le choix…je vais perdre le poste sinon…je croyais que tu avais arrêté pour pouvoir être avec ta famille…c'est l'histoire que de quelques jours papa…mais si je t'assure tu seras très bien t'en occuper…je ne serais pas loin…s'il te plaît, tu es ma dernière chance…non soit elles sont complètes, soit je n'ai pas confiance…je vais pas confier ma fille aux premier venues…non je ne peux pas et tu le sais très bien c'est une occasion en or…très bien je te dis pas merci…ouais bye.

Bella raccrochait, je pouvais voir qu'elle était abattue par ce coup de téléphone. Elle se frottait le visage, soufflait un bon coup et se retournait vers moi. Je tournais automatiquement ma tête vers la petite qui tenait toujours mon doigt très fort.

Bella arrivait prêt de nous, je me reculais de la poussette et Abbygaëlle me lâchait.

-Je suis désolé ce n'est vraiment pas pro de l'avoir emmené mais…je n'avais pas le choix, me disait-elle.

-Tu n'avais personne pour la garder ? Lui demandais-je curieux. Elle devait bien avoir des amis, ou même ses parents qui auraient pu la dépanner.

-Non, sinon elle ne serait pas là ! Me faisait-elle remarquer.

-Elle ne va pas en crèche ?

-Abby n'a que 2 mois passés Edward, elle est trop petite. Et puis de toute façon ils n'ont pas de place, même les assistantes maternelles sont complètes !

-Et ton père ? Il a bien pris sa retraite non ?

-Oui mais…c'était justement lui au téléphone, il ne peut pas. Aujourd'hui il était parti pécher puis…je lui ai demandé pour quelques jours mais…il ne peut pas, enfin il ne veut pas. Il a peur, mon père dit qu'il est trop vieux pour ce genre de chose et que quelques heures encore ça va mais des journées entières il ne serait pas géré.

-Je vois. Eh bien écoute, je te propose de prendre mes mesures, puis quand j'aurais mes données je pourrais évaluer la surface à utiliser. Ensuite quand j'ai fini je t'appelle et on voit ça ensemble, je peux passer chez toi on n'est pas obligé de faire ça ici. Avec des photos et une maquette ça ira.

-Tu es sûr ?

-Oui comme ça toi tu t'occuperas de trouver quelqu'un pour garder ta fille. De toute façon on a jusqu'à la fin de la semaine pour envoyer le projet à Monsieur Dax !

-Pourquoi…pourquoi tu ferais ça ? Me demandait-elle en fronçant ses sourcils.

-Et pourquoi pas ? Lui demandais-je ne comprenant pas sa question.

-La dernière fois au poste de police tu étais… et là tu es…, Bella me semblait perdue, elle qui avait toujours le mot pour répondre, n'arrivait pas à finir une phrase, elle me regardait juste en fronçant ses sourcils. Bref, me dit-elle en secouant légèrement la tête, si on commençait, Abby ne va pas vouloir rester indéfiniment dans sa poussette alors…autant faire se pourquoi nous sommes là.

J'opinais et allais chercher mon matériel. Bella notait les mesures que je prenais pour que ça avance plus vite. Ensemble nous étions assez efficaces, en une heure nous avions déjà fini. Bella me donnait une feuille avec mes données, elle avait tout transcrit sur son ordinateur au cas où je perde mes données.

Nous nous dîmes au revoir et Bella me remerciait encore pour lui faciliter les choses avec sa fille. Elle n'avait pas à me remercier, c'était tout à fait normal, elle était mère célibataire, et voulait à tout prix garder son travail. Je n'allais pas lui dire, débrouilles toi ce n'est pas mes affaires. Déjà pour être mère célibataire il fallait avoir du cran, mais pour aussi travailler et se donner autant pour le job elle était très courageuse.

Avec cette histoire de boulot j'avais oublié de lui demander où en était cette histoire avec James ?

Et dire que j'allais devoir travailler un moment avec elle. Moi qui essayais de ma la sortir de la tête, voilà qu'elle réapparaissait comme par enchantement et là il me serait impossible de l'éviter.