Coucou à tous mes lecteurs et lectrices ! Je ne sais pas vous mais moi j'ai l'impression de pas avoir posté depuis un siècle lol. Alors voici un nouveau chapitre corrigé par ma belle amie N'giie merci à toi ma belle.
N'hésite pas à me dire ce que vous pensez de mes chapitres et peut-être même à me donner des idées pour la suite !
Bonne lecture bisou !
Chapitre 8
Point de vue d'Edward
Deux semaines que je côtoyais Bella, j'avais fini par accepter le fait d'être moi avec elle. D'être à nouveau l'Edward d'avant, moi avec toutes mes qualités et mes défauts. Avec elle c'était…naturel, je ne le faisais pas exprès non, c'était elle qui me rendait ainsi. Bella avait ce don-là, faire ressortir la personne que j'étais vraiment.
J'avais appris à bien la connaître durant ces deux semaines, c'était une femme incroyable, elle était devenue à ma grande surprise une amie pour moi, du moins moi je là voyait ainsi.
Nous passions du temps ensemble principalement pour le boulot. La conférence avec monsieur Dax c'était bien passé et nous avions le feu vert pour commencer les travaux.
Avec Bella nous nous étions chargée ensemble des devis à plusieurs entreprises, j'avais déjà mon idée à moi des entreprises à embaucher pour que le travail sois bien fait. J'avais déjà des contacts dans le bâtiment dû à mes anciens projets sur lesquels j'avais travaillé.
Mais Bella voulait quand même faire plusieurs devis, donc nous l'avions fait ensemble. Elle m'avait agréablement surpris en proposant de faire une mezzanine, j'y avais moi-même pensée mais il me semblait que monsieur Dax voulait un plein pied.
Bella avait su se montrer convaincante en lui montrant ma maquette que nous avions modifiée. Puis avec cet étage j'avais pu agrandir un peu la zone de stockage, ce qui serait bénéfique pour la boutique.
Personne ne savait pour Bella, mes amis et ma famille savaient que je travaillais sur le projet d'un nouveau magasin qui allait ouvrir en ville, ils savaient également que j'avais souvent des rendez-vous en extérieur. Mais ils ne savaient pas à quel point j'aimais aller à ses rendez-vous.
Au début je l'avoue, la semaine après avoir découvert que j'allais devoir travailler à ses côtés…cela m'avait mis hors de moi. Je ne voulais pas travailler avec elle, cette fille prenait déjà beaucoup trop de place dans mon esprit. Je pensais bien trop souvent à elle, et il était hors de question que sa continue.
Alors j'avais fait comme à ma grande habitude, j'avais tenté d'oublier et de la sortir de ma tête de la seule façon dont j'en étais capable, en baisant une fille différente chaque soir. Et chaque soir en rentrant chez moi, enfin chez Esmée et Carlisle moins je pouvais me regarder dans une glace.
C'était la réaction d'Alice qui m'avait secoué, elle avait raison. Je ne pouvais pas délaisser mon boulot, tout ça par ce que j'avais peur de ce que je devenais au pré de Bella. Mon boulot c'était la seule chose qui me permettait de maintenir ma tête hors de l'eau.
Alors j'avais bougé mes fesses, avait arrêté mes sorties en pleine semaine, avait même travaillé durant la nuit pour rattraper mon retard. Et puis j'avais revu Bella, je m'étais promis de ne pas flancher en sa présence. Lui montrer que j'étais là simplement pour le travail point barre, mais non je n'avais pas tenu ma promesse.
Je voulais savoir, je voulais comprendre ! Pourquoi cette fille ne voulait pas sortir de ma tête ? Pourquoi j'étais différent avec elle ?
Le lendemain j'avais baissé les armes, laissant les choses se faire. Après tout c'était une femme comme une autre, je pouvais très bien être moi mais seulement avec elle. Personne ne devrait être au courant sinon j'imaginais bien les réflexions que mes amies me feraient. La fille qui à briser la carapace de notre Eddy, ça aurait été du Emmett tout craché.
Je n'avais pas cessé mes sorties pour autant mais…j'y prenais moins de plaisir. Je baisais des filles encore plus belles les unes des autres et pourtant…je ne ressentais plus ce plaisir intense que l'on ressent quand nous avions fini. Cette satisfaction, cette libération que je ressentais à chaque fois que je baissais une femme dans un coin sombre.
J'étais avec Bella, mais cette fois nous étions allé chez elle, il faisait hyper froid dehors et vue que dans la boutique nous n'avions pas le chauffage Bella avait proposé que l'on travaille chez elle. J'avais accepté sachant très bien que l'on ne pouvait pas aller travailler chez moi.
Abbygaëlle était chez sa nourrice, Bella avait préférez-la laisser là-bas pour que l'on travaille plus vite. Moi sa présence ne me dérangeait pas, j'aimais bien cette petite, de plus je sentais Bella ailleurs. Elle n'aimait pas laisser sa fille cela se voyait, elle avait dû le faire par pure conscience professionnelle.
Nous étions tous les deux plongé sur notre travail respectif, enfin plus elle que moi. Nous nous étions installé sur le canapé qui j'avoue était très confortable. Bella était assise en tailleur, ses jambes calées sous ses fesses, les cheveux attachés dans un chignon fait à la va-vite laissant des mèches rebelles lui tomber devant les yeux. Ça la rendait diablement sexy ainsi, surtout avec ce stylo qu'elle portait au bout de ses lèvres.
Je souriais bêtement en la voyant faire, elle était si concentrée qu'elle ne voyait rien. J'avais durant ces deux semaines apprit à la connaître et Bella ne se voyait pas réellement comme elle était. Oh, elle ne se trouvait pas moche mais si elle devait se mettre dans un classement, Bella se métrait plus dans la case potable, se voyant qu'une manière peut élogieuse. Elle débordait de confiance en elle mais pour se voir vraiment comme elle était réellement c'était autre chose.
-Arrête ça, me dit-elle en me regardant du coin de l'œil en souriant.
-Arrêté quoi ? Lui demandais-je innocemment la regardant toujours en souriant.
-De me regarder comme ça idiot, dit-elle me balançant un cousin sur la tête.
-Hey, je n'ai rien fais-moi, attend pour voir, lui dis-je en me levant et en l'attrapant par la taille pour une séance de chatouille.
Je chatouillais Bella qui gigotait contre moi, c'est qu'elle avait de la force, elle riait et ce son était le plus beau que je n'ai jamais entendu. Son téléphone sonnait ce qui me fit arrêter mes chatouilles, Bella riait encore quand elle prenait son téléphone, tout en plaçant une mèche de ses cheveux derrière son oreille.
-Oui, dit-elle le sourire aux lèvres, d'un coup elle se levait son sourire se fanant. Quoi ?... Depuis quand ? ... Combien ? Ça n'a pas baissé ? ...Non habillé là, j'arrive dans cinq minutes.
-Bella ? Qu'est-ce qui se passe ? Lui demandais-je alors que je la voyais pâlir à vue d'œil.
-C'était la nourrice, Abby…je n'aurais jamais dû là laisser aujourd'hui, je…
Ses yeux commençaient à se remplir de larmes, son inquiétude se reflétait sur son visage.
-Bella, Bella calme toi, lui dis-je en la prenant par les épaules. Qu'est-ce qui se passe ? Lui demandais-je moi-même inquiet, en vue de son état cela devait être grave.
-Elle a de la fièvre, la nourrice lui a donné du doliprane mais sa passe pas. Edward, paniquait-elle, Abby à 39.8 de fièvre.
-On va aller la chercher, lui dis-je en prenant mes affaires.
-Non Edward, je vais prendre la voiture et…
-Bella, je t'accompagne, lui dis-je d'un ton que je voulais sans appel. Je ne vais pas te laisser conduire dans cet état, prend le cosy et mets le dans ma voiture.
Bella m'obéit sans un mot et en moins de deux nous étions en route pour aller chercher Abbygaëlle.
Je ne savais pas où habitait la nourrice alors Bella m'indiquait le chemin, ce n'était vraiment pas loin. Bella n'était vraiment pas bien, elle s'inquiétait pour sa fille je le voyais bien, en même temps c'était normal Abbygaëlle n'avait que deux mois et demi, elle était si petite. Une fois garée Bella sautait directement de son siège pour aller frapper assez fort à la porte de la maison.
-Donné moi ces affaires…non vous auriez dû m'avertir plus tôt, dès la prise du doliprane !
Bella commençait à s'énerver et la petite pleurait dans ses bras, je sortais de la voiture et allais les rejoindre.
-Bella, lui dis-je en posant ma main sur son bras. Viens faut se dépêcher, plus vite on l'emmène à l'hôpital, plus vite elle ira mieux.
Sans un mot Bella allait à ma voiture et montait derrière avec sa fille attachée dans son cosy, la petite se calmait un peu en présence de sa mère, mais elle pleurait encore un peu, elle avait le visage tout rouge.
C'était la première fois que j'entendais la petite pleurer ainsi, c'était un pleur à nous en déchirer l'âme.
En arrivant devant l'hôpital nous passions par les urgences, il y avait beaucoup de monde, encore plus que d'habitude. Après avoir donné les papiers de la petite et donné les renseignements on nous fît attendre. Abbygaëlle hurlait et même sa mère n'arrivait plus à la calmer.
Je fulminais qu'il nous fasse attendre ainsi, c'était quand même un bébé, elle était si petite ! Je regardais cette petite fille dans les bras de Bella qui essayait en vain de calmer ses pleurs, Bella était incapable de l'aider et ça la tuer. Je pouvais voir ses yeux brillés tellement elle avait mal pour sa fille.
Sans réfléchir je posais ma main sur la tête d'Abbygaëlle la caressant doucement, sous mon geste la petite se calmait tout en me regardant. Elle me regardait de ses petits yeux verts gris, je fondais littéralement face à ce bout de choux. Mais le calme ne durait que peu de temps vus qu'elle se remit à pleurer.
C'était trop pour moi, je n'allais certainement pas rester là à rien faire pendant que ce petit ange soufrait ainsi !
-Bella je reviens, lui dis-je en posant ma main sur la sienne.
-Tu va où ? Me demandait-elle d'une petite voix.
-Chercher un médecin, elle opinait et je me levais.
J'allais à l'accueil des urgences. La secrétaire me regardait avec envie, replaçant ses lunettes sur ses yeux.
-Bonjours pouvez-vous appeler le docteur Carlisle Cullen ? Lui demandais-je.
-Je suis désolé mais tous nos médecins sont avec des patients, comme vous pouvez le voir on est surchargé ! Me disait-elle d'une voix mielleuse.
-Cet important s'il vous plaît. Dis-je en posant ma main sur le bar de l'accueil, la secrétaire papillonnait des yeux face à moi ce qui pouvait m'énerver.
-Très bien, je vais voir ce que je peux faire. Qui le demande ?
-Edward Cullen son fils, lui dis-je en soufflant.
Je détestais me servir de ma famille d'adoption pour avoir ce que je voulais, mais là il ne s'agissait pas de moi. Dans une autre situation je n'aurais pas fait appel à lui…mais ce n'était pas le moment pour penser à ma petite personne. Même si je voulais que personne ne connaisse mon amitié pour Bella…Abbygaëlle était plus importante.
J'étais resté un peu à l'écart pendant que la secrétaire passait ses coups de fil. Elle me faisait signe de revenir en voulant paraître sexy, mais ça là rendait vraiment ridicule.
-Docteur Cullen vous attend dans son bureau, deuxième étage…
-Je sais où c'est, merci beaucoup, la coupais-je avant de partir.
Ce n'était pas super poli je sais, mais je n'avais pas de temps à perdre. Abbygaëlle attendait depuis assez longtemps.
Arriver devant le bureau de Carlisle, je soufflais un grand coup. Je me doutais qu'il aurait une multitude de question, des questions dont je n'avais pas envie de répondre. Je frappais à la porte et entendais un entrer.
-Edward tu va bien ? Me demandait-il à peine avais-je fermer la porte derrière moi. Quand on m'a dit que mon fils m'avait fait appeler j'ai…
-Je sais, lui dis-je gêné d'avoir dit que j'étais son fils alors que je savais très bien que c'était faux. Ce n'est pas pour moi, je suis venue avec…une connaissance repris-je en passant ma main dans mes cheveux comme si ce geste allait m'aidé à ce que Carlisle ne pose aucune question. Sa fille à plus de 39.8 depuis un moment et sa fièvre refuse de descendre malgré le doliprane. Sa fait un moment que l'on attend et…
-Comme ta due l'avoir vue on est débordé…je ne peux pas la prendre en priorité parce-que c'est une de tes connaissances Edward ! Ce ne serait pas juste pour les autres…
-Mais papa ce n'est qu'un bébé de 2 mois…dis-je malgré moi.
Carlisle fut surpris que je l'appelle ainsi, c'était très rare que je l'appelais papa et même moi j'en étais étonné. Il me regardait un moment en fronçant des sourcils puis prenait des affaires sur son bureau.
-Très bien je te suis, me dit-il simplement.
Carlisle avait été vraiment surpris mais n'avait rien dit de plus, il me jetait quelques coups d'œil de temps en temps mais aucun mot ne sortait de sa bouche.
-Vas-y, lui dis-je alors que nous étions dans l'ascenseur. Je sais que tu brûles d'impatience de me poser tes questions alors vas-y !
-Tu…je ne savais pas que tu connaissais des personnes avec des enfants en bas âge ! Enfin à part Rosalie et Emmett.
-C'est par ce que je la connais depuis peu. Voyant qu'il voulait en savoir plus je repris. On travaille ensemble sur mon nouveau dossier, c'est la gérante de la nouvelle boutique en ville, lui dis-je en massant ma nuque.
Je pouvais voir que Carlisle était déçu de ma réponse. Pourquoi ? Ça je n'en avais aucune idée. Heureusement pour moi Carlisle était très discret respectant la vie privée de ses enfants…enfin de sa fille. Il ne posait jamais trop de question, nous disant que quand nous serions près à leurs en parlés, il serait là pour nous écouter.
Pour lui j'étais bien plus qu'un fils adoptif, il avait été très présent pour moi, contrairement à Esmée qui me couvait trop, lui était attentif mais me laissait l'espace dont j'avais besoins. Jusqu'au jour où j'avais eu besoins de me confier à lui, il avait été là pour moi, m'avait écouté sans m'interrompre une seule fois.
-Tu l'as accompagné, pourquoi ? Me demandait-il ses mains dans les poches de sa blouse blanche, alors que nous prenions l'ascenseur.
-On était ensemble quand sa nourrice à appeler…je…j'ai juste proposé de l'amener.
-Mais tu es resté…, disait-il en souriant doucement.
-Carlisle, râlais-je en grimaçant me callant contre la paroi de l'ascenseur.
-Bien bien, je me tais. Me dit-il sans perdre une seconde son sourire.
Nous arrivions dans le centre d'urgence et je cherchais Bella, mais ne la voyait nulle part. Jusqu'à ce que je tombe sur une petite femme berçant un bébé contre sa poitrine, engueulant une infirmière qui essayait tant bien que mal de la calmer.
-Mademoiselle je suis désolé mais pour l'instant aucun médecin n'est disponible…
-Mais c'est qu'un bébé, débrouillez-vous trouvez-moi quelqu'un ! Elle est encore plus chaude que tout à l'heure, vous attendez quoi ? Qu'elle convulse ? Hurlait-elle à cette pauvre infirmière.
-Bella, lui dis-je doucement pour la calmer en posant ma main sur son bras.
A mon toucher Bella se retournait vers moi, et ce que je vis me perturbait bien plus que je ne l'aurais cru. Bella était encore plus mal que quand je l'avais quitté, son visage rempli de larmes silencieuses, son regard inquiet pour sa fille, sa tristesse…
-Bonjour Mademoiselle, je me présente docteur Cullen, je vais m'occuper de votre fille. Je peux ? Lui demandait Carlisle en désignant la petite.
Bella opinait et mon père touchait le front d'Abbygaëlle, regardait ses yeux, écoutait son cœur avec son stéthoscope toujours accroché à son cou.
-Moéras ! Préparé un lit pour cette demoiselle, je vais l'ausculter un peu mieux, et nous allons l'installer pour faire tomber sa température.
-Oui docteur, lui disait l'infirmière.
-Venez avec moi mademoiselle…
-Swan, Isabella Swan.
-Mademoiselle Swan, Edward…me disait Carlisle en me regardant… je pense que ça ira maintenant reprit-il avant de commencer à avancer.
Je vis dans les yeux de Bella qu'elle était terrifiée, je ne pouvais pas la laisser maintenant.
-Je vais attendre en salle d'attente, dis-je à Bella sans attendre de réponse de sa part.
Je prenais place sur une chaise et attendais, je savais que je ne m'en sortirais pas idem de cette histoire mais je ne pouvais pas laisser Bella seule, non je savais qu'elle avait besoin de moi. J'étais son ami, même si on se voyait que pour le boulot, entre Bella et moi, une amitié c'était créer. Mais je ne voyais pas Bella comme je voyais Alice où Rosalie c'était différent, j'étais différent avec elle.
-Edward ?
Je tournais la tête vers la voix qui m'avait appelé, j'aurais reconnu cette voix n'importe où ! Esmée.
-Pourquoi tu es ici ? Tu vas bien ? Paniquait-elle en se précipitant vers moi.
-Je vais bien Esmée, mais toi pourquoi tu es ici ? Lui demandais-je en me levant.
-Je viens apporter le dîner à Carlisle, il m'a appeler pour me dire qu'il ne savait pas à quelle heure il serait rentré ! Edward…vas-tu me dire pourquoi tu es aux urgences ?
Et voilà, qu'est-ce que je disais ! c'est maintenant que les ennuis commencent….
