Bonjours désolé pour ce retard mais je me suis coincé le dos et il m'était impossible d'écrire dans ses conditions. J'espère que la suite vous plairas !
Je dois vous dire que j'ai était agréablement surprise en voyant tout vos reviews, merci vraiment ça me touche beaucoup.
Merci à Mlle pour ton review, très heureuse que ma fic te plaise, et ravie que tu es posté, surtout si tu poste rarement, cela veut dire que j'écris pas si mal lol ! Pour Alice je comprend, pour moi elle veut juste aidé Edward, il es un peut comme son frère, elle veut juste l'aider après tout ce qui as traverser. Puis n'oublions pas c'est d'Alice que l'on parle là xd !
Bonne lecture à tous !
Chapitre 15
Point de vue de Bella
Une semaine était passé depuis la soirée chez Rosalie et Emmett, une semaine que j'évitais tout contact avec Edward.
Il m'avait blessé bien plus que je l'avais pensée, il m'avait appelé plusieurs fois sans laisser de message. J'avais vu ses appels mais refusais même de lui parler au téléphone, ce n'était pas très professionnel je sais, mais…mince c'était lui qui m'avait avoué vouloir me connaître, lui qui voulait travailler avec moi chez moi, lui qui c'était proposé de garder Abbygaëlle, et encore lui qui m'avait ignoré toute une soirée me traitant comme une inconnue devant ses amis et sa propre sœur.
Donc j'étais censé faire quoi moi ? Faire comme si de rien n'était ? Comme si son comportement ne m'avait pas atteint ?
Non, je ferais ce qui faut pour la boutique traiterais avec lui, mais rien ne me forçait à lui reparler du moins pour l'instant. J'avais besoin de me calmer, surtout que les travaux allaient débuter en milieu de semaine, tout était prêt, contrat signé, bon de commande envoyé, on attendait juste de recevoir les bons matériaux.
Alors oui pour l'instant rien me forçait à répondre à ses appels, non rien du tout. Mon téléphone sonnait m'indiquant un appel, je regardais l'écran pour voir de qui il s'agissait.
Alice, j'avais oublié qu'on devait se programmer une journée shopping dans la semaine. Mince elle n'avait pas oublié, moi qui avais espéré que ce soit le cas ! Pas que je n'aimais pas faire du shopping, mais Alice était la sœur d'Edward et Rosalie une amie à lui. J'allais tout de même pas traîner avec ses proches alors que je ne répondais pas à ses appels !
-Allô, dis-je en décrochant.
-Bella c'est Alice ! Tu sais Alice Cullen.
-Oui je n'ai pas oublié la sœur d'Edward Cullen.
-Ouais…donc je t'appelle pour la journée shopping. Tu es toujours ok ?
-Je sais pas trop Alice je…, lui dis-je en m'installant sur mon canapé.
-Aller s'il te plaît…me disait-elle d'une petite voie. En plus je suis quasiment sûr que ça fait longtemps que ta pas fait une sortie entre filles.
-Comment tu peux savoir ça ? On se connaît à peine ! Lui dis-je surprise qu'elle sache ça.
-Tu le seras si tu apprends à me connaître, et quoi de mieux qu'une journée de shopping pour ça ?
-Je pense pas que ton frère apprécierait ! Lui dis-je espérant qu'elle n'incite pas.
-Il n'a rien à dire, je choisis mes amis seul, je n'ai pas besoin de son accord. Et toi non plus Bella ! Alors tu viens ? Insistait-elle.
Avait-elle raison ? Pouvais-je sortir avec elle malgré l'attitude d'Edward ? Après tout Alice et Rosalie n'y était pour rien, et j'avoue qu'une sortie entre filles me ferait du bien. Entre la boutique et Abbygaëlle on ne peut pas dire que je voyais beaucoup de monde.
-Quand ? Lui demandais-je au bout d'un moment.
-Tu es libre demain matin ?
-Oui, où et à quel heure ?
- On va dire 9h30 devant chez toi, on passe te chercher !
-Mais…je peux très bien prendre ma voiture !
-C'est plus pratique et Rosalie à assez d'espace pour y loger 2 poussettes.
-D'accord, à demain alors, cédais-je malgré moi.
-A demain Bella, me disait Alice avant de raccrocher.
Je soufflais cette fille était incroyable, on ne pouvait rien lui refuser. Je n'étais pas sûr que sa plaise à son frère, mais j'allais tout de même pas là vexer à cause de lui. Non sûrement pas, je profitais de la sieste de ma fille pour faire un brin de ménage.
Cela ne me prenait pas trop de temps vu que c'était déjà propre. Je m'apprêtais à me préparer une eau chaude quand quelqu'un frappa à la porte, j'allais ouvrir.
Quelle ne fut pas ma surprise en le voyant devant moi…Edward, je prenais le temps de le détailler, ses cheveux toujours autant en bataille, son visage fermer, des cernes avaient pris forme sous ses yeux. Il portait une veste en cuir lui donnant un air ravageur.
-Bonjour Bella, me dit-il me sortant de la contemplation en étirant ses lèvres formant un petit sourire. Au non s'il croyait m'avoir comme ça il se trompait celui-là.
-Qu'est-ce que tu fais là ? Lui demandais-je en croisant mes bras sur ma poitrine, ce qui lui fit perdre son sourire passant sa main dans ses cheveux.
-Je…enfin tu ne réponds à aucun de mes appels alors, me disait-il en haussant des épaules.
-Alors tu te permets de débarquer chez moi ? Lui demandais-je furieuse.
-Bella…disait-il en essayant de me toucher mais je reculais ne voulant pas céder.
-Non Edward, si je ne réponds pas à tes appels c'est que j'ai une bonne raison. Maintenant je te demande de partir ! Lui dis-je bien décidé à ne pas me laisser faire.
-Mais…laisse-moi t'expliquer au moins !
Non mais je rêvais là, il pensait vraiment qu'il lui suffisait de se pointer chez moi, la bouche en cœur, me racontant encore des âneries sur son comportement et que ça suffirait pour que je lui pardonne.
Il avait déjà agit ainsi, au tout début c'était exactement la même personne que j'avais vue, mais là je me laisserais pas faire. Il avait tort s'il croyait que j'allais lui pardonné, plus rancunière que moi, ça n'existai pas !
-M'expliquer…par ce que tu es venue t'expliquer ? Lui dis-je en colère.
-Oui Bella, pour l'autre soir je…
-Ne me dis pas que tu es désolé Edward, Tu as voulu mélanger vie privée et vie professionnelle, Tu as voulu que l'on apprennent à se connaître, Tu as voulu que l'on deviennent amis. Lui dis-je en accentuant le Tu en le pointant du doigt. Jamais je t'ai forcé, bien au contraire ! La façon dont tu t'es comporté envers moi lorsque ta sœur ma invitée à cette soirée et durant cette soirée…jamais je n'aurais pensé cela de toi ! La vérité Edward c'est que je te considérais déjà comme un ami et toi tu as fait comme si nous nous connaissions à peine. Mais mince Edward je t'ai confié ma fille, la chaire de ma chair !
J'étais remonté, peiné, blessé. Jamais on m'avait traité ainsi, et j'avais beau remuer tout ça dans ma tête je ne comprenais pas son comportement. Je ne reconnaissais pas l'homme que j'avais appris à connaître ces dernières semaines !
-Je sais et je…
-Non Edward, je ne veut même pas entendre les raisons qui ont fait que tu agisses de la sorte. L'Edward que j'ai vu là-bas…je le connais pas et je ne veut sûrement pas apprendre à le connaître. Alors à partir de maintenant on se verra juste pour le boulot. Ta des choses à me dire ? Ta mon émail. Sur ce part s'il te plaît part sinon j'appelle les flics, lui dis-je avant de lui fermer la porte au nez.
Une fois qu'il fut partie je soufflais un bon coup et décidais de me mettre à la recherche d'une solution pour la garde de ma puce grâce à internet, cela me permettrait de penser à autre chose.
Bon cette solution n'était pas la meilleure mais avais-je seulement le choix ? Trouver quelqu'un par internet ne me rassurait guère mais là je ne pouvais pas attendre simplement qu'une place se libère en crèche ou chez une assistante maternelle.
Je passais pratiquement toute la journée sur divers sites mais rien ne me convenait, les seules disponibles était à l'autre bout de la ville.
Comme à son habitude ma puce se réveillait en plein milieu de la sieste. Abbygaëlle m'inquiétait de plus en plus, j'avais besoin de savoir pourquoi elle ne dormait pas d'une traite se réveillant à plusieurs reprises !
Comme d'habitude depuis quelques semaines elle se rendormait sur moi, sauf que cette fois elle avait agrippé mon gilet en s'endormant, comme si elle avait peur que je l'abandonne, que je parte.
-Je t'aime ma chérie, maman ne partira jamais loin de toi, je te le promets mon amour, lui dis-je alors qu'elle dormait paisiblement dans mes bras. Essayant de la faire lâcher prise sans la réveiller, je lui faisais un bisou et la recouchais dans son parc l'entourant avec le cousin d'allaitement.
Le lendemain ce fut la course, la nuit avait été encore difficile, j'avais envie d'appeler ma mère pour lui demander conseil mais si je le faisais ça prouverait que j'étais incapable de m'occuper de mon bébé et de prendre soin d'elle. Si ça continuait j'emmènerais Abbygaëlle chez le pédiatre ou à la Pmi, après tout ils étaient là pour ça.
Je vérifiais que tout était prêt une dernière fois avant de mettre mon manteau, biberons, couches, produit nécessaire pour le change, la toilette, tout y était, même un change en cas de fuite.
Abbygaëlle était habillée d'un petit ensemble, pantalon en tissu épais rose saumon, sous pull beige avec des petits lapins dessiné dessus et un gilet rose s'attachant sur le côté. Elle était à croquer ma fille et j'en étais fière.
J'entendais frapper à la porte alors je me dépêchais d'enfiler la combi violette à ma puce avant d'allée ouvrir. Je ne fus pas surprise de voir Alice tout sourire en ouvrant la porte.
-Bonjour Bella, coucou toi nous dit-elle en me faisant la bise comme si nous étions de vieille amie. Vous êtes prêtes ?
-Oui, faut juste que je sorte la poussette.
-Attend je vais t'aider, me disait Alice en prenant la poussette pendant que j'installais Abby dans son cosy et que je me préparais à verrouiller la porte d'entrer.
Je suivais Alice qui poussait la poussette jusqu'à un véhicule que j'appellerais familiale, une grosse Audi, classe la voiture quand même. En nous voyant arriver Rosalie sortit de la voiture pour nous rejoindre.
-Bonjour Bella, me dit-elle en venant me faire la bise.
-Bonjours Rosalie, tu…sacré voiture, lui dis-je en regardant le véhicule.
-Oui…ce n'est pas trop mon type de voiture mais elle est pratique avec Kellan. En plus ça rassure Emmett quand je la prend…on y va, me proposait-elle en m'ouvrant la portière pour que je puisse installer ma fille pendant qu'elles s'occupaient de ranger la poussette dans le coffre.
A peine la voiture démarrée qu'Alice ne cessait de me questionner, allant de mes préférences en magasin à mes goûts question d'hommes...encore. Heureusement que Rosalie était pour calmer sa meilleure amie.
Les filles me montraient tout plein de magasin que je n'avais pas encore découvert, c'était vrai que j'avais pas vraiment eu le temps de visiter la ville. Allant des vêtements bébé aux bijouteries, Alice avait l'air de connaître le coin comme sa poche.
Rosalie avait garé sa voiture dans un parking souterrain et nous nous étions promené en poussette durant toute la matinée, j'avais de la chance qu'Abbygaëlle adorait être promenée en poussette.
J'avais pu trouver quelques vêtements pour ma fille mais également pour moi, les filles m'avaient bien aidé et même si j'avais trouvé que les tenues qu'elles m'avaient proposées n'étaient pas vraiment mon style, j'en avais acheté quelques unes me disant que ce n'était pas si…si terrible ce genre de tenue sur moi, c'était simplement plus…plus sexy, moins maman et plus femme.
Il était prêt de midi et Abbygaëlle commençait à avoir faim, Rosalie nous proposait de s'arrêter manger dans une cafétéria pour reprendre le shopping après, ces filles étaient folles, j'avais déjà plus de pieds moi ! Mais j'aimais ça, c'était vraiment agréable cette sortie.
Nous nous installions une fois les repas payés et prêts devant nous, j'avais fait chauffer le biberon d'Abby dans le micro-onde mis à disposition et Rosalie avait fait de même avec le repas de Kellan.
Je prenais ma fille dans mes bras pour lui donner son biberon. J'écoutais les filles parler encore de shopping quand un bâillement m'échappait.
-Hey bien, dit nous si on t'ennuie, rigolait Alice.
-Non non, au contraire j'avais oublié comment ça faisait du bien une journée entre filles, même si…je sens plus mes pieds, leur dis-je en grimaçant.
-Tu n'as encore rien vue Bella, Alice est gentille aujourd'hui, d'habitude c'est à peine si on prend le temps de manger, juste le temps que le petit mange et c'est repartis !
-N'exagère pas, sinon elle ne voudra plus venir avec nous après, râlait Alice en mangeant ses légumes. Tu habites la Rochelle depuis longtemps Bella ?
-Non depuis peu, un bon mois après la naissance de mademoiselle, dis-je en regardant ma fille boire son biberon me regardant avec toujours cette intensité dans le regard lorsqu'elle mangeait.
-A oui c'est tout récent, et ta de la famille prêt d'ici ?
-Mon père habite à une trentaine de kilomètres et ma mère aux États-Unis, mais elle vient dès qu'elle le peut, elle est bien trop accro à sa petite fille pour ne pas venir régulièrement.
-Parent divorcé, me disait Alice tristement.
-Ouais, mais c'est mieux ainsi, mes parents n'étaient pas du genre à se disputer devant moi mais je voyais bien qu'ils n'étaient pas heureux dans leur couple alors quand ils mon dit vouloir divorcer … c'était mieux ainsi, dis-je en haussant des épaules. Puis ils s'entendent vraiment bien tous les deux maintenant, comme des amis ! Et vous vos parents sont du coin ? Leur demandais-je espérant que la conversation soit plus sur leur vie que la mienne.
-Je vis encore chez mes parents, ils n'habitent pas loin de chez toi. Pour l'instant ma situation me permet pas de pouvoir louer un appartement.
-Tu finiras par trouver Alice ne désespère pas, l'encourageait Rosalie en posant Kellan dans sa poussette vue qu'il avait fini de manger.
-Tu cherches dans quel domaine ? Demandais-je à Alice curieuse, en positionnant ma fille de façon à se quel fasse son rot.
-J'ai fait des études de stylisme, j'ai même créé quelques vêtements durant mes stages. Mais personne n'est intéressé par le style de mes créations.
-Et c'est quel genre de style ? Lui demandais-je curieuse, après tout c'était mon domaine.
-Tu vois la tenue de Kellan, je lui fis oui de la tête. C'est moi qui l'ai créé, Rosalie à craqué pour quelques modèles à moi et de temps en temps je lui conçois quelques tenues.
-C'est toi qui ? Lui demandais-je n'y croyais pas, elle avait vraiment du talent.
-Bien sur, ça t'étonne ? Me disait-elle en riant.
-Tu…tu me montrerais quelques modèles ? Osais-je lui demander.
-Ça t'intéresse ? Me dit-elle surprise en s'arrêtant de manger ses yeux s'illuminaient.
-Écoute je ne te garantit rien mais…mon patron cherche à agrandir sa gamme de vêtements, proposant des habits de bébés, pour l'instant on était plus basé sur les ados et les femmes. Il ne trouve pas car aucun ne lui convient, il cherche du nouveau, la plupart des magasins bébé proposent du classique, mais au vu des habits de Kellan…
-Mais il ne passe pas par un enseigne précise ?
-Pas forcément, lui dis-je en gardant ma fille contre moi en essayant de manger comme je pouvais.
-Tu…tu n'es pas sérieuse ? Me demandait-elle en me fixant.
-Bien sur que si, enfin si ça t'intéresse, souris-je en voyant sa réaction.
-Bien sur que ça m'intéresse, je passerais chez toi pour te ramener ça ! Merci Bella je…je ne sais pas quoi te dire.
-Ne dis rien, tant que je n'ai pas vu les croquis rien n'est sur ! Tu as fini de manger ? Lui demandais-je, elle fut surprise de ma question.
-Oui pourquoi ?
-Tu veut prendre Abby le temps que je mange ?
-Oh oui avec plaisir, aller vient voir taty Alice, disait-elle en tendant les bras pour que je lui donne ma fille.
Le surnom qu'elle c'était donné me surpris, on se connaissait depuis peut, mais Alice était vraiment gentille alors j'avais rien dit.
-Et toi Rosalie de la famille ? Lui demandais-je curieuse d'en savoir plus sur mes nouvelles amies.
-Mes parents sont en voyage, depuis qu'ils sont en retraites ils ne font plus que ça. Je suis contente qu'ils profitent ainsi mais…ils ne voient quasiment pas Kellan et loupent une grande partie de sa vie. Ce qui est bien dommage, mais bon je me plains pas y a toujours les parents d'Emmett qui viennent à l'improviste ça me suffit largement, nous dit-elle en roulant des yeux nous faisant rire.
-Au moins tu as de l'aide en cas de besoins, échappais-je sans le vouloir. Je me concentrais sur mon repas espérant qu'elles ne m'avaient pas entendu, mais c'était peine perdus.
-Ce n'est pas…trop dur, d'élever un enfant seul ? Me demandait Rosalie ce qui me surpris, moi qui pensais que ça serait Alice qui me poserait encore un millième de questions.
-Parfois oui…et à d'autres moments je me dis que…c'est peut-être mieux ainsi, soufflais-je en regardant ma fille jouer avec ses doigts.
-Je sais que ça nous regarde pas mais…le papa pourrait…
-Son père ne connaît pas son existence, il…il met impossible de pouvoir le contacter.
-Mais…tu es sur que…Emmett pourrait t'aider à le retrouver, Bella tu peux pas toujours gérer tout toute seule ! Me disait gentiment Rosalie.
-C'est…c'est impossible les filles, dis-je en baissant la tête sentant les larmes me monter aux yeux.
Je pouvais pas leurs dirent la vérité, elles ne comprendraient pas, personne ne comprenait. Et quand j'osais enfin me confier, on me jugeait. Je ne voulais pas qu'elles me juge ! En sentant une main se poser sur la mienne je relevais les yeux voyant qu'il s'agissait de celle de Rosalie.
-Tu peux compter sur nous Bella, serte on se connaît depuis peu mais si un jour tu as besoin de quoi que ce soit moi et Emmett seront ravis de t'aider.
-Pareil de mon côté, rajoutait Alice en me regardant compatissante.
-Merci les filles c'est gentil. Leur dis-je timidement, je n'avais pas l'habitude qu'on veuille m'aider. La plupart du temps je me débrouillais seule !
Suite à cela la conversation dérivait sur la suite de notre journée shopping, c'était impressionnant l'énergie qu'avait Alice. Rien qu'à l'entendre énumérer les prochaines boutiques où nous iront j'avais mal à la tête.
Nous étions allé dans un magasin pour hommes pour que Rosalie achète quelques vêtements à son homme, puis dans plusieurs magasins de bébé. J'avais encore trouvé de belles tenues pour ma fille, c'était un sacré budget de l'habiller. Voilà pourquoi j'achetais rarement des vêtements pour moi, je pouvais très bien m'habiller avec les mêmes vêtements jusqu'à usure, mais pour ma fille je voulais qu'elle est le meilleur, qu'elle ne manque de rien.
Vers 15h00 nous rentrions, j'avais proposé aux filles de boire un café avant qu'elles ne partent. Avant de préparer les boissons j'avais préalablement pris soin de mettre Abbygaëlle au lit sans la réveiller. Cette nuit l'avait vraiment fatigué, elle ne s'était même pas réveillé cette après-midi, même quand je l'avais sortie de son cosy. J'avais également proposé à Rosalie d'installé Kellan dans ma chambre, quand Abbygaëlle avait du mal à s'endormir je la mettais avec moi, j'avais donc un second lit dans ma chambre.
Je posais les cafés et ma boisson chaude sur la table basse avant de m'asseoir avec les filles sur le canapé du salon.
-J'adore ton appartement Bella, me disait Rosalie en regardant partout autour d'elle. Tu as tout fait toute seule ?
-A vrai dire non, ma mère à un vrai don pour la décoration, c'est surtout son travaille, lui dis-je en sentant mon téléphone vibrer.
Mon téléphone en mains je regardais l'identité de la personne qui m'appelait, Edward. J'hésitais un moment avant de refuser l'appel et de poser mon portable sur la table en soufflant. Combien de fois allait-il m'appeler avant de vraiment comprendre que je souhaitais vraiment pas lui parler ?
S'entend le regard inquisiteur des deux filles, j'entamais la conversation.
-Alors Rosalie, avant d'avoir Kellan tu travaillais dans quoi ?
-Je travaille toujours, me disait-elle en buvant une gorgée de son café.
-Oh, je pensais que...enfin...tu n'as pas parlé de faire garder ton fils alors j'ai pensé que...
-Effectivement tu as bien pensé, je garde mon fils aussi. Avant d'avoir Kellan je travaillais dans un garage automobile.
-Sérieux ? Tu ...alors ça je m'en serais jamais douté ! Lui dis-je surprise, elle n'avait pas vraiment la tête ni le physique d'une mécanicienne ou même d'une vendeuse de voiture.
-Je sais, ça surprend tout le monde à chaque fois. Mais quand je suis tombée enceinte Emmett à voulu que je m'arrête, ce n'est pas vraiment un travail facile, surtout pour une femme. Il avait toujours peur pour moi et pour notre fils, les horaires étaient...c'était très rude, je commençais très tôt et finissais assez tard. Bien sûr le salaire suivait mais pour une femme enceinte...
-Donc tu es partie ? Lui demandais-je, elle me fit un signe positif de la tête en prenant une gorgée de son café.
-J'aimais mon travail mais...mon fils est le plus beau cadeau qu'Emmett a pu me faire, je donnerais tout pour mon fils. Tu sais Emmett a beau jouer à l'idiot voir même à faire l'enfant, c'est un mari exceptionnel, jamais j'aurais pensé être aussi heureuse avec lui.
-Grâce à qui, lui disait Alice en lui faisant un grand sourire.
-Oui c'est Alice qui nous as fait nous rencontrer, mais pas seulement grâce à toi ne l'oublie pas. S'il n'était pas le meilleur ami d'Edward, jamais tu ne l'aurais connu, c'est donc en partie grâce à lui si Emmett et moi somme marié.
-Oui enfin si je t'avais pas connue la non plus...
-Ok ok, merci mon lutin préféré, lui disait Rosalie alors que sa meilleure amie lui tirait la langue.
Je rigolais en les voyant faire, de vrais gamines. Mais que c'était bon de rire ainsi avec des amies, oui j'aimais bien ces deux filles, et même si on se connaissait depuis peu j'avais envie de faire partie de leurs amies.
-Bon revenant à nos moutons, donc vue que j'ai arrêtée de travailler au garage fallait que je cherche une autre branche pour aider Emmett à subvenir à nos besoins. Tu sais moi rester à la maison sans rien faire...je ne pouvais pas, c'était juste impossible pour moi, j'ai toujours besoin de bouger. Alors Emmett ma aidé à élaborer un projet, on as mis au moins trois mois pour se décider, c'était risqué, et il me fallait des fonds que je n'avais pas, mais mon mari ma prêté l'argent dont j'avais besoin.
-C'était quel genre de projet?
-J'achète de vieille voiture de collection à bas prix, des voitures en mauvais état et je les retapes pour les revendre bien plus chères.
-Tu retapes des voitures ? Tu fais ça où ?
-Chez moi, je travaille pendant les siestes de mon fils. Emmett ma transformé et agrandi le garage pour m'en faire un local avec tous ce que j'ai besoin pour bien travailler.
-Tu...tu gagnes bien ta vie ainsi ? Je veut dire c'est rentable ? Les pièces doivent coûter une fortune non ?
-Oui sais vrai, mais tu c'est j'achète vraiment les voitures à bas prix, et quand je les revends c'est vraiment gagnant pour moi. Vu qu'en plus je cotise pas on a créé un compte pour plus tard, ça me permet aussi de pouvoir élever mon fils sans avoir à payer une nourrice.
-Tu les revends combien à peut prêt les voitures si ce n'est pas indiscret ?
-Cela dépend de la voiture, ça peut aller de 1500 à 22000 euros .
J'étais sur le point de m'étouffer en buvant une gorgée de ma tisane en entendant Rosalie me dire le prix des voitures qu'elle revendait.
-Doucement Bella ça va ? Me demandait Alice me tapant doucement le dos riant à mes dépend.
-Oui...je...c'est vraiment rentable ton affaire, dis-je à Rosalie en réalisant le chiffre qu'elle devait se faire à l'année.
-Je ne me plain pas, me dit-elle comme si c'était banal. Tu sais même si sa paye bien, si je fais ça c'est surtout que j'adore retaper des voitures, avoir les mains dans le cambouis j'adore. Et puis Emmett me donne un coup de main parfois, ça nous permet de faire des choses ensemble en dehors du...
-Du sexe, par ce que chère Bella une chose que tu apprendras sur ces deux oiseaux c'est qu'ils ne font que ça.
-Alice...on ne fait pas que ça...bon ok on aime faire l'amour...comme tous les autres couples, c'est normal non ?
-Ah oui, je pense pas ma Rosie que tous les couples le font en pleine séance de cinéma, dans le jardin public, oh et lors d'une réception organisée par tes propres beaux-parents. Normalement les couples normaux comme tu dis, ils se retiennent pour faire ça en privé chez eux.
-Mais...je...bon ok ta gagnée, mais tu sais quoi bas je vais pas m'en plaindre. Parce que tu sais quoi ? Je prends grave mon pied moi ! Lui dit-elle en lui tirant la langue.
Nous explosions de rires en faisant attention de ne pas réveiller les enfants, ils avaient beaux être dans les chambres, nous en faisions du bruit.
Une heure plus tard, les filles partaient en me faisant promettre de nous revoir bientôt. Je n'avais pas hésité une seule seconde en leur proposant de venir manger un de ces soirs, elles avaient beau être un peu folle, je les adorais.
