Bonjour à tous, je tien à remercier les personnes qui mon laissé un review sur mon dernier chapitre 8 review j'ai étais agréablement surprise.

J'ai d'autant envie de vous mettre la suite rapidement qui est déjà écrite mais qui devra attendre une correction.

Réponse au review :

guest : un grand merci pour ton review, je suis comme toi pour Alice, malheureusement ça fait partie du caractère de notre belle Alice Cullen. Je sais que certaine personne trouve que ça avance pas assez vite mais...j'ai déjà mon idée du comment va se passer la suite même si elle n'est toujours pas écrite, mais il faut pour ça mettre en place certain aspect de leurs relations. Je ne veut pas d'une histoire vite bacler ! Merci d'aimer autant me lire, tu imagine pas en lisant ce review comme sa ma fait plaisir ! En espérant que la suite te plaise autant bisou.

Flo : merci pour ta review, oui mes fics me plaisent mais...un avis fait toujours du bien, je vois toujours un nombre de presque 500 vue alors un petit message ça fait du bien et me motive pour la suite. J'espère que ma suite te plaira bisou.

Mll : Tes reviews me font rire, moi aussi je ne sais pas comment je réagirais avec une amie comme Alice...mais elle veut juste aider au fond. Entre une amie qui ne bouge pas le petit doigt vivant sa vie de son coté et une amie en faisant un peut trop, je préfère de loin celle qui en fait un peut trop, ça prouve qu'elle tien à toi ! Merci vraiment d'avoir laisser une trace de ton passage espérant ne pas de décevoir !

Bonne lecture à tous !

Chapitre 31

Point de vue d'Edward

Abbygaëlle hurlait, j'avais du mal à la voir pleurer comme ça, elle hurlait et on ne pouvait rien faire. On avait tout testé, mais même le Doliprane n'avait rien fait, elle pleurer à s'en couper la respiration, c'était horrible à voir.

Le pire avait été quand Mikaël s'était approché de la petite et de Bella qui essayait en vain de calmer sa fille. Abbygaëlle avait d'autant plus pleurer. J'avais envie d'essayer de la prendre pour la calmer mais...je doutais bien que même moi ne pourrait la soulager, même avec toutes les bonnes intentions du monde. Puis je me doutais que Bella ne veuille pas me laisser sa fille dans un moment pareil.

Quand Charlie le père de Bella était arrivé la petite dormait dans son siège auto, d'après lui la petite c'était endormie durant le trajet, mais quelques minutes après l'avoir sortie de la voiture c'était repartit de plus belle. Et depuis elle n'avait cessé de pleurer, on avait pourtant tout essayé, les promenades en poussette, les anneaux de dentition, le Doliprane, la bercer.

On était à court d'idée là, et Bella était à bout de nerf de ne pas arriver à la calmer. Voir son enfant avoir aussi mal et ne pouvoir rien faire devait être horrible. Encore une chose que je ne vivrais pas...enfin si enfant il y avait.

Voyant des larmes couler sur les joues de Bella, j'allais la voir. Encore une fois que ce soit la fille ou la mère, je détestais les voir pleurer ainsi.

-Bella, lui dis-je m'approchant.

-J'y arrive pas...elle se calme pas Edw...Edward...me disait-elle en larme Abby posée tout contre elle.

Je caressais la tête de la petite d'une main, et de l'autre passais le bout de mes doigts sur la joue gauche de Bella pour essuyer les larmes qui ne cessaient de couler.

-Je peux essayer ? Lui demandais-je doucement.

-Edward je doute que...

-Histoire de souffler un peu, va prendre un peu l'air, je doute que ça aide ta fille de voir sa mère pleurer.

Elle me jugeât un instant avant d'embrasser le front de sa fille et de me la donner. Comme d'habitude je calais maladroitement Abbygaëlle dans le creux de mon bras, c'était encore plus difficile étant donné qu'elle hurlait et gesticulait.

-Hey princesse, lui dis-je en prenant place sur le canapé ne faisant plus attention aux autres qui s'étaient éparpillés dans la maison. C'est moi, c'est Edward, je sais que t'as mal ma belle, mais regarde le bel anneau de dentition, hou c'est froid ce truc.

J'avais pris l'anneau en question rose et lui présentait à la bouche, elle le repoussait en hurlant. Alors je me levais essayant de la bercer mais là non plus sans résultat. Comment ai-je pu croire une seule seconde que moi, j'arriverais à la calmer alors que même sa mère y arrivait pas ? La voir hurler ainsi me faisait mal, ça me...comprimer la poitrine...

Une idée me passait pas la tête, moi la musique m'avait toujours apaisé...du moins à l'époque ça en avait été le cas. Peut-être qu'il aurait le même effet sur la petite...j'en doutais mais j'avais envie de tenter l'expérience.

Rester à trouver quoi comme musique, je ne pouvais pas jouer du piano...l'autre fois j'avais réussi à rejouer mais à ce moment-là j'avais été seul, hors là toute la famille était présente.

Toujours avec la petite dans les bras je prenais place face au piano, posait son anneau de dentition prêt d'elle, ouvrit le couvercle qui protégeait les touches et frôlait les touches de mes doigts. Même en appuyant sur une touche on avait du mal à entendre le son de l'instrument avec les pleurs de la petite.

La sensation que me procurait les touches du piano était toujours la même, rien que les frôler du bout des doigts me fascinait.

J'appuyais un peu plus, sans vraiment vouloir créer une quelconque musique, juste pour le plaisir d'entendre le son de cet instrument. Doucement on entendait un peu plus le son du piano, jusqu'à n'entendre plus que sa mélodie dans la maison. Je jetais un coup d'œil à ce petit ange dans mes bras, elle avait les yeux grands ouvert, portant l'anneau de dentition à sa bouche, le mâchouillant comme si sa vie en dépendait.

Ça avait marché ! Abbygaëlle s'était calmée ! La voyant commençer à grimacer signe qu'elle allait recommencer à pleurer, je commençais à jouer une douce mélodie, clair de lune de Debussy, elle se calmait aussitôt. Je continuais donc, c'était juste magique, j'avais l'impression de créer un lien entre elle et moi nous enfermant dans une petite bulle rien qu'à nous.

En lui jouant ce morceau je la faisais rentrer dans mon monde, c'était le morceau préféré de ma mère, je ne le jouais que pour elle. Hors là je le jouais pour Abbygaëlle, j'avais pas vraiment réfléchi, c'était venu comme ça, naturellement.

C'était dingue comme cette petite me rendait...meilleur, me faisait redevenir moi, comme sa mère, je n'expliquais pas cela. Bien sûr je savais qu'Esmée ainsi que toute la famille m'entendait jouer, et qu'ils me poseraient pleins de questions sur le pourquoi et comment j'avais réussi à rejouer.

Mais à cet instant précis je m'en fichais, tout ce qui comptait pour moi c'était Abbygaëlle, c'était ce petit truc qu'il y avait entre nous depuis le début, un lien qui nous unissait...quelque chose de fort, mais pour l'instant j'ignorais encore quoi.

En fait ce n'était pas important, tout ce qui importait c'est qu'en jouant j'avais réussi à l'apaiser et ça valait tout l'or du monde.

Point de vue d'Alice

Nous étions tous dehors, Mickaël insistait auprès de Bella disant qu'Abbygaëlle serait mieux chez elle, qu'elle avait ses repères.

Ce type avait le don de m'énerver, s'il croyait qu'en disant cela il allait pouvoir sauter Bella, il avait complètement tort. J'avais bien vu, moi, ses regards perçants, cette tension qui émaner de lui quand il voyait Bella parler avec Edward. Mais bien sur dès qu'il croisait mon regard il me souriait, s'il croyait que je n'avais rien vu il se mettait le doigt dans l'œil. Rien n'échappe à Alice Cullen !

Ce mec n'était pas fait pour Bella, et je ferais tout pour lui faire comprendre. Elle reviendrait vers Edward j'en était persuadé.

Ma pauvre Bella, elle était dans tous ces états, elle était prête même à aller à l'hôpital s'il le fallait, mais Carlisle lui avait certifié que malheureusement dans ces cas-là ils ne faisaient rien.

Rosalie et moi la consolions comme nous le pouvions, même Esmée essayait de la rassurer disant qu'elle allait finir par se calmer. Que la seule chose qu'elle pouvait faire c'était être là pour sa fille, essayé de la rassurer, continuant encore et encore de faire se qu'elle faisait depuis le début. C'était un mauvais moment à passé, malheureusement tous les bébés devaient passé par là !

Même d'ici on pouvait l'entendre pleurer, elle avait une sacré voix cette petite ! Nous étions quasiment tous sorti dehors, sauf Edward qui avait proposé gentiment de s'occuper d'Abbygaëlle, du moins le temps que Bella prenne un peu l'air. C'est pas pour ça que la petite pleurait moins !

-Je devrais peut-être rentrer, il se fait tard et...

-Tu es sûre ? Lui demandait Esmée.

-Oui je...elle n'a pas l'air de se calmer et...peut-être qu'une fois en voiture elle s'endormira.

Même elle n'était pas sûre , au moins ici elle pouvait compter sur nous pour la relayer. Mais chez elle...Bella serait seule, si seulement le père de la petite était là, si seulement Bella pouvait compter sur quelqu'un pour l'aider...cette fille était forte.

Non seulement elle avait très fort caractère mais en plus elle élevait son enfant toute seule, et maintenant elle avait la boutique...je ne sais pas comment elle faisait. Moi j'arrivais à peine à m'occuper de moi !

-Maman, l'appelais-je en fronçant des sourcils. T'as allumé la chaîne-Hi-fi ?

-Non pourquoi ?

-J'entends...je crois que..., Je n'arrivais pas à en croire mes oreilles. Je n'entends plus Abby pleurer, leur dis-je en regardant Bella et ma mère.

Elles se levèrent toutes les deux et nous rentrions tous dans la maison, plus on avançait plus le son mélodieux parvenait à mes oreilles. C'était impossible que ce soit lui, impossible que ce morceau soit joué.

En arrivant dans le grand salon ce que je vis me fit arrêter d'avancer, c'était impossible, je devais rêver. Edward...il était assis devant son piano Abbygaëlle dans ses bras, et il jouait...oui il jouait du piano. On me l'aurait juste dit je n'y aurais pas cru une seule seconde, Edward n'avait pas retouché au piano...son piano depuis la mort de ses parents.

Combien de fois avions-nous essayé de le convaincre de continuer, de jouer en la mémoire de sa mère, mais pas une fois il avait cédé, pas une fois il avait posé ses doigts sur ces touches beiges.

Et là...sans rien dire, il...il jouait, juste comme ça ! Le plus incroyable c'était le morceau qu'il jouait, c'était le morceau qu'il jouait souvent à Élisabeth sa mère, c'était son préféré. Je jetais un coup d'œil à ma mère et la voyait aussi surprise que moi, et très émue aussi.

-Il a réussi, disait Bella aussi émerveillé que nous dans un souffle à peine inaudible. Comment il a fait ? Elle voulut aller les rejoindre mais je la retenais.

-Attend Bella, lui chuchotais-je. Bella me regardait interrogative alors je repris. Edward...il n'a pas touché à son piano depuis le décès de ses parents !

-Oh...c'est la première fois ?

-Oui, on devrait...on devrait les laisser un peu, ce qu'il partage avec Abbygaëlle est précieux, du moins à ses yeux.

Bella regarda Edward et sa fille, un sourire naissant sur ses lèvres.

-Tu peux rester mais fait pas de bruit...je pense que ça va durer un moment, lui dit ma mère avant de repartir dans le jardin.

Je crois que sans le vouloir Edward avait fait le plus beau cadeau à notre mère, le voir jouer avait été son plus grand espoir, et ce soir il lui avait fait ce cadeau.