Hello,

J'ai mis beaucoup plus de temps que prévu pour publier ce chapitre. Hélas pour moi, malgré les vacances de Noël il me reste encore beaucoup de partiels à réviser et donc peu de temps. Je ne sais pas quand je publierai le prochain mais sachez que je ne m'arrête pas.

N'hésitez pas à poster des review.


Chapitre 5 : Wake Up

Quelques jours étaient passés depuis qu'ils avaient établit leur campement dans le grenier de la grange. La fièvre de Sophia avait commencé à se stabiliser avant de baisser, ce qui laisser penser que la morsure de l'avait pas infecté.

Tous avaient accueilli la nouvelle avec soulagement, de plus la plaie au bras guérissait bien. Les médicaments avaient fait leurs effets et la jeune fille se réveillait de temps en temps mais jamais très longtemps. Son temps d'éveil permettait de lui faire avaler un petit peu de soupe pour qu'elle ne meurt pas de faim. Malheureusement la fillette qui n'était déjà pas très grosse avait fondu ces derniers jours, ses os ressortaient comme pour percer la peau.

Les trois adultes se relayaient pour veiller sur elle, la nourrir quand elle se réveillait, s'assurer que sa perfusion ne soit pas vide mais aussi lui faire sa toilette.

Les journées étaient dures, car en plus de rester éveiller pour surveiller Sophia, les trois compères avaient gardé en place leur surveillance à la fenêtre. Ils restaient enfermés la plupart du temps pour être certain que personne ne les trouvent. Ils se préparaient à partir dès que possible mais de temps en temps Lyra partait faire un tour avec Wolfgang.

Ces sorties étaient consacrées à la surveillance du coin, pour voir s'il n'avait personne qui ne c'était approché de la grange. La Kazakhe en profitait pour remplir les resserves d'eau près d'une rivière et ramassé quelques denrées sauvages comme des baies ou des champignons. L'eau récoltée était filtrée avec du sable puis bouilli avant d'être bu, il ne manquerait plus que l'un d'eux tombent malades à cause de l'eau.


Sophia ne se rappelait pas avoir été aussi malade, quand elle se réveillait tout était floue autour d'elle. Elle sentait qu'elle qu'un lui donner de la soupe et de l'eau, probablement sa maman. Sa mère était toujours là pour elle, même quand son père lui faisait du mal. Son lit lui paraissait très dur et inconfortable sous elle, mais elle sentait le vent frais sur son front qui lui faisait du bien. Chaque fois qu'elle se réveillait elle essayait de garder les yeux ouverts pour apercevoir sa maman mais le sommeil la rattrapait toujours. En elle persistait une impression de malaise, comme si elle sortait d'un cauchemar qui ne la quittait pas quand elle se réveillait.

Elle aurait souhaité que sa mère chante comme elle l'avait l'habitude de la faire quand elle se réveillait la nuit ou quand son père était violent. Sa mère chantait toujours doucement presque un chuchotement comme si elle avait peur d'être entendu. Ces derniers jours elle n'entendait jamais le doux chuchotement qui la remportait au pays des rêves, mais seulement de paroles qui se voulaient apaisantes. C'était des mots qu'elle ne parvenait jamais à comprendre, tout était toujours flou autour d'elle.

Sophia sentit un tissu frais sur son front qui la réveilla. Alors qu'elle avait encore les yeux fermé la jeune fille essaya de faire le point sur tout ce qu'elle ressentait. Pour la première fois depuis des jours elle se sentit plus réveillée, elle comprit qu'elle n'était pas chez elle. Les bruits autour d'elle ne ressemblaient pas à la ville où elle habitait, c'était plutôt des bruits de campagne comme des oiseaux qui chantaient, du vent qui secouaient les branches des arbres. La jeune fille fit donc le point de ce qu'elle se rappelait, en continuant de faire semblant de dormir.

Ses souvenirs étaient brouillées, à chaque fois qu'elle se concentrait dessus ils semblaient lui échapper. Elle se souvint d'une tente, pourquoi une tente ? Elle n'allait jamais faire du camping avec ses parents, son père était plutôt un pilier de bar. Elle revoyait sa mère s'occupait de la lessive a l'extérieur entouré d'autres femmes, d'un lac, d'elle-même en train de faire ses devoirs sur une table près d'un arbre mais aussi d'un autre garçon de son âge. Mais tous ces souvenirs n'avaient pas de sens pour elle, comment avait-elle fait pour atterrir là ? C'est alors que la réalité la frappa aussi fort qu'Ed frappait Carole : elle se souvint des morts, de la panique, de la vie dans le camp à l'extérieur d'Atlanta, de la mort de son père, du CDC, de l'embouteillage et de sa fuite dans la forêt. Son dernier souvenir remontait à Rick qui lui demandait de rester sans bouger dans le marais.

Cela signifiait qu'elle était de nouveau au camp et qu'elle avait dû tomber malade ou se blesser car elle se sentait toujours très fatiguée. Son bras lui faisait mal, comme s'il était plein d'échardes de bois. En tendant se concentrant elle entendit une personne murmurer à voix basse tout près d'elle et une voix plus éloigner lui répondre. La fillette se concentra pour ouvrir les yeux, mais comme à chaque fois depuis ces derniers jours ces paupières étaient lourdes comme du plomb. Difficilement elle cligna des yeux, et vit ce qui semblait être un plafond en bois mais sa vue était d'autant plus mauvaise qu'il faisait nuit.

-Elle est réveillée, fit une voix indéniablement masculine Sophia pensa qu'il s'agissait de Glenn.

Une silhouette s'approcha et lui glissa doucement une cuillère de soupe froide entre les lèvres, qu'elle but avec avidité se rendant compte à quel point elle avait faim. Les cuillères de soupe se succédaient et la voix l'encourageait à manger.

Quand elle eut fini de boire la soupe Milo entendit que l'enfant essayait de parler alors il mit sa main derrière sa tête et la suréleva avant d'apporter une bouteille d'eau pour qu'elle puisse boire un peu.

-Va – y doucement avec ta voix Petite, ça fait plus d'une semaine que tu dors. Bois par petites gorgées sinon tu vas vomir si tu vas trop vite.

Sophia bu donc l'eau en faisant attention avant d'essayer de parler à nouveau. Elle voulait voir sa mère maintenant qu'elle était mieux réveillée et ne fait pas vraiment attention aux personnes qui l'entouraient.

- Mama... ? Une quinte de toux la coupa avant la fin de son mot mais l'idée générale avait était comprise par son interlocuteur.

Milo ne savait pas quoi répondre à la jeune fille. S'il lui disait que sa mère n'était pas là elle paniquerait alors qu'elle devait rester calme mais s'il lui disait que sa mère était là il lui mentait et il n'aimait pas mentir, encore moins à un enfant. Alors que son silence s'éternisait ne rassurant pas le moins du monde la malade une voix lui répondit.

-Elle dort, lui répondit une voix grave, tu sais elle a passé ces derniers jours à veiller sur toi jour et nuit. Il faut qu'elle se repose comme ça elle sera plus en forme pour toi demain, fit Wilhelm

Sophia acquiesça, rassuré de savoir que sa mère n'était pas loin. Elle était triste cependant de ne pas pouvoir la voir mais bientôt la fatigue reprit le dessus et la jeune fille se rendormit, loin de voir les regards mauvais que Milo lançait au plus âgé.

-Tu étais obligé de lui mentir ? Maintenant elle nous fera jamais confiance, chuchota furieusement le jeune homme.

-Je vois pas en quoi lui faire faire une crise de panique était judicieux de toute manière demain elle ne s'en rappellera probablement pas.

-C'est pas la question qu'elle s'en rappelle ou pas c'est juste que l'on ne ment pas aux gens sur des trucs aussi important.

La dispute se poursuivit une partie de la nuit, jusqu'au moment où Milo exaspéré envoya sa chaussure au visage de Wilhelm pour qu'il se taise.

Quand Lyra se réveilla pour relever le plus âgé au guet elle les trouva tous les deux enfermer dans un silence boudeur. Wilhelm était descendu faire ses ablutions dans le baquet d'eau installé en bas, Lyra en profita pour interroger Milo du regard. Le jeune homme ne répondit pas à la question indirecte mais l'informa que Sophia s'était réveillée et était resté assez lucide. Lyra laissa passer le silence de ses deux compères. Les deux hommes ne se faisaient jamais la tête très longtemps, au bout d'un moment l'un des deux se lassait et recommençait à jouer des tours à l'autre.

Ces derniers temps étaient difficiles pour le groupe contraint à rester enfermé dans la grange, l'inactivité forcée après être resté autant de temps dehors ne leur réussissait pas. De plus les resserves de nourriture n'était pas très haute, c'était, avec la fatigue, la raison de la mauvaise humeur ambiante. Cependant le réveille imminent de Sophia était une promesse d'un départ prochain loin de cette grange où ils étouffaient.


Sophia savait qu'elle n'était pas la personne la plus courageuse qui existé, depuis le début de l'épidémie elle avait l'impression de vivre en plein cauchemar. Quand elle reprit connaissance en se rappelant les derniers événements elle se dit qu'elle aurait dû être plus courageuse mais surtout de ne pas sortir de sous la voiture aussi tôt. Aussi elle se força à ouvrir les yeux pour faire face à la situation. Elle vit alors un plafond en bois qui lui semblait familier, mais elle n'arrivait pas à dire plus précisément. Il faisait très chaud, l'air lourd ne faisait qu'augmenter la soif de la jeune fille.

Cette dernière se redressa un peu en silence, à coté d'elle il y avait un homme âgé endormi, son inquiétude augmenta car elle ne l'avait jamais vu avant, son regard fit le tour de la pièce pour tomber sur une paire d'yeux verts qui la dévisageaient.

Lentement la jeune femme qui était à la fenêtre se leva et se dirigea doucement vers elle, comme ont le faisait avec un animal sauvage sans jamais la lâcher du regard. Sophia était impressionnée par l'apparence de la femme, ses longs cheveux noirs étaient séparés en deux tresses qui lui descendaient jusqu'à la taille. La femme avait la peau mate et le visage mongoloïde, elle était taillée tout en muscles et en souplesse comme une gymnaste, se déplaçant sans bruit dans la grange. Ce qui impressionnait surtout la fillette était les nombreux tatouages visibles sur les bras, elle semblait tellement étrange que Sophia se demanda si elle n'était pas encore endormie.

La femme se saisit d'une bouteille d'eau et vint se poster à son chevet, toujours doucement elle lui porta la bouteille aux lèvres la faisant boire à petites gorgées. Après quoi elle recula de quelques pas mais resta accroupit à la hauteur de Sophia et doucement elle commença à lui expliquer.

-Je m'appelle Lyra, couché à côté il y a Wilhelm mais il semblerait qu'il soit profondément endormi. Il y a quelques jours nous t'avons trouvé dans la forêt. Tu t'en rappelles? La fillette hocha positivement la tête. Tu as été mordu au bras, ça aussi tu t'en rappelles ?

Pour toute réponse Sophia jeta un regard affolé à son bras avant de soulever la couverture qui était dessus. La vision de son moignon lui fit un choc, elle resta comme bloquée son regard sur là où aurait dû se trouver son bras. La fillette n'arrivait pas à concevoir qu'elle n'avait plus de bras, elle ressentait une vive douleur à l'avant-bras qu'elle n'avait plus. Sa respiration s'accéléra, son souffle devint erratique, dans sa crise de panique elle n'entendit pas la voix chantante de Lyra qui l'incitait à se calmer et à se concentrer sur son souffle. La fillette complètement terrorisée chercha une sortie des yeux, n'en trouvant pas elle s'élança vers les bottes de foin et se cacha dans un recoin entre le mur et les bottes vers le haut du tas.

Wilhelm s'était réveillé pendant la crise de panique et grimaça en voyant la fille s'était réfugié, il entendait ses sanglots qui s'intensifiaient mais ne pouvait pas l'atteindre. Il c'était attendu à ce qu'elle fasse une crise de panique en voyant son bras, ça aurait choqué n'importe qui, mais il aurait préféré que Lyra le réveille avant de lui dire. La jeune femme ne faisait pas toujours preuve de beaucoup de tacts. Selon lui, Lyra avait passé plus de temps avec les animaux qu'avec les humains, ce qui faisait qu'elle avait une approche plutôt directe avec ses paires. Wilhelm n'aimait pas être en contacte avec les gens mais il savait comment leur parler et les manipuler. Il avait grandi dans les milieux huppé du Royaume-Uni et avait donc passé son enfance à serrer des mains et à faire semblant de s'intéresser à ses interlocuteurs il avait fini par mieux comprendre la psychologie humaine.

Il proposa à Lyra de se rapprocher de la fillette et d'attendre qu'elle se calme, cependant la femme était en train de subir un savon de la part de Milo. Ce dernier lui reprochait la situation mais surtout son manque de tact. Wilhelm voyait bien que Lyra prenait sur elle pour ne pas réagir un léger rictus accroché aux lèvres comme si elle ne sentait pas concernée par les événements. Sentant la crise proche il prit sa voix de vieil homme en colère :

-Milo ! Ça suffit ! Le jeune homme se stoppa un temps pour se retourner vers lui.

-Alors quoi tu es d'accord avec elle ? Tout balancer comme ça à la tête de la gamine ! Le jeune homme était très énervé et commençait à virer hystérique. Toi qui ne fais pas grand cas de mentir aux enfants tu devrais être d'accord avec moi, à défaut de lui mentir tu aurais pu faire attention à la manière de lui annoncer. Fit-il en se retournant vers Lyra.

- Arrête tes conneries Milo, crier ne sert à rien. Tu ne fait qu'augmenter la tension, tu ne sais même pas ce qui c'est passé, tu dormais. Le mathématicien était en colère mais contrairement au jeune homme il faisait attention à ne pas crier. Alors maintenant va faire le guet à la fenêtre, avec un peu de chance ça va te calmer. Lyra tu ferais mieux d'aller faire un tour aussi, ce n'est pas tas faute mais là on est trop les uns sur les autres, va donc souffler un peu dehors.

Lyra lui jeta un regard absent, comme si elle n'avait rien entendu de la remontrance de Milo, avant de se diriger avec Wolfgang vers l'échelle. Milo quant à lui poussa un soupir agacé mais un regard de Wilhelm l'empêcha de parler, il descendit derrière Lyra pour fermer la porte après la sortie de la jeune femme.

Wilhelm se dirigea vers l'endroit où était cachée la fillette, se guidant grâce au bruit des sanglots. Il la vit glissée dans un espace minuscule près du mur, assis sur les bottes de foin, Wilhelm la regarda un moment sans rien dire. Quand Sophia se calma elle sentit la présence de l'homme qui la surplombait, il lui tendit un mouchoir et une bouteille d'eau. Voyant qu'elle n'amorçait aucun geste pour s'en saisir il posa le tout à portée de main de la fillette.

- Elle est où ma maman ? Fini t-elle par demander.

-Je ne sais pas. Nous t'avons trouvé en pleine forêt et depuis tu n'as pas vraiment repris connaissance. Si tu m'en dis un peu plus on ira voir si on ne trouve pas ta maman. La voix de Wilhelm était calme

-J'étais avec ma maman près de l'embouteillage sur la route, commença Sophia, avec nous il plusieurs personnes comme Rick, il est shérif, Shane qui travaille aussi dans la police. Mais il y a aussi Carl c'est le fils de Rick, il a mon âge, il est toujours avec sa maman Lori, elle a les cheveux roux. Avec nous il y a d'autres gens comme Andréa, T-Dog, Dale, Glenn et Daryl.

- Et qu'est -ce que vous faisiez au niveau de l'embouteillage.

-On allait à la base militaire, je connais plus son nom, mais il y avait plein de voitures arrêtées sur la route alors on a fait une pause pour les sortir du milieu. Après il y a plein de rôdeurs qui sont arrivés et on s'est caché sous les voitures, mais quand je suis sorti il y en a un qui m'a poursuivi.

-C'est comme ça que tu t'es retrouvé dans la forêt ?

-Oui mais Rick m'a rattrapé mais il m'a dit de me cacher le temps qu'il tue le rôdeur. Quand j'ai vu qu'il ne revenait pas je j'ai voulu rentrer seule aux voitures mais il y a un autre rôdeur qui est arrivé et je suis parti dans l'autre sens. Après je me rappelle seulement qu'il y avait des rôdeurs de partout puis plus rien.

Wilhelm comprenait la situation, il entreprit donc de lui raconter ce qu'il c'était passé après qu'ils l'aient trouvé en forêt. Du coin de l'œil il vit que Milo avait écouté attentivement et c'était penché sur la carte de la région, probablement pour voir où était le groupe de survivants dont avait parlé Sophia. Après avoir fini de lui raconter Wilhelm lui tendit la main pour la faire sortir de son trou.

-Allez vient Gamine, tu vas pas rester là toute ta vie. Je suis certain que ce coin est tout sauf confortable, en plus je vais finir bossus si je reste comme ça. Ce serait dommage dans quand même pour un beau gosse comme moi.

Sophia gloussa à la dernière remarque et accepta la main de l'homme qui la hissât avec facilité hors de son petit espace confiné. Ils descendirent et l'aîné demanda à la jeune fille de s'installer sur sa couchette pour qu'il puisse refaire le pansement. Sophia ne voulait pas regarder son bras ou plutôt ce qu'il en restait, elle faisait un maximum d'efforts pour ne pas y penser mais elle savait qu'elle devrait accepter. Prenant une grande inspiration la jeune fille se força à ne pas réagir violemment comme précédemment. Doucement Wilhelm défit le bandage prit le temps d'enlever tous les brins de paille qui avaient pu se glisser. Il appliqua de la crème hydratante trouvés dans un précédent raide et refit un bandage léger.

-Ça va ? Pas trop mal ?

- Si, ça fait comme si j'avais des aiguilles dans le bras sauf que j'ai plus de bras.

- C'est la douleur fantôme, ça arrive. Je vais quand même te redonner des antidouleurs.

Milo qui avait quitté son poste de surveillance revint avec de la soupe froide et des biscuits pour la jeune fille. Il les posa près d'elle et alors qu'elle commençait doucement à manger l'asiatique se présenta.

- Salut, moi c'est Milo, fit-il en s'asseyant en tailleur devant elle. Si tu veux demain avec Lyra, la femme que tu as vue tout à l'heure, on ira voir au niveau de l'embouteillage dont tu as parlé. Ta maman doit probablement être toujours dans le coin, mais il faut que tu me dises exactement où il est.

L'homme étendit une carte de la région près de Sophia et lui montra ou était la grange et où il l'avait trouvé en forêt.

- Sur une carte je ne saurais pas te dire où l'on était.

- D'accord mais alors peux-tu me décrire les lieux ? Les panneaux que tu as vu mais aussi vers où tu t'es dirigé quand tu est allé dans la forêt.

- Je me rappelle avoir vu un panneau qui indiquait la ville de Senoia mais sinon le paysage était le même avec les forêts et des rivières. Je pourrais peut-être venir avec vous pour vous montrer.

- Donc vous deviez être dans cette zone là, fit Wilhelm qui était resté près d'eux en entourant un espace sur la carte.

- Il vaut mieux que tu restes te reposer ici, on partira demain à l'aube avec Lyra. Les bois ne sont pas surs, et je ne parle pas que des rôdeurs. Le ton de Milo était catégorique et la jeune fille comprit qu'il ne servait à rien d'insister, c'est pourquoi elle se concentra sur sa soupe pendant que les deux hommes étaient penchés sur la carte.


Le soleil commençait à tomber quand Sophia avec l'aide de Milo installa sa couchette plus confortablement sur bottes de foin. Il lui fournit aussi un t-shirt propre qui était trop grand mais c'était toujours mieux que ces vieux vêtements. La jeune fille ferma les yeux pour faire le point sur tout ce qui s'était passé aujourd'hui, bientôt elle reverrait sa mère.

Les deux hommes étaient inquiets que Lyra ne soit pas encore de retour, la nuit s'était installés depuis un moment déjà et la fillette était rendormie. La nuit était sombre mais aucun n'osait allumer une lumière, c'était trop risqué.

Wilhelm guettait le retour de la Kazakhe quand il vit deux silhouettes en train de courir se profiler dans la clairière dont une nettement plus petite que l'autre. Il s'agissait bien là de Lyra et Wolfgang, le vieil homme ordonna à Milo qui n'était pas encore coucher de descendre ouvrir la porte.

Essoufflé par sa course Lyra était penché en avant les mains sur les genoux pendant que Milo remettait les planches. La jeune femme s'efforça de prendre une grande inspiration pour délivrer l'information capitale qu'elle détenait et ne put que prononcer deux mots :

- Une horde.


Et voilà, j'espère que Sophia et sa relation avec Carole ne s'éloigne pas trop de la série même si j'en parle peu. N'hésitez pas à me dire comment vous imaginez Sophia qui est un personnage trop peu développée dans la série selon moi.