Bonjour, voici un nouvel OS.
L'idée a été prise sur la page Facebook « Sterek Addiction ».
J'espère que ça vous plaira.
C'était une matinée tranquille à Beacon Hills. La population pouvait enfin profiter du calme, revenu après des semaines d'enfer ; la guerre avait enfin pris fin et tout le monde pansait les blessures.
Tout le monde ? A vrai dire, non...
Dans un loft, une énième dispute avait éclatée entre Derek et Stiles. Derek faisait les cent pas tandis que Stiles était assis sur le canapé qui avait connu des jours meilleurs. Le loup grognait encore et encore.
- Derek...
- Tu t'es encore mis en danger !
- Tu aurais préféré que je laisse un innocent mourir ? Je n'ai fait que mon travail, Derek ! Si c'était à refaire, je le referais. Je refuse d'avoir la mort d'un innocent sur la conscience alors qu'il aurait pu être sauvé.
- Tu aurais pu être sa prochaine victime !
- Je suis flic et c'est mon métier. Je prendrai toujours des risques si c'est pour sauver des innocents !
Le ton monta petit à petit pour finir en des hurlements.
- Tu mens ! Ça t'a plu de jouer les catins. Et ne me mens pas, je t'ai vu mettre ta langue dans sa bouche !
Stiles resta figé face aux paroles de son compagnon, n'arrivant pas à croire que ces mots soient sortis de la bouche de l'homme qu'il aimait. L'humain eut soudainement mal au cœur, comme un coup de poignard qui ne vous tue pas mais qui vous blesse méchamment.
- Casse-toi.
Derek se rendit compte des mots dits et ressenti immédiatement des regrets et de la culpabilité.
- Stiles...
- CASSE-TOI IMMÉDIATEMENT ! JE NE VEUX PLUS JAMAIS TE VOIR ! PLUS JAMAIS ! TU M'ENTENDS ?!
Derek prit sa veste et ses clefs de voiture puis s'enfuit du loft tandis que Stiles continuait de lui hurler dessus. Une fois la porte fermée, le flic se laissa tomber au sol et pleura sans pouvoir s'arrêter.
~ 2 semaines plus tard ~
Derek n'était pas revenu et Stiles regrettait de lui avoir demandé de partir. Mais il n'allait pas le supplier de revenir car il n'était pas en faute. Afin de compenser le manque de sa présence, Stiles s'était jeté corps et âme dans le travail, ne rentrant plus que quelques heures pour prendre un minimum de repos et surtout, pour ne pas inquiéter son père, ses collègues et la meute. Mais son entourage s'était rendu compte que quelque chose n'allait pas quand Derek avait loupé la dernière réunion de meute, deux jours après son départ, et ce n'était pas l'excuse pitoyable que Stiles leur avait servi qui allait justifier cette absence inhabituelle. La meute s'inquiétait sérieusement car Stiles dépérissait à vue d'œil même s'il faisait tout pour le cacher. La majorité des membres de la meute et Noah, avaient essayé de lui parler, de le faire réagir mais sans succès. Scott se mit à penser aux seules personnes qui arrivaient à le faire réagir violemment avant toute cette histoire ; Peter et Théo. Peter avait disparu en même temps que son neveu. Théo restait la dernière solution. Mais était-ce vraiment le seul moyen ? Il devait sûrement y en avoir d'autres. Mais Scott ne voyait pas lequel et la situation devenait urgente.
C'était un mardi soir. Stiles avait été renvoyé chez lui, au loft, après qu'il ait mis, une nouvelle fois, sa vie en danger lors d'une intervention. Il était allongé sur le canapé toujours miteux du loft, il ne voulait pas quitter ce lieu dans lequel Derek pouvait revenir à tout moment. Il se redressa brusquement en entendant quelqu'un toquer à la porte, un espoir au cœur, gros comme le monde. Il se leva vivement et alla ouvrir la porte, un sourire aux lèvres ; le vrai premier sourire après ces deux semaines de solitude. Sourire qui se fana très rapidement quand il ouvrit la porte et qu'il constata que ce n'était pas Derek sur le pas de la porte.
- McCall n'avait pas tort en disant que tu avais une sale gueule. Quoique... elle n'est pas très différente de celle que tu as d'habitude.
- Ta gueule, Raeken. Tu n'as rien à faire ici.
La chimère entra dans le loft sans autorisation. Il regarda le lieu de vie avec un œil dégoûté et avec un reniflement dédaigneux.
- Quelle horreur cet endroit. C'est normal que tu ressembles à un mort vivant. Il se retourna vers Stiles et le toisa d'un regard inquisiteur.
- T'es stupide de te mettre dans cet état là pour un connard qui n'en avait rien à foutre de toi.
Stiles ne supporta pas la critique de Théo donc il lui sauta dessus et une bagarre éclata. Théo évitait avec aisance les coups de Stiles. Il aurait pu les lui rendre mais il décida que l'humain avait juste besoin de se défouler. Donc il le laissa faire, mais l'humain ne s'épuisa pas. Il continuait encore et encore, agaçant la chimère qui en avait marre. Il le regarda et le trouva à son goût. Donc il fit la première chose qui lui passa à l'esprit. La chimère plaqua le flic contre le sol et l'embrassa ardemment. Stiles en resta figé de surprise pendant quelques secondes puis il essaya de le repousser. Mais c'était sans compter sur la ténacité de Théo qui résistait. Lorsque Stiles ouvrit la bouche pour protester, Théo profita d'y mettre sa langue et de jouer avec sa jumelle.
Les vêtements furent rapidement éparpillés dans le salon. Théo pénétra rapidement son compagnon de baise et entama des mouvements rapides et bestiaux, voulant atteindre rapidement la jouissance. Le loft se remplit d'halètements, de gémissements et de cris. La jouissance fut rapidement atteinte, comme le souhaitait Théo. Stiles vint en un cri tandis que Théo se contenta d'un grognement. Après ce moment purement sexuel, ils restèrent allongés sur le sol bétonné.
- T'es un connard.
- Peut-être mais ça t'a plu.
Stiles le regarda ne sachant pas quoi dire. Oui, ça lui avait plu. Il en avait eu besoin. Il en aurait encore besoin pour s'oublier. Pour l'oublier. Mais jamais il ne l'avouera jamais à voix haute.
- Maintenant, t'es à moi aussi longtemps que je le déciderai.
L'humain soupira mais ne le contredit pas. A quoi bon ? Il était faible face à Théo Raeken.
~ 11 mois et 2 semaines plus tard ~
Voilà un an que Derek était parti. Il avait fui au Mexique avec son oncle pour rejoindre sa sœur qui s'était évertuée pendant toute cette année à lui mettre dans le crâne qu'il devait retourner s'excuser auprès de Stiles. Car elle trouvait que son frère n'avait jamais été aussi heureux qu'en sortant avec l'humain. A force de persuasion de la part de Cora et de menaces de Peter, ce qui était surprenant de sa part car il criait qu'il détestait cet humain trop bavard et trop hyperactif pour sa santé, Derek avait enfin décidé de prendre son courage à deux mains et de rentrer à Beacon Hills. Il se gara devant le loft et resta assis dans la voiture, le temps de prendre une grande inspiration. Il monta au loft et toqua. Comme personne ne vint ouvrir, il mit sa clef dans la serrure et put y entrer à son grand étonnement. Il avait pensé que Stiles aurait fait changer les serrures. Un coup d'œil dans le rez-de-chaussée lui montra que rien n'avait changé en un an. Un gémissement à l'étage le fit monter mais il se figea devant la porte de la chambre. Stiles était en train de chevaucher Théo. Des gémissement et des cris s'échappaient de leurs bouches. Leurs corps étaient couverts d'une fine pellicule de sueur. Ils étaient tellement pris dans leur plaisir qu'ils ne s'étaient pas rendu compte qu'une personne était rentrée dans la chambre.
Tout à coup, Stiles tourna la tête vers Derek et se figea, tout en blanchissant. Il murmura le nom de son ancien compagnon qui le fixait sans ciller. Théo tourna aussi la tête et fit un sourire en coin. Il donna un coup de hanches puissant, faisant crier Stiles. Il recommença son manège, transformant à nouveau Stiles en loque gémissante. Les deux amants finirent par jouir en même temps.
Lorsque Stiles reprit ses esprits, il se releva rapidement et s'enroula dans une robe de chambre. Il fixa Derek et ne su que dire. Théo resta nu et s'assit dans le lit, tout en allumant une cigarette.
- Alors Hale, le spectacle t'a plu ? La prochaine fois, tu pourras te joindre à nous. Stiles n'est pas du genre à dire non.
Derek commença à grogner sans pouvoir se contrôler. Ses yeux changèrent de couleur. Théo laissa apparaître un sourire en coin ; c'était jouissif de voir l'ancien Alpha perdre le contrôle car il était seul responsable de la situation. Stiles n'en menait pas large. Il ne savait pas comment réagir face à Derek. La seule chose qu'il put faire, ce fut de baisser la tête et prier pour disparaître dans le sol.
- Ne soit pas gêné, Stili. Tu es une bête de sexe et ce n'est pas un secret. Peut-être que je devrais ramener du monde pour m'aider à te satisfaire.
- Mais... Je...
L'humain ne savait plus où se mettre tellement il était honteux. Il fixait Théo et n'arrivait pas à répondre à la chimère. Il voulait le frapper pour les mots prononcés. Derek le devança. Il le prit par la nuque, serra fortement et le plaqua contre le mur, tout en grognant. Théo le regarda, surpris, car il ne s'attendait pas à cette réaction.
- Stiles vaut mille fois mieux que toi et moi.
- Le petit Oméga est jaloux ? Comme c'est touchant. Mais c'est ta faute, Hale, t'es parti. Et moi, j'ai juste eu besoin de le prendre sur place. T'aurais dû l'entendre gémir, quel son magnifique à mes oreilles. Et en plus, sa bouche... un peu maladroite mais agréable...
Derek le plaqua à nouveau violemment contre le mur, faisant couiner Théo face à la douleur qu'il ressenti à l'arrière de son crâne. Puis il se fit éjecter hors de la pièce, dégringolant les escaliers. Il se retrouva vers la porte d'entrée. Il fixa Derek, énervé.
- Casse-toi et ne croise jamais ma route si tu tiens à la vie. Ne t'approche plus de Stiles. Il ne t'appartient pas. Il n'appartient à personne. Tu n'es pas assez bien.
Théo ne l'écoutait plus et fixait son humain qui était juste derrière le loup en colère. Il tendit une main vers lui et utilisa une voix douce.
- Viens avec moi, Stiles. Je te rendrai heureux.
Stiles regarda cette main tendue puis il leva les yeux sur Derek qui le fixait avec une lueur coupable au fond de ses yeux verts. Son cœur se serra face à cette vision. Il secoua la tête.
- Non... Je ne vais pas avec toi. C'est Derek que j'aime. Malgré la douleur, je l'ai toujours aimé. Tu n'étais qu'un moyen de l'oublier.
Théo poussa un hurlement de rage et partit du loft. Derek se retourna et fixa son humain.
- Stiles...
- Derek...
- Je suis tellement désolé. J'étais juste...
- Jaloux ?
- Oui, j'étais jaloux. Je ne pouvais pas supporter de te voir avec lui... Même si c'était une mission sous couverture, je n'arrivais juste pas... Je...
Stiles l'embrassa pour le faire taire et Derek le porta sous les cuisses tandis que l'humain enroula ses jambes autour de sa taille. Son compagnon l'emmena sous la douche et s'appliqua à se faire pardonner.
