Café

Arthur nageait en plein bonheur.

Il avait passé toute la nuit avec Francis et se réveillait dans ses bras chaleureux. Il ne comptait plus le nombre de fois où ils s'étaient perdus l'un dans l'autre. Francis caressait délicatement la naissance de ses reins.

Arthur ne se sentait pas de recommencer, là, tout de suite. Il avait eu son compte pour un bon moment. Et toute cette tendresse lui faisait du bien, après l'indifférence des premiers jours de son arrivée.

Une douce odeur de café chatouilla ses narines, quand on ouvrit la porte pour leur apporter le petit-déjeuner.

« Il faut qu'on soit prêt pour le lever du Roi. »

Arthur aimerait s'en passer de ce fameux lever.

« Il y aura Antonio… »

Arthur se crispa immédiatement à l'entente de son principal rival en amour. Oh ! Il savait que l'espagnol avait fait des avances à Francis. Il ne se gênait pas pour le draguer en sa présence, le fourbe.

« Je peux compter sur toi pour ne pas provoquer d'esclandre ? Tu sais très bien à qui va ma préférence.

- Il n'a pas intérêt à me chauffer.

- C'est mon invité. »

Toute sa bonne humeur s'était envolée. Et ce n'était pas le café qui le rendrait plus aimable.