Gui
Francis avait la nette impression qu'Arthur l'évitait depuis quelques jours.
Il se demandait ce qui avait provoqué ce brusque revirement de situation entre eux. Ils ne s'étaient pas disputés à nouveau.
Francis s'approcha doucement d'Arthur, alors qu'il était en pleine conversation avec des nobles quelconques. Francis salua correctement les interlocuteurs d'Arthur et demanda à ce qu'on les laisse seuls.
« J'aimerais savoir ce qui te tracasse. »
Arthur le fusilla du regard et sembla tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de lui répondre. Mais qu'avait-il fait ?
« Rien qui t'intéresse.
- D'accord. Alors si ta colère et ta bouderie n'ont rien à voir avec moi, pourquoi m'évites-tu ?
- Je ne t'évite pas », se défendit Arthur.
Francis le regarda droit dans les yeux. Arthur détourna aussitôt le regard. Il lui cachait quelque chose d'important. Francis l'entraîna un peu à l'écart avec un but précis en tête.
« Si tu es obligé de partir pour une quelconque obligation, j'aimerais le savoir et partager autant de temps avec toi que possible. Oh ! Du gui ! Tu es obligé de m'embrasser. »
Le baiser fut bref, avant qu'Arthur ne détale comme un lapin, laissant Francis perplexe.
