Cette fois, on part sur Dragon Quest VII ! Est-ce que je suis la seule qui par moment avait envie de dire à Killian de se calmer un peu ? Il est quand même bien autoritaire le prince et il prend complètement le héros pour son larbin par moment...

Alors, la suite... Peau de banane ! Si quelqu'un devine... je lui offre un OS/drabble très sérieusement !

« Allez, c'est reparti, viens, dépêche toi un peu, on n'a pas le temps de traîner. »

Seven commençait vraiment à en avoir assez mais comme toujours, il subissait sans rien dire. Le prince Killyan était vraiment pénible quand il s'y mettait. Sa seigneurie n'était que l'hériter de Maylor, une ville somme toute assez ridicule en terme de taille, pas de quoi s'en vanter. Pourtant, le jeune homme se prenait pour le roi du monde et parfois, il en oubliait totalement son ami de toujours, Seven, le fils de pêcheur. Ce dernier se retrouvait toujours à faire le sale boulot dans leurs aventures et parfois, il en avait vraiment marre.

« Seven, porte mon sac, il est trop lourd. »

Pourquoi n'arrivait-il pas à lui dire qu'il était simplement horripilant et horriblement égoiste ?

Le pauvre Seven se posait encore la question. Il n'avait jamais réussi à se faire écouter du prince. Pourtant, il l'appréciait mais parfois, il ne le supportait plus. Parfois, il se demandait s'il ne voulait pas partir à l'aventure tout seul et le soir en se couchant, il décidait de faire cela le lendemain. Finalement, le lendemain, Killyan venait le chercher et immanquablement, il repartait avec lui. C'était toujours la même rengaine et il n'en pouvait plus.

Un jour, alors que le prince avait volé un peu d'alcool à un marin et en buvait dans leur grotte secrète, Seven décida de lui ouvrir un peu son coeur. Il mit du temps à prendre la parole et Killyan était déjà un peu saoul quand ce fut le cas. Peut-être qu'il écouterait mieux ainsi ?

« - Killyan, je dois te parler, ça fait trop longtemps.

- Ah ? Tu as une petite mine, Seven. Tu devrais peut-être boire un peu ? Tu verras, ça te remontera en deux secondes. Je comprends mieux pourquoi les adultes adorent ça.

- Non, je ne veux pas boire. Je veux te parler et c'est sérieux.

- Oh, je vois. Vas-y alors, mon vieux. C'est pas bon de garder quelque chose qui t'embête trop longtemps pour toi. Cela ne peut que te faire du mal.

- Merci, sourit Seven, espérant que cette fois, il y arriverait. En fait, depuis quelques temps... Peut-être depuis toujours en fait, j'ai l'impression que tu ne te rends pas compte que tu me considères comme ton faire-valoir. C'est moi qui porte ton sac, moi qui suis tes ordres... Tu vois, je ne me sens plus heureux de faire des missions avec toi car j'ai toujours le sale boulot.

- Ce... Ce n'est pas gentil de ma part.

- Donc j'aimerais bien que... Que tu sois un peu moins directif avec moi d'accord ?

- J'ai quand même une question à te poser avant de promettre quoi que ce soit.

- Euh, vas-y, accepta le jeune homme, pas rassuré.

- Si tu détestes autant faire des missions avec l'abject prince Killian, pourquoi est-ce que tu continues ? Qu'est ce qui te fait te lever chaque matin et t'empêche de dire non ?

- Tu vois Killyan, c'est la question que je me pose absolument tous les jours.

- Eh bien rassure toi, moi, j'ai la réponse. C'est extrêmement évident.

- Oh... Est-ce que c'est parce que je suis beaucoup trop gentil ?

- Absolument pas.

- Parce que tu es riche et que j'espère monter en grade ?

- Tu n'y es pas du tout, carrément à côté.

- Parce que tu es un réel tyran manipulateur beaucoup trop doué ?

- Mais non enfin ! C'est parce que j'ai un charisme absolument démentiel !

- Ah... Donc tu penses que tout est une question de style ?

- Bien sûr ! Tu n'es pas d'accord avec moi ? Eh Seven, où est-ce que tu vas ? Non, Seven, reviens ! Attend mon pote... Seven, où tu vas ? Hey le pêcheur ! »

Mais Seven n'écoutait déjà plus. Il en avait marre du prince Killyan. Il savait que demain pourtant, il partirait de nouveau à l'aventure avec cet enquiquineur de service. A cette pensée, un petit sourire apparut sur son visage. Oui, il n'y avait pas de doute, malgré tous ses défauts même les plus horripilants, le prince avait un certain charme.