Je ne possède aucun des personnages utilisés dans ce calendrier !

Dixième chapitre du calendrier

Fandom : LES CHEVALIERS DU ZODIAQUE

En espérant que cela vous plaise.

Bonne lecture et n'hésitez pas à me laisser un message si cela vous a plu ou non d'ailleurs car toute critique est constructive !

PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)

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JOUR 12

Le matin de Noël

C'était un fait, le dernier combat avait laissé des traces qui les rappelaient à l'ordre dès qu'ils faisaient un mouvement un peu trop brusque. Seyar sentait sa cicatrice au côté droit le tirer à chaque pas qu'il faisait. Il fallait dire que les Ombres Démoniaques avaient été des adversaires farouches. Cette fois, les chevaliers de bronze étaient réellement passés tout prêt de la catastrophe. D'ailleurs, Saori aurait voulu qu'ils prennent un peu plus de temps pour se reposer, mais il y avait des dates, des événements qu'ils refusaient de laisser passer. Ce matin de Noël en été la plus parfaite des illustrations.

Pour rien au monde, les chevaliers de bronze ne manqueraient ce rendez-vous, il était bien trop important. Malgré un bras douloureux, Hyoga était prêt à prendre le volant de la voiture. Tout en discutant, Shun, Shiryu et Seyar avaient entassé les sacs dans le coffre devant le regard intrigué d'Ikki qui le regardait faire, les bras croisés.

- Je pourrais savoir ce qui se passe ?

- Monte dans la voiture ! Lui répondit juste son frère.

Ikki fronça les sourcils, mais Shun l'empoigna par un bras pour qu'il avance plus vite, lui arrachant un grognement.

- Attends, mon genou m'empêche de courir.

Shun lui répondit par un sourire et se glissa sous l'épaule de son frère aîné.

- Appuie-toi sur moi.

Ikki lui rendit son sourire. Dans le fracas du combat, il avait eu peur de le perdre, de ne pas arriver à temps cette fois, alors il laissa son bras se glisser sur ses épaules, s'appuyant doucement sur son petit frère, heureux de le voir vivant et en bonne santé.

...

Après un départ un peu chaotique, la voiture se gara moins d'une demi-heure plus tard devant les grilles de l'orphelinat.

En mettant un pied devant la porte, Ikki frémit. Ce n'était pas son genre normalement. Sa froideur, son absence de peur, son humour noir et son flegme étaient ses traits principaux pourtant, devant cette grille, il frissonnait pendant que toutes les images de son enfance lui revinrent en mémoire. Comme il avait lutté pour ne pas être séparé de son frère, comme il avait été prêt à tout pour le protéger, même à prendre sa place sur l'île de la Mort. Perdu dans ses pensées, il en fut brutalement tiré par la voix de Hyoga qui l'appela.

- Tu pourrais m'aider ?

Ikki grogna et prit deux sacs, rattrapant Seyar, Shun et Shiryu qui était déjà entré dans l'orphelinat. A peine avaient-ils mis un pied dans la cours que les enfants étaient venus en courant les rejoindre, leur sautant au cou. Seyar récupéra une petite fille pendant que Mylène sortit à son tour du bâtiment. La jeune femme sourit et se rapprocha du groupe, déposant un baiser sur la joue du chevalier de Pégase. Seyar lui sourit.

- Tu vas bien ?

- Ce serait plutôt à moi de te demander ça. Vous avez l'air exténué.

- Nous n'allons pas si mal. Ça aurait pu être pire, dit Shiryu en souriant s'entraînant un coup de coude dans les côtes de la part de Seyar qui n'avait pas envie d'inquiéter leur amie.

- J'imagine que c'est pour vous ! Lança Ikki dans leur dos en posant les sacs sur le sol.

Ils s'ouvrirent et révélèrent des dizaines de cadeaux. Les petits orphelins poussèrent des cris de joies et coururent en direction de Shun et Hyoga qui commencèrent la distribution.

- Vous faites cela souvent ? Demanda Ikki à Shiryu.

- Tous les Noël si possible.

- J'ai tellement détesté cet endroit.

- Justement, lui répondit son ami. C'est bien pour cela que c'est important.

Ikki ne répondit rien, se contentant de regarder la joie des enfants en train de recevoir leurs cadeaux. C'était vrai. Si quelqu'un avait agi comme eux, peut-être que cet endroit aurait été un peu plus supportable.

A leurs côtés, Mylène passa son bras sous celui de Seyar, se blottissant contre lui en lui murmurant.

- Si tu savais comme c'est un moment qu'ils attendent.

- Je sais, et ça fait plaisir de les voir aussi heureux.

- C'est grâce à toi, dit-elle en lui déposant un nouveau baiser sur la joue. Joyeux Noël.

- Joyeux Noël, lui répondit Seyar en lui donnant un baiser en retour.