Bonjour bonjour !
Thème aujourd'hui, "Ane" avec LA Chèvre et Stefan, le chien des Pirates de Barbe Blanche !
Disclaimer : Tout est à Oda
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21 décembre : L'Âne et la Mule
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La Chèvre tapota du bout de son sabot la terre, alors qu'un immense chien blanc baissait la tête devant elle, la queue basse et les yeux mouillés. Elle aura pu se laisser attendrir, mais elle était bien plus résistante que ça.
- Non, Stefan, tu ne m'attendriras pas comme ça ! Je t'avais demandé de trouver les dossiers que tes humains ont pris à la Marine et de les détruire ! C'est pas compliqué, mince ! Sinon, je ne dévore plus les informations sur les Pirates de Barbe-Blanche avant que Sengoku ne les lise !
Et elle était têtue comme une mule, son ami ne la ferait pas changer d'avis si elle prenait cette décision.
- Mais Che, puisque je te dis que je ne les ai pas trouvé ! se défendit-il, sa moustache tressaillant.
Elle ne put néanmoins s'empêcher d'être attendrie par le surnom que lui donnait Stefan. Dès leur première rencontre il y avait très longtemps, qui aurait dû être la dernière, le chien géant avait décidé qu'il l'appellerait ainsi parce que c'était plus court. Elle l'avait traité d'âne bâté, il avait ri sans fin. Elle l'avait menacé d'en faire des boulettes façon bœuf haché pour monstres marins et il avait répliqué qu'il y avait plus de chance qu'elle découvre la localisation de Raftel que de le battre.
La seconde fois où ils s'étaient croisés, elle lui avait donné la localisation avec un sourire innocent et il l'avait tout de suite prise plus au sérieux.
Avec du recul, elle s'était rendue compte que Stefan l'avait poussé à se surpasser sans cesse et à devenir un vrai puits de connaissances. Elle le respectait pour cela, mais ça ne l'empêchait pas d'être un poil énervé. Si ces papiers n'étaient pas détruits, Sengoku allait être de mauvaise humeur, et qui disait mauvaise humeur disait pas de grattouilles.
- Tu pourrais à nouveau chercher, s'il te plaît ? le pria-t-elle en inspirant profondément.
- Je le ferais, Che, t'inquiète pas, la rassura-t-il en se relevant d'un bond, soudain plus joyeux.
Elle leva les yeux vers le ciel et il vint enfouir sa grosse truffe dans son pelage, la chatouillant gentiment. Ils se chamaillèrent pendant des heures trop courts à leurs yeux et lorsqu'ils se séparèrent, La Chèvre se dit qu'elle avait hâte de le revoir, la prochain fois que ses humains passeraient près du QG de la Marine. Elle espérait qu'il réussirait parce qu'en fait, elle ne se sentait pas vraiment capable de mettre ses menaces à exécutions, parce que cela rendrait Stefan tout triste.
Elle ne songeait pas alors que Marineford signifierait la fin de leur amitié.
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A demain pour la suite !
