Chapitre 19
Meute contre Meute
Memphis, Egypte, 331 ACN
Je faisais les cent pas dans ma tente quand du mouvement à l'extérieur du camp attira mon attention. J'entendis des voix crier qu'on vienne me chercher, mais personne n'en eut besoin ; je me précipitai dehors. Il ne fut pas difficile de trouver la trace d'Allison au vu de l'attroupement s'étant formé autour d'elle. Je m'élançais dans sa direction, bousculant plusieurs personnes au passage. Peu importe, je les terrifiais trop pour qu'ils osent me dire quoi que ce soit. Dès qu'Allison fut dans mon champ de vision, je me jetai dans ses bras.
-Tu n'es pas blessée ?
Elle secoua la tête. Je la pris par le bras pour l'entraîner vers notre tente.
-Non. Mais ce n'est pas ton cas.
Je balayai sa remarque d'un geste de la main.
-Seulement des égratignures.
Evidemment, c'était tout sauf des égratignures. En rentrant au camp, après m'être faite sermonnée par Stiles pendant tout le trajet, j'avais eu droit à être grondée comme une petite fille par Isaac, mon grand-père. Mais j'avais 14 ans, je n'étais plus une enfant ! Evidemment, j'avais également eu droit à une réprimande de la part de Néferirkarê, l'un de nos médecins.
-Pourquoi as-tu mis autant de temps ? demandai-je tandis que nous entrions dans ma tente.
Stiles, Lorna, Amenemhat et Météret nous suivirent.
-J'ai dû courir loin, très loin pour les semer. Mais comme vous pouvez le voir, j'y suis arrivée.
Elle se saisit de son sac en toile et le vida sur la table. Son contenu s'ajouta à ce que j'avais déjà rapporté. Allison me décocha un sourire ravi.
-Même si nous n'avons pas eu beaucoup de temps, on ne s'est plutôt pas trop mal débrouillées, je trouve.
J'hochai la tête. Je me penchai vers Météret, notre trésorière.
-On peut en tirer combien tu penses ?
-Beaucoup, répondit-elle après un silence. Vraiment beaucoup. Ces trois coupes sont en or. Celle-là aussi. Le tas de collier là-bas est en lapis-lazuli.
-La chasse a été bonne, conclut Allison.
Je croisai les bras et me tournai vers elle. J'esquissai un sourire en coin.
-Et tu n'as pas encore tout vu. On a des prisonniers de guerre.
Le regard de Peter s'illumina lorsqu'il me vit. Une lueur impatiente brillait dans son regard. Je savais qu'il n'attendait qu'une chose : que je le laisse torturer nos prisonniers. Mais ce n'était pas dans mes attentions immédiates. Derek leva vers moi un regard furieux si bien que je sentis mon sourire s'agrandir.
-Des Grecs ? souffla Allison.
Je fronçai les sourcils. Une tache rouge s'étendait sur le front de Derek. Je jetai un regard aux hommes de Peter, rassemblés autour de nous.
-Pourquoi personne ne l'a-t-il soigné ?
J'étais pourtant certaine d'avoir ordonné qu'on soigne sa blessure quand j'étais rentrée au campement.
-Bocchoris nous l'a interdit, lança quelqu'un devant.
Je tournai mon regard furieux vers Peter.
-Est-ce vrai ?
Il haussa les épaules.
-Tu m'as seulement interdit de les torturer.
Je dégainai mon épée et m'approchai de Peter. Je ne supportai pas qu'on me désobéisse. Je l'attrapai par son oreille, lui qui était à peine plus grand que moi, et l'obligeai à s'agenouiller. Je me baissai pour que mes lèvres frôlent son oreille.
-Tu as de la chance d'être un bon amant. Mais la prochain fois que tu contredis mes ordres, je te coupe une main.
Je me relevai et marchai vers l'homme qui l'avait dénoncé. Il arborait un grand sourire, pensant probablement entrer dans mes faveurs. Pauvre idiot. Sans lui laisser le temps d'ouvrir la bouche, j'enfonçai mon épée dans son ventre. La lame ressortit dans son dos, et les personnes derrière lui s'écartèrent d'un bon. L'homme tomba à genoux, les yeux écarquillés. Il porta les mains à sa blessure.
-Ankhti !
Je jetai un coup d'oeil par dessus mon épaule et croisai le regard réprobateur d'Allison. Je levai les yeux au ciel.
-J'ai horreur des balances.
Je donnai au coup de pied à l'homme mort -mourrant ?- pour récupérer mon épée. Je me tournai vers Peters.
-S'il meure avant d'avoir pu être utile, tu meurs, Bocchoris. Maintenant foutez-moi tous le camp d'ici.
Ils partirent tous au pas de cours, à l'exception de mon Conseil. Je désignai Scott et Derek.
-Lequel est le plus haut gradé ?
-Celui-là, répondit Amenemhat en désignant Scott.
Tant mieux, celui qui n'était pas blessé. On ne perdrait pas de temps ainsi.
-Météret, va me chercher un médecin pour l'autre.
Elle hocha la tête et partit au pas de course.
-Bocchoris, prends sur eux tout ce qui est vendable. Sans les blesser. Ensuite tu les confies à Géméhtoues, fis-je avant de me tourner vers la concernée. Tu rassembles tout ce qu'on a ramené et tu vas voir Antef. Ne le laisse pas t'arnaquer, il prend tout ou rien. Tu peux prendre Balios, c'est notre meilleur cheval.
Lorna acquiesça. Je désignai Scott.
-Bien. Amenemhat, tu me l'amènes où tu sais. Entechenès, Débehenitjaenmoutef vous venez avec moi.
Allison et Stiles m'emboîtèrent le pas tandis que je me dirigeai vers ma tente. Je devais changer d'épée, je n'aimais pas me promener avec une arme couverte de sang à travers tout le campement. Allison m'attrapa par le bras.
-Maintenant je peux savoir comment vous avez fait ?
-Ils ont cru pouvoir se mesurer à nous. Ils ont perdu. Fin de l'histoire.
-Ankhti.
Je soupirai. Je fis signe à Stiles d'aller rejoindre Amenemhat tandis que je m'arrêtai.
-En fuyant, on s'est réfugiés dans un temple. Ils étaient là, ils ont compris qu'on était des voleurs. Ils allaient nous dénoncer. C'était eux ou non.
Elle fronça les sourcils.
-Mais alors pourquoi ne pas les avoir tuer ? C'est ce que tu fais toujours d'habitude.
Je baissai la tête.
-Ils ont vu nos colliers. Ils ont compris qu'on était pas de simples voleurs. J'ai paniqué. J'en ai assommé un -celui qui avec la blessure à la tête- et on l'a pris en otage pour que l'autre nous suive. Et oui, je me répugne moi-même d'avoir dû me battre dans un temple d'Amon alors que ma fonction aurait dû être tout l'inverse. On peut y aller maintenant ?
Elle me dévisagea un long moment avant d'hocher la tête.
-Ne fais pas comme si tu ne comprenais pas l'égyptien, grognai-je, nous savons tous les deux que c'est faux.
Comme il gardait le silence, je sentis ma colère redoubler.
-Débehenitjaenmoutef, va dire à Bocchoris de m'amener l'autre prisonnier.
Je recommençai à tourner en rond. J'avais perdu des hommes aujourd'hui. Trop d'hommes. Ca ne devait pas se reproduire. J'avais besoin de connaître les stratégies de défense grecs. Et Scott pouvait me les donner. Mais il refusait de parler.
Peter entra, en poussant Derek devant lui. Mon sourire se fit mauvais. Amenemhat, mon maître d'armes, l'attacha à une seconde poutre, l'obligeant à s'asseoir par terre. Amenemhat recommença à questionner Scott. Comme il se murait toujours dans le silence, je sortis mon autre épée de son fourreau.
-Attends !
Je me tournai vers Derek en haussant un sourcil.
-Tu peux me fournir ces informations ?
-Non. Mais si vous lui expliquez pourquoi vous voulez ces informations, il vous les donnera.
-La raison est évidente, ricana Allison. On veut s'introduire dans le palais.
Derek me regarda dans les yeux.
-Ce n'est pas ce que je voulais dire. Ankthi le sait.
Je pinçai les lèvres. Evidemment, j'avais compris ce qu'il voulait dire.
-Expliquez-nous la raison d'être de ce camp, ses objectifs. Nous savons que vous n'êtes pas que des vulgaires voleurs. Je sais que tu fais partie de la haute noblesse.
Un ange passa. Tout le monde me regardait, attendant de connaître ma réaction pour réagir eux-mêmes. Amenemhat et Peter étaient déjà prêts à lui sauter dessus pour lui couper la langue tandis qu'Allison m'enjoignait du regard à ne pas employer la violence.
-Je faisais partie de la haute noblesse, finis-je par dire. J'étais ou plutôt -j'aurais dû être- Divine Adoratrice d'Amon. Il s'agit de l'équivalent de vos Vestales, il me semble. Evidemment, c'était sans m'avoir consultée. J'ai fui cette vie. Mes parents m'ont reniée. J'ai vécu parmi les pauvres pendant un temps, mais je ne supportai pas de voir comment ils étaient traités. Alors est né ce camp. Je l'ai fondé avec les gens que vous voyez ici et quelques autres personnes. Nous nous sommes établis hors de la ville. On vole les riches, et on permet aux pauvres de survivre. Maintenant vous savez.
J'attendis. Une minute passa. Puis deux. A la troisième, je perdis totalement patience.
-Toujours rien, Général ?
Silence. Je dégainai une nouvelle fois mon épée.
-J'ai besoin de toi vivant. Mais il n'en va pas de même pour ton ami. Parles ou il subira une mort des plus lentes et douloureuses.
Scott soutint mon regard sans ouvrir la bouche. S'il pensait que je n'en étais pas capable, tant pis pour lui. Je fis un signe à Peter qui me décocha un grand sourire.
-La droite. Il est gaucher.
Peter se saisit de la main droite de Derek et la posa à plat par terre.
-Un doigt par question. Après, tu as carte blanche. Mais garde-le en vie le plus longtemps possible. Que quelqu'un vienne me chercher quand il aura parlé.
Je sortis de la tente au moment où le premier cri résonnait.
J'ouvris les yeux et me redressai brusquement, le cœur au bord des lèvres. Je parcourus la pièce des yeux. Isaac s'était endormi, et Lydia me décocha un faible sourire. Aucun signe des autres.
Je me levai et m'étirai. J'ignorais combien de temps j'avais dormi, mais j'étais toute courbaturée. Des bribes de rêves persistaient. Des cris lointains résonnaient dans mon esprit, une chaleur accablante m'étouffait tandis que du sable me piquait les yeux. Après quelques secondes, je compris que ce n'était pas un rêve. C'était un souvenir. Une vie antérieure d'après Lorna.
Lorna. Ca faisait un moment qu'elle était partie. Je fis le tour de la clinique, mais aucun signe d'elle. Je la cherchais dehors, en vain. Deaton me rejoignit dehors. Il m'assura qu'elle avait besoin de réfléchir, que je ne devais pas m'inquiéter. Je soupirai tandis qu'il rentrait.
Je me saisis de mon téléphone pour lui envoyer un message avant de me souvenir qu'elle avait laissé ses affaires à l'intérieur, je les avais vues juste avant de sortir. Je déverrouillai tout de même mon téléphone, par réflexe. Je fronçai les sourcils en voyant que j'avais un message de Jackson.
Hello, Alice-Malice, comment ça va à Beacon Hills ?
J'esquissai un sourire. Même si je préférai me faire arracher les ongles un par un que de l'admettre, Jackson me manquait. Je répondis rapidement par un "Hey, Jack's ! Disons qu'on a plus de chasseurs psychopathes, mais en échange on a gagné la meute d'alpha psychopathes. Et toi à Londres ?". En appuyant sur envoyer, je me promis de l'appeler dès que toute cette histoire serait terminée.
Parce qu'elle le serait bientôt, n'est-ce pas ?
Je m'assis sur la pierre bleue devant la clinique tandis que mes souvenirs me submergeaient.
-Derek ! C'est quoi cette histoi...
Je ne pus continuer ma phrase qu'une main me bâillonna. Je tournai un regard furieux vers Boyd. Je tentais de lui donner des coups de coudes pour me libérer, pas moyen. Ce type était beaucoup trop fort. Du haut des escaliers, j'aperçus Derek qui se tenait face à Erica et Isaac, qui maintenaient Jackson.
-Qu'est-ce qui t'es arrivé le soir de la pleine lune ?
-Quoi ? Il m'est rien arrivé. Il s'est rien passé !
-Tu mens, objecta Derek.
Je ne vis pas ce qu'il était en train de faire, mais ma colère ne fit qu'augmenter. Il ne pouvait pas se baser sur les battements de coeurs de Jackson pour dire ça. Il était trop énerver, c'était pour ça que son coeur battait vite. Tout comme le mien actuellement.
-Nan, attends, je te le jure, je peux te le prouver, s'époumona Jackson. J'ai mis une caméra dans ma chambre.
J'entendis Isaac ricaner tandis qu'une vive envie de me taper la tête contre un mur me prenait. En même temps, je n'aurais pas dû être surprise, c'était Jackson après tout, je le connaissais.
-Tu t'es filmé ? pouffa Isaac.
-Oui, parce que c'était la pleine lune. Et pendant que t'étais en train de faire ta petite crise existentielle, roulé en boule dans un coin, à chialer sur ta nouvelle vie de monstre, je me préparai à recevoir ce que ton grand méchant alpha m'avait promis. Et qu'est-ce que j'ai vu ? Que dalle !
Des fois, Jackson concurrençait Stiles sur le nombre de mots à la minute qu'il était capable de prononcer.
-Si vous voulez, une preuve, je vous file la vidéo.
-Nan, fit Derek. J'ai une meilleure idée.
-C'est quoi ça ?!
Erica et Isaac obligèrent Jackson à s'agenouiller. Derek se leva. Je remarquai qu'il tenait un bout de verre. J'écarquillai les yeux en comprenant qu'il y avait de la bave de kanima dessus. Je m'agitai encore plus.
-Derhum ! Ohrrête !
C'était à peu près les sons qui sortaient de ma bouche à cause de la main de Boyd.
-Tu sais Jackson... T'as toujours été un serpent. Et tout le monde sait qu'un serpent ne s'empoisonne jamais lui-même.
Primo, c'était faux, tout le monde ne le savait -je l'ignorais. Secundo, si le serpent est très con, ça peut arriver. Tertio, je ne supportai pas Jackson, mais il ne fallait pas exagérer ! Je cessai de frapper Boyd quand je vis Jackson tomber au sol, paralysé.
-T'es quand même un serpent, Jackson, lâcha Derek. Même si t'es pas celui qu'on cherche. C'est bon Boyd lâche-là.
Dès que la prise sur moi se relâcha,je repoussai Boyd et sautai par-dessus la rampe pour atterrir deux étages plus bas dans un bruit sourd. Sans m'arrêter, je fonçai sur Derek et lui assénai un coup de poing dans la mâchoire.
-Comment t'as pu ?!
J'entendis Isaac éclater de rire.
-Dispute de couple, c'est le moment où on s'en va.
-Et toi, t'en penses quoi ? demanda Scott.
-Derek va pas tuer Lydia, pas sans preuve, répondis-je.
-Il va la tester, comme Jackson, objecta Stiles. La question c'est où et quand ?
-Ici et maintenant.
Je suivis le regard de Scott vers Isaac et Erica. Ils nous jetèrent un regard de défi avant de regarder Lydia, assise seule au premier banc. Sans réfléchir, je me précipitai vers elle. Scott et Stiles s'assirent au banc à coté et Erica et Isaac derrière nous. Allison entra et nous interrogea du regard. Scott lui désigna les deux loups-garou.
La voix de s'éleva derrière nous.
-Comme l'a dit Albert Einstein, seules deux choses sont infinies : l'univers et la stupidité humaine Pour l'univers je n'ai pas de certitude absolue. J'ai en revanche été confronté à la stupidité infinie de l'Homme. Ainsi donc, afin de combattre le fléau de l'ignorance dans ma classe, vous allez unir vos efforts et faire des expériences par groupe de deux par alternance. Ce sera l'occasion de voir si deux cerveaux valent effectivement mieux qu'un. Ou dans le cas de , la moitié d'un.
-OK..., marmonna Stiles.
-Erica, commençons par vous.
Et sur ce, le quasi-totalité des garçons de la classe levèrent la main. Je levai les yeux au ciel.
-Je n'ai pas demandé de volontaires, d'accord ? Baissez vos mains et dîtes à vos hormones de se calmer. Faîtes équipe avec , soupira . Binôme suivant... Alice, vous allez vous mettre avec... .
Génial. Notre professeur finit d'attribuer les groupes et j'allais m'asseoir à coté du blond. Il me décocha un sourire narquois. Je tâchais de l'ignorer en me concentrant sur la chimie.
-La grande méchante louve, elle l'a ramène moins quand l'ordre vient du grand alpha, pouffa Isaac.
Je me tournai vers lui et le foudroyai du regard.
-La grande méchante louve, elle va t'éclater ta gueule de petit blond si tu touches à un seul cheveu de Lydia, grand méchant alpha ou pas.
-Tu n'oserais pas, tu sais que tu n'aurais aucune chance.
Je ricanai.
-Chéri, ne te surestimes pas. Je pourrais te briser en deux les yeux bandés.
-Alice ?
Je sursautai. Je levai la tête vers Isaac. Je lui rendis son sourire tandis qu'il s'asseyait à coté de moi. Qu'est-ce que nous avions changé depuis l'année dernière...
-Tu as l'air ailleurs.
-Je repensais à la période où nous cherchions le kanima, et où on pensait que c'était Lydia. Tu sais, vous nous aviez obligés à nous barricader chez nous, pouffai-je.
Un sourire nostalgique étira ses lèvres.
-On vous a fait peur ?
J'éclatai de rire.
-Peur ? Non, absolument pas. Enfin, pas pour ma part. Stiles et Allison ont même dû me retenir pour ne pas que je sorte tabasser Erica.
Il fronça les sourcils.
-Erica ? Pourquoi elle ?
-Disons que j'avais tout envie de vous tabasser toi et Derek, mais Erica a toujours été celle que je supportais le moins.
-C'est quand même avec moi que tu t'es le plus battue ce jour-là.
-Et je t'ai envoyé au tapis en quelques minutes avant de t'envoyer dans la pelouse devant la maison.
Il y eut un léger silence durant lequel Isaac ferma les yeux avant de pouffer.
-Aïe, mon ego. Ca pique. T'étais pas obligée de me le rappeler.
J'esquissai un sourire amusé avant de lui faire un clin d'oeil.
-En même temps tu l'avais cherché, t'es entré par derrière en premier, et tu t'en prenais à Stiles !
-C'est pas faux.
J'appuyai ma tête sur son épaule et fermai les yeux. Je repensai aux paroles de Lorna concernant les époux divins. Nous étions supposés en avoir 7. Je me souvenais encore de son sourire lorsque j'avais posé la question concernant Isaac. Isaac, Chakra du Coeur.
Mais quand toute cette histoire serait terminée, aurais-je encore un coeur ?
Hey !
Alors, il est 00.17, je suis pas sûre que beaucoup verront le chapitre à cette heure-ci mais tant pis. En plus je dois encore le relire.
J'espère que ça vous a plu, en tout cas !
Alors pour commencer... c'est mon anniversaire depuis 17 minutes (et en plus ça me fait 17 ans XD) !
Voilà, vous vous en foutez, mais j'avais envie de le noter quelque part.
Donc sérieusement, le passage à Memphis, ne faisait à l'origine par partie de mes plans. Mais vu comme vous avez aimé In Articulo Mortis, je me suis dit que j'allais en refaire un. C'est pourquoi j'ai écourté l'épisode. Mais je dois admettre que je me suis vraiment amusée à l'écrire. Et torturer Derek... c'était l'influence d'Alice on va dire XD
Il y a des fautes pour les passages à Memphis, d'ailleurs. Je les ai laissées, parce que sinon ça contrariait ce que j'avais en tête, mais Alice -enfin Ankhti- n'aurait pas pu être "Divine adoratrice d'Amon" car cette fonction a été abolie en -525. Comme ça vous savez.
Je n'ai pas de questions précises concernant ce chapitre, hormis peut-être vos avis sur les flashbacks.
Le prochain chapitre sera le dernier, je ne le couperai pas même s'il est long.
Voilà,
Bises Psychotiques,
Luna
