Le lendemain du concert

Minerva Mac Gonagall attendait les deux jeunes punks derrière son bureau, se tenant droite comme un « I » et tirant une tête d'enterrement. Comme toujours elle avait l'air de pouvoir vous broyer rien qu'en vous fixant un peu trop fort. Plus de cinquante ans à enseigner à des têtes brûlées de jeunes sorciers vous conférait une présence impressionnante. C'était une femme de principe et ce n'étais pas la dernière frasque de ses élèves qu'elle verrait de sa carrière.

L'important aujourd'hui était de mettre les choses au clair. Qu'Albus et Scorpius jouent d'instrument de musiques moldus n'était pas un souci. Qu'ils jouent du « punk-rock » moldu, un genre musical assez violent n'était pas un souci. Qu'ils décident de jouer pour le bal de l'école et de retourner littéralement la salle de bal avec les autres élèves n'était pas un souci… ou presque.

Le souci était d'un tout autre ordre, et il était de son devoir en tant que directrice de recadrer rigoureusement les deux jeunes sorciers qui attendait devant elle l'air nonchalant. Scorpius jouant distraitement avec l'un des pins de sa veste customisé et Albus passant les mains dans ses cheveux couvert de laque pour vérifier que sa crête tenait correctement.

-Jeunes gens. Commença-t-elle froidement. Savez-vous pourquoi je vous ais convoqué ici aujourd'hui ?

Les deux se regardèrent comme pour discuter silencieusement quelques secondes. On aurait dit les jumeaux Weasley à leur grande époque, il avait l'air de se ficher d'être punis parce qu'ils s'étaient déjà amusés.

-Absolument pas. Dit Albus.

-Ou alors peut-être pour avoir joué un peu fort hier. Continua Scorpius.

-Ou pour avoir déclenché une fête qui a ruiné le plancher de la salle de bal ?

-Ou pour avoir poussé les autres étudiants à finir dans des dortoirs et des lits qui ne sont pas les leurs ?

-Ce ne serait sans doute pas pour ça je pense.

-Oui ce n'est pas grand-chose et ça ne dépendait pas tout à fait de nous volontairement.

Leur numéro comique laissa de marbre la directrice de Poudlard qui semblait déterminée à garder son air sévère sans bouger d'un iota.

-Avez-vous conscience de ce que vous avez fait ? Et je ne parle pas là de votre petit spectacle qui m'a semblé plus grotesque qu'autre chose. Je parle du fait qu'il semblerait que le « grand projet », dont vous utilisiez l'existence pour justifier vos résultats tout à fait médiocres, soit en fait simplement le loisir de deux élèves qui prennent un retard considérable dans leur éducation pour s'amuser à faire de la musique moldu.

-C'est pas un loisir. Grogna Albus, agacé que sa passion soit comparée à de l'amusement.

-Surveillez la façon dont vous me parlez Potter ! Vous avez déjà suffisamment trahi la confiance que moi et vos professeurs avions placés en vous. Je peux comprendre que vous aimiez la musique « punk » mais ce n'est pas elle qui vous assurera un avenir. Et il est de mon devoir de vous informer que vous allez devoir très clairement changer vos ambitions si vous voulez un jour être diplômés.

Pour appuyer ses dires, elle donna un coup de baguette et deux petits dossiers sortirent de son armoire et s'ouvrir pour laisser s'échapper une dizaine de parchemins qui s'alignèrent droit devant elle.

-Ceci sont les rapports de vos absences, de vos punitions et de vos notes dans toutes les matières que vous suivez : Elles sont unanimes, vous n'êtes que rarement présent, vos devoir sont toujours des torchons quand vous vous donnez la peine d'essayer de les faire et vous dormez à tous vos cours de matinées et ne vous réveillez que pour l'heure du déjeuner. Il est inadmissible que vous continuiez à vous comporter de la sorte alors que vos B.U.S.E arrivent l'année prochaines et que votre moyenne frôle des records de négativités !

-On se fout d'avoir nos diplômes. Répéta cette fois plus fort Albus.

-Jeune homme ! Changez immédiatement de ton lorsque vous me parlez ou je devrais retirer cinquante points à Serpentard !

-Retirez-en six mille si ça vous chante. On se fout de cette coupe des quatre maisons. Ça n'a rien d'important pour nous. Les Pousouffles et les Serdaigles nous évitent dans les couloirs, les Gryffondors passent leur temps à nous faire des sortilèges en douce et les Serpentard font comme si nous n'existions pas ! Alors merde à votre foutue coupe !

-Notre propre maison refuse de nous voir exister. Enchaina Scorpius. Nous considérons ne rien lui devoir. Et de toute façon ce n'est qu'un outil disciplinaire qui pousse les camarades de classes à persécuter ceux qui font perdre des points dans l'espoir qu'ils rentrent dans le rang sous la pression. On pourrait même demander à une commission psychologique de se pencher sur ce cas ça peut être traumatisant pour les élèves.

Mac Gonagall sembla outrée de la dernière remarque du blond.

-Cessez de dire des idioties ! Vous vous rendez compte que c'est votre avenir dans ce monde dont nous sommes en train de parler ? L'éducation de Poudlard a été façonnée par des siècles d'expériences pour donner la meilleure éducation magique possible aux jeunes gens comme vous. Et je n'ai aucune envie que vous n'alliez tous vos dimanches à saint mangouste parce que vous aurez fait exploser votre maison en lançant un simple sort de rangement !

-Pas de soucis on n'utilisera pas la magie. On rangera à la main. Répondit Albus.

-Oh vraiment ? Et je présume que vous comptez vivre comme des moldues toute votre vie ?

-Oui.

Scorpious avait répondu sans hésiter et cela coupa la directrice dans son sermon. Pour un adolescent, il avait mis un incroyable conviction dans son simple mot. Minerva ne sût alors qu'aucun des deux ne plaisantait quand ils disaient qu'ils se fichaient de leur diplôme. Ce n'était pas une simple paresse mais quelque chose de réfléchi et de mûri.

Elle les fixa encore un instant, incapable de parler. Leurs regards ne vacillèrent pas et ils restèrent droits.

-Vous pensez sincèrement abandonner vos études magiques ? Pour essayer de devenir… musiciens moldus ?

-Oui. Répondirent-t-ils avec une synchronisation parfaite.

Il y eût un nouveau silence. Cette fois pour laisser à la directrice de Poudlard le temps de réfléchir et de s'assurer que les deux adolescents qu'elle avait en face d'elle ne plaisantaient absolument pas. Ils croyaient dur comme fer à leurs idéaux.

-Il n'empêche messieurs. Reprit-elle. Que vous êtes ici pour étudier la magie et non la musique. Si vous voulez jouer d'un instrument vous attendrez d'avoir passé les diplômes de cette école et d'êtres devenus des adultes responsables.

-Et pourquoi on devrait passer des diplômes pour ça ? On veut devenir musicien, on veut en faire notre vie, on veut apprendre, progresser en tant que musiciens et ce à titre professionnel ! répondit Scorpius en se levant de sa chaise.

-Vous n'avez que 14 ans ! Que croyez vous connaitre à la vie ? Vous croyez qu'à votre âge on sait ce que c'est que les responsabilités ?

-On sait ce que ça veut dire d'être musicien madame. Enchaina Albus en se levant à son tour. Et c'est parce qu'on sait qu'on n'a pas le niveau pour êtres des professionnels qu'on veut pourvoir consacrer la fin de notre adolescence à une éducation qu'on juge plus importante que votre magie à la con !

-Vous êtes un sorcier jeune homme ! Comment pouvez ainsi refuser l'éducation que l'on vous offre !

-Je ne l'ai pas choisi votre éducation ! On m'a juste dit « tu ira à Poudlard comme tout le monde ». On ne m'avait pas dit qu'ici personne ne me parlerai ! Que je n'apprendrais que des trucs que je déteste et que je devrais en plus faire face à la honte « de ne pas être à la hauteur de mon père » ! Vous vous souvenez de cette phrase ? C'est celle que vous m'avez lancé rien qu'à la fin de ma première année ici ! Votre éducation je l'emmerde !

Albus était rouge de rage, ses mains tremblaient de fureur et il donnait l'air de vouloir tout détruire dans le bureau. Les tableaux des anciens directeurs remuèrent. Personne, de mémoire de directeur de Poudlard, n'avait jamais vu un jeune sorcier nait d'une famille de sorcier refuser ainsi la magie.

Minerva resta de marbre mais fut intérieurement atterrée par les mots que venaient de prononcer cet élève d'a peine quatorze ans. Chacun d'eux respirais la rage, la colère et la frustration que semblait avoir enfoui en lui Albus contre sa magie et contre le monde d'où il venait.

Scorpius à ses côtés ne s'était pas énervé. Son regard trahissant les mêmes sentiments. Pour la première fois en plusieurs années de carrières, Minerva se sentit terriblement dépassé par ce que venait de dire ces deux jeunes élèves. Deux jeunes gens qui loin de tout ce que peuvent être des adolescents de leurs âge, avaient muri prématurément et violemment dans une colère silencieuse enfouie dans leurs esprits.

-Cette conversation est terminés messieurs. Reprit calmement Mac Gonagall. Je vais adresser dès ce soir un hibou à vos parents respectifs. Nous discuterons de ce qui est de votre avenir avec eux car je ne pense pas qu'ils accepteraient une telle entreprise de votre part. Vous n'êtes pas punis pour ce que vous avez contribués à causer dans la salle de bal, mais jusqu'à ce que nous ayons réglés cette affaire d'avenir je vous conseille de marcher sur des œufs si vous ne voulez pas un mois de retenu. Est-ce clair ?

Albus et Scorpius lui tournèrent le dos sans répondre, horrifiant les directeurs qui trouvèrent leur attitude scandaleuse. Un élève qui osait remettre ainsi l'enseignement de Poudlard ? Mais c'était de l'impertinence et de la folie !

Quand les deux punks remontèrent les couloirs, ils sentirent des regards sur eux. Des regards transpirant la gêne, la peur et l'étonnement. Plus aucune trace de l'euphorie qu'ils avaient créé hier. Leur moment de gloire s'était terminé froidement et les gens semblaient vouloir les éviter encore plus qu'avant.

-Albus ! cria une voix dans leur dos alors qu'ils se dirigeaient vers leur dortoir.

C'était sa cousine. Rose Weasley, qui accourait vers eux, un livre entre les bras.

-J'ai su que tu avais été convoqué. Dit-elle d'une voix inquiète en ignorant délibérément Scorpius.

-Bonjour sinon Rose. Grogna ce dernier.

La rousse lui adressa un regard mauvais et continua à l'ignorer en ne se concentrant que sur Albus.

-C'est rien Rose. Répondit son cousin. La vieille peau va juste convoquer nos parents pour nos « perspectives d'avenir ».

-C'est encore cette connerie de musique moldue ? s'énerva-t-elle. C'est ce truc pour idiots qui te monte à la tête ? Je t'avais dit de travailler plus sérieusement ! Comment tu vas faire comment maintenant pour tes examens ?

-On s'en branle de tes putains d'examen. Lâcha Scorpius d'un ton ennuyé.

La jeune fille se retourna vers lui en tirant sa baguette et le menaça. Les élèves aux alentours s'écartèrent, de peur d'être pris dans un duel.

-Toi c'est de ta faute ! Je suis sûr que c'est toi qui lui à pourris la tête avec tes saloperies ! Qu'est-ce que tu lui veux hein ? Lui pourrir la vie pour venger ton assassin de père ! Laisse mon cousin tranquille ! Ne t'approche plus de lui salopard de mangemort !

Scorpius la fixa un instant.

Puis il la gifla.

Une claque du revers qui se fit entendre distinctement dans tout le couloir. Tout les élèves cessèrent leurs bavardages et contemplèrent la marque rouge qui commençait à apparaitre sur le visage consterné de Rose Weasley. Celle-ci posa une main fébrile sur sa joue et leva des yeux larmoyant sur le blond.

-Redis. Une seule fois. Ce que tu viens de dire…

Il ne termina pas sa menace mais son regard voulait tout dire. Albus l'agrippa par le bras et lui fit signe que ce n'étais pas la peine de rester. Ils disparues du couloir en marchant, laissant Rose et tous les autres pétrifiés. Incapable de croire que Scorpius, le réfléchis et toujours calme Scorpius, venait de gifler une fille.

Un silence froid les accueillit dans les cachots. Dans la salle commune des Serpentard, personne n'osa leur dire un seul mot. Mais ils les regardaient. Comme s'ils avaient deux magnifiques loosers qui venaient de rentrer d'une déculotté. Pas de sympathie, pas de remerciement pour la soirée, pas de félicitation pour la musique. Rien. Rien d'autre que le silence froid qu'ils connaissaient depuis bientôt quatre ans.

« Salut les loosers » voilà ce que leur silence disait.

Ils allèrent dans leur dortoir et s'allongèrent sur les lits, soupirant tous les deux.

-J'ai cru un moment que ça allait changer les choses ce concert. Lâcha Scorpius. Qu'on allait devenir les nouveaux jumeaux Weasley, que les gens nous aimeraient pour faire des trucs dingues. Je crois qu'on a bien foiré notre coup.

-Tant pis c'était cool. Répondit Albus les yeux rivés sur le plafond magique.

-On va faire comment pour nos parents ?

-Qu'est-ce que tu veux qu'ils fassent ? Nous faire les gros yeux ? Notre amour de la musique est-il moins fort que leur colère de vieux cons ?

-Non.

-Alors tu as ta réponse. On ne se laissera pas faire.

Scorpius hocha la tête mais ne sembla pas convaincu. Par réflexe, il commença à taper un rythme avec ses mains et ses pieds, c'était devenue son habitude quand il réfléchissait, ça lui vidait le cerveau.

-J'ai mis une baffe à Rose Weasley. Finit-il par lâcher.

-C'était mérité. Ne t'en fais pas, elle a beau être ma cousine elle s'est comportée comme une véritable conne. Le défendit Albus.

-Je sais mais ça me marque. J'ai pas réfléchis, mon corps à réagit tout seul.

-Tu deviens punk, on ne pense pas, on agit.

-Tu mettras une claque à ton père quand tu le verras.

-J'ai envie de le faire c'est sûr. Pour les quatre dernières années à voir sa déception. Tu sais ce qu'il m'a dit avant que je monte dans le train ? Que ce n'était pas grave si j'allais à Serpentard parce qu'il y avait des gens très bien qui en étaient sortir. Mais dès que je suis rentré à la maison j'ai vu la déception dans ses yeux. J'étais pas à la hauteur, j'étais pas ce qu'il fallait être, j'étais pas comme il pensait que j'allais être. James est le bon fils, moi je suis celui qui ne va pas dans la bonne direction. Alors merde à mon père, merde à Poudlard et merde à la magie.

Scorpius hocha la tête. C'était ce qui semblait être le plus logique, repousser le monde qui vous repoussez. « Vous ne voulez pas de moi, je ne veux pas de vous », voilà la phrase qui convenait le mieux à leur situation.

-On fait quoi du coup ? On attend que ça vienne et on laisse passer ?

Albus pris le temps de réfléchir. A coup sur ses parents lui réserveraient un sermon dont il n'avait que faire. Il voulait devenir musicien, pas sorcier. Et s'il devait attendre ses dix-sept ans pour travailler sérieusement son instrument ce ne serait jamais le cas. Même les enfants moldus qui commençaient la musique à l'âge de 6 ou 7 ans n'étaient pas sûr de réussir, alors comment lui le pourrait-il alors qu'il avait commencé au double de leur âge ?

En repensant aux longues heures passées dans la salle sur demande, ces longs moments où ses doigts refusaient de bouger pour jouer une gamme de plus, où il tentait désespérément de placer un solo au bon endroit, aux très longs moments où lui et Scorpius tentaient de continuer à jouer malgré le manque de sommeil.

Qui d'autre que pouvait comprendre tout ce que ça représentait ce travaille, cet entrainement. Ils s'étaient battus pour dompter leurs instruments, pour dompter la musique, pour dompter l'immense flot d'énergie que la guitare et la batterie produisaient. Et on voulait lui faire croire que ce combat, qu'ils avaient menés seuls en bataillant sans cesse contre la fatigue et le découragent était un combat inutile ?

Ça n'allait pas se passer comme ça.

-Tu parlais des jumeaux Weasley tout à l'heure non ? demanda-t-il à son ami.

-Oui pourquoi ?

-Il se peut que j'ai une idée. Commença à sourire Albus.

-Développe.

-En fait ce n'est pas vraiment une idée. C'est plus une…volonté. Ça te dirait de prendre une décision stupide et totalement illogique qui va sans doute nous amener dans tout un tas d'emmerdes. Et qui va surtout flinguer nos vies ?

Scorpius regarda son ami avec un haussement de sourcil.

-J'en suis, par pur esprit de solidarité punk. Mais explique parce que là je ne vois pas le lien.

Albus s'approcha de lui et murmura à son oreille son plan. Scorpius secoua la tête avant de sourire comme un conspirateur. Ce plan était tout simple, tout con. Mais bon dieu ça allait faire plus de bruit que les jumeaux Weasley quand ils avaient fui Poudlard en bombardant Ombrage.

Le reste de la journée passa assez vite et les deux punks ne se firent plus remarquer. Ils avaient pensé être de nouveau convoqués pour la claque qu'avait administré Scorpius à Rose. Mais il semblerait qu'elle n'était pas allée se plaindre, ils eurent donc le loisir de préparer correctement leur plan.

Ils n'apparurent pas au repas du soir, ça ne se remarqua pas, les gens étaient passés à autre chose et tout redevenais normal à Poudlard. Les élèves pensaient à autre chose : leurs examens, leurs devoirs, la jolie Serdaigle du cours de sortilège, le Poufsouffle mignon du cours de botanique etc… Et la nourriture abondante et délicieuse attirait beaucoup plus leur attention que l'absence de deux Serpentard qui, de toute façon, ne dinaient pas souvent avec leurs camarades.

Le lendemain, aucun de leurs professeurs ne les virent venir en cours. On en informa la directrice qui, déjà sur les nerfs, fouilla tous les passages secrets ainsi que la salle sur demande pour les retrouver.

Mais ils n'étaient nulle part. La tension commença alors à monter graduellement.

On chercha dans les salles de bains des préfets, dans les toilettes de Mimi Geignarde, la voilière, à Près-au-lard, dans la cabane hurlante et même aux abords de la foret interdite. En désespoir de cause, MacGonagall revérifia deux fois tous les endroits possibles.

Mais rien, pas une trace des deux adolescents.

Ce fût un élève de Serpentard de deuxième année qui trouva l'explication. Elle était posée sur le lit d'Albus.

Une lettre et deux morceaux de bois. Disposé délicatement près de son oreiller.

Quand l'élève tendit les morceaux de bois à la directrice, celle-ci ne comprit pas tout de suite pourquoi il semblait tant choqué. Puis elle comprit ce qu'elle tenait entre les mains.

La baguette magique d'Albus, brisée en deux.

La lettre annonçait : Fuck la magie ! On se tire !

Voilà ce nouveau chapitre est terminé merci à tous de l'avoir lu, je vais essayer d'être rapides pour publier le prochain mais je vous avouerai qu'en ce moment je galère légèrement niveau temps disponible (examen toussa etc…) N'hésitez pas à laisser une review pour dire ce que vous avec pensez de ce chapitre et merci beaucoup de me suivre.