Titre: Des actes et leurs conséquences
Disclaimers: Pas à moi!
Couple: Kaichi
Genre: Yaoi - Romance - Drama - Angst (bon, je pense que le Angst est derrière nous mais sait-on jamais XD)
Résumé: Kai Toshiki est un Cardfight redoutable, tout le monde le sait. Mais cette renommé ne lui valut pas que des admirateurs, et nombres de combattants rêveraient d'enfin le battre. Et qu'importe le moyen pour y parvenir…
NDL: *sort d'un trou de souris* hum hum... Bonjour à tous... Comment allez-vous ? *sent différents aura noir diriger vers elle* ... *se prosterne* JE SUIS DÉSOLÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉEEEEEEEE ! PARDOOOOOOOOOOOOON ! Je n'est aucune excuse ! Sauf si vous acceptez le syndrome « je sais comment va se finir cette histoire, mais je sais pas pourquoi, j'arrive pas à retranscrire mes idées, help me ! » ._. Et j'étais en Terminal aussi... Y avait ce biiiiiiiip de bac (que j'ai eu ! Ch'uis choquée O.O) ! Enfin, comme c'est Noël j'espère avoir un peu de clémence ! N'est ce pas ? Non ? Comment ça non ?! Okay... *saute dans un terrier*
(Je m'excuse d'avance pour les fautes!)
Chapitre 5: Les conséquences d'une captivité...
_The End, attaque!
Le dragon rouge cria, et commença à charger dans sa bouche, une boule d'énergie destructive.
_Check the drive trigger.
Kai piocha trois cartes, et, à la surprise et à l'horreur de tous, sortit trois critical trigger! Ce mec est un démon!
Dragonic Overlord The End cracha son rayon de lumière.
Un silence pesant renia alors. Tous attendaient de voir si l'homme noir allait sortir un Heat Trigger. Mais se ne fut pas le cas... Kirishima avait perdu... Mais avant que le soulagement envahissent les jeunes Cardfighters, un son résonna. Un rire... Leur ennemi riait... Il riait alors qu'il avait perdu son match... Kai le regardait, ne comprenant pas pourquoi un tel comportement. Soudain, son adversaire sortit quelque chose de sa poche : un boîtier. Un mauvais pressentiment prit Kai. Il courut vers Kirishima pour l'empêche d'appuyer sur le bouton du boîtier, mais trop tard…
Kirishima appuya dessus…
Il y eu un clic, puis le tic tac d'une horloge. Tous les regards convergèrent vers la cage d'Aichi d'où prévenait le bruit, et tous les visages blêmirent…
Sous les yeux horrifiés de l'assistance, la barre qui maintenait la cage dans les airs explosa. Kirishima ria à gorge déployé alors que celle-ci tomber inexorablement vers le sol, emportant avec elle, Aichi.
Soudain, une forte lumière éclaira l'entrepôt, venant de la poche de Kai. Ce dernier prit l'objet dans sa poche... C'était une carte... La carte qui les avaient conduit jusqu'ici.
Blaster Blade…
La carte brillait d'une forte lumière blanche, tellement qu'elle éblouissait les jeunes gens. Soudain, elle s'envola, et se dirigea vers le prisonnier. Avant que la cage ne s'écrase par terre, le Vanguard d'Aichi apparu en spectre. Il traversa les barreaux de la cage, et récupéra son maître.
Malheureusement, la cage s'écrasa au sol dans un bruit de ferraille, et le silence renia à nouveau.
_Aichi…
Sa n'avait été qu'un murmure de Misaki, et pourtant tous l'entendirent. Il contenait tellement de détresse et de tristesse qui résumé bien l'état d'esprit de tous les amis de l'interpellé.
La poussière causé par l'effondrement de la cage de fer, se dissipa petit à petit, sous un silence mortuaire de l'entrepôt. Les Cardfighters s'approchèrent pour finalement la trouvé...
... vide !
_Il n'a rien, dit soudain une voix grave derrière eux.
Là, à quelques mètres plus loin de la cage, se trouver Blaster Blade un genoux à terre avec dans ses bras Aichi…
_Aichi !, s'écria plusieurs voix avec soulagement en s'approchant du couple.
Un soulagement certain envahi l'assistance mais le son d'un rire abject les ramena à la réalité. Énervé comme il ne l'avait jamais été jusqu'à là, Kai agrippa le col de la chemise de Kirishima avec violence. Il était à deux doigts de lui foutre son point dans sa sal gueule d'enfoiré. Mais Miwa l'arrêta en l'interpellant.
_Kai ! Arrêtes !
_Comme peut tu me demandé ça ! Après ce qu'il... ce qu'a fait cet…
_Je sais…
Le soudain murmure haineux que laissa échappé Miwa le surprit. En se retournant, il remarqua les efforts de Miwa pour restait calme et l'empêchait de faire une bêtise : ses points étaient étroitement serrés, ses lèvres pincés, et, malgré ses efforts, on pouvait très clairement voir la lueur de haine pure dans ses yeux. Le voyant comme ça le calma. Il repoussa juste brutalement Kirishima qui s'écrasa au sol, et rejoignit ses amis et l'unité Vanguard qui tenait toujours Aichi. Il était inquiet de la santé de son ami, et avait besoin de se rassurer. Comprenant cela Blaster Blade se releva, et confia son jeune maître au dernier des Toshiki avant de disparaître, sa carte tombant au sol. Elle fut ramassé par Reiji qui la mit dans la poche de Kai. Ce dernier regarda le visage tourmenté de son ami, et les petites coupures qu'il pouvait voir sur sa peau à découverte. Son cœur se serra...
Au loin, ils pouvaient entendre les sirènes des urgences et des forces de l'ordre…
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Dès qu'Aichi avait été emmener par les ambulancier, ils s'étaient tous rués sur la première gare des environs pour rejoindre le bâtiment blanc (Les ambulanciers n'avaient pas voulu les prendre). À présent, ils étaient tous dans une salle d'attente à attendre le verdict du médecin en charge de leur ami.
Assis sur un des fauteuils de la salle d'attente, Kai repensait à la fin de son match contre Kirishima... À tout ce qui s'était passé depuis son anniversaire... Le journal, le comportement agressif d'Emi, l'entrepôt, le match, les électrocutions sur le corps meurtri d'Aichi... Il le cachait derrière son visage impassible habituel, mais pour dire vrai, toute cette histoire l'avait profondément chamboulé. Il avait failli perde Aichi, son meilleur ami ! Lui qui avait prit tellement de place dans sa vie, et dans son cœur. Personne n'avait eu de place aussi importante depuis la mort de ses parents. Il prenait enfin conscience de quelque chose : il tenait à Aichi bien plus qu'il le pensait... Il l'…
L'arrivé du médecin sortit Kai de ses pensées.
_Votre ami est tiré d'affaires, dit l'homme à la blouse blanche.
Kai relâcha son souffle : il n'avait pas eu conscience de le retenir. L'état d'Aichi l'inquiétait vraiment. Après tout, Aichi était assez mal en point ! Alors entendre que son meilleur ami allait s'en sortir, avait enlevé un énorme poids de ses épaules.
Pourtant, voyant les sourcils quelque peu foncé du docteur, Kai eu un doute. Est-ce qu'Aichi allé vraiment bien ?
_Cependant..., hésita le médecin.
Les amis d'Aichi retenirent leurs souffles.
_Il est fort probable que le jeune Sendou est quelques séquelles, expliqua enfin le médecin.
_Que voulait vous dire..., demanda Kamui d'une faible voix tenant dans ses bras une Emi complètement amorphe.
En effet, après que Kamui ait réussi à la calmée suite à sa crise en voyant Aichi dans cette cage, Emi avait eu le regard perdu dans le vide. Elle n'avait plus dit un mot, et cela inquiété beaucoup Kamui et les autres. Mais que pouvaient-ils faire ? C'était le choc. Ils devaient juste attendre qu'elle se remettre... En espérant qu'Emi soit assez forte pour revenir dans la réalité. Et Kamui était bien décidé à ce que cela arrive !
_Les séquelles ne sont pas que physiques mais aussi psychiques.
_Vous voulez dire qu'Aichi pourrait avoir des problèmes psychologiques ?, demanda Miwa.
Le docteur hocha de la tête.
_Mais... Pourquoi ?, demanda Asaka.
Cette dernière avait été très secouée ces dernière heures. Elle aurait craquée si Ren ne l'avait pas soutenu. Et cela était vrai aussi pour Suiko, Rekka, Eiji, Reiji, Jilian et Sharlene. Pour Ren, Tetsu, Miwa, Leon, Kourin et Misaki, ils avaient tous plus ou moins réussi à cacher leurs sentiments pour aider les autres, pour soutenir Kai mais surtout Aichi. Le cas Morikawa était plus compliqué... Lorsque celui-ci avait comprit qu'il ne rêvait pas, son regard avait exprimé tout l'horreur qu'il ressentait avant de devenir aussi vide que celui d'Emi. Mais depuis qu'ils étaient à l'hôpital son regard été devenu sérieux, chose étrange pour toutes personnes le connaissant.
_Vous devaient savoir, reprit le docteur, que les personnes ayant étaient séquestrés et ayant subit des sévices, on parfois d'étranges réactions. Nous ne pouvons prévoir à l'avance ce que pensera la victime. C'est pour cela que je vous demande d'être très vigilant lorsque vous serez avec Aichi-kun.
L'explication du médecin jeta un froid parmi la troupe d'amis. Ils n'y avaient pas pensés... De ce que pourrait ressentir Aichi après tout ça... En faite, maintenant que le médecin le disait, c'était logique. Voilà pourquoi Emi avait réagi comme ça. Elle, elle savait que cela arriverait. Elle connait Aichi mieux que quiconque, elle avait comprit avant tous qu'Aichi ne ressortirait pas indemne de cette captivité.
_On peut le voir ?, demanda Kai, quelque peu hésitant.
Le médecin acquiesça et les conduisit à la chambre qu'occuper Sendou Aichi. Arrivé à destination, les Cardfighters entrèrent pour trouvé leur ami, endormi, branché à de multiples machines. En le regardant comme ça endormi tranquillement, personne n'aurait pu imaginé qu'il y a encore quelques heures ce garçon si fragile se faisait électrocuté par son ex-petit-ami. Tous prirent place dans la chambre dans un silence pesant.
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Kai regarda son ami, Aichi. Il avait l'air tellement fragile allongé là, dans ce lit d'hôpital. Et il était tellement pâle aussi. Pourtant le médecin avait dit qu'il allait bien, enfin physiquement, alors pourquoi était-il si pâle ?! Pour la première fois, Kai se rendit compte qu'Aichi n'était pas aussi fort qu'il l'avait cru... Oh bien sûr, lorsqu'il s'agissait de Vanguard, Aichi était fort, même très fort. Mais dans la vie réel, Aichi n'était qu'un ado comme les autres. Avec des rêves et de l'insouciance. Et Kirishima en avait profité... Pour se venger de lui. Tout était de sa faute. Si Aichi avait autant souffert, si son premier amour avait été un échec, s'il s'était fait enlever et séquestrer, s'était entièrement de sa faute à lui. Et il s'en voulait tellement…
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Alors que le Soleil décliné progressivement à l'horizon, dans une chambre d'hôpital un jeune homme ouvrait difficilement les yeux. Le jeune homme prit quelques minutes avant de s'adapter à la luminosité de la pièce. Quand ceci fait, il remarqua qu'il était allongé dans un lit blanc entouré de murs blanc, en clair il était à l'hôpital, conclua-t-il.
Autour de lui il y avait d'autres personnes : ses amis et sa famille. Ces derniers étaient tous, soit dans leurs pensées, soit assoupi, et n'avaient, apparemment, pas remarqué son réveil. Aichi, car c'était lui, essaya de se rappelait les événements qui l'avait conduit dans cette chambre d'hôpital…
Il était sortit pour aller trouvé un meilleur cadeau pour Kai et avait fini par revenir sur son choix initial, trouvant son attitude dès plus stupide...
Et après, qu'avait-il fait?
Rien... Aichi avait beau réfléchir, rien ne venait. Mais enfin, que c'était-il passer ?! C'était-il évanoui ? Était-ce pour cela qu'il était à l'hôpital ?
Aichi grogna, oubliant les personnes présentes dans la chambre.
_Aichi ? Aichi, tu es réveillé ?!, demanda inquiet Miwa qui était celui le plus près du lit.
_Aichi ! Mon chéri !, s'écria sa mère en s'approchant du lit.
Comme une réaction en chaîne, les autres se réveillèrent et entourèrent le lit d'Aichi. Ce dernier, ne comprenait pas leurs réactions mais surtout la lueur d'inquiétude qu'il voyait dans tout les regards !
_Je... Je vais bien, réussi à prononcé Aichi malgré sa gorge sèche.
_Kamui, va chercher le médecin, ordonna Misaki.
L'interpeller partit rapidement chercher le médecin en confiant Emi à ses amis Eiji et Reiji.
_Aichi, tout vas bien, le médecin arrive, dit sa mère en lui caressant les cheveux.
_Qu... Que s'est-il passer ?, demanda Aichi à la surprise général.
Cette phrase eu l'effet d'une bombe atomique lâché en pleine ville. Tous, Emi comprise qui avait, apparemment, repris ses esprits, regardèrent le jeune homme allongé dans le lit d'hôpital. Il ne s'en souvenait pas ?
_Qu'est-ce qu'il y a ?, demanda Aichi voyant ses amis et sa mère pétrifiés.
Il se releva légèrement du lit, mais un mouvement lui fit baissé les yeux. Là, par dessus sa tenu d'hôpital, il y avait un médaillon... Il prit le pendentif dans ses mains et le mit à porter de yeux. C'était un médaillon simple, sans aucune décoration, juste un collier avec une perle quelconque... Aichi eu un mauvais pressentiment.
Ce médaillon…
Il le connaissait. C'était celui que lui avait offert…
_Kurosuke..., murmura Aichi.
Ce nom ramena à lui tout les souvenirs qu'il avait en commun. Un flot d'images envahit sa tête sans qu'il ne puise rien n'y faire. Son visage prit une teinte blême et dans son regard, resté rivé sur le médaillon, apparu une lueur d'effroi.
Non ... cela n'avait pas pu arrivé…
Les autres personnes présente dans la pièce regardèrent leur camarade se souvenir des dernières 72h, jusqu'à l'arrivée du médecin qui les ordonna de sortir de la pièce. Ils restèrent quand même devant la porte de la chambre, voulant absolument des nouvelles de leur ami.
À l'intérieur, ayant fini les analyses, le médecin observait son patient qui, comme il le craignait, n'avait émit aucun objection, son regard étant resté dans le vide tout au long de son auscultation.
C'était inquiétant…
Il était médecin depuis des années, il en avait vu des choses ! Et le cas du jeune Shindou était assez récurrent (à croire que le monde ne pensait qu'à kidnapper et séquestrer leur ennemi...). Enfin, s'il avait bien comprit, Aichi-kun avait été enlever par son petit-ami car celui-ci voulait se venger de son meilleur ami, Kai Toshiki... Cela ressemblé à un mauvais feuilleton télévisé.
Le Docteur soupira. Le cas de Sendou Aichi n'était plus de son ressort à présent. Son collègue dans la psychologie pourrait peut-être aider ce jeune homme. Lançant un dernier regard peiné vers Aichi qui observé le paysage derrière la fenêtre de la chambre, le docteur quitta la pièce. Il ne fut pas surprit de tomber sur la famille et les amis de son patient... Un nouveau soupire franchit ses lèvres. Les jours à venir allaient être mouvementés…
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Le docteur ne sut pas à quel point il avait eu tord. Les jours qui suivit ne fut aucunement mouvementé. Au contraire même ! Elles étaient dans un calme olympien. Un calme inquiétant... À l'incompréhension de tous, Aichi ne faisait pas du tout mention de sa captivité, ne demandant même pas ce qui était arrivé à son geôlier. Il n'avait aucun problème à rire, sourire et discuter avec ses amis. C'était comme si rien ne s'était passé pour lui !
Le troisième jour après l'hospitalisation d'Aichi, ils avaient craqué et demandé pourquoi il était comme ça ? Pourquoi réagissait-il comme si rien n'était arrivé ? Et celui-ci répondit tout simplement qu'il ne se souvenait pas de sa captivité. Mensonge... Ils le savaient... Aichi leur mentait, mais pourquoi…
« Parce qu'il ne veut pas inquiété... Il est comme ça... », avait déclaré Kai en réponse à leurs questions.
Et tous avaient acquiescé... Kai avait raison, et ils connaissaient tous Aichi : c'était une pensée que pourrait avoir le bleuté. Mais cela ne fit que les inquiétaient encore plus…
Un semaine plus tard après ça, Aichi sortit de l'hôpital. Pas que les médecins étaient pour mais sous l'insistance du bleuté, sa mère fini par capitulée et signa les papiers pour que son fils sorte. De plus, l'avoir à la maison rassuré grandement la mère de famille. Néanmoins, une condition fut mise : Aichi devra voir un psychiatre car celui-ci avait refusé d'en voir un depuis son arrivée à l'hôpital. Madame Sendou accepta la requête pour le bien de son fils. Elle aussi voulait savoir comment allait son aîné psychologiquement.
Ainsi Aichi rentra chez lui, et les choses allèrent de mal en pire…
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Dans un soupire fatigué, Aichi s'écroula sur son lit. Il sortait d'une séance chez sa psychiatre, Yoshiko-san. C'était une femme aimable, à l'allure typiquement japonaise, toujours souriante qui avait le sens de l'humour, mais qui était très maladroite (une grande partie de son salaire passé dans la réparation des objets qu'elle cassait à l'hôpital...). Tout le contraire des stéréotypes qu'il y avait sur les psy... Enfin, ce n'était pas plus mal : il passait des moments agréables avec elle. Sauf aujourd'hui…
Si jusqu'à présent, elle s'était contentée qu'il lui parle de sa vie de tout les jours, de ses amis et de Vanguard, aujourd'hui elle avait décidée de titiller ces choses qui font mal…
« J'ai entendue dire que tu avait été kidnapper Aichi-kun, veut-tu en parler ? »
Non, il n'avait pas envie d'en parlé, et il ne l'avait pas fait. Il avait refusé catégoriquement de parler de ce qui était arrivé il y a maintenant deux semaines. Et elle avait acceptée son choix, avec le sourire doux habituel qu'elle faisait à tout ses patients. Il avait cru qu'elle se serait contentée de ça, et qu'ils allaient reprendre les bonnes vielles habitudes, mais non... Elle n'avait plus parlée de son ex, mais d'autres choses qui faisaient tout aussi mal…
« Tes amis s'inquiètent beaucoup pour toi, Aichi-kun... »
Ses amis... Il le savait... Il savait que tous étaient inquiets pour lui, il n'était pas aveugle. Ils venaient tout les jours le voir pour lui parler, s'amuser ou jouer à Vanguard. Il le savait, et c'était ce qu'il lui avait dit... Et comme depuis le début, Yoshiko-san n'avait fait que sourire.
« Certains viennent même me voir pour demandé comment avance ta thérapie ! »
Elle avait eu l'air enthousiasme à ce moment-là... Lui n'avait pas sût réponde... De toute façon, pour dire quoi ? S'excuser que ses amis la dérange dans son cabinet de travail ? Être content de l'attention que lui porté ses amis ? Qu'importe... Il n'avait rien dit, et elle avait continue à parler de choses et d'autres. Il avait arrêté d'écouter à ce moment-là, mais, quelques minutes plus tard, quelque chose avait capté son attention... Il lui avait demandé de répété... Il n'aurait pas dû... Cela lui avait fait mal…
« Ton ami brun était vraiment très affecté par ton état. Cela m'inquiéter alors je lui ai proposée une séance gratuite. »
Un ami brun... C'était sûrement lui... Kai Toshiki... Malgré les deux semaines qui étaient passés, ils n'avaient pas discutés. Kai venait le voir, prenait de ses nouvelles, mais ils ne se parlaient plus... Dans un sens, cette éloignement l'arrangeait : il n'avait pas le courage d'affronter Kai. Il n'était pas prêt... Pas après ce qui était arrivé... Ce qu'il avait faillit faire... Mais savoir que Kai était affecté par tout ça, le rendait triste. Il se sentait encore plus mal qu'avant... Un douleur dans sa poitrine avait éclaté, lui coupant pratiquement la respiration. Mais, comme ce n'était pas la première fois (depuis sa sortie de l'hôpital, cela arrivé souvent), il arriva à reprendre son calme. Malheureusement, pas assez vite... Yoshiko-san avait remarquée que quelque chose n'allait pas. C'était bien la première fois qu'il voyait une lueur d'inquiétude dans ces yeux noirs... Mais comme d'habitude, il ne lui avait rien dit : assurant qu'il allait parfaitement bien, et tout cela avec le sourire factice qui ornait ses lèvres depuis son enlèvement. Elle n'avait pas insisté... Posant toujours ses questions gênantes…
« Comment se comporte ta famille avec toi, Aichi-kun ? »
À ce moment-là, il crut bien qu'il allait cédé, mais non, il tenu bon... Il parla de sa mère qui était devenu très protectrice et très affectueuse. Elle le couvait beaucoup trop à son goût, mais il laissait faire, comprenant qu'elle avait due beaucoup s'inquiéter pour lui. Peut-être n'aurait-il pas dû parler que de sa mère, car Yoshiko-san fini par lui demandait des nouvelles de Emi…
« N'as-tu pas une jeune sœur ? »
Si... Si, il en avait une mais... Il ne voyait plus beaucoup Emi... comme pour Kai. Elle restait enfermée dans sa chambre la plupart du temps, et lorsqu'elle sortait et qu'ils se croisaient, elle avait toujours les larmes aux yeux en le voyant, et finissait par rentrée dans sa chambre, sans même le salué... Lui qui avait l'habitude de toujours l'avoir dans ses pattes, c'était assez perturbant... Voir, douloureux... Emi avait-elle pitié de lui à présent ? Ne le considérait-elle plus comme son Onii-san ? Qu'était-il devenu pour elle maintenant ?
Toutes ces questions tournés constamment dans sa tête, avec d'autres... Mais comme depuis deux semaines, il repoussait tout ce qui étaient douloureux, et vivait le jour le jour... Il ne voulait plus inquiété son entourage : ils avaient assez souffert... Et le seul moyen était qu'il oublie jusqu'à l'existence même de sa douleur... Il devait tout oublié... C'était la meilleur solution. Il savait qu'il avait raison, quoiqu'en disent les médecins.
Alors, il n'avait rien dit... Gardant le silence jusqu'à que sa psychiatre intervienne d'elle-même. Elle n'avait rien fait... Gardant elle aussi le silence pendant quelques minutes... Puis elle avait décidée de mettre fin à la séance...à sa plus grande joie. Mais alors qu'il s'apprêtait à sortir, elle lui posa une dernière question... Il n'y répondit pas et partit.
« Es-tu satisfait, Aichi-kun ? »
À présent, il était là dans sa maison, dans son lit... Essayant de pensait à autre chose qu'à sa séance avec Yoshiko-san... Mais cette question tournait en boucle dans sa tête…
Était-il satisfait...?
Non... Assurément non, il ne l'était pas... Mais qu'importe... Ça n'avait plus d'importance... Il suffisait juste qu'il oublie les trois semaines passés et tout irait bien…
_Tout ira bien..., se répéta Aichi dans un murmure à peine audible. Je vais bien…
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Aujourd'hui était un jour particulier. Après plus de trois semaines de repos complet, Aichi avait enfin eu l'autorisation de sa mère pour retourné en cours. Il comprenait qu'elle soit inquiète pour lui, mais delà à pratiquement le séquestré dans la maison, c'était un peu exagéré ! Il n'allait quand même pas se faire enlevé à chaque fois qu'il sortait !
Il aurait très bien pu convaincre sa mère de le faire sortir plus tôt si ses amis n'avaient pas mit leur grain de sel dedans... Eh bien oui... Ses amis étaient vraiment très inquiets pour lui, résultat : ils étaient tous de l'avis de sa mère, et avaient insisté pour qu'il reste le mois entier à la maison... Enfin, à la base, ils voulaient qu'il reste jusqu'au vacance de Noël dans la protection de la maison familiale. Heureusement, il avait réussi à marchander, et cela n'avait été que le mois de septembre... Mois qui s'était terminé hier ! Il allait enfin voir autre chose que les murs de sa maison ou les murs de l'hôpital.
_Aichi ! C'est l'heure..., souffla sa mère du bas de l'escalier.
Prenant son sac, le bleuté rejoignit sa mère. Cette dernière le regardait avec inquiétude. Pour la rassurée, il la prit dans ses bras, et lui fit une bise sur la joue.
_Tout va bien, Okaa-san, dit-il en souriant.
Elle hocha la tête en réponse, mais la lueur dans ses yeux n'avait pas changé…
_Misaki-chan, t'attends devant la maison, dit-elle en prenant une dernière fois son fils dans ses bras. Fait attention à toi, Aichi…
Aichi lui rendit son étreinte alors qu'une boule se formait dans son ventre... À présent devant la porte de sa maison, il sentait une étrange angoisse le prendre : son cœur battait excessivement vite alors qu'un froid mordant envahissait son corps. Des images, qu'il aurait préféré oublier, passaient devant ses yeux. Il avait envie de vomir... Mais, il n'y fit pas attention : sa mère ne devait pas voir son trouble, ni ses amis... Il allait bien. Souhaitant une bonne journée à sa mère, il partit rejoindre Misaki, faisant fit de son mal être de plus en plus grand à mesure qu'ils avançaient dans la ville…
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« Les personnes ayant étaient séquestrés et ayant subit des sévices, on parfois d'étranges réactions. Nous ne pouvons prévoir à l'avance ce que pensera la victime. »
C'était ce qu'avait dit le docteur lorsqu'Aichi était encore à l'hôpital. À ce moment-là, ils n'avaient pas bien comprit toute la porter de ces mots. Mais après un mois, ils commençaient à entrevoir de quoi parler le docteur…
Aichi avait été séquestrer... Il avait été torturer par son ex-petit-ami... Et pourtant... Pourtant, il agissait normalement, comme si rien n'était arrivé. Ce qui n'était pas normal... On ne pouvait pas tourné la page aussi vite. On ne pouvait pas oublier en un claquement de doigt une semaine de souffrance ! Surtout si son geôlier était son petit ami, la personne qu'on aimait !
Ils le savaient ça... Il le savaient et pourtant... Ils n'agissaient pas. Pas qu'ils ne le voulaient pas, mais ils ne savaient pas comment agir dans ce genre de situation. Que devaient-ils dire, faire pour que Aichi aille mieux ?! L'école n'apprenait pas cela, et certains parents n'avaient jamais subit ce genre de chose, alors ils ne pouvaient pas vraiment conseillé leurs enfants. Ils avaient beau dire qu'ils fallaient être présent pour leur ami, le soutenir, si l'ami en question agissait comme à l'habitude et ne montrait pas ses souffrances, que devaient-ils faire ? Ils étaient perdu, et le comportement de Aichi ne l'aient aider pas. Et cela augmentait leurs inquiétudes.
Mais ils comprirent très bien leur erreur lors qu'ils eurent un message de la mère Sendou... Aichi était à l'infirmerie du lycée, alors que cela ne faisait que quelques heures qu'il avait quitté la maison…
Ils le savaient pourtant qu'il n'allait pas bien…
À suivre…
*sort la tête du terrier* Voilà ! Kuso, il m'en a donné du mal celui-là ! Enfin, j'espère que vous avez aimer et que je ne vais pas me faire tuer !
JOYEUX NOËL À TOUS !
